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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 17:48

 assemblée permanente  des présidio No TAV réuni à l'"autoport" de SUSE: communiqué de solidarité  sur les arrrestations  de Turin

Ce matin, mardi 23 Février, une police atteint 23 militants anti-racistes à Turin et ses environs. Ont été effectuées à des perquisitions nombreuses et aussi le siège de Radio Black-Out a été l'intrusion des policiers impliqués, la saisie des téléphones mobiles, organisateurs personnels et les ordinateurs. Le résultat, pour l'instant est de 6 arrêts dont 3 sont en résidence surveillée, et plusieurs suspects pour des crimes divers sujets reliés aux activités de lutte contre le racisme à Turin ces dernières années a favorisé des initiatives pour lutter contre les centres de détention pour immigrés sans papiers résidence. Parmi les suspects semblent être là Simon P. vient de démissionner aujourd'hui de l'hôpital après le passage à tabac par la police s'est produite dans le Val di Susa. Cette opération «spectaculaire» ordonnée par le parquet de Turin a été prévu par le Padalino PM, connu pour sa proposition racistes de cataloguer tous les immigrants avec les empreintes digitales.
Assurément, ce sera donné un avis bien visible sur les médias et la mode est l'habitude, comme toujours: criminaliser et de discrimination.
Tous les suspects sont aussi actifs et impliqués dans la lutte NO TAV et certains sont également des rédacteurs en chef de Radio Blackout, a toujours été l'une des rares sources d'information proche du mouvement NO TAV, en particulier ces dernières semaines.
Les personnes touchées par cette enquête et la prise de Radio Blackout méritent notre proximité et de solidarité que nous démontrerons dans les meilleurs délais des actions et des initiatives en réponse à la volonté croissante de répression et d'intimidation contre tous ceux qui sont en désaccord, et les rebelles de puissants pouvoirs.



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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 17:27
Aprè l'attaque du mouvement social  dans la vallée du Val de Suse la police et la Digos ( RG) utilisent les armes éculées  d'association subsersive  contre les anarchistes de la mouvance insurectionel ( entre autre  en lutte contre les centres de rétention). Radio black out c'est une radio associative qui  diffuse une large part du mouvement    . La solidarité avec le mouvement social a rebondit jusqu'aux pyrénnées  . Voir ci dessous le communiqué de l'association cades le 21 février 2010
"Grâce à des témoignages qui arrivent par internet, nous avons appris avec stupéfaction que
des heurts très violents, se sont produits le 17 février 2010 entre des manifestants du
mouvement italien NO TAV, s’opposant à la construction d’une ligne ferroviaire à grande
vitesse (LGV), et la police italienne. Une dame et un jeune garçon ont été grièvement blessés
et transportés à l’hôpital de Turin. D’après ces témoignages, il s’agit d’un véritable « passage
à tabac » par la police de deux personnes tombées par terre à cause du terrain en pente et très
glissant.
Le mouvement NO TAV, co-signataire de la Charte d’Hendaye, est un mouvement qui
appelle à des actions d’opposition non violentes.
La violence ne peut pas être la réponse donnée à une mobilisation populaire dans un pays
démocratique. Elle est le signe que l’opposition très forte exprimée en 21 ans de lutte
démocratique par la population n’est pas prise en compte.
La contestation du projet ferroviaire à grande vitesse Lyon-Turin, en partie financé par
l’Union Européenne, est très importante dans les vallées de Suse et de Sangone, et la dernière
manifestation du 23 janvier 2010 a rassemblé 40 000 personnes à Suse. Les actions
d’opposition contre les forages en cours sont quotidiennes.
Nous voulons attirer l’attention de la presse française et internationale sur les dérives des
commentaires de la presse italienne, qui présente les opposants en Italie comme une
« minorité violente », ce qui fausse totalement le débat et ce qui amène à la situation que
connaît aujourd’hui la Vallée de Suse, devenue une zone militarisée pour freiner les
importants mouvements de protestation.
Nous pensons que la presse a un rôle fondamental à jouer, en permettant un réel relais des
oppositions, et en participant ainsi à une véritable démocratie. Nous espérons que la presse
internationale va aller en Vallée de Suse pour pouvoir rendre compte de la situation.
"
Comme à l'accoutumée l'état et les pouvoirs politiques constitués et ses outils attaquent les anarchistes
 
File:Baleno.jpgBaleno lors de son arrestation
N'oublions pas  Sole et Baleno
File:Soledad il giorno del funerale di Baleno.jpg
                      soledad le jour des funeirailles de Baleno


