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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 08:42

 

Il n’y aura pas eu de deuxième soir d’insurrection à Athènes, de nombreuses petites manifestations ont eu lieu dans la plupart des villes, des attaques de banques, des occupations d’hôtels de ville, des procès en accéléré (on dénombre 70 arrestations au total), mais la capitale connaîtra la terreur répressive : les migrants coursés dans les rues par les flics un peu partout, des arrestations sans aucun prétexte, des perquisitions, un quadrillage sévère autour d’Exarchia avec des coups de tension (un bâtiment a cramé sur la bordure pour les tenir en respect). La moindre tentative de rassemblement a donné lieu à des arrestations, tandis que la ville « panse ses plaies » comme aime à dire la démocratie bourgeoise : des bâtiments fumaient encore en journée, avec plusieurs brigades de pompiers qui parvenaient enfin à maîtriser le « sinistre », et c’est le recyclage des traces de combat.  Quelques graffitis anarchistes révolutionnaires effacés, les ruines de bâtiments incendiés déblayés et protégés par les flics, les banques défoncées protégées également avec la construction de nouvelles palissades en tôle pour les bâtiments définitivement détruits (banques essentiellement), les entassements de matériaux de barricades et des bouts de marbre-pavés dans des bennes, etc.

 

Les gens se promènent : les bourgeois cachés apeurés dans leurs chambres toute la nuit sortent avec une violente insolence sous la protection policière à s’indigner en gloussant avec quelques photos des ruines des combats de la veille, des touristes en quête de sensation, et la misère qui reprend ses droits avec les toxicos à moitié morts par terre ou poursuivis en groupes par des flics dans des courses-poursuites au milieu de la circulation, des rafles, et les affamés qui meurent sur le trottoir.

 

Les centrales syndicales n’auront pas appelé à une nouvelle grève générale ce lundi. Évidence que la grève générale de 48 heures devait commencer aujourd’hui au lendemain de la grande bataille que tous savaient avoir lieu ce dimanche, et non les vendredi et samedi. Trahison. Et les gens qui étaient dans la rue hier soir en prennent conscience.

 

La conscience de classe. La conscience révolutionnaire. Qui germe, qui fermente, qui se fortifie. Dans les communiqués, les tracts, les affiches, les slogans, sur le terrain. Voilà la grande victoire de la nuit insurrectionnelle du 12 février.

 

Les gens se promènent dans la ville en ruine, et parmi eux des camarades combattants prudents et déguisés en citoyen qui jaugent la présence policière et, surtout, beaucoup des gens présents dans les rues cette nuit. Le langage des regards, ceux indignés des bourgeois consommateurs, ceux euphoriques et apeurés des touristes, ceux durs et concentrés des quelques camarades combattants, ceux enfin fiers et pétillants des gens qui ont goûté au combat. Le sentiment collectif de marcher en terrain semi-conquis, en terrain de combat, avec des sourires face aux pompiers et flics, avec la joie face aux banques éventrées et les boutiques de luxe démolies, et la rage contenue face aux grands titres de journaux qui condamnent les « casseurs fous » et justifient leur démocratisme répressif face à cela.

 

Une conscience révolutionnaire en gestation. Voilà ce qui se passe en ce moment à Athènes comme partout en Grèce. Avec les camarades combattants, nous sommes forcés de rester en retrait aujourd’hui, d’être dispersés et invisibles, enragés de ne continuer directement le combat, mais ce n’est pas pour autant un « petit matin » suivant tristement les faux « grands soirs ». Ce qui se passe en ce moment est le premier déclic qui en amènera encore et encore, jusqu’à devenir un élan irréversible. Les communiqués le montrent, les témoignages, les discussions, la force solidaire d’une poignée de main avec le vendeur du kiosque à journaux ou les vendeurs de matériel de jardin (qui sont les premiers fournisseurs en masques à gaz), les petits commerçants et les barman. Une complicité populaire qui se cherche et se trouve petit à petit. Le sourire en lisant que 68 flics sont à l’hôpital, gravement blessés.

