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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
15 août 2009 6 15 /08 /août /2009 22:39
extrait d'un mémoire de travail d'Arnaud  Berthon, mais le travail de Cédric Chabal  intitullé l'électrification des montagnes ardéchoises  ( dans la revue"les cahiers du Mézenc" )
compléte cette approche  historique  du mythe du progrés.                                                         qui
"

mythe-du-progres

Je me souviens facilement être assis à la table du dîner discutant du progrès avec mon père

"Jusqu’en 1914 : entre mythe technologique et impasse économique

En 1881, avec l’Exposition internationale de l’électricité qui se tient à Paris, cette énergie mythique fait son apparition, immédiatement associée à l’agriculture et au monde agricole [8]. Le rédacteur en chef du Journal d’Agriculture pratique, J.-A. Barral, l’un des invités officiels le déclare sans ambages : « Toutes les fois que des faits nouveaux se présentent, il convient d’en chercher l’utilité pour l’agriculture » [9]. Pour de nombreux scientifiques, agronomes, journalistes et certains lobbies, l’électricité est une technique qui doit être appliquée d’abord aux activités agricoles. On va même plus loin en la considérant comme spécifiquement agricole. Dès lors naît toute une littérature de propagande : encyclopédies, manuels, publicités dans les journaux, etc. [10]. Des expositions ambulantes se multiplient et, au début du xxe siècle, des films défendent ardemment la cause de l’usage agricole de l’électricité.

Dès l’apparition de cette nouvelle source d’énergie, l’optimisme des acteurs est grand, trop même en ce qui concerne ces applications agricoles ! Les expériences présentées lors de l’Exposition de 1881 foisonnent : elles impressionnent fortement les visiteurs autant que les expériences faites dans l’industrie. La plus prometteuse est certainement le labourage électrique, mis au point par W.M. Siemens qui l’a testé en 1879 dans une ferme près de Londres. La même année, une démonstration est faite dans une ferme de la Marne [11]. On peut citer d’autres utilisations originales plus ambitieuses, comme l’électroculture qui propose de saisir dans les airs les forces électriques inutilisées pour lutter contre les orages, la grêle, ou encore la culture des plantes la nuit et surtout l’hiver grâce à l’éclairage artificiel. Quant à l’électrochimie, elle doit moderniser la vinification, la purification de l’huile ou la stérilisation du lait.

Pour les auteurs, son utilisation semble universelle : tandis qu’elle doit aider au dressage des chevaux en exerçant une action sur leur système nerveux, elle doit aussi apporter une solution au phylloxéra et dissiper les brouillards. Enfin, les moteurs électriques sont censés transformer la plupart des travaux agricoles. À la différence de la machine à vapeur qui reste difficile à utiliser en dehors du battage, le moteur électrique, par sa polyvalence, sa simplicité de fonctionnement et d’entretien, et surtout sa petite taille, séduit immédiatement. Ses avantages en font un auxiliaire indispensable à la petite et moyenne exploitation. Pour beaucoup, l’électricité doit favoriser un développement rapide du machinisme agricole encore balbutiant. Dans les années 1880, certains y voient même une énergie universelle… gratuite ! Dans cette vision technique, l’éclairage électrique passe au second plan.

Cette idée se propage jusqu’au début des années 1910. Au cours de cette période pionnière, les expériences techniques se poursuivent et les acteurs voient dans la propagation de l’électricité dans les campagnes, non seulement une solution à la crise agricole, mais aussi une augmentation du confort et, ce qui en découle, l’allongement de l’espérance de vie [12]. Tandis que l’électricité industrielle prend son envol et améliore rapidement ses performances, l’électricité agricole ne décolle pas et sa consommation stagne jusqu’au premier conflit mondial. Si, dans les faits, les expérimentations ont été nombreuses, les seules applications importantes se diffusent dans la petite industrie agricole, notamment la minoterie, la laiterie, la distillerie, la biscuiterie.

Avant le premier conflit mondial, l’électricité a plus fasciné le monde agricole qu’elle ne l’a pénétré. En réalité, il existe un gouffre sociétal entre le paysan et ceux qui prônent l’électricité agricole, notamment les publicistes et les notables locaux qui s’intéressent à la terre à travers les sociétés et les comices agricoles. L’échec patent de l’électricité agricole conduit les acteurs à modifier leur stratégie. On décide d’abord d’amener les réseaux électriques au cœur des campagnes. Tout de même, le grand programme d’électrification rurale de l’Entre-deux-guerres trouve ses origines dans le mythe de l’électricité agricole [13].

Amener la « fée électricité » dans les fermes

Dès les années 1910, on réfléchit à une association entre le monde agricole et l’industrie pour apporter une réponse aux effets négatifs de l’industrialisation, notamment l’exode rural qui se poursuit inexorablement. En effet, la grande ville illuminée fait rêver. Pourquoi ne pas demander à l’électricité de ramener les hommes vers les campagnes ou simplement de les retenir ? Dès lors, plus que les prouesses techniques, les facteurs psychologiques deviennent essentiels, conduisant les responsables de l’électrification rurale à réévaluer l’éclairage dans leur stratégie de développement. Passé 1918, la question prend un tour politique. Les « Poilus » qui ont survécu à la Grande Guerre ont constaté l’importance prise par l’électricité dans la vie quotidienne des villes qu’ils ont traversées en se rendant sur le front. La « fée électricité » n’est plus la « fée mystérieuse ». Pour les sociétés électriques de production et de distribution – qui sont souvent les mêmes dans certaines régions –, le fermier ne constitue pas un client comme les autres : il coûte souvent cher en frais de raccordement et sa consommation est trop faible en comparaison de celle des citadins et surtout des industriels. Peu nombreux sont, à l’époque, les réseaux électriques rentables dans les campagnes. En réalité, la solution serait de distribuer l’électricité à tous par l’intermédiaire de stations centrales et de réaliser ainsi des économies d’échelle de grande ampleur. Finalement, les responsables vont opter pour une politique d’aide aux tarifs.

Avant d’adopter cette dernière solution, l’un des derniers mythes techniques de l’époque doit tomber : l’autonomie de production, ce que l’on nomme alors la « houille verte » [14]. Née au tournant du siècle des espoirs suscités par la fameuse « houille blanche », la production d’électricité à partir de petites usines au fil de l’eau a le vent en poupe. Pour certains, c’est également le symbole de reconquête des anciens moulins tombés en désuétude. Il s’agit surtout d’une hydroélectricité à moindre coût"

 

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