La solidarité est une arme .Le Laboratoire anarchiste  est au côté des compagnons  dans leur  combat face aux montages politico judiciaire
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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 09:03
Les employeurs peu conscients des risques électromagnétiques sur le lieu de travail
Dans le sillage du Grenelle des ondes, la question de l'impact des ondes électromagnétiques sur les conditions de travail se pose. Malgré leur obligation juridique de protéger la santé de leurs salariés, les employeurs se mobilisent timidement.
Il y a quelques mois, au Tribunal des affaires de la sécurité sociale de la Roche-sur-Yon (Vendée), les juges ont du se prononcer sur un dossier inhabituel émanant d’un salarié. Motif invoqué par celui-ci ? Le « syndrome d’intolérance au champ électro-magnétique », reconnu comme maladie par le tribunal. Le plaignant a donc eu gain de cause face à son employeur, tenu responsable, par la loi, de l’exposition de ses salariés aux ondes électromagnétiques. « A l’avenir, de plus en plus d’employeurs vont être confrontés à ce type de plainte », prédit Pierre Le Ruz, Président du Centre de Recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (CRIIREM). Le débat engagé lors du Grenelle des ondes sur les antennes relais et la téléphonie mobile risque donc de faire tâche d’huile dans les entreprises où les salariés sont de plus en plus soucieux de leurs conditions de travail. Il faut dire que les effets des ondes électromagnétiques sur la santé ne sont pas à minimiser : « En l’absence de mesures préventives prises par les employeurs pour limiter les expositions, les salariés peuvent être sujets à des troubles variés, tels que des fourmillements, des migraines, des nausées, des rougeurs, des arythmies, des vertiges ou des troubles de la concentration, atteste Pierre Le Ruz. Or, toutes ces sources de fatigue favorisent l’absentéisme.» Avec l’explosion des nouvelles technologies sur le lieu de travail, certains équipements sont dans l’œil du cyclone : téléphones DECT, bornes WIFI et antennes relais, claviers et souris d’ordinateurs, téléphones portables…. « Récemment, nous avons par exemple enregistré 16 volts/mètres dans les bureaux d’une entreprise, provenant 3 téléphones sans fil, soit une mesure cinq fois plus élevée que le seuil autorisé ! » constate Pierre Le Ruz. « L’impact des ondes électromagnétiques constitue aussi un risque dans l’univers fermé et clos d’un véhicule, avec des outils qui fonctionnent en permanence », met en garde Jean-Claude Delgènes, Directeur général du cabinet Technologia, spécialisé dans les risques professionnels. Enfin, à l’extérieur des bâtiments, les risques sont aussi présents pour les entreprises situées près de lignes haute tension et très haute tension.
Les employeurs tenus de protéger la santé de leurs salariés

Le problème est que, pour l’heure, trop peu d’employeurs ont conscience des dangers liés aux ondes électromagnétiques. Selon le CRIIREM, seuls 5 à 6% des comités d’hygiène et de sécurité des conditions de travail (CHSCT) les appréhendent. Pourtant, même si les scientifiques sont encore divisés sur la question, il apparaît que les radiations émises à des fréquences même très basses seraient cancérigènes. Cette conclusion a déjà été confirmée dès 1998 par l’Institut national des sciences sanitaires de l’environnement, aux Etats-Unis. Autre obstacle lié à la prévention des risques électromagnétiques : les employeurs connaissent mal le cadre légal. Or, ils sont juridiquement tenus de protéger la santé physique et mentale de leurs salariés. Par ailleurs, ils sont soumis à une directive de 2004, des normes de compatibilité électromagnétique européennes et françaises (NF-EN 61000) et un décret limitant à 3 volts/mètre le seuil d’exposition dans les bureaux. Cet arsenal de textes contraint donc les entreprises, en théorie, à effectuer un état des lieux électromagnétique pour ne pas dépasser ces valeurs d’exposition et à engager une réflexion ergonomique liée à la santé de leurs salariés (en particulier les femmes enceintes et les personnes portant des implants électroniques). En cas de dépassement des valeurs limites, mesurables à l’aide de sondes, tout employeur est tenu de prendre des mesures sur le champ. « En cas d’incident, les employeurs pourraient alors engager leur responsabilité civile, voire pénale », prévient Pierre Le Ruz. Seulement voilà, dans les faits, le manque de clarté sur les acteurs chargés de contrôler ces normes ne pousse guère à agir sur le front de la prévention… Par ailleurs, sur ce marché en émergence, la fiabilité des prestataires n’est pas toujours la règle…

Prise de conscience timide

Certaines entreprises, soucieuses des conditions de travail, commencent cependant à prendre conscience des risques. Récemment, un groupe industriel a ainsi mandaté Technologia pour diagnostiquer l’impact électromagnétique lié au système de géolocalisation de ses véhicules. De plus en plus d’établissements hospitaliers demandent aussi des expertises pour mesurer le taux d’exposition des antennes relais situées sur leur toiture, selon le CRIIREM. De même que des entreprises situées près des lignes à haute tension. Dans un aéroport, suite à une expertise électromagnétique, des antennes relais ont été récemment démontées, suite à la plainte d’un salarié. Dans un grand groupe de communication parisien, le CHSCT attend le diagnostic de l’expertise qu’il a sollicité sur son parc informatique. Mais ces   démarches d’entreprises ne sont pas encore légion. « Les moyens techniques de résoudre les problèmes d’exposition des salariés aux ondes électromagnétiques sont pourtant assez simples et nombreux » assure Myriam Calbrun, technicien-mesureur. En effet, il suffit parfois de déplacer des antennes wifi ou un transformateur, de gainer la télécommande d’un système de climatisation pour réduire les seuils d’exposition. Certains matériels émetteurs d’ondes (comme les souris d’ordinateurs) peuvent aussi être remplacés par des systèmes innovants à infra-rouge. En somme, autant de solutions qui vont dans le sens du principe de précaution...
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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 07:39
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L’ambassade de Grèce à Belgrade après les dégradations de la nuit du 24 au 25 août 2009

Les compagnons serbes ont retrouvé un peu de liberté mais leur passeport restent aux mains de la police. Nous publions quelques différents  post



Aujourd'hui se tenait la première journée du procès des compagnons
Serbes inculpés de terrorisme international.
jeudi  18 Febbraio 2010 22:54


Les compagnons anarchistes de Belgrade, sont en liberté ce soir. Nous avons pu nous entretenir avec eux par téléphone et ils semblaient bien sûr fatigués mais surtout très heureux de pouvoir retrouver leur famille, leurs amis, et les soutiens venus nombreux et parfois de fort loin (Italie, Allemagne, Pologne, Bulgarie, Slovénie ou encore Croatie...) pour les soutenir.
lu sur infoinfoaction
La charge de terrorisme n'a pas tenu, et le chef d'inculpation a été requalifié en une accusation moins sérieuse.


