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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 16:02

nous remercions les contrées magiques pour cete mise en évidence

 

(cliquer pour lire et surtout voir le reste de ce qui attend le Vieux Monde)

On sait que la Turquie est à son tour entrée dans la danse des insurrections que la Sainte Alliance des pouvoirs de l'Empire (parlementaristes et/ou intégristes) cherche depuis deux ans à étouffer, par tous les moyens, et notamment avec l'aide des S.A. salaflstes et autres frères musulmans. L'un des plus beaux aspects du mouvement en cours, c'est qu'il est né d'abord comme opposition à un de ces projets aménageurs qu'on ne peut remettre en cause sans heurter de plein fouet le monde qui va avec. Etre contre le projet de destruction du parc Gezi et son monde, cela signifiait à terme s'en prendre frontalement à la contrerévolution religieuse et à son néo-libéralisme. Réalité immédiatement reconnue par certains des occupants de la place Taksim.
Traduit d'après l'excellent blog "Polvere da sparo"

Un communiqué de la place, compacte contre la violence policière
Des gens vivant ces moments-là dans la rue et qui ont contribué à la traduction et au partage de ces lignes me racontent qu'elles ont été écrites avec la lutte NoTav au cœur et donc dans l'espoir que ce mouvement les lise et se les approprie.

Hier, à Taksim
On va en dire des choses, sur ces quatre jours. On écriera, on parlera, on tracera de grandioses scénarios politiques.
Mais qu'est-ce qui s'est vraiment passé?
La résistance pour le parc de Gezi a enflammé la capacité des gens comme nous à s'auto-organiser et à agir - et pour l'allumer, il a suffit d'une étincelle. Nous avons vu le corps de la résistance s'étendre vers nous le long du pont du Bosphore, nous avons vu son courage tandis qu'il combattait pour repousser les autopompes sur Istiklal; nous avons vu ses bras dans tous ceux qui, pliés par une orgie de lacrymogènes, luttaient pour mettre les camarades à l'abri; nous avons vu le corps de la résistance dans chaque marchand qui nous a offert à manger, dans chaque médecin descendu dans la rue pour nous secourir, dans tous ceux qui ont ouvert leur porte aux blessés, dans les grands-mères restées réveillées à leurs fenêtre pour battre des casseroles toute la nuit contre la répression.
La police nous avait déclaré la guerre - mais elle n'a pas réussi à briser ce corps. Elle a épuisé ses provisions de lacrymogènes contre nous, elle a gazé dans les tunnels du métro, elle est venue la nuit mettre le feu à nos tentes, elle a utilisé des projectiles en caoutchouc.

Mais il avait suffi d'une étincelle pour allumer le corps de la résistance et désormais, elle ne pouvait que continuer. Et ce qui reste de toutes ces expériences, de toutes nos histoires, ce qui reste sera la lymphe de ce corps, sera mémoire collective. Cela nous suivra dans d'autres résistances et d'autres batailles, en nous le répétant encore et encore: nous pouvons le choisir, nous, notre destin, en agissant collectivement.
Nous pouvons choisir quelle vie vivre - et dans quelle ville nous voulons la vivre.
Gezi a été un voyage fait de ténacité, de créativité, de détermination et de conscience. Partant du parc, la résistance a balayé la place Taksim et de la place Taskim, elle a continué à travers tout le pays jusqu'à ce que Gezi devienne pour nous tous l'espace dans lequel sortir toute notre fureur contre quiconque veut nous imposer comment vivre dans notre ville. Maintenant que cette colère, nous l'avons vue, que cette solidarité, nous l'avons essayée, rien ne sera plus jamais comme avant. Parce que nous avons découvert quelque chose de notre être-ensmble que nous n'avions jamais vu avant. Et  nous n'avons pas fait que le voir: nous l'avons créé ensemble. Nous nous sommes vus faire partir l'étincelle, allumer le corps de la résistance et le faire marcher.
La lutte pour le parc de Gezi a déclencher la révolte juvénile d'au moins deux générations sous les gouvernements autoritaires de REcep Tayyip Erdogan et les diktats de l'AKP.
Ce sont les enfants des familles chassées de Tarlabasi au nom de la spéculation immobilière, ce sont les ouvriers licenciés au nom de la privatisation, les précaires écrasés chaque jour sous la roue du profit. Les luttes  à venir s'appuieront sur ce colère. Mais il y a beaucoup plus. la résistance pour le parc de Gezi a changé la définition même ce que qu'on appelle l'espace public, parce que la bataille pour le droit de rester place Taksim a déchiré l'hégémonie de l'avantage économique comme règle morale; Elle a repoussé le plan d'aménagement avec lequel l'AKP aurait voulu bouleverser le rôle social de nos espaces urbains, changer les règles sur notre manière de vivre dans notre ville, et à quel prix, et avec quelle esthétique. Recep Tayyip Erdogan a essayé de nous imposer son idée de place, mais aujourd'hui, ce qu'est la place Taksim, nous l'avons décidé, nous citoyens: Taksim et Gesi Park sont nos espaces publics.


 
Nous avons vu qu'il suffit d'une étincelle pour allumer le corps de la résistance. Maintenant, nous savons de quoi nous sommes capables quand nous luttons collectivement contre l'expropriation de nos biens parce que nous avons découvert ce que l'on éprouve quand on résiste. De là, nous ne reculerons pas. Nous savons q'uil suffit d'un moment pour qu'une étincelle mette le feu - et des étincelles, nous en avons encore tant.
Ce n'est que le début - la lutte continue!
Taksim Solidarity Platform 

Et voici la réponse des NoTav:
Chers camarades,
Nous suivons avec des sentiments de solidarité votre lutte au Parc Gezi d'Instanbul.
La Val Susa a une longue histoire d'évacuations forcées, d'attaques, de lâches assauts à l'aube, de prison, de bulldozers envoyés pour détruire nos terres. Nous avons réussi à surmonter cela grâce à la résistance de notre peuple.
Votre lutte est la nôtre. C'est la lutte pour le futur, conscients de représenter un danger pour l'ordre constitué qui s'acharne à nous battre par tous moyens nécessaires, qui veut nous effacer parce qu'il sait qu'avec nous et après nous, il y en aura dix, cent, mille comme nous.
Mais vous et nous avons aussi une conscience: nous savons pouvoir vaincre cette bataille parce que nous avons le temps, les raisons, les rêves et l'obstination de notre côté. Et cela ne peut être défait ni par les lacrymogènes, ni par les tribunaux.

Et bien sûr les Anonymous sont entrés dans la danse

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