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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 07:51

«Le corps de Jon Anza est bien celui qui était conservé depuis le mois de mai 2009 à la morgue de Toulouse. L'identification formelle de Jon Anza a été établie jeudi soir grâce à ses empreintes digitales, confirmant les fortes présomptions que nous avions» a annoncé hier la procureure de Bayonne, Anne Kayanakis, dans une salle du Palais de Justice, bondée de journalistes. En majorité venus d'Outre-Bidassoa.

Accompagnée de Patrick Léonard, chef de l'antenne de la PJ de Bayonne, resté pratiquement silencieux durant toute la conférence de presse, la procureure visiblement tendue a précisé à maintes reprises que «cela n'avait pas fonctionné et qu'une enquête serait diligentée pour déterminer pourquoi la circulaire de recherches et les demandes de réquisition effectuées dans les hôpitaux et notamment, celui de Purpan ont été négatives.» En clair, selon la procureure, lorsque la PJ demanda aux hôpitaux si un patient correspondait au signalement de Jon Anza, la réponse fut non.

Rappel des faits et chronologie

Anne Kayanakis a indiqué que le 29 avril 2009 vers minuit, Boulevard Strasbourg à Toulouse, «des policiers municipaux observent un homme penché sur une jardinière et qui est inconscient. Un massage cardiaque lui est prodigué par les Pompiers et le Samu avisés. L'homme reprendra connaissance, mais ne retrouvera plus sa conscience. Il sera orienté vers l'Hôpital Purpan, sans traces de violences apparentes sur le corps. Une main courante sera établie par les services de polices. L'homme non identifié est présenté comme mesurant 1M70, 40-45 ans de forte corpulence.»

La procureure qui dans un premier temps avait indiqué que l'homme qui n'avait pas de papiers d'identité était en possession de 500 euros et d'un billet aller-retour Bayonne-Toulouse dira dans un deuxième temps que la présence du billet de train n'apparaît pas dans la main courante. Cette personne toujours non identifiée décède le 11 mai et sera transportée à la morgue de l'Hôpital Purpan. Dix mois plus tard, continue la procureure, c'est-à-dire avant-hier, «une secrétaire de l'Institut Médico légal de Rangueil avise un collègue et ami policier, avec qui elle a l'habitude de travailler, du fait qu'un cadavre non identifié est à la morgue de l'Hôpital Purpan depuis plusieurs mois. Le policier a vu lebillet de train , Bayonne-Toulouse dans les affaires du mort. Il a essayé de savoir dans quelles conditions, il avait été acheté. Il contactera le commissariat de Bayonne qui a aussitôt réagi.»

La suite est connue, il s'agit donc de Jon Anza disparu depuis le 18 avril 2009, hospitalisé le 29 avril et décédé le 11 mai, selon la version officielle. On sait que sa compagne, n'ayant pas de nouvelles, appellera l'Hôpital Purpan le 24 avril et la famille porte plainte pour disparition inquiétante le 15 mai. La PJ est saisie le 18 mai et le 4 juin appelle l'ensemble des hôpitaux, dont Purpan, pour savoir si une personne non identifiée et correspondant aux caractéristiques de Jon Anza aurait séjourné dans leurs murs. Réponse négative. «Nous sommes contrariés que cela n'ait pas fonctionné. Que voulez-vous que je dise à cela ?» a lancé la procureure.

Poursuite de l'enquête

Aujourd'hui, la plainte pour disparition inquiétante s'arrête, «mais l'enquête continue, car nous allons essayer de déterminer au mieux les causes de son décès» a affirmé la procureure. La question centrale aujourd'hui est de savoir ce qui s'est passé entre le 18 avril, date du départ de Jon Anza de Bayonne vers Toulouse, et le 29 avril, date de son supposé malaise à Toulouse. ETA avait indiqué dans une note rendue publique après sa disparition, que Jon Anza avait un rendez-vous à Toulouse pour remettre une somme d'argent à cette même organisation. Un rendez-vous auquel il n'apparaîtra pas. ETA ajoutait dans cette note que derrière cette disparition «se trouvaient les forces de polices.»Hormis le fait de confirmer, ou de remettre en question la véracité de la version officielle qui comporte une cascade de dysfonctionnements, les questions demeurent. Entre autres, où séjourna Jon Anza du 18 au 29 avril ? Qu'est devenue la forte somme d'argent qu'il transportait et quelles rencontres a-t-il faites ?