 

Finalement, à Athènes même, les seuls qui pourront défiler bruyamment dans les rues sans s’en inquiéter sont les staliniens. Différents cortèges de 500 stals défilaient en lignes de petits soldats sans crainte d’une quelconque répression, avec leurs drapeaux rouges, escortés par une simple estafette de flics pour la circulation. Mais ils ne sont que 500, seuls, isolés, les gens détournent à peine le regard, ne les soutiennent pas.

 

La nuit insurrectionnelle du 12 février fut une étape décisive en cela, une grande victoire pour les anarchistes révolutionnaires et une défaite certaine pour la « démocratie » bourgeoise et les staliniens. Nous avions rapidement parlé du peuple acclamant et applaudissant le cortège de combattants anarchistes montant en renforts sur la zone de front au Parlement au tout début de la bataille, mais il est crucial de bien comprendre ce que signifie cela. Et nous choisissons pour illustrer cette phase décisive, peut être loin encore d’être générale et consciente mais effectivement en gestation, de diffuser ce texte très important qui circule sur Indymedia Athens, écrit par un syndicaliste de Syriza (gauche classique) qui a pris le courage de le rédiger avec rigueur et de le publier sur Indymedia (les camarades l’ont d’ailleurs mis en une). Nous en proposons la meilleure traduction possible (voici la version grecque) :

 

[À préciser que la place Syntagma est la grande place centrale d'Athènes devant le Parlement et que le rassemblement devant ce dernier était appelé partout et officiellement à partir de 18h.]

 

LA PREMIÈRE GRANDE VICTOIRE DES ANARCHISTES ET LE PRISME DÉFORMANT DES MÉDIAS

Hier, c’était une défaite de la démocratie bourgeoise à bien des égards. Nous n’insisterons pas sur le fait que le gouvernement a nommé un banquier comme Premier ministre sans être élu par le peuple. Ni que la partie qui l’a nommé Premier ministre a déjà perdu sa majorité parlementaire (le début d’une déclaration) et gouverne encore.

Mais je ne peux pas fermer les yeux sur le fait que, dès le début de la protestation pandémie en mai dernier, hier les gens ont choisi comme leurs protecteurs non ceux qui leur demandent de payer pour cela et qui sont réglementées par la loi, mais les anarchistes. Ni en être surpris. Ne fermez pas vos yeux quand je vois et quand j’ai lu que ce qui restait du grand rassemblement d’hier et de la foule sont les cendres des bâtiments et des banques.

Permettez-moi être plus précis. Hier après-midi, contrairement à toutes les dizaines de manifestations et grèves générales dans les 10 derniers mois, tout le monde s’est rassemblé à la place Syntagma deux heures avant l’appel. Alors que d’autres fois l’appel était à 17h et la plupart venaient à partir de 18h, c’était le seul endroit à être bondé dès 17h seulement. À 17h pas sonnée dans la place Syntagma ou dans les rues environnantes, il y avait déjà quelques milliers de gens venant de Omonia et de l’Acropole et du monde s’amassait constamment à la place Omonia, et à la station de métro Monastiraki et l’Acropole (un autre signe clair est que le gouvernement craignait la réaction des gens et je pensais désespérément à l’accès difficile pour les gens, que même s’ils avaient déjà fermé les stations de métro Syntagma, Evangelismos Université et, suivant des ordres injustifiables ont fermé la station de métro Acropole et que l’accès devenait donc encore plus difficile !).

Dès 17h donc, les choses étaient belles, pacifiques et pourrait-on dire que la démocratie est célébrée dans toute sa splendeur. Mais, tout à fait ouvertement et sans provocation, les forces de répression ont commencé à lancer des produits chimiques dans la foule, sans distinction, afin de provoquer la dispersion avant même que la manifestation ait atteint le pic d’affluence. Il n’est pas un hasard que les perroquets de la chaîne Sky ont rapporté que le monde ne va pas à Syntagma alors qu’il n’était pas encore 18h. La tentative de terroriser les médias électroniques et les journaux ont commencé il y a deux jours avec assez de téléviseur pour regarder quelqu’un ou voir les gros titres dans les tribunes. Les journaux Glezos et Theodorakis étaient seulement le nom de famille de ceux qui ont accepté des exemples de produits chimiques, mais des milliers de gens savent comment parler de la sensation d’étouffement mieux que tout le monde.