Le procès est ajourné et reprendra le 23 mars prochain.

L'ambiance au tribunal était à la solidarité : de très nombreux amis
étaient venus pour exprimer leur solidarité avec les compagnons. De
nombreux journalistes, notamment télé, étaient là aussi.

La police ne laissait pas entrer le public dans le tribunal , qui a du
se frayer un chemin pour accéder à la salle d'audience. Trois
compagnons, dont au moins un croate, qui essayaient de déployer des
affiches de solidarité au sein du tribunal ont été arrêté et sont
actuellement en garde à vue avant de passer en comparution immédiate.

Sans rentrer pour le moment dans le détail de cette première journée
(nous laissons le soin aux compagnons de s'exprimer à ce sujet, pour le
moment ils célèbrent leur liberté retrouvée), on peut tout de même
signaler qu'il est apparu qu' Ivan Savic a été torturé par la police
pour lui extorquer une confession signée.

Nous nous associons aux remerciements des compagnons à toutes celles et
tous ceux qui ont exprimé, par leurs messages, leurs actions, leurs
dons, leur solidarité.

La lutte continue jusqu'á la liberté totale des compagnons !
 

Deux activistes qui sont accusés d'"obstruction à la justice" pour avoir arboré des banderoles

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lors du procès des anarchistes, ont été remis en liberté vendredi après-midi. On leur a néanmoins confisqué leurs passeports et désormais ils attendent en liberté d'être jugés (mais sans liberté de mouvement), selon la loi pénale. Ils risquent une grosse amende ainsi qu'une peine de prison allant jusqu'à trois ans.

lu sur balkanikum.vefblog.net

 

Davor Bilic et Radmila Zivojinovic, qui ont été arrêtés il y a deux jours pour avoir prétendument perturbé le procès à l'encontre des personnes accusées d'avoir lancé des cocktails Molotov contre l'ambassade de Grèce à Belgrade, ont été remis en liberté après avoir été auditionnés par le juge d'instruction. Leurs passeports ont néanmoins été confisqués et ils doivent se présenter tous les jours au poste de police compétent jusqu'au moment du procès et la fin de l'enquête qui se déroule en procédure accélérée.

 

Le juge d'instruction du Tribunal de première instance de Belgrade a auditionné les personnes mises en examen et sur avis du procureur il a prononcé à leur encontre une mesure d'interdiction de quitter leur lieu de résidence outre de leur avoir confisqué leurs documents de voyage, a déclaré la porte-parole du tribunal Ivana Ramic.

 

Davor et Radmila sont accusés d'avoir fait obstruction à la justice, un délit pour lequel est prévue une peine de réclusion pouvant aller jusqu'à trois ans, ainsi qu'une amende.

 

Davor Bilic, ressortissant de Croatie, et Radmila Zivojinovic, ressortissant serbe qui vit en Autriche, ont été interpellés mercredi, après avoir montré au travers de la vitre au-dessus de la porte du prétoire le message "L'Anarchisme n'est pas du terrorisme" écrit au feutre sur du papier de taille 50x100 centimètres. Ainsi ont-ils à ce point "perturbé la justice". Et peut-être ont-ils même réduit à néant l'accusation contre les anarchistes qui ont passé six mois en prison avant que ne débute leur procès.

 

Source : zamirzine.net, le 20 février 2010.

 

 

Par Ivana Milanović Hrašovec

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 Vive la solidarité !


Vendredi soir, le concert longtemps attendu de soutien aux anarchistes arrêtés a été interrompu à deux reprises. La première fois en raison d'une fausse alerte à la bombe à l'intérieur du club et la seconde fois en raison de gaz lacrymogène lancé.

 

Comme l'écrit le journal Blic, le concert a été interrompu une première fois vers minuit après une alerte à la bombe. Au lieu de la musique le club s'est rempli de policiers avec des chiens, mais ceux-ci n'ont pas tardé à se retirer après avoir constaté qu'il s'agissait d'une fausse alerte.

 

Une heure et demie plus tard le concert a de nouveau été interrompu, cette fois en raison de gaz lacrymogène lancé dans le club de petite dimension. La performance du groupe "Klopka za pionira" a été interrompue et le public a quitté le club.

 

Les témoins disent qu'avant le concert la surveillance policière était renforcée autour du club et aux alentours de Kalemegdan, ce qui n'a pourtant pas aidé à l'arrestation des auteurs des faits, bien qu'une heure et demi avant d'activer les gaz lacrymogènes ces derniers se trouvaient encore dans le club.

 

Les formations alternatives "Autopark", "Klopka za pionira", "Anima" et "Dazd" devaient livrer un concert en signe de solidarité avec les six accusés de terrorisme international, pour s'en être pris à l'ambassade de Grèce, à l'occasion du procès devant la Haute Cour à Belgrade.

 

Source : e-novine.com, le 22 février 2010.

