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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
12 septembre 2012 3 12 /09 /septembre /2012 10:12

 

lu sur non fides,mais ces faits suscitent de la rage face à notre impuissance pour stopper les tabassages  et ces camps de rétention, véritable prison( mis là pour ne pas avoir le bon papier) il est temps pour nous tous d'en discuter ici assemblée ouverte avec une critique du capitalisme( actuel) . Tout ceci échappant à la mode philosophique des cafés débat qui nous dépossédent de nos combat


MP3 - 1.3 Mo

Tu étais dans le centre pendant le rassemblement ?

Oui, dedans, on a commencé à crier, taper sur les portes, on a arraché les chaises, on a tout fait on a arraché les chaises, elles sont fixées par terre avec des boulons.
La commandante est descendu pour nous calmer, elle a dit : « ils se servent de vous dehors, vous êtes ici pour 45 jours maximum, ne vous suicidez pas,... pour 45 jours vos familles ont besoin de vous », elle a commencé à nous calmer.

Qu’est-ce que vous en pensez que des gens viennent faire du bruit devant le centre ?
Ça nous fait du bien, on se sent bien, il y a des gens qui pensent à nous dehors, il y a des êtres humains qui pensent encore aux autres, ça fait plaisir, on était très contents.

MP3 - 1.7 Mo

Ça fait trois jours qu’on n’a pas mangé, parce qu’il y a un collègue qui a été frappé hier par la police.
Il a été frappé à coups de poing, à coups de pied, par terre. Le mec, il était à poil.
Y’a un policier qui lui a manqué de respect, il lui a dit : « je t’encule  », après les policiers lui sont tombés dessus à coups de pieds, à coups de poings, à coups de matraque , les autres retenus ont jeté la nourriture, ils ont fait la bagarre, ont fait tombé la porte. Ça, c’était hier soir (le vendredi 7 sept) à 18h. Depuis on refuse de manger, ça fait trois jours, c’est la grève de la faim. Il y a que deux mecs qui mangent, un malade du diabète et un vieux, mais nous tous on fait la grève de la faim, ni on mange, ni on boit. C’est que dans le bloc où il y a l’embrouille, aujourd’hui, tout le centre n’a pas mangé. On veut faire la grève de la faim jusqu’au bout. Y’a l’avocate de Achour qui est venu aujourd’hui, il a déclaré la grève de la faim au docteur, à l’avocate, devant la commandante.

propos recueilli le soir du rassemblement devant le CRA du Canet à Marseille, le 8 sept

MP3 - 1.7 Mo

Comment ça c’est passé pour vous là, pendant le rassemblement ?
Ils se sont calmés parce que vous êtes dehors, ils vont attendre que vous partiez, comme ça ils reviennent et ils nous frappent. Il y a un policier noir, il est costaud, il nous frappe, il nous pousse. Mon collègue il a une trace sur le ventre. Ils ont fait de la merde là. Tous les jours ils changent les équipes, toutes les équipes, elles nous frappent, elles nous insultent. On mange comme les chiens.
Tous les jours, là, ça fait trois jours, ils nous font la misère tous les jours. Tous les soirs ils font la merde.

Pour les blessures, il faut que tous les gens blessés aillent voir le médecin pour les faire constater. On l’a fait aujourd’hui, quand on a demandé le docteur pour faire des certificats médicaux, ils ont dit non, ils ont peur. On fait la grève de la faim.
Hier, ils ont frappé pour de bon. La vie de ma mère, y’a pas de caméra. C’est grave.
Ils ont frappé beaucoup de gens, moi et deux collègues, et l’autre, ils l’ont mis à poil et ils l’ont traîné jusqu’en bas (à l’isolement) en lui donnant des coups de pieds dans le visage.

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 21:19
lu par hasard sur indymédia.grenoble, l'émission du laboratoire s'associe au soutien de Martin De Douhet porte parole de la confédération paysanne Drôme. Pour nous cette société nucléarisé doit être balayée.Solidarité et complicité dans l'action contre ce monde nucléarisé avec Martin.Nous avons rencontré de nombreuses fois sur le marché bio le mardi après midi place Saint jeanà côté de notre local

 

mardi 11 septembre 2012 à 13:30
Palais de Justice de Grenoble

Un paysan de la Drôme, Martin de Douhet, est jugé en appel pour entrave à un contrôle de l’administration sur la ferme d’un collègue.

