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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 13:48
Valence:pour revenir sur les comptes rendu de la presse tant nationale et locale, après la victoire de l'Algérie  du 19 novembre  .
Nous nous contenterons de recopier un livre  fort instructif  de Mathieu Rigouste" l'ennemie intérieur  paru chez La Découverte.
"ce sont finalement trois logiques  communes  qui régissent la contre subversion et la domination sécuritaire.
- la tendance à ne plus distinguer les domaines classiques du conflit: temps de paix /temps de guerre , intérieur/extérieur, civil/combattant, policier /militaire;
- la triple fonction des domaines de l'exception :laboratoire, vitrine, rouage;
- l'ethnisicisation de la menace  et la division racialisée de la société.
Pour enrôler la population  dans son autocontrôle , l'ordre médiatico sécuritaire  généralise une forme  de pouvoir lui permettant  de fabriquer l'ennemi, de le tolérerer et de l'entretenir , de le détruire  et de le remodeler, de concevoir le désordre dans la perspective  du rétablissement  de l'ordre . la constitution  de hiérarchie  paralléles pour encadrer la population , l'infiltration  et le retournement , le renseignement , la manipulation et la désinformation  médiatiques, l'action psychologique, le quadrillage militaro- policier de l'espace, la surveillance des communications , l'instrumentalisation d'événements traumatique ( crises.. ...)) sont devenus dans le nouvel ordre sécuritaire  autant de régles fondamentales du jeu politique
.
Les quartiers populaires ségrégués , ceux où le capitalisme a concentré les classes précarisées, sont investis comme des territoires d'exception  et les descendants  pauvres  des colonisés comme des corps d'exception
"


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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 11:56
Le 20 novembre 2009, par papillon
Longues peines et Quartiers d'Isolement
Journée d’information et de réflexion

Dans le cadre d’une campagne nationale contre les longues peines et les quartiers d’isolement, l’émission de radio PAPILLON vous invite à une journée d’information et de réflexion le samedi 28 novembre 2009.

Initiée par l’ARPPI (Association Pour le Respect des Proches de Personnes Incarcérées), et rejointe par d’autres collectifs et associations, cette campagne nationale trouve son origine dans une évasion. Celle d’Omar Top El Hadj et de Christophe Khider de la maison centrale [1] de Moulin en février 2009. Ils sont rattrapés après à peine deux jours de cavale. Christophe manifesta à son avocate le désir que "tout cela serve à quelque chose", c’est-à-dire que soit vraiment posée la question des longues peines (il était à ce moment libérable en 2045) et de l’isolement [2]. Que ces peines et ces régimes de détention qui brisent et éliminent les individus soient connus, discutés et remis en cause.

14h : Documentaire vidéo et sonore réalisé et présenté par les membres de l’émission et du journal anti-carcéral l’ENVOLEE

17h : Pause goûter

18h : Interventions de Catherine Charles, présidente de l’ARPPI et de Freddy Brillon, avocat au barreau de Paris et membre du collectif "Libérés vivants" qui lutte principalement sur la question des morts suspectes en détention.

19h : Discussion/ débat

Au local "La Dérive"
31 rue Basse des Rives à Saint-Etienne (derrière la faculté Tréfilerie)

Venez nombreux et nombreuses (entrée libre)

 

[1] Les maisons centrales, axées sur la sécurité, sont "réservées" aux personnes définitivement condamnées (souvent à de longues peines).

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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 12:06


http://contreinfo.info/IMG/arton2695.jpg

le récit d'une militante de l'UJFP qui a vécu les
événements en direct

SHEIKH JARRAH Quelques notes supplémentaires après visite le 25 et le 30 octobre


Nous connaissons tous le problème de Sheikh Jarrah, ce quartier où, depuis le 15 mars 2009, des familles palestiniennes sont en butte à des menaces d’expulsion puis à la violence de la mise à la rue, malgré la présence d’internationaux et d’associations israéliennes qui sont pour la justice, et malgré les condamnations de la Communauté internationale. Nous nous y rendrons le 25 puis le 30 octobre pour participer à une manifestation en présence de Louisa Morgantini, députée européenne…..