 

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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 07:26

Nous publions ce post pour la solidarité avec les travailleurs du cinéma Babylon, la solidarité

est notre soucis le plus important.

mardi 23 février 2010

Une manifestation pour la liberté d’association a accompagné la cérémonie de remise des Ours d’or de la Berlinale

Ce samedi 20 février quelques 600 personnes (dont des compagnons qui avaient fait le trajet depuis la Pologne) ont marché en solidarité à travers Berlin pour une plus grande liberté syndicale en Allemagne. Le groupe local de la FAU-AIT (lien vers le tract distribué devant le goethe institut de Lyon ) de Berlin avait appelé à cette manifestation pour protester contre le verdict d’une cour de Berlin leur interdisant d’utiliser - pour parler d’eux même - la référence de syndicat. Un autre verdict prononcé ce 16 février avait de plus rappelé l’interdiction légale des actions de boycott contre le cinéma Babylon Kino.

Il s’agit d’une nouvelle étape dans le conflit qui oppose depuis un an les travailleurs à la direction du Babylon Mitte Cinema, qui est l’une des salles de projection du festival de Berlin, la Berlinale.

Des membres de différents mouvements sociaux avaient rejoints la manifestation notamment des antifascistes radicaux et des syndicalistes de gauche. Dans son discours, la Dr. Renate Hürtgen du Comité pour les libertés syndicales a indiqué que plus de la moitié des associations syndicales dans les autres pays européens seraient interdites si on leur appliquait les critères légaux allemands.

"Il s’agit d’une attaque contre la liberté d’association des travailleurs et donc concerne tous les travailleurs. Nous sommes heureux de voir que le débat sur le droit de former librement des syndicats en Allemagne ait atteint une telle audience, Il ne s’agit que du début d’une lutte qui concerne les principes basiques de la réglementation laborale, et nous nous battrons jusqu’au bout" a ajouté Lars Röhm, secrétaire de la FAU-AIT Berlin.

FAU-AIT Berlin

(Traduction : CNT-AIT Paris)

Sur les banderoles on peut lire des slogans tels que "l’interdiction des syndicats, une tradition allemande",

(Image JPEG)

ou encore "l’ours d’or du vilain capitaliste le plus convainquant va à ... Kino Babylon".

(Image JPEG)
(Image JPEG)

Plus de Photos de la manifestation ici : http://ccphoto.de/?p=200

 

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 15:55

Mise en service du nouveau centre pénitentiaire

© Christine Chaudagne Dans la 2e quinzaine de février, le nouveau centre pénitentiaire de Bourg-en-Bresse, chemin de la Providence, va "fermer ses portes", terme consacré pour la mise en service d'une nouvelle prison.

Les détenus de l'ancienne maison d'arrêt du centre-ville seront transférés dans les murs de la nouvelle prison et rejoints dans les mois qui viennent par d'autres détenus essentiellement issus du bassin lyonnais, du Nord Isère et de l'Ain. Les 250 agents de l'administration pénitentiaire sont en poste. A terme, le centre pénitentiaire de Bourg pourra accueillir jusqu'à 690 détenus : 360 en maison d'arrêt, 300 en centre de détention, avec un quartier de 30 places réservé aux arrivants et 3 unités de visite familiale permettant aux détenus de recevoir leur famille pendant plusieurs heures

 


 

propagande de la ville de bourg en bresse

Ville de Bourg © Buathier Serge Un espace réaménagé

La Ville a pris en charge des travaux de réaménagement rue de Bouvent et chemin de la Providence pour une meilleure adéquation entre les propriétés riveraines et le nouvel établissement pénitentiaire.
Des aménagements paysagers, plantation d'arbustes et prairie fleurie, ont été réalisés afin d'isoler visuellement les riverains côté rue des Charmettes.
La chemin de la Providence à également fait l'objet d'une rénovation avec la pose de bordure, la mise en place d'une plate-bande d'arbres et d'arbustes, la matérialisation d‘un cheminement pour piétons et l'adaptation de l'éclairage public.

Un espace mieux desservi

Depuis janvier 2010, le ligne de bus n°6 (Viriat-Médiathèque) est prolongée rue de la Providence et rue des Sources.
Une liaison piétonne débutant à hauteur de la prison et rejoignant la voie verte a été créée afin de sécuriser la circulation des cycles et piétons qui se rendent au parc de Loisirs de Bouvent.



Propagande d'état:


Le centre pénitentiaire de Bourg-en-Bresse mais leur future réinsertion et donc la lutte contre la récidive y sont déjà une préoccupation majeure. La preuve hier avec la signature de deux conventions.

La première, signée par Jean-Paul Rodet pour le Conseil général et Georges Michal, le directeur du service pénitentiaire d'insertion et de probation (Spip), permettra de doter de 3 000 livres les bibliothèques du centre pénitentiaire, de former des détenus et bénévoles extérieurs.

La seconde, signée par le Spip et Hervé Chesnel, le directeur de la Caisse d'allocations familiales (CAF), permettra de tenir des permanences. Pour les nouveaux détenus, la mise à jour de leur dossier CAF évitera de percevoir des prestations indues qui auraient constitué une dette à leur sortie, mais aussi de leur faire prendre conscience des conséquences sur leur famille de leur mise sous écrou.