La Confédération paysanne appelle à soutenir un opposant à la mise aux normes industrielles de l’agriculture.

Instituteurs contre Base Elèves, opposants aux puces RFID et à la tyrannie technologique qui, en ville, combattent les mêmes maux, sont appelés à un rassemblement devant le tribunal de Grenoble dès 13h30 le 11 septembre. Des paysans témoigneront de leur situation : une bonne occasion pour échanger entre rats des villes et rats des champs.



Compléments d'informations :
Tract
le 9 septembre

Le tract de la Confédération Paysanne
tract conf

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 20:25

lu sur le blog stop valognes. c'est possible de prendre des affiches au laboratoire le mezrcredi à 16h et inventer la solidarité ici ou dans le département le + nucléarisé de l'hexagone. On pourra inventer, loin des lobbyistes de greenpeace et loin des autoritaires du réseau sortir du nucléaire, des possibles connexions. Comme dit l'appel les rencontres et les complicités se renforceront face à cette volonté de nous faire baisser la tête . Vous n'avez pas pu agir à valognesen novembre 2011

En novembre de l’année dernière, année qui restera tristement celle de la catasptrophe de Fukushima, un camp antinucléaire a eu lieu à Yvetot Bocage, à côté de Valognes dans le Cotentin (50). Ce camp autogéré appelait à perturber le passage du train CASTOR (train de déchets nucléaires hautement radioactifs) qui se rendait à Gorleben, en Allemagne, où l’attendaient quelques dizaines de milliers de contestataires à travers tout le pays, comme chaque année à la même période depuis une vingtaine d’années. Le mot d’orde, ici dans le Cotentin, « Le train CASTOR ne passera pas comme ça ! » était l’occasion de vivre une  opposition concrète, sur le terrain, au nucléaire et au monde qui va avec.

Trois des personnes ayant répondu aux médias ce jour-là sont aujourd’hui convoqués le 9 octobre 2012 à 10h au tribunal de Cherbourg et accusés de :

- Complicité de destruction de biens d’autrui par l’effet d’un moyen dangeureux pour les personnes (guérites de signalisation de la SNCF incendiées,  déballastage, soulèvement des rails)

- Incitations directes (écrit, parole, image : tracts, blog, affiches, communiqués, conférence de presse) ayant provoqué un attroupement de plusieurs centaines de personnes dont certaines étaient armées (fumigènes, armes blanches et containers lacrymogènes…)

- Organisation d’une manifestation sur la voie publique ayant été interdite

Ces dernières semaines…

Quatre personnes ont été auditionnées : le propriétaire du champ (incité, en vain, à la délation) et trois des personnes qui ont réalisé des interviews télévisées sur le camp de Valognes. Le raisonnement policier semble être le suivant : la place des personnes inculpées dans les médias serait la marque de leur «rôle prépondérant au sein du collectif», c’est-à-dire de l’organisation du camp, de la communication (tracts, affiches, blog) et de la coordination des actions sur le terrain. Il est a noté qu’il y a eu, à ce jour, deux perquisitions. La gendarmerie cherchait surtout des petits papiers, des cartes du terrain, des carnets d’adresse…

Les personnes poursuivies n’ont pas encore eu accès au dossier, mais il semblerait que la justice cherche à les rendre juridiquement coupables d’une détermination collective, et à leur faire porter cette responsabilité “morale”.

Il ne faut pas oublier que 6 personnes se sont retrouvées au tribunal fin janvier et début février suite à leur interpellation le jour de l’action, le 23 novembre 2011, que certains sont en appel, et que les deux vagues de poursuites sont nécessairement liées. La période de cette nouvelle vague d’intimidation n’est pas non plus anodine : elle arrive un mois avant le camp anti-THT, dans la Manche lui aussi, où les gardes-à-vues, les auditions et les contrôles d’identité pleuvent depuis plusieurs semaines.