Si l’on regarde une carte, on s’aperçoit que Sheikh Jarrah est très « mal » placé : en limite extrême de Jérusalem Est, au nord de la « Old City », au contact de Jérusalem Ouest, c’est-à-dire d’Israël avec, de plus, le quartier Est, dans son dos, truffé de colonies anciennes construites en direction du mont Scopus. On voit bien qu’il est en extrême danger devant l’appétit de conquête habituel des Israéliens : étendre le territoire et pousser dehors les Arabes qui y habitent, et, en même temps, établir une continuité territoriale entre Jérusalem Ouest israélienne et les colonies, et faire ainsi cesser leur relatif « isolement ».C’est la même technique de « grignotage pour raccordement » qui est en action ici, à Jérusalem, comme entre les colonies de Cisjordanie, ainsi que nous le montrera Mikado sur le terrain.

Les tentatives d’annexion durent en fait depuis 40 ans, menées par les autorités israéliennes ou par des organisations de colons qui prennent la relève et qui usent de tous les subterfuges juridiques, aidés par la justice israélienne qui ne reconnaît jamais le droit des Palestiniens, souvent des réfugiés de 1948. Et ces tentatives concernent en fait tout le quartier de Sheik Jarrah, dont quatre endroits sont sous la menace : Shepherd Hotel, Karm el Mufti, Kubaniyat im Haroun et Karm Al Ja’oun qui est soumis aux expulsions actuelles.


Karm Al Ja’oun : la bataille juridique est engagée depuis…1972 ! Une association juive sépharade, et américaine bien sûr, mène la lutte juridique et, forte de ses ancêtres réfugiés dans l’Empire Ottoman après leur expulsion d’Espagne en 1492, produit une attestation ottomane de …1870 qui justifierait sa PROPRIETE sur les lieux. Bien que l’avocat des expulsables ait prouvé qu’il s’agissait non d’un titre de PROPRIETE mais d’un titre de LOCATION, la cour israélienne a donné droit à l’association juive, selon les parodies de justice habituelles (qui permettent de dire qu’Israël est une démocratie !). Elle a d’ailleurs confirmé ce jugement en rejetant le recours le 9 août, après l’expulsion du 2 août. Une transaction financière a été tentée par les Israéliens pour un prix dérisoire. Cette transaction a été refusée : les Palestiniens expriment clairement qu’ils ONT ETE des réfugiés et n’acceptent plus de retourner à l’état antérieur dont ils étaient sortis depuis…57 ans


Tout y est : la situation malheureusement stratégique, l’association juive américaine, le prétendu fond historique et la parodie de justice. On peut y ajouter les terrains à bâtir, la justification religieuse et le dénuement, y compris politique, des habitants palestiniens.

En effet, ce quartier est situé au fond d’une sorte de vallon, le wadi Al Guz . Les habitations vidées manu militari de leurs habitants ( 53 personnes dont 20 enfants ) ou en passe de l’être sont situées dans ce vallon, sauf une qui est à proximité et qui appartient à la famille de Maer Hanoun qui nous accompagnera de ses explications. Le vallon, un petit paradis dans la ville, offre encore beaucoup de terrain libre et le projet des colons est d’y construire une colonie, après destruction des 24 autres maisons et l’éviction de 300 résidents palestiniens.

Ces terrains sont en extrême danger étant donné leur situation géographique, mais, une fois de plus, la « prédation » s’impose religieusement. Elle est justifiée car une tombe rupestre qui est l’objet d’un culte pour les juifs sépharades se trouve opportunément dans le vallon : le tombeau du grand Prêtre SIMON dit le Juste ( Rabbi Shimon HaZadik ) qui se serait rendu au devant d’Alexandre le Grand vers 333 avant J.C ! ! ...

Les Palestiniens concernés sont des réfugiés de 48, chassés notamment de Jérusalem Ouest, à qui l’UNAWRA et le Gouvernement de Jordanie ont donné en 1956 ces terrains pour y construire, contre l’ ABANDON de leurs droits de Réfugiés. Leur installation est donc légale, mais, comme chaque fois ici, et même ailleurs dans les pays colonisés, les propriétaires n’ont pas de titre de propriété. La transaction a pourtant bien dû laisser des traces quelque part…..


Le 2 août 2009, au moment où la présence internationale était la plus faible, dit Maer Hanoun, 53 personnes dont 20 enfants, des familles Hanoun et Al Ghawi, ont été chassées de chez elles, leurs habitations étant immédiatement réoccupées par des colons. Au cours de l’expulsion, 13 personnes ont été blessées et 35 arrêtées.