De nombreuses zones d'ombres

Plusieurs graves dysfonctionnements semblent caractériser cette version officielle. A commencer par la procédure de signalement des personnes non identifiées à l'Hôpital qui obéit à un protocole précis. «Les établissements de santé sont tenus de signaler à la police les personnes non identifiées dont la disparition présente un caractère inquiétant» précise la procédure. Ce qui correspondait au cas de Jon Anza, qui de surcroît apparaissait dans le fichier des personnes disparues de la police nationale. A la question de savoir quand l'Hôpital avait signalé aux services de polices la présence d'une personne non identifiée, et si une éventuelle demande d'identification avait été effectuée, la procureure a répondu ne pas savoir et que des vérifications étaient en cours.

Par ailleurs, au vu des événements, la procureure écarte totalement la thèse défendue par le ministre de l'intérieur espagnol Alfredo Perez Rubalcaba qui déclarait «que Jon Anza avait disparu avec l'argent qu'il devait remettre à ETA». L'autopsie du corps de Jon Anza aura lieu lundi à Toulouse. La famille du militant basque souhaitait la présence d'un médecin de confiance. Réponse de la procureure : «en matière pénale, les autopsies sont faites par des experts assermentés qui n'ont pas vocation à travailler sous la présence d'un tiers.»

L'enquête permettra-t-elle de connaître la vérité ? «Je n'ai pas de raison particulière de confier l'enquête à un juge d'instruction» déclare la procureure en charge de cette nouvelle enquête. Enquête, dont l'attente est à la mesure des nombreuses zones d'ombres et incohérences, contenues dans ce dossier.

 

Un long silence a précédé l'identification

A la fin de la journée, hier, la famille et les proches étaient aussi perplexes que la Procureure de Bayonne Anne Kayanakis. Ils ont néanmoins réussi à ce qu'une personne voit le corps qui demeurait ces derniers temps, à la morgue Les Oliviers Rangueil de Toulouse.

Arrivés le matin accompagnés de membres du Collectif «Où est Jon ?» à l'Hôpital Purpan, il était 17 h 30 lorsqu'un des proches de la famille a pu identifier les restes de Jon Anza, qui étaient d'ailleurs «très abîmés», comme le précise Askatasuna. En revanche, il n'a pas pu voir les vêtements qu'il portait puisqu'ils étaient «entre les mains de la police».

Le refus et le silence. C'est face à cela que s'est trouvé ce groupe de personnes qui avait fait 300 km pour connaître la vérité sur la découverte soudaine de ce corps, après quasiment un an d'attente et d'enquête sans recueillir une once d'information. Ayant insisté pendant toute la journée pour pouvoir voir le corps et avoir quelques informations, en début d'après-midi, la colère des personnes qui avaient fait le déplacement était évidente. «Il semble évident que le manque de transparence qui a entouré toute l'enquête judiciaire depuis le début continue en ce qui concerne le protocole d'identification du corps, ce que nous dénonçons avec force», affirmait Askatasuna dans un mail.

Dehors, l'impression était la même pour les journalistes réunis devant l'hôpital. «Pour toute question, on nous renvoyait vers la procureure de Bayonne», explique une consoeur du quotidien Gara, «car le cas est maintenant classé comme dans les affaires médico-légales». Elle a tout de même pu parler avec une agent du service de communication qui, sans qu'on le lui demande, «s'efforçait d'écarter les services de l'hôpital de toute responsabilité». Elle lui a affirmé que les cadavres peuvent passer des années à la morgue, si personnes ne les réclament.

Si les journalistes réunis par la procureure à Bayonne avaient parcouru des kilomètres, puisque la grande majorité était envoyée par les médias madrilènes, dans la capitale occitane, le sujet n'a pas eu énormément d'échos. Les deux quotidiens locaux contactés par Le Journal du Pays Basque semblaient apprendre la découverte du corps de Jon Anza par ce biais. Curieusement, l'information a plus d'intérêt pour les journalistes qui travaillent à 800 km de-là et même à 450 kilomètres du Pays Basque.