La solidarité est de mise.

Nous appelons tous les réseaux antinucléaires, militants et mouvements sociaux, ceux qui ont soutenu le camp d’une manière ou d’une autre, les réseaux proches et les personnes sensibles à manifester leur solidarité face à ce procès qui constitue une attaque réelle à la possibilité même de lutter contre le nucléaire. Les rencontres et les “complicités” ne manqueront pas de se renforcer face à cette nouvelle intimidation.

Collectif de soutien aux personnes poursuivies suite à “Valognes Stop Castor”

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 11:27

l'action directe longuement évoqué par cetaines et certains étaient très présente dans l'hexagone après la répression contre la commune de Paris

La Bande noire était une organisation syndicale anarchiste minière présente à Montceau-les-mines qui a utilisée la violence contre des symboles catholiques et bourgeois entre 1882 et 1884, son nom vient du fait que ses membres se réunissaient la nuit et quelquefois en plein air la nuit.
Les actions furent revendiquées dans le journal Le Révolté sous le nom de L'affamé, la dynamite, le revolver à la main, la suppression des bourgeois.
Infiltrée, La bande noire disparue le 7 novembre 1884 lors d'un piège tendu par la police, le 26 mai 1885, 32 accusés furent jugés.

Le 6 mars 2010 une nouvelle "Bande noire" annonce sa création et fait la menace de nouvelles attaques contre "Didier Mathus et le gouvernement français"[1].

Actions menées

  • 18 juin 1882 : des reposoirs préparés pour une procession sont jetés dans un étang.
  • Août 1882 : attentat dans la chapelle d'une école religieuse, contre l'école de sœurs d'un hameau proche de Montceau-les-Mines[2], mais aussi contre l'église de Bois-du-Verne[3].
  • 6 août 1882 : destruction de la croix de mission du Bois du Verne.
  • 12 août 1882 : destruction de la croix des Alouettes.
  • 13 août 1882 : destruction de la croix du Bois Roulot[4].
  • 15 août 1882 : émeutes des sympathisants et membres de la bande noire, une chapelle est incendiée[5]
  • 7 novembre 1884 : tentative d'attentat, le poseur de la bombe tire sur les gendarmes, 3 sont grièvement blessés[6].

Au total 24 croix, 6 calvaires et 6 statues furent démolies durant cette période.

Arrestations

Plusieurs membres présumés de l'organisation furent arrêtés, parmi eux nous pouvons citer :

  • Devillard : chef de l'organisation en 1882. 5 années de prison pour la pillage de l'armurerie de Montceau-les-mines[7].
  • Viennet : chef de l'organisation en 1882. 3 années de prison.
  • Hériot : 20 ans de travaux forcés[8].
  • Gueslaff : 10 ans de travaux forcés.
  • Philibert Serprix : 8 ans de travaux forcés.
  • Gilbert Serprix : 4 ans de travaux forcés.
  • Jacob Granjean : 12 ans de travaux forcés.
  • Toussaint Bordat (Sympathisant)  : 5 ans de prison, amende de 2000 francs, dix ans de surveillance et quatre ans de privation de droits civils[9].
  • Langrand : 4 ans de travaux forcés.
  • Martin : 4 ans de travaux forcés.
  • Lauvernier : 4 ans de travaux forcés.
  • Lauferette : 2 ans de travaux forcés.
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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 09:40

lu sur le blog de cette semaine

Entends-tu ?

Il n’existe pas d’échappatoire à la réalité. Cette réalité totale qui se prétend définitive, et qui tente d’empêcher tout écart et toute déviation du sens unique imposé par le pouvoir politique et économique. Cette réalité qui ramène toute perspective aux tristes paraboles de l’augmentation des budgets ou des sondages d’opinion. Cette réalité qui a infesté chaque recoin de la vie avec des checkpoints et des caméras de vidéosurveillance, des sirènes d’alarme et des limites de sécurité. Mais ce monde misérable dont on ne peut s’évader est en train de se décomposer sous nos yeux. Et quand l’air se remplit de tensions, il suffit d’une petite étincelle pour provoquer une explosion. Voilà pourquoi l’Etat se voit aujourd’hui contraint de réprimer quiconque vient à le contester, et même parfois jusqu’à ceux qui osent à grand peine lui reprocher sa mauvaise administration. Parce que chaque contestation, même la plus banale, est une allumette qui s’enflamme.
Et aucun gouvernement, aucun parti n’est en mesure de contrôler le vent.