Les Hanoun campent le jour en face de leur maison, sous un olivier : c’est là q’ils nous reçoivent…à proximité de leur maison expropriée, surmontée d’un drapeau israélien et de caméras de surveillance : nous en voyons sortir un couple de colons…. Les Al Ghawi, eux, sont, dans le wadi, sous un abri sommaire, des matelas et quelques casseroles, installés avec leurs enfants devant leur maison réoccupée elle aussi immédiatement par des colons qui, derrière la grille ou sur la terrasse, surveillent la situation. Ils sont d’ailleurs protégés par un homme armé qui semble être d’une milice privée. Régulièrement la maigre toile est arrachée par la police, en présence de soldats israéliens, avec une violence extrême qui suscite les cris des femmes et les pleurs des enfants. Nous étions là lors d’un de ces arrachages, en présence de Louisa Morgantini, et nous avions les larmes aux yeux et la haine au cœur. Un voisin d’en face, des maisons basses précédées d’un jardin fruitier toujours soigné, vient annoncer qu’il a reçu son avis d’expulsion à une date prochaine. Il a déjà fait de la prison dans le cadre de cette lutte, comme Maer Hanoun.

Nous rencontrons sur place un rabbin de l’association des Rabbins pour le Droit. Il porte sa kippa, si bien que nous le prenons d’abord pour un colon ! La situation clarifiée, nos fraternisons et il nous présente son association avec laquelle j’ai cueilli des olives à Yannoun en 2003.


La situation semble sans issue. Les terrains, superbes, sont effectivement à prendre dans la logique israélienne de conquête sans respect des droits. Le fond historique et religieux y est. Les Palestiniens sont déjà des réfugiés, sans titre de propriété, sans pouvoir ni fortune. Les soutiens internationaux sont là mais ne se donnent pas le pouvoir d’agir (nombreuses visites du consul de France, en contact avec les expulsés, qui compatit mais n’en peut mais…)

La pluie et le froid arrive….La situation ne peut durer et on sait où est la force….La présence et le témoignage des internationaux retardent l’échéance mais on doute que le pouvoir israélien recule…Comme le chat avec la souris, il observe, attend patiemment, et joue avec ses victimes, pensant comme toujours que le temps est avec lui et que, de toutes façons, il les croquera jusqu’au dernier.

SHEIKH JARRAH Quelques notes supplémentaires après visite
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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 07:15
Afin de modérer l'enthousisme  vis à vis de Grenoble. On nous a envoyé ceci  concernant les expériences  Grenobloises.
« Des caméras «absolument partout», pourquoi pas finalement, Henri ?
Techniquement, ce sera bientôt possible. Honnête citoyen, tu ne seras jamais fiché au Grand Banditisme. Quand tu sors ce n’est pas pour poser des bombes, et tu n’as même jamais envisagé de voler un vélo. Les comptes de ton bar sont irréprochables, tu ne payes aucun fournisseur au noir, tu ne sers pas d’alcool aux mineurs
et tu n’as jamais grillé un seul feu rouge. Bref, tu n’as rien à te reprocher, tu l’as dit.
Alors pourquoi refuser les caméras dans la rue ? Aussi bien, pourquoi refuser les caméras
dans ton salon ? Pourquoi refuser l’implantation d’une puce de localisation par GPS

dans ton bras ? »
lu sur
Dans un quartier sensible la ville y a fait un laboratoire de la tolérance zéro, un système de surveillance vidéo couplée aux logiciels qui détectent des "comportements suspects"

Avec l’aide du lobbying de la société Blue Eye Video, Grenoble a mis en place un quadrillage video dans le quartier Villeneuve-Village olympique, réputé comme sensible. La spécialité de Blue Eye, c’est la prévisibilité des infractions, via des logiciels de comportements liés à des images vidéo.

Grenoble, et son maire Michel Destot (un ancien chercheur du CEA), mène de véritables expérimentations sur des espaces publics en relation avec la police nationale pour l’exploitation des données. Depuis septembre 2005, les caméras de la Villeneuve envoient automatiquement les images dans les bureaux de la police.

