L'alibi donné pour ces licenciements est le déficit de l'association. A l'heure actuellle, les structures éducatives et sociale doivent être rentables. Le bilan "c'est 5 à 7 licenciements", dit une éducatrice.
Alors que le Dauphiné ne renforce que le discours misérabiliste en citant différents protagonistes, j'ai écrit volontairement en évitant les phrases qui justifient le caritatif. Ce qui se passe à l'Etape n'a rien à voir avec le larmoyant et le caritatif. La bataille pour le maintien de l'Etape, c'est un enjeu éducatif innovant et un rapport au social différent de celui utilisé dans le département:
Les personnes accueillies à l'Etape font l'apprentissage de ce que veut dire habiter. Ils ont possibilité de poser leurs affaires et pas seulement de dormir et repartir.
Toute une réflexion dans laquelle sont engagéEs les éducateurs et les bénévoles. Il faut signaler que la qualité de cette structure tient dans l'alliance entre les bénévoles et les salariéEs.
En conclusion provisoire:
Les salariéEs ont dénoncé cette " logique du moindre coût" qui veut nous contraindre à recourir au bénévolat et aux contrats aidés, pour accompagner les personnes accueilliEs.
Sous un aspect documenté le journaliste du Dauphiné doit revoir sa copie. Ce triste sire écrit dans un langage de manager d'entreprise et ne dénonce à aucun moment le mensonge du" Déficit".
Il est urgent de soutenir le travail de recherche qui a donné cette structure sociale originale.Un exemple innovant, que l'Etat veut plier et transformer en travail sociale conforme. Un comité de soutien est en train de se constituer.