Si des ouvriers licenciés, des victimes de tremblement de terre déçues ou des bergers affamés sont bastonnés, alors à quoi peuvent bien s’attendre les ennemis de toute autorité, celles et ceux qui sont persuadés qu’il existe un autre jeu au-delà de celui de la bourse, un autre regard au-delà de celui policier, une autre vie au-delà de cette survie où chaque individu annule sa propre singularité dans la valeur d’échange ? Et plus encore, tous ceux qui ne pensent pouvoir savourer la vie qu’à travers la destruction de ce monde scélérat ?

La réponse de l’Etat a été donnée une fois de plus le 13 juillet dernier, avec l’opération Ardire, et par la suite avec de nouvelles enquêtes : des dizaines d’anarchistes incarcérés, mis en examen et perquisitionnés. Un avertissement pour tous, parce que les têtes doivent rester baissées, les bouches bâillonnées et les yeux fermés. Mais c’est un avertissement que nous suivrons jamais. Au milieu des prisonniers de ce monde, nous tirons notre force de la non-participation, de la désertion, de l’abstention face à toutes les obligations qu’ils nous invitent à respecter, et du conflit permanent avec les institutions. Et nous continuerons à défendre que, si on ne peut pas s’échapper de cette réalité, on peut cependant l’attaquer à travers ses innombrables rides d’expression. Seuls ou en bonne compagnie, de jour comme de nuit, par les faits et par les mots.
Vous entendez ? C’est le vent qui est en train de se lever...

“En vérité, il n’est pas indispensable de se sentir anarchiste pour être séduit par l’ensemble des prochaines démolitions. Tous ceux que la société flagelle dans l’intimité de leur être veulent d’instinct les revanches aiguës. Mille institutions du vieux monde sont marquées d’un signe fatal.” Pas besoin d’espérer de lointains jours meilleurs, nous connaissons un mode sûr pour cueillir la joie dès maintenant : DETRUIRE PASSIONNEMENT !

[Traduit de l’italien, affiche qui tourne en Italie depuis mi-août 2012]

  PDF - 1.6 Mo
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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 22:55

nous pensons de publier ce texte car la question écologique( non partidaire) taraude une partie de la jeunesse.On essaye d'échapper aux chemins convenus des fossoyeurs des luttes sociales (  tous les partis politiques se réclamant de l'écologie)

vous pouvez lire d'autre texte ici

Un echo de ce qui se passe à Dijon. Pour l'instant il peut paraitre difficile (peut-être précoce ?) de qualifier cette initiative de "mesure communiste" en tant que "forme élémentaire de la production du communisme" (dixit un camarade du courant théorique de la communisation) mais on peut néanmoins à mon sens la situer dans le cadre des tensions résultant des limites contenues dans les "projets alternatifs" aboutissant inévitablement à une forme ou une autre de négociation avec l'ordre dominant, par rapport à une dynamique, une volonté, de rupture radicale d'avec ce qui brise et aseptise nos vies dans l'ambiance morbide de la modernité capitaliste. Tensions entre la nécessité d'accepter et repenser l'idée même de la révolution et ce qui ne peut être elle dans notre réalité quotidienne, dans l'ensemble des "projets" alternatifs ou programmatiques qui finalement s'intègrent toujours d'une manière ou d'une autre à l'ordre dominant de la valorisation et de l'exploitation (ces deux termes signifiant ici la même chose). Mais cette possibilité (de tendre vers une forme de négociation et donc d'"alternativisme") reste néanmoins inscrite dans de telles initiatives en ce "moment actuel". Dépasser un stade n'est pas vraiment possible tant qu'un certain "point de rupture" n'a pas été atteint. Un "autre monde" ne s'invente pas au sein du marasme de l'ancien mais dans le réel mouvement sans possibilité de retours ni de compromis de dépasser un ordre décadent qui sclérose la vie humaine et la personnalité de chacun/e.