Commentaire de la mairie au journal local de la Socpresse : "Ce sont des caméras gérées par un logiciel qui détecte les comportements à risque, c’est un outil d’aide à la décision pour l’intervention policière, mais attention ce n’est pas Big brother."

Petit portrait très local de Blue Eye par un citoyen grenoblois. Cf indymedia (2) :

"Blue Eye Vidéo est une start-up très grenobloise : le gérant sort de chez Hewlett Packard, trois salariés sont de l’INPG. Tradition locale de "l’essaimage" : une institution publique (l’Inria - Institut National de la Recherche en Informatique et en Automatique) développe une technologie, puis dès qu’elle est applicable, monte une start-up privée avec l’appui de fonds publics (l’ANVAR et le Ministère de la Recherche). On appelle ce mécanisme de transfert public>privé la "valorisation". Parmi les contrats de Blue Eye Vidéo : un logiciel de comptage des passagers à l’aéroport de Strasbourg ou la surveillance des "effets de foule" lors du pèlerinage de La Mecque. Plus proche de nous : une opération de comptage des manifestants à Grenoble en juin 2003, quatre caméras de surveillance (vingt à terme) à l’Inria de Montbonnot, et un "détecteur automatique vidéo d’infractions aux feux rouges" dans les rues de Grenoble en décembre 2004. Ces caméras-tests sont placées à quatre carrefours particulièrement dangereux dont les noms sont gardés secrets en attendant, nous apprend le Dauphiné Libéré, "le feu vert pour en installer d’autres en ville, mais opérationnelles cette fois" (17). Blue Eye Vidéo, liée à l’INRIA de Montbonnot, l’équipe en caméras. L’Institut National de la Recherche en Informatique et en Automatique compte une vingtaine de sites en France. Celui de Sofia-Antipolis (technopole-soeur de Grenoble, à côté de Nice) mérite d’être signalé : c’est là que les chercheurs du programme Orion ont développé une technologie comparable à celle de Blue Eye Video : le logiciel VSIS (Visual Surveillance Intelligent Software*) qui détecte les événements suspects"

(*Procédé primé lors des BBA France 2000 !).

"Du contrôle total de la population à son contrôle totalitaire, il n’y a qu’un pas. Or c’est à Grenoble, "ville-test de la sécurité" que l’Inria ou Blue Eye Video rendent les caméras intelligentes. C’est à Grenoble que Arjo Wiggins fabrique le papier spécial des passeports biométriques français. C’est à Grenoble que se trouvent le CEA-Leti, l’Ideas Lab, Atmel, Bull, Radiall et Thales, membres du GIXEL, le lobby de l’eadministration et de la biométrie. C’est à Grenoble que l’Ideas Lab travaille sur "l’acceptabilité" des nouvelles technologies, en lien avec l’Armée."


(1) Daubé du 29/09/2005 (2) "Au doigt et à l’oeil", Indymedia Grenoble, 6/12/2005 http://grenoble.indymedia.org/

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25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 08:16

Depuis des mois la répression contre  la jeunesse de ces  quartiers de Valence et Romans  , mais l'empressement  de la répression  cache les misères sociales.Voilà bientôt un an  que l'usine FB FC avait alerté  les jeunes du quartier de la Monnaie . La seule réponse de l'Etat  c'est la répression face aux inquiétudes , angoisses  justifiés face à cette énorme passoire.



Un important dispositif de forces de l'ordre a été déployé hier en soirée sur Romans.

En effet, une demi-compagnie de CRS venue de Grenoble, soit un effectif de 50 hommes et 40 fonctionnaires de police des commissariats de Romans et Valence ont procédé, dès 18 heures, à une "opération de sécurisation" sur le quartier dit "sensible" de la Monnaie. Une opération, sur réquisition du procureur de la République de Valence, identique à celle qui s'est déroulée la semaine dernière dans un autre "quartier sensible". Celui de Fontbarlettes à Valence.

Multiples contrôles et vérifications

Ainsi, de 18 heures à 21h30, les forces de l'ordre ont procédé à de multiples contrôles d'identité, à différentes vérifications de papiers de véhicules. Ils ont également inspecté toutes les parties communes d'immeubles, contrôlé les débits de boisson.