 

ANALYSE par Goizeder TABERNA

Les questions demeurent

Incrédules. Les journalistes réunis au troisième étage du Tribunal de Bayonne, hier, sont ressortis de la conférence de presse accordée par la Procureure Anne Kayanakis avec un certain scepticisme visible dans le visage de certains, perceptible dans les propos tenus par d’autres. Habitués pourtant au système judiciaire espagnol, d’aucuns sont restés déconcertés par le récit que venait longuement de détailler la Procureure. Elle a répondu à toutes les questions, ou du moins, à celles auxquelles elle a pu répondre, car elle en avait pratiquement autant que la trentaine de journalistes qu’elle avait en face. Sa principale certitude est le constat d’échec d’un mode opératoire qui a souffert de nombreux maillons faibles. La police municipale de Toulouse, le Samu, le commissariat qui a réalisé la main courante, les médecins qui ont constaté la mort de J. Anza, l’administration de l’hôpital, les responsables et les agents de la morgue… à tous ces niveaux les questions demeurent. Elles s’accroissent lorsqu’on observe l’absence d’informations sur la période située entre le 18 avril et le 29 avril. Le corps de Jon Anza a bien été retrouvé, mais il faudra encore beaucoup de réponses pour que sa famille accède à la justice, à la dignité.

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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 07:27

http://www.astrosurf.com/luxorion/Physique/nucleaire-kashiwazaki-16jul07.jpg


Emissions de fumées d'un transformateur électrique dans la centrale nucléaire de Kashiwazaki au Japon,

après le séisme du 16 juillet 2007.

lu su HNS infos


I) Rappel : Le nucléaire à la recherche d’une opposition institutionnelle

[...] Mentir lors d’événements peu graves ne porte pas à conséquence si la population n’accepte pas le mensonge. Par contre, en cas d’accident grave la situation est toute différente. Il y a des risques de dérapage, ce que les experts en catastrophe dénomment des turbulences sociales. Bien sûr dans de telles situations on peut toujours attaquer et neutraliser les turbulents mais cela serait un sale coup porté aux simulacres démocratiques de notre société. Si on arrive à calmer la fureur de la population qui suivrait une catastrophe nucléaire en la bernant d’une façon crédible sur les conséquences, alors le virtuel démocratique pourrait continuer.

L’électronucléarisation s’est faite dans un tissu de mensonges avec l’accord, voire la complicité, des différents corps intermédiaires : du corps médical (sauf quelques médecins complètement isolés), des médias, des syndicats (à l’exception de quelques uns et des réticences de la CFDT qui n’ont pas duré), du corps des scientifiques (mis à part une poignée d’entre eux) et la bénédiction de l’académie des sciences, d’associations diverses etc. Le mensonge ne prend plus, la population est inquiète et cela n’est pas rassurant pour les responsables qui pensent qu’ils pourraient avoir à gérer des situations graves, voire, catastrophiques.

La solution urgente évidemment pour ces responsables est de changer le discours. Distiller quelques vérités, se montrer fermes (médiatiquement évidemment) lors d’événements assez mineurs qu’on élève au rang d’événements graves, cela peut déranger l’establishment nucléaire mais ce n’est pas trop dramatique si en retour ils gagnent en crédibilité. C’est en somme un bon investissement pour le futur. Mais ce volet de ce qu’on appelle " transparence " n’est pas suffisant. La gestion douce d’une catastrophe nucléaire ne peut se faire sans l’aide d’une opposition institutionnalisée. L’expression peut paraître curieuse car, par définition, toute activité institutionnalisée ne peut s’opposer à l’institution. Cette forte opposition est nécessaire au fonctionnement de l’institution ne serait-ce que pour en pointer les dérives et carences les plus criantes, mais elle doit s’intégrer harmonieusement dans le cadre institutionnel.

Les autorités de sûreté nucléaire avancent leurs pions de la transparence pour renforcer l’opposition nucléaire en lui rognant les ailes, en l’institutionnalisant. Quelques exemples :

1) Le Conseil Supérieur de la Sûreté et de l’Information Nucléaire s’est vu renforcé par l’injection de nouveaux membres : un représentant du Forum Plutonium, un responsable de l’ACRO, un membre de la SEPANSO, (protection de la nature), plusieurs directeurs de recherche au CNRS, un paquet de journalistes. Cet organisme, au départ Conseil supérieur de la sûreté nucléaire, risque fort de n’être qu’un conseil supérieur de l’information nucléaire. Il faut communiquer mais il faut bien avoir en tête ce que nous dit le dictionnaire : un des sens du mot " communication " est " contagion ".