Cette lutte sociale touchant au plus près la vie quotidienne, les rapports immédiats entre les personnes différentes engagées dans la même situation, peut-elle préfigurer de ce qui se passera dans l'avenir (plus ou moins proche) lorsque la nécessité de ne rien vouloir abandonner ou laisser dépérir de nos vies uniques nous poussera inévitablement à désirer instamment de mettre en commun nos destins et nos moyens ? Leur délires politico-économico-artistico-immobiliers ne nous feront que de plus en plus comprendre que la reléguation vers la morosité sociale est devenue notre seul avenir dans ce monde pourri que ce système construit pour et par nous. Refuser (et non plus résister) devient nécessaire à notre survie, et ce ne peut être dans les "interstices" du système que nous créerons le communisme "ici et maintenant", mais de façon d'abord forcément incomplète dans et par l'affrontement et le conflit (violent ou non-violent) contre le capital (les rapports sociaux spécifiques basés sur la contradiction de classes) au sein de territoires de plus en plus nombreux en état de sécession inventant chaque jour d'autre rapports sociaux, communistes, immédiats, entre les personnes (l'argent, la valeur, le travail, etc, y perdront leur centralité jusqu'à disparaitre de l'horizon social).

 

J'ai choisi de présenter et de faire écho au premier numéro de leur petit zine décrivant l'atmosphère du lieux et dont voici l'édito :

 

 

ÉDITO

Depuis plus de 2 ans, divers collectifs et individus se sont réappropriés les friches de la ceinture maraîchère abandonnée rue Philippe Guignard. Cette dynamique, au départ insuflée par l’occupation d’une parcelle pour créer un potager collectif (le Pot’Col’Le voir p. 2), s’est largement répandue sur toute la friche. Aujourd’hui, parallèlement au Pot’Col’Le, une dizaine de petits potagers vivriers ont essaimé (p. 8), des ruches sont en place (p. 2) et leurs acteurs se rencontrent autour de fêtes, jeux et autres barbecues (p. 5). Les maisons et champs délaissés, se repeuplent petit à petit (p. 7), des demandeurs d’asile ont trouvé refuge par ici (p. 4) et plus récemment une ferme maraîchère s’est installée sur les terres, avec pour objectif de produire des légumes pour le quartier (p. 6). Bref, ce que la mairie considère comme une friche abandonnée, que seule la destruction et le bétonnage pourrait sortir de sa létargie, est en fait un espace fourmillant de vie et d’idées.

Avec le premier numéro de cette modeste publication de quartier, nous voulons présenter les diverses initiatives engagées depuis deux ans sur la friche. Ces initiatives ne sont pas des “projets alternatifs” ou une “contre proposition” hypothétique à l’écoquartier de la mairie. Nous les vivons et les construisons concrètement au quotidien, et chaque jour qui passe, cette dynamique se renforce. Le bouillonnement actuel est fait de mondes qui se croisent et s’enrichissent : voisins ancrés dans le quartier depuis des années, familles des HLM alentours, jardiniers, demandeur-e-s d’asile et soutiens associatifs et militants, squatter-e-s, groupes d’amis et passants.

Ce petit journal de quartier à publication apériodique s’intitule le Génie du Lieu. La formule ne vient pas de nous, mais de l’urbaniste Nicolas Michelin, qui fomente depuis quelques années la destruction de ce quartier. De manière démagogique, celui-ci affirme : « Le génie du lieu, c’est l’impression, l’air, l’atmosphère… […] Nous devons nous imprégner de ce qui existe, de l’histoire, des hommes avant de construire. C’est la base de notre métier d’urbaniste. Je ne comprends pas ceux qui inventent des systèmes complexes sans tenir compte de l’existant. » (Le Journal du Palais, du 26 septembre au 2 octobre 2011)

Nous sommes l’existant, un existant qui participe à la vie de ce quartier que nous avons rebaptisé le quartier des Lentillères. Nous ne nous laisserons pas duper par leur beau discours et défendrons tout ce que nous contruisons ici, loin de leurs concepts urbanistiques aseptisés et prémâchés.