Les détenus bientôt libérables pourront bénéficier d'avances sur prestations ou mettre en place un RSA.

le  transfert  des prisonniers  a commencé lundi 22 février 

L'opération de transfèrement des détenus de la maison d'arrêt de Bourg-en-Bresse chemin de la Providence. vers le nouveau centre pénitentiaire s'est déroulé aujourd'hui

Le centre pénitentiaire de Bourg-en-Bresse accueille ce matin les 67 détenus jusque-là incarcérés à la maison d'arrêt. C'est donc avec surprise que beaucoup d'habitants ont vu leur ville presque en état de siège hier matin. Dès 6 heures, un périmètre de sécurité a interdit l'accès aux abords de la prison et des cars de CRS se sont positionnés un peu partout. De la maison d'arrêt au nouveau centre pénitentiaire, chemin de la Providence, pas un carrefour qui n'était occupé par des policiers chargés de stopper la circulation au passage de chaque convoi. Ces derniers étaient composés d'un fourgon cellulaire encadré de motards et voitures de police. Dix se sont succédé, à raison d'un toutes les demi-heures, jusqu'à 11 heures.

« Et aucun incident n'a été à déplorer », s'est félicité hier le préfet Régis Guyot qui pilotait le transfert depuis le Centre opérationnel départemental (COD en plus des 200 CRS,quelque 200 personnels de l'administration pénitentiaire ont été mobilisés pour cette opération,
La prison se remplira ensuite jusqu'à fin 2010 avec une quinzaine d'arrivées par semaine. Ce nouveau centre pénitentiaire accueillera au total 690 détenus (360 places en maison d'arrêt -prévenus et peines inférieures à un an- et 300 places en centre de détention -peines supérieures à un an, en moyenne cinq à dix ans-, et 30 places pour les arrivants).
250 personnes composeront le personnel pénitentiaire qui sera chargé des missions de base (surveillance). La restauration, l'hôtellerie, le transport, le travail, la formation, l'accueil des familles et l'entretien ont été délégués au secteur privé. L'ancienne maison d'arrêt de Bourg en Bresse était  d'une capacité de 63 places l'actuelle 690
Située rue du Palais, l'ancienne maison d'arrêt (2451m²) sera quant à elle vendue au profit de l'État.

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 09:39

Marcelle Rouillan : « Il serait temps de libérer mon fils »

Social. Une centaine de personnes sont venues soutenir hier, Jean-Marc Rouillan. Dont sa maman.

Une centaine de personnes sont venues hier matin soutenir Jean-Marc Rouillan et Georges Cipriani, toujours prisonniers. Photo DDM, F. C
Une centaine de personnes sont venues hier matin soutenir Jean-Marc Rouillan et Georges Cipriani, toujours prisonniers. Photo DDM, F. C

Ils étaient une bonne centaine hier matin dans un petit froid glacial à être venus place St-Étienne pour soutenir Jean-Marc Rouillan, ancien membre du groupe terroriste d'Action Directe, incarcéré depuis vingt-trois ans : « Depuis 2005, Jean-Marc Rouillan et Georges Cipriani ont purgé leur peine de sûreté, relève Alain Mantinc, porte-parole. Et pourtant, ils restent prisonniers ». Il poursuit : « Nous sommes là ce matin pour demander entre autre au préfet des soins appropriés pour ce prisonnier malade ».

Jean-Marc Rouillan est en effet atteint depuis plusieurs années d'une maladie orpheline évolutive dite de Chester-Erdheim. « Il n'y a pas de traitement type pour cette maladie et l'expérimentation étant interdite sur les détenus, Jean-Marc Rouillan n'aura pas de soins efficaces tant qu'il sera en prison, reprend le porte-parole. Les seuls spécialistes de cette pathologie sont à la Pitié Salpêtrière à Paris. Il est pour l'heure à Muret près de Toulouse ».

Dans la foule hier matin, la maman de Jean-Marc Rouillan, Marcelle, 87 ans : « C'est devenu trop long maintenant, explique l'octogénaire. J'aurai aimé voir mon fils libre avant de mourir. Le temps presse. Je ne vois pas ce qu'on peut dire de plus. La prison de Muret, je peux y aller facilement mais la Pitié Salpêtrière… ». Le collectif de soutien rappelle que Jean-Marc Rouillan, 57 ans et incarcéré depuis vingt-trois ans, ce dimanche. Selon lui, à titre d'exemple. Les autres membres d'Action Directe sont soit décédé, telle Joëlle Aubron en 2006 après avoir obtenu une réduction de peine pour raisons médicales, ou en liberté conditionnelle comme Nathalie Ménigon, handicapée moteur après deux AVC. Restent Jean-Marc Rouillan et Georges Cipriani toujours prisonniers pour avoir notamment refusé de renier leur passé.







"Le blog de soutien aux prisonniers d’Action Directe vient de publier le nom des premières personnes et organisations qui demandent la libération immédiate de Georges Cipriani et de Jean-Marc Rouillan. A notre goût, trop de noms manquent à l’appel. Coup de gueule…"PACO

« Bien qu’ayant accompli leur peine de sûreté depuis février 2005, et après l’élargissement des autres prisonniers d’Action Directe, Georges Cipriani et Jean-Marc Rouillan sont maintenus en prison. Nous demandons des soins appropriés immédiats pour Jean-Marc Rouillan et leur libération dans les plus brefs délais. (…) Il est temps de libérer définitivement les prisonniers d’Action Directe. Nous ne demandons ni sympathie, ni adhésion à ce qu’a été Action Directe.

Parmi les premiers signataires, quelques dirigeants du NPA (parti auquel adhère à présent Jean-Marc Rouillan), des responsables du PCF, une poignée d’enseignants, d’artistes, d’écrivains, de journalistes… Bref, le compte n’y est pas.