2) Les autorités de sûreté ont organisé il y a quelques mois une réunion ouverte aux opposants où des opposants notoires (Robin des Bois, Wise) étaient conviés à s’asseoir à des tables rondes à " égalité " avec les responsables ce qui peut défouler certains en leur donnant le droit à la parole. Cela a déchaîné un participant pronucléaire de la salle renforçant l’impression de transparence que les autorités de sûreté veulent donner. Ce qui nous importe c’est le droit à la décision. Ce genre de " show " n’a aucun impact sur l’évolution des fissures dans les tuyauteries des circuits des réacteurs, ni sur les incidents et dysfonctionnements de plus en plus nombreux, ni sur le non respect des normes de sûreté avalisé par les autorités de sûreté comme on l’a vu lors du redémarrage de Belleville alors que l’enceinte n’était pas conforme.

3) On voit se multiplier les audits ouverts démocratiquement à la contestation. Cela permet de la rendre polie et de l’utiliser c’est-à-dire de l’institutionnaliser pour assurer la permanence du nucléaire. A quoi peuvent servir les audits sur les déchets nucléaires quand il est évident qu’on ne peut les anéantir et qu’il est bien trop tard pour qu’ils n’aient pas été produits ? A quoi peut servir un audit sur les normes de radioprotection quand on sait que pour l’essentiel elles sont déjà fixées ? Que localement les responsables ont connaissance des niveaux d’intervention fixés pour la gestion des accidents nucléaires majeurs. Spectacle pour assurer le simulacre de démocratie dont ont besoin les responsables.

Cette institutionnalisation de l’opposition nucléaire pourrait bien signifier la fin de l’antinucléaire mais cela ne suffira peut être pas à calmer les turbulents si des événements graves se produisaient. (Extrait de Stop Nogent n°101-102)

II) Le CODIRPA (gestion post-accidentelle) c’est quoi ?

1) Le CODIRPA : Vers une gestion soft* et participative pour une vie durablement contaminée après un accident nucléaire en France

"Historiquement, l’accent a été mis sur la gestion de l’accident lui-même. Il apparaît maintenant nécessaire, en France comme dans les autres pays étrangers, de mieux préparer la gestion de cette phase post-accidentelle. C’est pourquoi l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) s’est engagée dans la préparation de dispositions visant à répondre aux problèmes complexes de la gestion post-accidentelle, dans un premier temps en mettant en œuvre la démarche PAREX, puis en instaurant un Comité directeur pour la gestion de la phase post-accidentelle d’un accident nucléaire ou d’une situation d’urgence radiologique (CODIRPA)."

a) La démarche PAREX

"En 2005, l’ASN a lancé une étude sur le retour d’expérience de la gestion post-accidentelle de Tchernobyl. Cette étude a été confiée à la société Mutadis Consultants.

Les objectifs de cette démarche, outre l’étude du retour d’expérience de la gestion post-accidentelle de Tchernobyl, étaient : d’évaluer la pertinence de ce retour d’expérience dans le contexte social, économique et politique de la France et de l’Union européenne ; d’en dégager des enseignements dans la perspective d’un dispositif préventif de gestion post-accidentel au plan français.

La démarche PAREX se base sur une réflexion participative et pluraliste associant : des représentants de différents organismes publics concernés ; des représentants de la société civile (associations, membre de commissions locales, représentants d’administration territoriale, élus territoriaux).

[Par "associations" il faut entendre associations "anti" ou "d’aide aux enfants contaminés", etc...]

Un groupe de 3 experts français impliqués depuis 1990 dans la gestion post-accidentelle de Tchernobyl dans le cadre de différents projets internationaux, Gilles Hériard Dubreuil (Mutadis), Jacques Lochard (CEPN) et Henri Ollagnon (INA-PG) et des experts biélorusses ont animé les séances de travail.

... cadre institutionnel et juridique de la gestion post-accidentelle... nouvelles formes de gouvernance adaptées à la complexité de la situation post-accidentelle... réhabilitation durable des conditions de vie dans les territoires contaminés...

Voir : http://www.dissident-media.org/infonucleaire/101_102_lobby_nuc.html

Pour réaliser cette démarche, de nombreuses informations et témoignages sur la gestion post-accidentelle de Tchernobyl ont été rassemblés. Ils proviennent de travaux de recherche engagés depuis 1990 : programmes CEI, ETHOS, CORE, EURETHOS, SAGE, FARMING.