Et puis l’inattendu s’est produit. Un groupe vêtu de noir, de l’Université a commencé à crier des slogans et en pointant l’endroit où la police anti-émeute expulsait par elle tout le monde. Les gens, de côté, se mirent à applaudir, les gens criaient « bravo », « eux gamiste », « jusqu’à la victoire » et des trucs comme ça et on entendait les anarchistes nous crier de « nous rejoindre ». En effet, lorsque le peuple entier vient pour applaudir, vos stands de journaux ne peut être poursuivis avec une vigueur renouvelée depuis le début de ce que vous vouliez faire. La même chose s’est produite lorsque la police, après de nouvelles attaques de produits chimiques anti-émeute contre les gens craintifs, et que les gens tombaient (et les témoins de la foule et d’ambulances ou de scooters près des ambulances réunis sont ceux qui ont survécu à l’attaque). Et le summum de cette situation s’est passée quand l’incendie du Starbucks  a commencé. Une salve d’applaudissements et des acclamations de Klathmonos, la place de l’Université est remplie sans plus d’espace. Catastrophes dans le monde des banques, pour ceux qui n’ont pas activement participé aux batailles, le battement rythmé des places a fait assez de bruit pour qu’ils disent que 50 ou 40 masqués ont cassé  le marbre et ont donné les anarchistes comme ceux qui étaient responsables de l’attaque frontale.

Et pas seulement cela. Une fois l’attaque commencée sur les forces de répression à 17h, jusqu’à ce que le slogan monopolisé d’ordinaire par les anarchistes recouvrent les lèvres de milliers de manifestants, le fameux « flics, porcs, assassins » et pas des slogans classiques sur le mémorandum ou sur la politique économique. La colère du peuple pour traiter ceux qui allaient soi-disant les protéger a été débordante. Monastiraki sonnèrent les cloches, toutes les routes sortant de l’Acropole, Athènes, la place Omonia, l’Académie et de Syntagma était pleine de gens qui refusaient de quitter les lieux. D’où en essayant de monter de Monastiraki à Syntagma, vous trouverez des groupes de façade à l’émeute qui ont su éviter le premier coup de pulvérisateur indifféremment utilisé du gaz lacrymogène et des grenades flash-bang. Périodiquement, la police a attaqué les citoyens, puis un nouveau départ de la foule, protégée par les jets de pierres.

Le soir, 23h, plusieurs milliers de personnes étaient encore sur la route. A Amalia, au moins 10 000 personnes laissées sur le chemin de l’avenue quand elle a été contrainte à l’abandon, à nouveau à coups d’attaques chimiques importantes laissant peine à survivre. Sur la place il y avait encore des gens. Dans le Monastiraki, les Jupiter-Delta ont brisé des fenêtres avant de battre la foule. Il y a des vidéos qui affirment et montrent comment ils ont essayé (une fois de plus) à frapper les gens avec leurs machines.