Certes les faibles moyens des comités de soutien et la censure généralisée ne permettent pas une très large diffusion de l’appel, certes ce serait plus commode si l’on pouvait signer directement la pétition en ligne, certes on pourrait polémiquer des nuits entières sur la place de telle ou telle virgule ou sur l’efficacité d’une énième pétition, certes la campagne électorale qui démarre n’est pas la période la plus propice pour soutenir des militants que bien des gens aimeraient cacher sous le tapis, certes les salauds frappent partout et on ne sait plus où donner de la tête, certes, certes…

Qui sont les grand(e)s absent(e)s du monde politique, associatif, syndical, culturel et artistique ? Nous ne citerons personne, qu’ils/elles soient habitué(e)s des appels plus consensuels et médiatiques ou qu’ils/elles soient les habituel(le)s braillard(e)s « anarcho-révolutionnaires » qui considèrent qu’il vaut mieux être purs et durs seuls que « mal accompagnés ». Toutes et tous se reconnaîtront. Pendant ce temps, deux hommes restent plombés en cabane. Pourtant, que l’on se dise communiste, anarchiste, syndicaliste, internationaliste, ces deux hommes-là sont bien des camarades. Si leur parcours n’attire pas toujours la sympathie ici ou là, leur situation devrait, pour le moins, réveiller quelques réflexes basiques.

Jean-Marc Rouillan, atteint du syndrome de Chester-Erdheim, est au centre national d’observation (CNO) de Fresnes depuis le 31 janvier. Des « experts » sont en train d’observer sa « dangerosité ». La quatrième demande de libération conditionnelle de Georges Cipriani a été examinée le 5 février. La réponse est attendue pour le 24 février. Bref, ce n’est pas le moment de s’endormir. Les groupes, associations, organisations, personnalités politiques, culturelles, syndicales doivent se mobiliser d’urgence. Faites passer le message !

Extrait des premiers signataires :

Elus et responsables associatifs, politiques et syndicaux :

Olivier BESANCENOT (porte-parole NPA), Alain KRIVINE (dirigeant NPA), Edith SOBOUL (secrétaire fédérale d’Alternative libertaire), Nicole BORVO COHEN-SEAT (sénatrice de Paris et présidente du Groupe CRC-SPG), Jean-Jacques CANDELIER (député PCF du Nord), Henri MALBERG (commission justice PCF), Isabelle LORAND (responsable du réseau Droits et Liberté au PCF), Jean-Jacques BOISLAROUSSIE (porte-parole des Alternatifs), Pierre STAMBUL (enseignant, bureau national UJFP)…

Culture, université, justice, médias :

Jean MALIFAUD (maître de conférences Université Paris 7), Bernard CAVANNA (compositeur Paris), Olivier NEVEUX (enseignant-chercheur Strasbourg), Fred LOUCKX (sociologue Université Libre de Bruxelles), Djamal BENMERAD (journaliste, écrivain, Bruxelles), Aliette GUIBERT CERTHOUX (directrice des publications de Criticalsecret, Paris), Franca MAÏ (romancière), Méryl MARCHETTI (écrivain, Anglet), Elodie de OLIVEIRA (universitaire, Montreuil), Christian ROUX (écrivain compositeur, Civry-la-Forêt), Nicole CHAMPENOIS (chanteuse chorégraphe, Civry-la-Forêt), Pierre BANZET (graphiste, Saint-Ouen), Marc FORESTIER (Ras-les-Murs, Radio libertaire), Serge RIVRON (auteur), Valérie de SAINT-DO (journaliste, directrice-adjointe de la revue Cassandre, Paris), Maryvonne MENEZ (enseignante-chercheuse-formatrice, Deneuvre), Michèle BAERMANN (technicienne CNRS, Nancy), Julien SCHMID (cinéaste, Beyrouth, Liban), Philippe ENCLOS (maître de conférences en droit privé, Université Lille 2 Droit et santé, syndicaliste), Dimitris SCARPALEZOS (maître de conférence de mathématiques a l’Université Paris 7), Pierre CARLES (réalisateur), Mari OTXANDI (auteur et traductrice, Ituren, Euskal Herria), Ermanno GALLO (écrivain, Turin, Italie), Jean-Pierre BASTID (écrivain, cinéaste), Progreso MARIN, écrivain, Tournefeuille), Serge PEY (poète), Jean-Paul DUBOIS (écrivain), Pascal COLE (journaliste), DUSSOL (journaliste, Auch)…

Signatures collectives :

LES ALTERNATIFS, ALTERNATIVE LIBERTAIRE, OCL (Organisation communiste libertaire), CCIPPP (Campagne Civile pour la Protection du Peuple Palestinien), NPA (Gers, Bouches du Rhône), CNT du Gers, Comitat Chiapas d’Aude, AGONE éditions (Marseille), VIRUS EDITORIAL (journal de Barcelone), Grupo de Axitación Social (GAS), Vigo (Galiza), Fédération des Etudiants Libertaires-Madrid…

Le texte complet de l’appel est disponible sur le blog d’information et de mobilisation pour les prisonniers d’Action Directe emprisonnés

Envoyez vos signatures à : sout.ad@orange.fr


http://bellaciao.org/fr/spip.php?article98066

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 09:31

Communiqué de presse proposé à l’AG IDF du 15 février 2010 par des enseignants grévistes du lycée Mozart du Blanc-Mesnil et adoptée.