La demi-compagnie de CRS devait rester en position jusqu'à 1 heure.

leur presse le dauphiné du 25 juin

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9 mai 2009 6 09 /05 /mai /2009 07:13
La bête antiterroriste sème la terreur à Chambéry. le collectif du  Laboratoire apporte un soutien  à  Raphael et aux squat des Pilos.


Ils étaient plus d'une centaine à se réunir pour crier leur attachement au squat des "Pilos", occupé par une vingtaine de personnes. Aux vues de la météo et du peu de passants en ce jour férié, l'impact du rassemblement s'est révélé limité. Le cortège a défilé durant plus de deux heures, s'arrêtant notamment devant l'hôtel de ville.

Le lien qui a été fait entre "l'espace culturel autogéré" des "Pilos" et l'explosion d'une bombe à Cognin a mis les squatteurs sur le devant de la scène médiatique.
« On s'intéresse à nous parcequ'il y a cette histoire alors que ça fait huit mois que nous sommes ici », regrette l'un d'eux. Leur avis d'expulsion ne date pas non plus d'hier.
C'est donc la libération  de Raphael S.que les manifestants revendiquaient, ainsi que le maintien de leur "espace culturel".

Entre ces murs s'organise depuis plusieurs mois diverses activités gratuites et ouvertes à tous : cirque, concerts, soirées débats... Les résidents définissent l'endroit comme « un lieu alternatif d'ouverture et de rencontre mixte », et veulent y rester. Outre ses habitants, de nombreuses personnes s'y réunissent pour prendre part aux activités proposées
.
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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 12:46

Le dauphiné libéré pue l'intox avec son titre:

"un homme est en garde à vue dans le cadre d'une en quête antiterroriste"
Dans cette article   directement issus d'un cerveau policier et non d'un journaliste  d'information .
qu'est ce qu'on apprend de nouveau dans ce papier
-Zoe et Mickael avaient des copains dans un squat les Pilots et ils connaissaient les alternatifs de cette   ville  De gauchebien pensante.
-en Mars 2007 Zoe (l'ardéchoise) a participé à une manifestation de soutien  à Nantes  devant le consulat du Danemark. C'était en soutien au squat Anarchiste Ungdomshuet
-Plus tard, on aurait signalé sa présence dans une ferme abandonnée de Bouvante (Vercors), dont elle a été expulsée fin 2007, avec d'autres squatteurs.



D'autre infos sur le blog de la FA Chambéry. voir ci dessous.

Squat de Zoé Squat de Zoé

Squat de Chambéry occupé par Zoé, la jeune Ardéchoise qui a été tuée en manipulant des explosifs à Cognin. "Elle était gentille avec les voisins" confie la propriétaire.

Appel à la solidarité pour les Pilots !!

mardi 5 mai 2009

L’espace autogéré des Pilots est assigné en justice le 26 mai dans le but de se voir notifier son expulsion. La Fédération Anarchiste de Chambéry apporte son soutien aux habitant-e-s et à toutes les personnes qui participent aux nombreuses activités sociales, culturelles et politiques qui ont vu le jour depuis maintenant 8 mois. Manifestation de soutien le vendredi 8 mai ! Départ à 14 heures des Pilots. Salle Jean Villard, 132 Avenue des Bernardines à Chambéry.

Tract d'appel à la manif' de l'Espace Autogéré des Pilots :

EXPULSION DE L’ESPACE AUTOGÉRÉ DES PILOTS IMMINENTE !!! APPEL À LA RÉSISTANCE !

La sentence est tombée, la mairie de Chambéry assigne en justice les habitantEs des pilots. C’est plus de 20 personnes qui vont êtres mises à la rue à partir du 26 mai...

L’espace autogéré des Pilots, squat Chambérien désormais ouvert depuis 8 mois et tout pétillant d’activités, est en danger. Un besoin urgent d’aide se fait sentir, afin de montrer à la mairie que le lieu bénéficie d’un soutien important... Aussi lançons-nous un appel à vous toutEs pour que les Pilots vivent !