L’aberration incroyable pour la démocratie, cependant, c’est que les gens se tournent maintenant vers les anarchistes pour se protéger. En effet, la grande majorité des gens ne veulent pas et n’ont pas participé à la violence, mais ils acceptent cette violence, car elle les protège. Ce qui montre la première grande victoire des anarchistes et de leur attitude. Leur principal argument était que par des moyens pacifiques nous ne pouvons pas faire quelque chose et que nous devons chercher une collision frontale. Et le slogan « pour foutre le bordel » ne sont pas des anarchistes. Après des dizaines de manifestations pacifiques, après l’attitude de la non-violence et, bien qu’ils savaient que les gens acceptent les produits chimiques, continuent à sortir dans les rues, mais ne se sentent pas capable de gagner dans la république. L’opinion est indifférente aux machinations de l’élite politique et économique qui écrit sur les vieilles chaussures journalistiques. Aucun politicien n’est puni, aucun incident de violence policière n’est puni et même les complices du tueur de Alexis Grigoropoulos sont déjà hors de prison. La poursuite déposée par plus de 100 personnes sur le week-end du 28-29 juin chimique n’a pas encore trouvé son chemin vers la salle d’audience et personne ne se donne jamais de tenir compte des blessures des citoyens innocents qui protestaient pacifiquement. Le peuple n’a plus foi dans les institutions démocratiques parce qu’ils se sentent moqués. Ils ont convoqué des élections afin de faire co-décision, en demandant de ne pas voter sur le protocole et le vote avec une majorité accrue au Parlement du corps que vous ne pouvez pas être réélu et ne représente pas tout le monde (sauf peut-être les membres de la gauche et le Laos).

Et voici venir la responsabilité et le sale rôle joué par les PAME depuis le début de cette histoire de deux ans et demi de protocoles. (Qui, selon les anarchistes, est également confirmé ici, et arrive tout le temps) : toute la nuit dernière centrée sur le vandalisme et les incendies. Distraire le monde de la question principale fait du vote une monstruosité contraire à la Constitution (non je dis ce que cinq professeurs d’université disent). Ils assument le rôle de la terreur pour la « dernière » chance de sauver le pays, une fois de plus. Confondre délibérément la valeur par défaut, qui peut faire tomber la Grèce à la faillite. Connectez-vous à la sortie par défaut de la zone euro, des choses que même les Varoufakis (et pas un économiste de gauche) condamnent comme irréalistes et faux. Et en signe de grande protestation hier, ne pas diriger les caméras vers le peuple parmi les milliers de personnes qui s’étaient répandues dans la ville, mais à travers les bâtiments incendiés.

Il y eut beaucoup de discussions sur les bâtiments de tous les cris kyratsa refroidisseur. Les mêmes canaux ont blâmé lamogia tant que citoyens et membres de la société ont mangé ensemble, et ils savent très bien que dès le début (un début comme celui-ci), personne n’a rien à foutre de l’architecture et de l’urbanisme de la ville (comme en témoigne la construction monstrueuse à Athènes et la fermeture arbitraire des espaces semi-ouvert), invitent les gens à dire « non » aux actes de vandalisme des bâtiments historiques. Les mêmes canaux avec les journalistes incultes de la Plaka [zone historique et vieille ville] ou les dimosiografiskous Sophomoric ont dû être guidés pour découvrir des bâtiments historiques abandonnés, seulement sinon quand ils sont habités par des immigrants et  autre « source de contamination », et dans le reste du temps à faire moko pour faire leur travail dans le lamogia réel succession. À Athènes et autour de la Grèce, des milliers de bâtiments appartenant au gouvernement, aux banques et dévastés de l’Église, et beaucoup d’entre eux sont d’une grande valeur architecturale. Il est temps de dizaines que les propriétaires eux-mêmes sont détruits lentement afin de ne pas devenir cotées et être en mesure de construire un bâtiment. Le dédain des moyens souterrains et bientôt atteint au point d’être à moitié détruits (lentement), tous dôté dangereux et démoli, puis soulevez-blocs.

Des villes entières telles que Patras et d’autres villes démolies durant la nuit pendant la junte et Karamanlis, divers classique et intégré de grande hauteur monstruosité. Les édifices publics sont réalisés avec des concours d’architecture et incomplets évier avec d’autres la gouttière d’abord construit (comme récemment la Tour Hôpital) parce que quelqu’un konomise épaisseur de la vente de la terre ou parce qu’il y avait des actions de soutien appropriées. Les routes sont de nouveaux en miettes. Projets olympiques qui coûtent une fortune encore méprisée à être vendus pour une bouchée de pain sur leur propre terre. Une société qui ignore complètement l’espace bâti découvre maintenant que les anarchistes détruisent des « bâtiments historiques ». Et tout cela enfonça dans l’obscurité le fait que des centaines de milliers de personnes dans la misère ont dit NON aux dirigeants et les bien-nourris.