 

 

Etats généraux de la sécurité à l'école

Ne soyons pas dupes : la violence c’est d’abord celle du gouvernement


En ce moment, nous, personnels de l’Education nationale, principalement sur l’Académie de Créteil, sommes en lutte (grèves, manifestations, assemblées générales de ville ou de département voire de région). Alors que cette mobilisation est en train de s’étendre, les médias et le gouvernement voudraient faire croire que nous exprimons un « ras le bol » face à la recrudescence supposée des actes de violence de la part des élèves. Cette analyse est fausse et ne rend absolument pas compte de la réalité du mouvement. Si nous sommes en grève aujourd’hui, comme nous l’étions jeudi et mardi dernier et comme nous le serons encore jeudi 18, c’est parce que nous refusons les suppressions massives de postes et toutes les réformes qui en découlent (réforme du lycée, remise en cause de la formation des enseignants, non remplacement des absences, recours systématique à des personnels précaires …). Notre colère a pour cible la violence de l’Etat qui par sa politique continue de s’attaquer aux classes populaires, principales concernées par le délabrement de l’éducation publique. Pour nous la violence qu’il faut combattre c’est celle de l’explosion des inégalités sociales. Mais cette violence-là, l’Etat n’entend pas y remédier et pour cause puisqu’il l’organise. Alors pour détourner la question et se doter d’un arsenal répressif visant à dissuader tout mouvement de révolte, le gouvernement choisit de stigmatiser les élèves comme violents et propose comme unique réponse à l’urgence sociale la répression (plan de « sanctuarisation » des établissements scolaires avec sa vidéosurveillance, ses portiques et ses équipes mobiles de sécurité). Rappelons qu’à côté des enseignants du lycée Chérioux (Vitry-sur-Seine) exerçant leur droit de retrait pour exiger le doublement du nombre de surveillants et donc plus de moyens humains comme nous tous, il y a d’autres établissements (notamment le lycée Le Corbusier d’Aubervillers) qui sont mobilisés contre la mise en place des équipes mobiles de sécurité. Nous ne sommes pas dupes, la violence c’est d’abord celle de la politique du gouvernement.

 

 

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 09:05

Dimanche 14 février, place Jean Paul II, une action de visibilité LGBT  
organisée par le collectif "kiss-in contre l'homophobie" a tourné à
l'agression homophobe de la part d'une centaine de catholiques. Sous
les insultes et les coups, les trans, gouines et pédés qui
participaient à ce rassemblement se sont vu écartéEs par la police,
pour "leur sécurité", laissant toute la place aux ultras catholiques.
Dans un contexte explicite de retour à l'ordre moral, les catholiques
intégristes s’affichent sans vergogne et passent à l'action, sans
provoquer de réaction de la part de la classe politique, de la mairie
de paris, ou du gouvernement face à cette montée en puissance
inquiétante de l'extrémisme religieux. Les Panthères roses dénoncent
ce silence intolérable.

Il est inacceptable que L'Eglise Catholique s'insère sans cesse dans
les questions de société qui touchent à nos corps et à nos vies; et
que des membres de l'UMP au pouvoir, cédant à la pression ou s'en
revendiquant avec fierté, s'en fassent les émissaires (Christine
Boutin, Luc Châtel, Christian Vanneste,...). C'est pour ces raisons
que ce même week-end, les Panthères roses participaient pour la
troisième année consécutive à la manifestation NO VAT à Rome;
manifestation qui dénonce l'ingérence du Vatican et de l'église
catholique dans les affaires politiques (1).
L’interdiction de la place Jean-Paul II aux lesbiennes et aux gays par
les catholiques, est une triste illustration de ce que nous dénonçons
partout en Europe, de Cracovie à Lisbonne, de Rome à Paris en passant
par Belgrade. La haine de leurs propos s’accompagne d’actes violents,
confortés par l'abdication de la préfecture de police et le silence
des autorités.
Ils voudraient nous renvoyer aux placards ; nous serons fièrEs sur
toutes les places publiques.

C’est pour la cinquième année consécutive que le samedi13 février 2010  nous descendrons dans la rue à Rome pour dénoncer l’intrusion du Vatican dans le champ politique italien. Le Vatican joue en effet un rôle majeur parmi les forces qui pèsent sur les dynamiques complexes du pouvoir actuel, sous-tendu par un système autoritaire et répressif.

Rappel : le 11 février 1929, les accords du Latran sanctionnaient la collusion entre Vatican et régime fasciste. Aujourd’hui, les droites brandissent le crucifix pour légitimer un ordre moral aligné sur l’intégrisme des hiérarques du Vatican. Ces droites s’appuient en effet sur le Vatican pour bâtir une identité nationale raciste, déclinée dans les termes d’une citoyenneté hétérosexiste et familialiste.

D’une part, il y a en Italie la droite dure qui criminalise les immigré.e.s, poussant à la « chasse à l’homme », représentant les migrants comme des rivaux dans l’accès aux ressources publiques, tandis que personne n’évoque la réalité d’un bien-être social démantelé, welfare inspiré d’ailleurs d’un idéal qui n’a plus cours. D’autre part, on voit l’Église catholique légitimer exclusivement une société fondée sur la famille et sur la division des rôles sexuels, dans laquelle un genre est subordonné à l’autre, et où les lesbiennes, les  gays et les trans n’ont aucun droit de cité. 

Sur un autre front, on trouve une droite modérée et une gauche réformiste qui tentent de mettre en pratique l’intégration sélective des sujets minoritaires, en fonction de leur disponibilité à se prêter docilement à la légitimation d’un discours raciste, hétérosexiste et répressif. L’intégration ainsi préconisée ne concerne alors que les sujets ne remettant pas le pouvoir en question : c’est à ce prix qu’une petite place est accordée quand même aux gays, aux lesbiennes, aux trans ainsi qu’aux exposants d’autres diversités, pourvu que tous cautionnent un ordre raciste, sexiste et répressif.

