Mon automobile consomme -t'elle le lait de chèvre ?Non, c'est du lait de vache libyenne ou saoudienne à qui je verse en échange des belles centrales toutes blanches pasteurisées...
Alimentées avec la modeste ( mais radio actif ) crottin extrait des mines d'Arlit au Niger qui petiit à petit cesse d'être la promenade pour touriste amoureux des vastes espaces sauvages ou des ruralités.
Et si on s'insinue dans le sous sol profond en promiscuité avec les réserves d'eau ?Le tourisme ardéchois à base de circulation automobile intense a besoin d'énergie pas chère.Elle provient essentiellement du pillage des pays lointains et faibles et maintenant le serpent de la consommation de masse se mord la queue. Nos géologues industrieux ont contre mère- forêt perforé en afrique, en Asie , en Amérique et pourquoi pas en ardèche.Il est naturel de m'affoler quand ça touche mon pot de fleur préféré mais était-ce sérieux de rêver que j'habitais un sanctuaire terroir hors des pressions financières ou de simple terreur.?
La bombe atomique c'était pour le Sahara ou Tahiti et maintenant les mêmes centrifugeuses que les américains aimeraient bombarder en Iran.. Eurodif et georges Besse 2 sont installées à tricastin juste au débouché des gorges de l'Ardèche prêtes à polluer toutes la Méditerranée. Et les animaux politiques locaux sont apprivoisés à cette monstrueuse et durable proximité au moyen de subventions provisoires souvent mal employées . Par exemple : pas de bibliothéque publique à Bourg saint Andéol...Mais un tel équipement qui permettrait à chacun d'acquérir une autonomie de pensée, est -ce nécessaire si prochainement cette ville est bombardée( comme en 1945 mais avec la bombe dont les centrales facilitent la fabrication)
Picasso est connu pour ses dessins de colombe de paix et sa sympathique sculpture représentant une paisible Chévre Mais si cet animal sert de décoration pour la pelouse d'une usine de la prolifération militaire ( Marcoule).
Pierre Rabbhi et son petit troupeau a une vision critique des chèvres gourmandes qui mettent à mal les plantations sur le maigre humus du Sahel. Cette histoire ancienne est toujours vraie mais ne penser qu'à elle c'est occulter les massives pesanteurs actuelles, c'est se dérober devant la nécessité de lancer une civilisation à base d'ingéniosité plus que de prédation . Les supermarchés donnent la quantité . La botte de radis bio donne le radis bicolore. La nostalgie plombe notre mobilisation et notre créativité.
Saurons nous voir que ce sont des impasses confortables ici ou là mais devenues dangereuses?