Pour moi, les fauteurs de troubles ne sont pas les anarchistes ni même le problème. Les plus grands fauteurs de troubles sont les médias et la lentille déformante. S’ils voulaient se concentrer sur la substance il le ferait, ce serait d’augmenter immédiatement les images des attaques des forces de répression. Le ciel serait plein d’hélicoptères qu’ils ne vous montreraient pas les hordes de gens qui luttent, pour ftochopoiithoun de ne pas satisfaire le souhait de la grande entreprise qui seront les seuls gagnants de la descente des salaires.

La distorsion de la réalité, le seul éclairage dans les bâtiments incendiés, les commentaires sclérosés et la honte du bon sens dans les studios de télévision sont la norme. Il occupent actuellement les médias par des hommes d’affaires peu scrupuleux et des politiciens, ou vice versa, ce qui rend leur vérité à eux. L’attaque sur les salaires des pauvres est pour eux l’occasion de profits insensés. Et ils vont jouer toutes leurs cartes afin de ne pas perdre. Et les gens qui sont sensibles aux bâtiments historiques seront assis sur leur canapé et devant leur ordinateur alors que les anarchistes maudits sont ceux qui ont encore une âme et celle de résister.

La différence est que quiconque voit les événements à la télévision, ne sait plus les faits réels. Il vit dans une réalité virtuelle. Celui qui n’a pas été poursuivi par un flic et n’a pas été sauvé par un anarchiste qui a jeté une pierre, ne sait pas ce qu’est un flic. Celui qui ne se relève pas d’une attaque de produits chimiques et n’a pas été secouru par des vêtements noirs révolutionnaires recouverts de malox (même trompé ou stupide si vous voulez) ne sait pas ce que cela signifie la solidarité. Les anarchistes dans la solidarité et les réseaux de soutien sont ceux qui se préparent pour les jours de la faillite, ce qui sera fait avant d’avoir décidé que de leurs propres intérêts. Ils font de l’auto-organisation des collectifs et des réseaux de soutien leur arme. Vous aurez simplement à regarder l’écran et secouer votre doigt et vous croyez ressentir la faim de Olga qui tremble quand ils disent que les anarchistes, les gauchistes blêmes, SYRIZA, la « colère », l’âne volant, ne sont pas tous ceux d’entre eux qui vont vous voler quatre décennies de vie.

Mon cher, allez sur la route pour voir la réalité, fermez les téléviseurs et goûtez aux lacrymogènes. Recherchez une information alternative avec les médias indépendants et les publications sur Internet et pensez un peu au-delà à la fois de l’ »évident ». Ensuite, vous pourrez peut-être faire pression sur leurs dirigeants afin de créer un ministère pour protéger le citoyen et non pas une pâle imitation d’une démocratie chancelante, est réel et vos représentants.

Alors peut-être vous avez raison de vous en remettre aux anarchistes, mais pas maintenant.

P.-S. 1 : Je ne suis ni un anarchiste, ni « anarchiste », je n’ai jamais jeté de pierre. Mais les gens qui les mettent directement comme mes ennemis sont ceux qui protègent ceux qui veulent travailler comme esclave et d’être payé comme un esclave et désinformer les gens que j’aime les transformer en TV-niais et pas raciste dans cette course, même temporairement, est le plus proche et chaque calé mon chaque ellinara. Et oui, je suis désolé pour les bâtiments qui ont été perdus, qui a couru dans l’architecture des conférences longtemps avant découvert le nom de l’trembler Ziller, mais je ne suis pas désolé de sacrifier l’Acropole plutôt que la vie de toute la dignité humaine. Ces bâtiments, avec de l’argent, seront reconstruits en six mois. Tandis que les vies de millions de personnes prendront des années et des années à se reconstruire.