Pour cela la première étape est un appel une :

MANIFESTATION DE SOUTIEN VENDREDI 8 MAI DÉPART À 14H DES PILOTS SALLE JEAN VILLARD, 132 AVENUE DES BERNARDINES

Les Pilots sont plus qu’un lieu d’habitation depuis l’ouverture de ce bâtiment vide en août 2008 ; se sont mis en place : une salle de concert, une salle d’exposition, un infoKiosque avec une bibliothèque alternative, des salles de création artistique, un atelier informatique, un atelier de réparation de vélo et de recyclage d’huile alimentaire, un sleeping pour les gens de passage... C’est donc toute une vie alternative qui est aujourd’hui menacée. Concerts, expos, projections de films, débats publics, repas collectifs, répétitions de danse, de théâtre, de cirque, création artistique, c’est tout cela que la municipalité (socialiste ?) tente aussi de détruire.

Et tout cela dans une logique de gratuité, de coopération, d’échanges. Essayant de combattre à notre échelle les vies que l’on veut nous imposer, faire de nous des consommateuricEs, des clientEs, des travailleurEUSEs de nous isoler dans nos appartements devant leurs télévisions...

Nous ne nous reconnaissons pas dans la « politique culturelle » de la mairie, un Phare pour 39 millions, l’implantation de la FNAC au centre ville, dans une logique de marchandisation de la culture. Mais que reste-t-il pour les initiatives collectives pour les groupes locaux et la musique non commerciale ? Tout ce que la mairie a offert c’est la fermeture des locaux Larsen et à venir celle de la salle Jean Villard fermant ainsi la dernière salle de l’Agglomération ouverte à la culture alternative.

Nous avons malheureusement d’ores et déjà de fortes présomptions quant à l’argumentation à venir des portes-paroles de la mairie face à nos protestations : il est possible qu’ils avancent quelque vague projet pour se justifier face à l’opinion publique (qui plus est humaniste, logement social, maison de retraite...). Cela ne les empêchera pas de laisser le bâtiment vacant pour un temps indéterminé, tout comme ils ont, pendant de nombreuses années, laissé les locaux associatifs des Pilots à l’abandon (plus de 6 ans pour certains). Il est probable qu’ils s’emploient dans le même temps à nier nos réalisations et la possibilité que le lieu perdure sous prétexte que tout cela ne rentre pas dans les cases administratives des structures officielles, invoquer des impératifs de sécurité, de tranquillité publique... Nous ne pourrons alors que les renvoyer aux faits : qu’ils le veuillent ou non, sans profit ni subventions, l’espace fourmille d’activités et de projets constructifs.

En réalité, il semble clair que ce qu’ils choisissent de ne pas tolérer, c’est l’existence d’un espace qui ne soit pas encadré et contrôlé par les structures institutionnelles ou commerciales. Nous espérons bien évidemment qu’ils ne s’enfermeront pas dans cette logique !

Ensembles résistons aux logiques capitalistes d’une municipalité « socialiste »

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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 23:06

Cette nuit aussi sera une nuit pour toi Alexandros.

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Affiche-tract lié aux évènements qui ont lieu en Grèce.

«Passant, va dire à Sparte que nous vivons pour n’obéir plus à ses lois.»

Depuis le 7 décembre 2008, suite à l’assassinat d’un jeune garçon par des policiers athéniens, la Grèce est encore aujourd’hui submergée sous une intense marée de troubles et de révoltes spontanées. Un mouvement généralisé d’émeutes s’est répandu en un clin d’œil dans toutes les grandes villes de la péninsule avant de gagner bientôt de plus petites localités ordinairement plus assagies. Un fil secret relie les métropoles du monde ; le moindre quartier ne saurait s’embraser isolément : la contagion de cette fièvre enflamme tous les visages ; la révolte a déjà aboli les frontières.


Toujours davantage incontrôlée et soutenue largement par le reste de la population civile, la jeunesse du pays s’est engagée vigoureusement dans de tenaces combats de rues avec la police, dévastant les commissariats et les commerces, officines de la domination capitaliste dont l’arbitraire mondial est à présent contesté. De ces luttes urbaines a surgi de manière instantanée un large mouvement d’occupations sauvages, investissant les mairies, les universités et d’autres édifices publics. Transformés en véritables arsenaux, ceux-ci sont devenus les places fortes d’un soulèvement déjà qualifié d’insurrectionnel.


À considérer les signes de rébellions qui se pressent toujours plus nombreux, il est devenu manifeste qu’un mouvement de négation générale de la société moderne s’étend et s’intensifie, et ceci à l’échelle mondiale. Des usines chinoises agitées par de violentes grèves aux émeutes des banlieues de l’Occident, c’est la totalité du monde qui se trouve attaquée dans chacune de ses parties. Le soulèvement grec est le signe avant-coureur d’une crise universelle déjà présente. Le prestige ruiné des syndicats et des anciens partis d’opposition ne peut plus canaliser les rébellions d’une jeunesse de plus en plus impétueuse en ses audaces déterminées.