Dans ce contexte, on a vu émerger de « nouvelles» expressions qui, à l’intérieur même du mouvement lgbtq, en exploitent les mots d’ordre pour aboutir à un renversement de la réalité. Or la protection des personnes supposées faibles donnent existence à leurs bourreaux. Et considérer comme légitimes ces « nouvelles» manières de voir contribue à alimenter un énième virage à droite, voire à normaliser la présence des droites dures au sein du débat public.
Au-delà de ces conflits internes au pouvoir, force est de constater en Italie la présence écrasante et asphyxiante de la morale catholique, d’un modèle politique proposant pour toute alternative de « renouveau » le moralisme et la judiciarisation. Et si ces derniers temps le Vatican paraît moins interventionniste, c’est tout simplement parce qu’il n’en a même plus besoin. En effet, il a déjà en mains dans ce pays le monopole de l’« éthique », englobant aussi bien le gouvernement que l’opposition parlementaire, lesquels comme d’habitude jouent à qui s’agenouillera le premier devant l’autel de la loi, et tous rivalisant de bonnes intentions hypocrites.

Nous rejetons la tentative d’exproprier du champ social les mouvements lesbien, gay, trans et féministe, ainsi que les orientations aussi fondamentales que l’antifascisme. Il est clair que si l’on ne bouge pas, l’ambiguité politique l’emportera ; elle finira par faire de nos individualités les complices de cet ordre moral et étatique qui octroie une légitimité de victimes et de minorités en échange de leur accoutumance à la répression.  

Nous nous opposons à ce pouvoir qui, lorsqu’il ne domestique pas réprime et qui, à travers l’ordre moral du Vatican, installe des dispositifs de mise au pas et de contrôle social propres à nier tout type d’autodétermination : autodétermination sociale et économique des immigré.e.s, autodétermination des corps et des styles de vie chez les femmes, les gays, les lesbiennes et les trans, ainsi que tout parcours d’autogestion, toute voie de dissension et d’opposition.

Nous dénonçons le processus de  domestication à l’œuvre. On sait que lorsqu’il échoue, ce sont les prisons qui prennent le relais et les CIE (centres d’identification et d’expulsion) ; avec à la clé la répression, la peur, l’ennui, la solitude, l’intimidation et la criminalisation, aux fins de neutraliser tout élément de contestation non prévu et non gérable : migrants, mouvements spontanés, étudiants, travailleurs, chômeurs – hommes et femmes.

Nous réaffirmons que l’antiracisme, l’antifascisme, l’antisexisme représentent des luttes nécessaires les unes aux autres, à mener en outre contre l’instrumentalisation des libertés des femmes et des lgbt, contre toute manœuvre renforçant et légitimant un modèle de société raciste.

Le 13 février, nous descendrons dans la rue à Rome pour affirmer nos choix et notre autonomie en pleine aggravation de la crise économique et en plein démantèlement de l’État social – en particulier à l’école et à l’université où est octroyé tant d’espace au privé et aux établissements confessionnels.
Nous réaffirmerons nos diversités et nos spécificités sociales, sexuelles et culturelles en totale opposition à l’identité nationale raciste et hétérosexiste que l’on veut nous imposer, et contre l’ordre moral du Vatican.  

Le 13 février, nous descendrons dans la rue à Rome pour afficher notre volonté d’intervenir dans l’espace public afin que s’opère dans ce pays une transformation sociale autant que culturelle.

Coordination Facciamo Breccia

Coordinamento Facciamo Breccia
NO VAT! AUTODETERMINAZIONE, LAICITA', ANTIFASCISMO
ROMA > SABATO 13 FEBBRAIO 2010
ore 14 - Concentramento Piazza Bocca della Verità

http://www.facciamobreccia.org
http://www.facciamobreccia.org/content/view/482/1/#piattaformahttp://www.facciamobreccia.org/content/view/483/88/



Les Panthères roses
Trans, Gouines et Pédés à l'offensive.
http://www.panthereroses.org


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21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 17:54

aliment ionise



Pour autant, on peut s'étonner que seuls sept pays de l'Union européenne autorisent l'irradiation d'aliments : la France, la Belgique, les Pays-Bas, l'Italie, le Royaume-Uni, la Pologne et la République Tchèque.

Les autres pays de l'UE n'importent pas de produits irradiés. Certains pays autorisent l'irradiation pour d'autres produits alimentaires que ceux qui sont traités par la France. Ainsi, le Royaume-Uni pratique l'irradiation pour les légumes, les fruits, les céréales et les poissons. Produits que l'on peut retrouver, sous une forme transformée, dans des petits plats vendus chez nous.

Comme la France prend particulièrement soin de sa population, seize catégories de produits sont soumises en France à l'irradiation, contre trois autorisées dans la directive européenne. Heureusement, la France a récemment exclu le camembert au lait cru et les fraises de la liste.

Avec plus de 3 100 tonnes en 2005, la France est le troisième pays de l'UE à traiter des aliments par irradiation derrière la Belgique et les Pays-Bas . Il existe en France six unités d'irradiation agréées. Trois procèdent à l'irradiation par rayons gamma (cobalt 60). Elles sont situées à Marseille, Dagneux et Sablé-sur-Sarthe. Les autres procèdent par électrons accélérés : Chaumesnil, Orsay, Berric.

Sur ce, bon appétit.

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