P.-S. 2 : le PAME, et par la suite le Parti communiste, hier, a perdu une belle occasion de démontrer sa capacité à mener la bataille contre le pouvoir capitaliste de la ploutocratie qui se plaint sans cesse. Alors il a dit qu’il atteindrait la Chambre en aucune façon, juste au vu des difficultés et rejoint l’arrière avec larmes (bien que le peuple était allé du côté de l’Université) et même l’ordre très coordonné chez eux de reculer a provoqué une pirouette que même l’armée grecque envie. Ils raillent ceux qui étaient dans l’avant-garde alors qu’ils reculaient avant même de commencer à défiler.

P.-S. 3 : À ceux qui se rappellent soudain que des emplois sont perdus à partir des magasins brûlés, vous oubliez que tous les mois des dizaines de milliers d’emplois sont perdus et que le chômage a dépassé le million pendant ces derniers mois.

Mardi 14 février 2012

Posted on 14 février 2012 by juralib

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 10:23

Les députés grecs ont adopté, peu après minuit, un nouveau plan d'austérité alors que le centre d'Athènes était le théâtre d'affrontements violents entre la police et des manifestants opposés au plan. Le vote se poursuivait toujours à minuit heure de Paris, mais le "oui" avait emporté suffisamment de suffrages pour assurer le projet d'une majorité, d'après un décompte effectué par l'agence Reuters.

Plusieurs dizaines de bâtiments ont brûlé, dont deux banques, et au moins une cinquantaine de personnes ont été blessées dans les affrontements très violents entre la police antiémeute, qui a lancé de grandes quantités de gaz lacrymogènes, et des manifestants armés de cocktails Molotov. Plusieurs dizaines de départs de feu ont été signalés, et au moins dix bâtiments ont été détruits par les flammes ; plusieurs partis politiques ont appelé à la démission du ministre de la sécurité intérieure, qui a accusé des groupes organisés d'avoir planifié la destruction des bâtiments.

 

Des policiers antiémeute prennent position sur la place de la Constitution, devant le Parlement grec à Athènes, le 12 février dans la soirée.

Des policiers antiémeute prennent position sur la place de la Constitution, devant le Parlement grec à Athènes, le 12 février dans la soirée. REUTERS/YIORGOS KARAHALIS

 

MANIFESTATION MONSTRE

Au moins 80 000 personnes, selon les estimations de la police, s'étaient rassemblées à Athènes pour manifester devant le Parlement, à l'appel notamment du parti communiste et des principaux syndicats du pays. La mobilisation était la plus importante qu'ait connue le pays depuis des mois. Le plan adopté ce dimanche prévoit des coupes drastiques dans de nombreux budgets, la suppression de 15 000 postes de fonctionnaires et la baisse de 22 % du salaire minimum, ramené à 586 euros brut sur quatorze mois.

 

Un incendie détruit un magasin durant les émeutes qui ont opposé forces de l'ordre et manifestants contre le plan d'austérité à Athènes, le 12 février.

Un incendie détruit un magasin durant les émeutes qui ont opposé forces de l'ordre et manifestants contre le plan d'austérité à Athènes, le 12 février.AFP/LOUISA GOULIAMAKI

 

Le premier ministre Papademos a désapprouvé les violences, estimant que"violences et destructions n'ont pas de place en démocratie", peu avant le vote décisif. Qualifiant le plan de "seule solution réaliste", M. Papademos avait appelé les députés à "prendre leurs responsabilités" et à s'engager sur la voie du maintien dans la zone euro.

Etranglée par le poids de sa dette, la Grèce devait impérativement assainir ses comptes pour pouvoir bénéficier du second volet du plan de sauvetage de 130 milliards d'euros, financé par l'Europe et le FMI. Elle doit présenter mercredi à l'Eurogroupe son plan d'économies avant de pouvoir, selon toute vraisemblance vendredi, obtenir le feu vert à la renégociation de sa dette, ce qui inclu l'effacement prévu d'une créance de 100 milliards d'euros.