«Qui se cachera du feu, qui ne se couche pas ?» Ces troubles nous renvoient à nos propres consciences ravagées dans l’irréalisation de nos désirs. Ils sont l’aveu en actes de ce que nous n’avons pas su faire, et l’avenir que nous devions tracer. Cette revanche trouvera ses partisans. Les braises et les querelles refoulées dans l’inconscience pacificatrice de notre époque couvent sous les cendres monotones des décrépitudes contemporaines. Il n’a fallu qu’une étincelle pour bouter l’incendie à la poudrière des misères sociales sur lesquelles la vieille Europe s’appuie et se fonde, en vacillant. La Grèce n’est elle-même que le théâtre momentané d’une pièce qui se joue partout. C’est cet effondrement qu’il s’agit de propager. Plusieurs autres pays ont répondu à l’appel enragé qu’exprimait un feu si intense, et l’inquiétude gagne les dirigeants d’un monde visiblement en faillite. Le berceau de la démocratie en sera le tombeau.


«EN S’AVANÇANT, LE FEU JUGERA
ET CONDAMNERA TOUTES CHOSES


Indymédia Nantes, 15 décembre 2008.


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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 10:09





« Nous ne revendiquons riens. On n'attend rien de personne. Face à la
répression et à l'exploitation, organisons nous-mêmes la résistance. On
aura ce qu'on prendra. On s'en fout du droit. »


Il est 23h50'54'' quand la petite troupe de gens massés au pied du 69 rue
de la République reçoit ce SMS de revendication signé

« les occupants du toit du globe ».

Dans la journée du samedi 22 novembre, des banderoles

ils investissent,nous aussi»)