 

http://www.brassicanigra.org/contributions/sortie-du-journal-le-genie-du-lieu-no1.html

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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 22:40

 

lu et copié collé, pour continuer la critique du travail .Pour que cette critique s'amplifie

Textes de Bruno Astarian et autres

L’abolition de la valeur (troisième épisode du feuilleton)

Résumé des chapitres précédents:

Le premier chapitre s’est efforcé de comprendre comment Marx envisage l’abolition de la valeur dans le passage du capitalisme au communisme. On est arrivé à la conclusion que, dans la vision marxienne, l’abolition de la valeur consiste essentiellement en abolition du marché et planification de la production et de la distribution selon un système qui garde la plupart des catégories de l’économie capitaliste. Ce point de vue sur la révolution qui doit abolir la valeur est le soubassement de la théorie marxienne de la valeur. Nous avons analysé celle-ci, telle qu’on la trouve dans le premier chapitre du Capital, dans le chapitre 2. Marx y affirme que le travail est la source de la valeur, mais il considère ce travail  comme une activité « naturelle » de l’homme dans ses échanges avec la nature. Du coup, la « dépense de force humaine » qui est la source de la valeur, mais qui est propre à toutes les formes de travail passées et à venir, doit être sur-définie par le contexte marchand où se situe le travail qu’il analyse. Paradoxalement, « l’échange seul » est affirmé comme la condition d’existence de la valeur. Le travail abstrait se trouve alors dans une position très ambiguë, entre son acception de dépense physiologique de force humaine et l’égalisation des différents travaux particuliers dans l’échange. Si Marx ne donne pas de définition approfondie du travail abstrait, les marxistes s’en sont chargés. Notamment Roubine, qui explicite en détail l’ambiguïté marxienne sans arriver à la dépasser.

Pour des raisons pratiques, nous passons directement au chapitre 4 du plan initialement esquissé. Nous supposons donc acquise l’analyse de la période actuelle qui fonde la perspective communisatrice. Le chapitre 4 entame la proposition de reprise de la théorie de la valeur en fonction de cette perspective. Le résultat principal auquel on parvient est que le travail abstrait se définit concrètement. Cela n’est pas sans importance pour penser l’abolition de la valeur.

Le plan de la deuxième partie a changé :

Deuxième Partie: Pour une reprise communisatrice de la théorie de la valeur

Chapitre 3: Périodisation et communisation

Chapitre 4: La valeur comme forme sociale des moyens de production.

1 – Point de départ: le capital reposant sur ses propres bases

1.1 – Production pour la production

1.2 – Un modèle à deux classes

2 – Interdépendance et multiplication des capitaux

3 – Le travail producteur de valeur (travail abstrait?)

3.1 – Productivité

3.1.1 – Productivité et temps de travail socialement nécessaire

3.1.2 – Concurrence et monopole

3.2 – Normalisation

3.2.1 – Utilité des objets et valeur d’utilité des marchandises

3.2.2 – Normalisation du travail

3.3 – Définition du travail producteur de valeur (travail abstrait?)

4 – Substance et grandeur de la valeur

4.1 – Rappel

4.2 – Le temps, substance de la valeur

4.2.1 – Inscription du travail valorisant dans la marchandise

4.2.2 – La substance de la valeur comme ce qui circule

4.2.3 – La substance de la valeur comme ce qui se mesure

4.3 – L’échange des marchandises, réalisation de la valeur

5 – Travail simple, travail complexe

6 – Conclusion provisoire

Chapitre 5: L’échange et la sphère improductive

Chapitre 6: Postone et la théorie critique de la valeur

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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 22:26

on a publié des textes sur la lutte contre le CRA du Canet à  Marseille, voici un complément de texte lu sur le blog de non fides.

 

Forum Réfugiés : rapaces et charognards de la machine à expulser...