Enseignements et préconisations : face à une situation aussi complexe qu’une situation de contamination radiologique durable, acteurs publics et parties prenantes doivent travailler ensemble pour élaborer une réponse adaptée ; une place majeure doit être accordée aux acteurs locaux dans la gestion de la situation de contamination... au niveau national, une plate-forme de réflexion pluraliste doit être initié sur la réhabilitation des conditions de vie, en connexion avec les projets développés au niveau territorial..."

[ETHOS, CORE, SAGE, CEPN... c’est donc aussi valable pour la France !!!]

Voir : http://asn.typhon.net/espace-professionnels/les-situations-durgence-radiologique-et-post-accidentelles-nucleaires/la-ges-11

b) CODIRPA (Comité directeur pour la gestion de la phase post-accidentelle)

En juin 2005, l’ASN a mis en place le CODIRPA chargé d’élaborer les éléments de doctrine correspondants.

" Objectif : Préparer des dispositions visant à répondre aux problèmes complexes de la gestion post-accidentelle, en particulier ceux portant sur la gestion sanitaire des populations, les conséquences économiques ou la réhabilitation des conditions de vie dans les zones contaminées.

Voir : http://www.asn.fr/comite-directeur-pour-la-gestion-de-la-phase-post-accidentelle-1

Pour mener ses travaux, le CODIRPA a mis en place 9 groupes de travail (GT) thématiques et en a désigné les pilotes.

Ces groupes de travail portent sur :

GT1 : Levée des actions d’urgence de protection des populations et réduction de la contamination en milieu bâti (piloté par l’ASN)

GT2 : Vie dans les territoires ruraux contaminés, agriculture et eau (piloté par la DGAL/CGAEER)

GT3 : Évaluation des conséquences radiologiques et dosimétriques (piloté par l’IRSN)

GT4 : Suivi sanitaire des populations (piloté par l’InVS)

GT5 : Indemnisation (piloté par la DGEMP)

GT6 : Gestion des déchets, produits contaminés et terres contaminées (piloté par l’ASN)

GT7 : Organisation des pouvoirs publics et implication des « parties prenantes » (piloté par le SGDN)

GT « Eau » : impact et de la gestion de la ressource en eau (piloté par l’ASN)

GT « Hypothèses » : choix des hypothèses retenues pour les évaluations des conséquences radiologiques et dosimétriques (piloté par l’ASN)

Le CODIRPA fixe les objectifs généraux et assure la coordination des groupes de travail. Il en valide les cahiers des charges et les travaux ainsi que les éléments de doctrine produits. Le mandat du CODIRPA a initialement été fixé pour deux ans ; il a ensuite été prolongé jusqu’en janvier 2009. Il a été demandé aux groupes de travail de réaliser des rapports d’étape en juin 2007 (à l’exception des GT Eau et Hypothèses dont les travaux ne faisaient que commencer), 2 ans après la mise en place du Comité directeur."

Voir les Synthèses et rapports des Groupes de travail sur : http://www.asn.fr/synthese-et-rapport-de-chaque-groupe-de-travail-0

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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 07:04



Vendredi 12  une bonne journée
.du côté de Turin
huits immigrants d'origine magrébienne se sont enfui du centre fermé de Turin .  Après avoir escaladé les barrières ,ils se sont enfuis au travers  de la"zone".
 Vendredi le tribunal de turin  a statué sur la libération avant procés des trois inculpés anti raciste et anti fascistes. Celle ci a été reconnu par le tribunal .Nous venons d'apprendre que les trois anarchistes Andrea, Fabio et Luca ont étélibérés aujourd'hui, et placés sous contrôle judiciaire (à l'italienne) en attente d'un procés

bon retour à la maison.

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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 11:07
Nous publions ce texte  paru dans le journal du pays basque du 12 mars. Alors que FR3 aquitaine le 11 Mars  a annoncé avec des images , pour certifié cette découverte macabre.
Le 27 mars 2010 à Lyon , conférence de presse  du mouvement Askatasuna pour donner des informations complémentaires  sur cette disparition - apparition du corps de jon Anza?
Jon Anza retrouvé?
p004_anza.jpg

12/03/2010

Béatrice MOLLE

«Selon une source proche de l'enquête le corps de Jon Anza aurait été retrouvé à la morgue de Toulouse... Jon Anza aurait été victime d'un malaise sur la voie publique. Il serait décédé une semaine plus tard sans que son identité ait pu être établie jusqu'à ce jour.»