avaient été déployées depuis un immeuble occupé depuis
quelques jours au moment où la manifestation pour le droit au logement
passait sous les fenêtres du bâtiment.
Alors que les ministres du logement, de l'urbanisme, de l'aménagement du
territoire et du développement durable devaient se réunir le lundi 24 à
Marseille, un petit groupe de gens avait décidé de se réapproprier un de
ces innombrables lieux vacants de la rue de la République. Depuis des
années, le patrimoine immobilier de cette rue comme de l'ensemble du
périmètre Euromed passe de mains en mains: banques, fonds de pensions,
etc. qui ont vidé le quartier de ces habitants à coups d'expulsions,
d'intimidations, d'incendies, etc. Aujourd'hui, la moitié de la rue
appartient à ATEMI dont la banque Lehmann brothers, largement actionnaire,
est désormais en faillite. D'où ces quelques slogans criés sous les
banderoles: « la rue de la république est vide, reprenons-la », « Lehmann
brothers est mort, vive la crise! »
Le soir même, une discussion était proposée dans le lieu « pour construire
ensemble les ripostes et solidarités à venir contre l'aménagement urbain
et ses expulsions » (extrait du tract). Il s'agissait aussi d'emblée de
faire vivre collectivement cet ancien hôtel avec son bar (le Globe) au
rez-de-chaussée. Le projet n'était pas de faire une occupation
spectaculaire et éphémère mais de prendre un espace pour habiter et vivre
ensemble, créer un espace de discussions et de rencontres qui puissent
faire émerger des solidarités concrètes face aux offensives des
urbanistes.
Il est 20h30. Une soixantaine de personnes mangent et discutent entassés
dans le bar quand les flics donnent l'assaut. Ils explosent la vitrine
alors que des personnes se trouvent juste derrière. S'ensuit une course
poursuite dans l'immeuble. Les gens refluent dans les étages en érigeant
des barricades de fortune derrière eux pour ralentir l'avancée des gardes
mobiles. Ce qui s'est révélé relativement  efficace. Tout le monde se
retranche au dernier étage et un petit groupe monte même sur le toit. Ce
ne sont pas spécialement les habitants du lieu et le tout n'est pas
vraiment prémédité. La cinquantaine de personnes restée au dernier étage
se fait finalement sortir de l'immeuble et séquestrer dans la rue qui est
bloquée mais les occupants du toit du globe demeurent.
Pendant ce temps, quelques personnes se regroupent dans la rue de la
république et hurlent « non aux expulsions ». Peu à peu, des passants les
rejoignent, le trafic est bloqué par un imposant dispositif policier: CRS,
gardes mobiles, BAC. Sur le toit comme dans la rue, personne ne cède aux
basses manœuvres des flics: chantage (« descendez du toit et on libère
tout le monde »), intimidations, pressions de la BAC... Une quarantaine de
personnes de la caravane du logement (regroupement d'associations pour le
droit au logement) débarquent. Les flics relâchent la cinquantaine de
personnes parquées. Et tout le monde se regroupe.
Tout au long de la nuit, pleins de gens restent, arrivent ou se relaient.
Il y a eu jusqu'à 150/200 personnes dans l'attroupement malgré le froid.
Au début, la situation est un peu flottante:  la police est manifestement
dans l'indécision. On imagine que ça téléphone dans tous les sens. les
autorités se concertent.
Parallèlement, les occupants de la rue sont eux aussi dans l'expectative.
Une poubelle flambe, une voiture de flic est caillassée et rien ne se
passe. C'est l'attente.
A l'intérieur, les keufs tentent de mettre la pression aux occupants du
toit et saccagent le lieu. Une ribambelle de négociateurs se relaient pour
les faire descendre dont le commissaire divisionnaire et le sous-préfet
mais rien n'y fait. En bas, la caravane du logement apporte des boissons
chaudes et de la bouffe fort réconfortantes par ce temps de grand mistral.
Des couvertures, de la nourriture et un mégaphone sont discrètement
fournis aux occupants du toit, histoire que la détermination ne cède pas
face aux assauts de la fatigue et du vent. En bas, le groupe diminue mais
l'ambiance est bonne. La rue de la République n'a jamais été aussi vivante
depuis des années: chants et slogans qui se répondent entre en haut et en
bas, partie de foot, spectacles... Cela dure toute la nuit.
Au petit matin, 12 cars de CRS arrivent en renfort et le GIPN prend
position. Le préfet mal à l'aise sur le toit tente une ultime négociation.
En vain. Il ne peut rien faire pour les revendications des occupants, à
savoir:
l'abolition de la société de classes, de l'état et du capital
le relogement de tous les habitants de la rue de la République dans leurs
anciens logements refaits à neuf
ou à défaut le fait de garder la maison.
Pendant ce temps, des habitants du quartier (le peu qu'il reste) apportent
café et croissants. Finalement, sur les coups de 10h, le GIPN procède à
l'expulsion et les occupants sont placés en garde-à-vue au commissariat de
l'Evêché où se déplace, lui aussi, le petit groupe de gens encore présents
au pied de l'immeuble. La présence est continue jusqu'à 16h, heure de leur
libération, à priori sans poursuites. A cette occasion, s'est encore une
fois manifestée une solidarité concrète: des travailleuses de la maison de
retraite ramènent du café et des petits gâteaux, des anciens habitants ont
aussi été présents de longue.

Ce sont 24H aux cours desquelles quelque chose a été rompu et arraché à la
normalité: un rapport joyeux à la rue, une détermination à ne pas se
laisser intimider par l'occupation policière du territoire et tenter de
faire vivre ensemble nos désirs.
Le tout aura sans doute coûté très cher: l'important dispositif policier,
le tram bloqué pendant une douzaine d'heures, et la rue encore quelques
heures de plus.
Cela n'aura duré que quelques heures.
Vivement la prochaine fois.

On est pas fatigué, on est déterminé.
Ni flic, ni fric, ni expulsions

A la prochaine, pour notre meilleur et pour leur pire.

Rendez-vous pour un repas de quartier dimanche 30 nov à 12H, rue Moisson.

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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 08:34

Monsieur le Directeur de la maison d'arrêt , votre tableau de service de cette année.
un meurtre,
4 suicides au moins
un décés à la suite du manque de soin.




Un détenu d'une cinquantaine d'années a perdu la vie lundi soir à la maison d'arrêt de Valence. Selon nos informations, cet homme aurait été victime d'une rupture d'anévrisme. Malgré les tentatives des sapeurs-pompiers et du Samu de la Drôme, l'homme n'a pu être sauvé
.
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