Forum Réfugiés est une association qui travaille à l’intérieur du centre de rétention. Avec les médecins, ce sont les seuls intervenants civils dans le centre. Leur fonction est soi-disant de suivre les dossiers juridiques des retenus et de les aider dans leurs recours, de veiller à ce que les conditions légales de rétentions soient appliquées, de faire le lien avec les proches si les retenus le leur demande ... Bien loin d’aider les retenus, cette association, comme toutes celles qui travaillent dans les centres de rétentions, sert juste de caution humanitaire à l’État.

Mais Forum Réfugiés ne se contente pas seulement d’être un vautour de la machine à expulser et de se payer des salaires sur le dos des migrants enfermés. Forum Réfugiés est un acteur de cette machine à expulser , au même titre que la police, les entreprises qui participent aux expulsions, celles qui travaillent dans les centres ou qui les construisent ( Bouygues, Sodexo, Accords, Air France, SNCF, SNCM, CTN,...).

Ces derniers temps au centre de rétention du Canet à Marseille, cette association s’est particulièrement appliquée, à saboter les démarches juridiques et administratives des retenus. Des recours envoyés avec quelques minutes fatidiques de retard, alors qu’ils étaient en mesure de faire ces envois dans les temps. Des formulaires de demandes d’asile fourni une fois sur deux. Des dépôts de plaintes, faites par les retenus, qui ne sont pas enregistrées. Des refus de communiquer aux proches certains renseignements, dont ceux concernant les dates d’expulsions. Ils vont même jusqu’à nier, devant des avocats, l’incendie du 1er septembre. Pour qu’ils pondent un communiqué sur les conditions de rétentions, il aura fallu qu’il y ait presque mort de femme, cet été.

Vêtue d’un uniforme bleu, d’une blouse blanche ou d’une étiquette humanitaire, la répression sera toujours la répression. Ses agents serviront toujours les intérêts de l’État : la meilleure des polices ne porte pas l’uniforme !


D’incidents en incendie

Les incidents se succèdent dans la prison pour sans-papiers du Canet à Marseille : refus d’embarquement, destructions de matériel, incendie, résistances individuelles et collectives.

Le centre est surpeuplé, les flics insultent et tabassent quotidiennement. Les retenus sont gavés de médicaments (anxiolytiques...). Les tentatives de suicides et les actes d’automutilations sont courants. Lorsqu’ils résistent aux expulsions, ils sont ligotés et bâillonnés au scotch. La bouffe est périmée, etc.

La lutte à l’intérieur trouve un écho à l’extérieur : prises de contacts avec les retenus, relais de la situation, soutien juridique, parloirs sauvages, rassemblements...

Si nous luttons aux cotés des retenus, ce n’est pas pour obtenir de meilleures conditions de rétention, mais pour détruire toutes les prisons. Si nous dénonçons les violences policières, ce n’est pas pour réclamer une police respectueuse des droits de l’homme. La fonction de la police, c’est de protéger la violence des intérêts des classes dominantes, c’est de défendre la violence de la propriété privée, d’empêcher toute tentative de révolte, de nous forcer par la peur et la répression à accepter les règles d’un jeu truqué. La violence de ce système nous la subissons tous les jours et les gardiens de la paix sont ceux de la guerre sociale contre les pauvres.

Dans les rapports de domination et d’exploitation capitaliste, les sans-papiers, sont utilisés par l’Etat patron pour faire baisser le prix de la main-d’œuvre et niveler vers le bas l’ensemble des conditions de travail.

Les sans-papiers sont une population utilisée dans le but de normaliser et faire accepter les dispositifs de contrôle qui s’étendent à toutes les classes dominées (rafles dans les quartiers, fichiers internationaux, obligation de se soumettre à tout un tas de formalités administratives...).

Être solidaire des sans-papiers en lutte, c’est comprendre que nous avons les mêmes intérêts contre ce système qui nous domine et nous exploite. Être solidaire des sans-papiers en lutte, c’est se battre contre l’ensemble des dispositifs de contrôle et de répression que nous subissons.

Être solidaire des sans-papiers en lutte, c’est lutter contre les séparations, celles qui font que les pauvres s’entre-tuent pendant que la domination s’étend.