C'est l'information diffusée hier dans le journal local de France 3 Euskal Herri, concernant le militant basque J. Anza disparu depuis le 18 avril, alors qu'il prenait le train en gare de Bayonne pour se rendre à Toulouse. Par ailleurs, le mouvement Pro Amnistie informe que la police française a appelé hier à 17h30 la famille de Jon Anza pour lui annoncer que le corps retrouvé pourrait être celui de Jon Anza et que des examens complémentaires étaient en cours. La procureure Anne Kayanakis en charge du dossier, jointe par notre rédaction ne souhaitait pas communiquer, et ne démentait ni confirmait l'information. L'AFP qui cite des sources proches du dossier indique «quele corps de Jon Anza a été identifié à la morgue de l'hôpital Purpan à Toulouse et que le militant aurait été retrouvé mort sur la voie publique à la suite de «problèmes de santé» fin avril 2009 à Toulouse. Malgré les avis de recherches lancés par la direction interrégionale de la police judiciaire, la mort de Jon Anza retrouvé sans papiers, n'avait pas été signalée et sa dépouille n'avait pu être identifiée.» Reste désormais les questions. Commentle corps de Jon Anza, n'a pu être retrouvé avant, alors que selon des sources policières, la morgue de l'Hôpital de Toulouse avait été inspectée, il y a plusieurs mois, ainsi que tous les hôpitaux environnants. Ce qui semble logique. Et que les empreintes de Jon Anza étaient connues des services de polices.

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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 10:13
Mercredi 10 Mars
un Anarchiste a  eté a assassiné  par les policiers athéniens.
Lambros Foundas, 35 ans, a été assassiné  par la police  mercredi vers  17 heures , dans la banlieue de Dafni
c, l'Athènes Sul.
Selon la version policière, Lambros était  avec  un "terroriste" et a été abattu alors qu'ils étaient en  train   de voler une voiture , et quil transportait des armes de feu.
Les voisins du quartier ont déclaré qu'ils Habra été attaqués par plusieurs BLEUS.
Foundas a été l'un des 500 prisonniers dans les émeutes anarchistes de l'Université Polytechnique en 1995 à Athènes.

Jeudi 11 Mars Grève générale.
Seize arrestations lors des manifs de la journée à Athènes ; parmi ces personnes arrêtées, neuf vont être poursuivies, et seront probablement présentées à un juge à partir du 12 Mars .

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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 00:31

Dimarts  09.03.2010  14:22

Amadeu Casellas surt de la presó liberté pour tous


Le prisonnier Amadeu Casellas est sorti de prison cet après-midi, après vingt-quatre ans de prison.
Le directeur du pénitencier de Gérone a unifié les dossiers de l'ancien et le nouveau code pénal et, une fois réalisés les calculs de sanctions, a conclu que Casellas a accompli huit années de douleur qui ne lui appartiennent  pas.  En effet les juges n'avaient pas compté les huit années de préventive.
Il n'a pas été jusqu'à présent que pas unseul 'un juge avait  vérifié les dossiers et a déterminé que Casellas devrait être libéré de prison il y a  déjà huit ans.
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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 10:39

Les patrons profitent de la crise pour muscler leurs dominations



En CDI depuis juillet 2009 dans une entreprise de BTP à Ormeaux (77), Ibrahima, travailleur sans-papiers d’origine ivoirienne, est victime le 17 décembre 2009 d’un accident du travail. Son médecin lui fait un arrêt de travail d’1 mois. Dès le lendemain, son employeur l’informe qu’il n’a plus de « mission » pour lui et lui remet immédiatement les documents de son solde de tout compte, sous motif de fin de CDD !!! Il s’empresse d’ailleurs de lui faire signer un contrat CDD rétroactif à partir de juillet 2009 et exige qu’Ibrahima lui remette l’original du contrat CDI et les fiches de paie correspondantes … ce qu’Ibrahima se garde bien de faire ! Au contraire, celui-ci alerte lui-même la Sécurité Sociale sur son accident du travail, ce qui provoque une convocation de l’employeur pour la mi-mars. Mais ce dernier n’a pas dit son dernier mot !

