l'action directe longuement évoqué par cetaines et certains étaient très présente dans l'hexagone après la répression contre la commune de Paris
La Bande noire était une organisation syndicale anarchiste minière présente à Montceau-les-mines qui a utilisée la violence contre des symboles catholiques et bourgeois entre 1882 et 1884, son nom vient du fait que ses
membres se réunissaient la nuit et quelquefois en plein air la nuit.
Les actions furent revendiquées dans le journal Le Révolté sous le nom de L'affamé, la dynamite, le revolver à la main, la suppression des bourgeois.
Infiltrée, La bande noire disparue le 7 novembre 1884 lors d'un piège tendu
par la police, le 26 mai 1885, 32 accusés furent jugés.
Le 6 mars 2010 une nouvelle "Bande noire" annonce sa création et fait la menace de nouvelles attaques contre "Didier Mathus et le gouvernement français"[1].
Actions menées
- 18 juin 1882 : des reposoirs préparés pour une procession sont jetés dans un étang.
- Août 1882 : attentat dans la chapelle d'une école religieuse, contre l'école de sœurs d'un hameau proche de Montceau-les-Mines[2], mais aussi contre l'église de Bois-du-Verne[3].
- 6 août 1882 : destruction de la croix de mission du Bois du Verne.
- 12 août 1882 : destruction de la croix des Alouettes.
- 13 août 1882 : destruction de la croix du Bois Roulot[4].
- 15 août 1882 : émeutes des sympathisants et membres de la bande noire, une chapelle est incendiée[5]
- 7 novembre 1884 : tentative d'attentat, le poseur de la bombe tire sur les gendarmes, 3 sont grièvement blessés[6].
Au total 24 croix, 6 calvaires et 6 statues furent démolies durant cette période.
Arrestations
Plusieurs membres présumés de l'organisation furent arrêtés, parmi eux nous pouvons citer :
- Devillard : chef de l'organisation en 1882. 5 années de prison pour la pillage de l'armurerie de Montceau-les-mines[7].
- Viennet : chef de l'organisation en 1882. 3 années de prison.
- Hériot : 20 ans de travaux forcés[8].
- Gueslaff : 10 ans de travaux forcés.
- Philibert Serprix : 8 ans de travaux forcés.
- Gilbert Serprix : 4 ans de travaux forcés.
- Jacob Granjean : 12 ans de travaux forcés.
- Toussaint Bordat (Sympathisant) : 5 ans de prison, amende de 2000 francs, dix ans de surveillance et quatre ans de privation de droits civils[9].
- Langrand : 4 ans de travaux forcés.
- Martin : 4 ans de travaux forcés.
- Lauvernier : 4 ans de travaux forcés.
- Lauferette : 2 ans de travaux forcés.