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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 10:03

Galere e C.I.E. non ne vogliamo più,
colpo su colpo li tireremo giù"

Les Prisons et les CRA :"on en veut plus "
Sabato 15 settembre a partire dalle ore 15.00 sotto il carcere di San Michele (Alessandria) in via Casale 50, si svolgerà un presidio di solidarietà per i compagni prigionieri in seguito alle operazioni repressive "Ardire", "Shadow" e "Ixodidea".
 
Libertà per Stefano Gabriele Fosco , Alessandro Settepani, Sergio Maria Stefani, Giuseppe Lo Turco, Massimo Passamani (da poco trasferito anche lui ad Alessandria) e per tutt* i/le Compagn* detenut*!!!
 
traduction par nos soins:

Le Samedi  15 septembreà partir de 15h un rassemblement de soutien  devra se tenir à côté dela prison deSaint Michel en solidaritépour les compagnons prisonnierssuite aux opérations répressives "Ardire", Shadow" et Ixodidea"


Liberté pour  Stefano Gabriele Fosco, Alessandro Settepani, Sergio Maria Stefani, Giuseppe Lo Turco, Massimo Passamani( r transféré là dernièrement) et pour toutes et tousles compagnonnes et les compagnons détenu-es!!!

 

Anarchici Alessandrini



 

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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 09:23

lu sur non fides

Suite à l’incendie du samedi 1er septembre au centre de rétention du Canet, un retenu est embarqué en garde à vue. Il est jugé en comparution immédiate, le mardi 4 septembre dans l’après-midi. Il prend 8 mois ferme et 1600 euros d’amende. Lors du verdict, le juge précise que le détenu effectuera la totalité de sa peine avant de se faire expulser. Un autre retenu avait été mis à l’isolement dans le centre au moment des faits. Il est libéré le lendemain. Il porte des traces de coups sur tout le corps, sauf le visage.

L’enquête et la procédure auront été menés rapidement. 48 heures seulement après les faits, le détenu se retrouve derrière les barreaux des Baumettes, sans qu’aucune information n’ait circulé à l’extérieur. Une avocate, qui tentait de se renseigner sur cet incendie, s’est vue répondre par Forum Réfugiés que cela n’avait jamais eu lieu. Quand elle a tenté de s’informer auprès du Tribunal sur la personne déférée par rapport à cet incendie, on lui a certifié qu’il n’y avait aucun dossier sur une affaire d’incendie au centre de rétention.

Encore une fois, cet incendie s’inscrit dans une série d’évènements et de luttes dans le centre de rétention et à l’extérieur. Dans ce contexte, si les pouvoirs publics tentent d’étouffer l’affaire, c’est sans doute pour éviter toute solidarité autour de cet acte et du principal accusé et essayer d’éteindre les révoltes à l’intérieur du centre.

Continuons à être solidaires des inculpés des incendies du Centre de rétention du Canet.
Continuons à être solidaires avec les retenus en lutte.

Manifestons notre solidarité lors du rassemblement devant le CRA du Canet, samedi 8 septembre à 18 heure.

commentaire du collectif du Laboratoiredu 7/09/2012:

L'été 2011 le CRA de saint exupéry a brûlé, il y avait des inculpés. On a demandé des renseignements concernant les inculpés au forum Réfugiés

Ilsont répondu de même, c'est apparament une pratique constante de cette assos gestionaire  des CRA.

On a demandé  aussi aux bénévolles de l'association.Meme réponses, des avocats de lyon ont refusé de nous aider pour faire des rcherches dans les

registres du tribunal de Lyon.

Le pompon revient à la cimade de Lyon qui refuse de communiquer les numeros d'écrou  des prévenus enfermés à Corbas.

On désirait aussi  ces renseignements pour mobiliserles groupes anti carcérauxde la région pour la manifestation  du 8 décembre devant Corbas

Le sommet de l'hypocrisie militante lyonnaise c'est::

un communiqué commun de forum réfugié et l'OIP et la cimade et l'ordre de malte dénonçant les conditions d'enfermement au CRA de saint exupéry.

Ce communiqué a été publié sur le site rebellyon.info . ceci nous a permis de le lire.

C'est pour toutes ces raisons et d'autres nous soutenons le rassemblement  devant le CRA du Samedi 8 septembre

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