Le 23 février, alors qu’Ibrahima est en entretien avec une organisation syndicale, son patron l’appelle sur son portable et lui donne rendez-vous en bas de chez lui pour, prétend-t-il, aplanir les différends. Ibrahima se rend en toute confiance au rendez-vous où ... il est cueilli par la PAF (Police de l’Air et des Frontières) et placé en centre de rétention au Mesnil-Amelot (77), où il se trouve encore à ce jour, après confirmation de l’APRF (Arrêté Préfectoral de Reconduite à la Frontière) par le tribunal administratif de Melun.

En tant que citoyens et travailleurs, nous ne pouvons que nous étonner de ces pratiques. La Police Nationale est-elle bien dans son rôle quand elle aide ainsi un « patron voyou » à se débarrasser d’un travailleur sans-papiers devenu encombrant, car moins rentable, à cause d’un accident du travail ? Est-elle dans son rôle quand elle coopère avec ce même patron pour traquer un sans-papiers ? Quelle loi fait-elle respecter alors ? La loi de la République ? Non ! Les Droits de l’Homme ? Certainement pas ! Juste la loi du plus fort !

C’est ce que nous ne pouvons tolérer. C’est pourquoi nous demandons la libération immédiate d’Ibrahima et sa régularisation, ainsi que le rétablissement de son CDI et de tous ses droits sociaux, y compris les droits à réparation. Permettons à Ibrahima de continuer à vivre de son travail, en France, avec sa compagne (elle-même salariée en situation régulière) et les quatre enfants de celle-ci.

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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 06:05
Rosta no tav
rosta 800 personnes ont manifesté a  Rosta contre les sondages, sous la neige avec un froid énorme, les No Tav se battent depuis trois mois sans discontinuer , A cette guerre d'usure le gouvernement utilise  aussi les médias dont la Stampa. Qui méne la lutte anti insurectionel  en attaquant un militant anarchiste très connu  et essayant de l'isoler   De quel argent il dispose ? Les rumeurs succédent au calomnies lancé contre les anarchistes par un porte parole  des  associations française contre le lyon Turin.  Mais les habitants de la vallée sont habitué à cette guerre contre  leur respectabilité.
  • rosta 1 rosta 1
  • incontro annullato! la rencontre ,avec les responsables des travaux,  annulée
  • fiaccolata arrivé  près de la  manifestation aux flambeaux il a pris  le micro pour expliquer les raisons pour lesquelles nous nous opposons à ces élections une farce et la raison ainsi que sur la prochaine étape . . 300 personnes ont traversé les champs  Là, avec des boules de neige et des dizaines de lasers rouge et vert ont été interrompus pour une heure de travaux de forage 
neige aussi sur Torino
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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 12:58
Brigitte Baron à Beaumarchés et Marie-Hélène Tarrieux à Estipouy ont fait le choix de ne pas vacciner contre la fièvre catarrhale ovine (FCO). Elles risquent aujourd’hui une amende de 4ème catégorie (135 euros/animal non vacciné, pouvant être majorée jusqu'à 750 euros/animal).
Qu’est-ce que la FCO ?
La Fièvre catarrhale ovine (FCO) plus simplement appelée «maladie de la langue bleue», est une maladie virale
qui touche les bovins et les ovins domestiques et sauvages et qui se transmet par l’intermédiaire d’un insecte.
Elle n’est donc pas contagieuse directement entre animaux et n'affecte pas l'homme. Il existe 24 sérotypes -
variétés- différents du virus, présents dans différentes zones de la Terre.
Petit Historique
Les sérotypes 2, 4 et 16 du virus touchent le bassin méditerranéen depuis les années 50, alors que le sérotype 8, connu depuis longtemps en zone subsaharienne a été détecté à partir de 2006 aux Pays-Bas. Suite à cela, en 2006, 2007 et 2008, plusieurs dizaines de milliers de bêtes (sur 19 Millions de bovins et 8 Millons d’ovins)
ont succombé à la FCO en France. Pour enrayer la maladie, une campagne de vaccination d’abord facultative puis obligatoire a été mise en place en 2007, 2008, 2009 et 2010.
Pourquoi ces éleveuses ont choisi de ne pas vacciner leurs moutons ?
·  En droit du Code rural, la FCO est classée comme contagieuse, ce qui justifie l’obligation de vacciner.
Pourtant, la maladie ne se transmet pas d’animal à animal et affecte les animaux sauvages qui constituent
une sorte de « réservoir d’animaux vecteurs de la maladie ». Le professeur Dehaumont, directeur de
l'agence nationale du médicament vétérinaire, assure donc que la vaccination des animaux domestiques
n'empêche pas nécessairement la propagation du virus. Le GDS reconnaît que l’éradication de la maladie
par la vaccination est quasiment impossible.
·  De plus, ce vaccin est loin d’être inoffensif pour les animaux. Plusieurs cas de décès, avortements, baisse
de fertilité, ont été décrits sur des élevages peu de temps après la vaccination, ce que ne conteste pas
l’AFFSA.
·  Par ailleurs, il est possible d’utiliser des techniques alternatives préventives et curatives et de développer
l’immunité naturelle des animaux, qui, contrairement au vaccin, est gratuite et perdure toute la vie de
l’animal. D’après G. Foucras (INRA), la durée de l’immunité post infectieuse est longue et dure
vraisemblablement plusieurs années. Elle est très certainement supérieure à celle induite par voie
vaccinale.
·  Enfin, il se trouve que dans les adjuvants du vaccin, il y a des métaux lourds qui sont stockés par les
cellules et se retrouvent dans la viande consommable. A l’heure actuelle, aucune étude n’a été faite sur les
conséquences éventuelles de ces adjuvants sur la santé des consommateurs.
Face à ces éléments et incertitudes, partout en France, des éleveurs ont considéré que l’obligation de vacciner
était injustifiée, allant contre leur intérêt et contre l’intérêt général.
Ils ont donc refusé la vaccination. Les éleveurs qui ont refusé de vacciner leur troupeau ne sont pas contre la
vaccination dans son principe. Ils sont conscients qu’elle peut être nécessaire sur certains élevages
immunodéprimés ou tout simplement que cela peut être le choix technique opéré par d’autres éleveurs. Ils ont
choisi, en toute connaissance de cause, de ne pas la mettre en oeuvre sur leurs troupeaux. Si l’objectif de cette
campagne de vaccination était de protéger le cheptel français de la maladie, rien n’interdisait en effet de leur
laisser le choix d’apprécier le moyen de lutte le plus approprié à leur cheptel.
Vaccination contre la FCO :
2 éleveuses d'ovins citées à comparaître
au Tribunal d'Auch le 16 Mars à 14h
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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 11:49

