
- Publié samedi 3 février 2007
Tous et toutes à la manifestation, le mardi 6 fêvrier à 18h, Place Bellecour !
L’initiative prise par les "Enfants de Don Quichotte" a permis de pointer du doigt le problème de l’accès à un logement digne. Problème qui s’aggrave sans cesse.
La précarité sociale frappe un grand nombre d’entre nous, ce qui signifie toujours plus de SDF, hébergés dans des conditions d’accueil déplorables faute de moyens, et des centaines de milliers de familles sur le fil du rasoir, qu’un licenciement, par exemple, jetterait à la rue. Sans parler de ceux qui travaillent, et vivent dans la rue. 30% des sans-domicile ont un emploi.
A l’autre bout de l’échelle sociale, il y a des moyens énormes qui permettraient de répondre aux besoins. 2.000.000 de logements sont vides. D’énormes profits réalisés grâce au travail humain ne sont pas employés pour loger précisément ceux qui travaillent. L’argent dépensé par l’état sert bien souvent à financer les bailleurs privés.
La vie chère, le fait que la part du loyer atteint souvent 30% du salaire, parfois jusqu’à 50%, sont des questions intimement liées à ce problème. Les mesures proposées par le gouvernement, largement illusoires et critiquables sur de nombreux points, ne changeront rien à cette situation.
Les loyers connaissent une véritable flambée : +30% entre 1998 et 2005, + 4,4% seulement pour 2005-2006.
Les loyers prohibitifs et les démolitions repoussent les plus précaires d’entre nous toujours plus loin des centres-villes.
1 million et demi de personnes sont sur les listes d’attente H.L.M., et le temps d’attente est de quatre ans en moyenne (45 000 dans le Rhône).
1 million de personnes n’ont pas de logement personnel.
3 millions de personnes sont mal-logées ; 1,6 million de personnes vivent dans des logements sans douche, WC ou les deux.
1 million de personnes vivent en situation de surpeuplement accentué.
Les cités étudiantes manquent de places et sont dans un état sanitaire souvent désastreux.
Les bindonvilles réapparaissent à la périphérie des villes.
Les discriminations racistes, l’accès au droit au logement pour les étrangers, s’aggravent.
Pour faire face à cette situation, revendiquons : Construction de logements sociaux à la hauteur des besoins !
Réquisition des logements vacants, et des terrains nécessaires à la construction !
Interdiction des expulsions locatives !
La rénovation des cités populaires doit se faire selon la volonté des habitants : la vente du parc HLM, les démolitions de tours doivent donc être stoppées.
Gel immédiat et plafonnement des loyers !
Un véritable service public du logement doit se mettre sur pied pour financer le logement social, en contrôler la gestion et l’attribution, sur le modèle de la Sécurité Sociale.
Les revendications de la charte du Canal Saint-Martin doivent être appliquées sans délai.
Des moyens en quantité doivent être alloués aux structures d’acceuil. Le CHRS de Bourg, menacé, doit pouvoir continuer son activité.
Un vrai logement à loyer abordable pour les étudiants et les jeunes travailleurs !
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