Quand on «muscle» la loi. La loi sur la sécurité intérieure dite «Loppsi 2» version «durcie» a été adoptée le 16 février à l’Assemblée, prochaine étape le Sénat. Brièvement : les préfets pourront ordonner un couvre-feu pour les mineurs entre 23 heures et 6 heures, prestations suspendues aux parents «irresponsables», droits des polices municipales approchant ceux des flics nationaux, détenus interrogés avec visioconférence, sans-papiers jugés à l’intérieur même des centres de rétention également en visioconférence, flics autorisés à «croiser» les fichiers (sécu, banque, impôts, stic…), mouchards sur les ordinateurs, durcissement des mesures de vidéosurveillance.
Donc, on s’effraie des capacités toujours plus étendues de l’État de tout savoir, réprimer, recouper, ficher, enregistrer, conserver… et on a raison. Il est important de décortiquer, rendre public, mesurer l’ampleur de sa «main droite» toute-puissante : Perben 1 puis 2, Loppsi 2, …


"au sein de cette société capitalisée. L'état  a perdu l'autonomie relative qu'il avait dans la société de classe. Désormais  il n'a plus à représenter un éqilibre des forces et c'est pour celà  qu'il tend à réduire la politique  à de la gestion . Cet état est à la fois puissant et faible:
- il est puissant parce qu'il est total  et non pas totalitaire . A cet effet il donne un tour sécuritaire  à ses fonction régaliennes  et il a donc de plus en plus tendance  à concevoir "l'état d'exception" comme la norme.N'étant plus régulateurs des antagonismes de classe, la puissance normalisatrice  de ses institutions  s'est notablement affaiblie; affaiblissement  qu'il cherche  à compenser  en se rédployant  en réseau  pour cogérer le social." in   temps critique N°15
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