  

 

 

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 22:39

Face aux discours des employéEs de l'Etat: les politichiens celle ci et ceux ci répandent  des discours lénifiants. Nous vous donnons ce texte trouvé ici

 

Depuis qu’on qualifie les chômeurs et jusqu’aux retraités [1] de fainéants et de parasites, la vision dominante s’est radicalement précisée : « L’économie c’est LA loi et le social c’est du vol. ».

Demain, le président reçoit patronat et syndicats pour un sommet « social » sur l’emploi... cela fait déjà longtemps que l‘invocation du social ne présage rien de bon. On va encore chercher à nous flexibiliser et nous contraindre, tout en expliquant que c’est pour le bien de tous [2]. Et bien non.

Le social c’est le vol

Ceux qui dépendent de prestations sociales sont donc tous des profiteurs et des voleurs, c’est logique. Ainsi la chasse à la « fraude sociale » est elle ouverte [3]. Cette politique permet de faire de chaque allocataire, de chaque salarié en arrêt maladie, un fraudeur potentiel à débusquer. Au guichet et dans les ordinateurs de Pôle Emploi comme de la CAF [4] la présomption de culpabilité s’applique démocratiquement, c’est-à-dire au plus grand nombre.

L’économie c’est la loi

À l’initiative de la « droite sociale », le Parlement a décidé, pour « rendre sa dignité au chômeur », d’imposer 7 heures hebdomadaires aux RSAstes, sous peine de perdre cette mini allocation. 16 départements expérimentent la mise au travail obligatoire des RSAstes [5]. Ainsi on va forcer toujours davantage les « assistés » à participer activement à la bonne marche de l’économie, c’est-à-dire à accepter n’importe quelle miette d’emploi, dans n’importe quelle conditions, pour des miettes de salaire voire pas de salaire du tout.

Ça vient de loin. Lionel Jospin, lorsqu’il était premier ministre déclarait en réponse aux mobilisations de chômeurs et précaires en 1998, « Je préfère une société de travail à l’assistance »… [6] La gauche de droite a préparé le terrain à la « droite sociale ». En 2007 le vichyssois de Neuilly Sarkozy pouvait oser paraphraser le IIIe Reich et déclarer « le travail c’est la liberté, le plein emploi est possible ».

Alors rien de choquant non plus à ce que des chômeurs soit gratuitement mis à disposition des entreprises à travers des dispositifs comme les EMT (évaluation en milieu de travail) ou les AFPR (action de formation préalable au recrutement). Manière en fait de balader les gens au profit des entreprises avant de les renvoyer à la case départ. Quand une entreprise a besoin d’embaucher, elle dit quelle forme et puis c’est tout. C’est normal.

Tous endettés et coupables

Les gouvernants cherchent à redonner confiance aux actionnaires en renflouant les banques, mais cela ne suffit pas. Il faut aussi désigner des coupables auxquels faire payer la crise, non seulement les immigrés, les chômeurs, mais aussi les vieux, les malades, les enfants et leurs trop coûteuses existences qui creusent les déficits. Maintenant, nous sommes tous endettés vis-à-vis de la société [7]. Et ce pour toute la vie. Redevables par avance, y compris de nos lendemains qui devraient, tout comme le présent, être consacrés à encore et toujours "sauver le système", préserver « l’intérêt général », ne pas "trahir"... l’économie [8].

On n’est plus seulement flexibles... on devient extra perméables

Les mauvais chômeurs vivent du sacrifice des salariés en poste, les travailleurs paresseux et insouciants de l’intérêt général vivent aux crochets de ceux qui leur offrent un emploi, les retraités vivent grassement aux dépends de ceux qui travaillent. C’est avec de tels présupposés que l’on restructure les entreprises et les services et qu’on ne cesse de dépouiller et de culpabiliser des pans entiers de la population.

Et ces discours sont si obstinément assénés (merci les média, merci les experts) que des pauvres les reprennent. Contre le pauvre d’à côté, érigé en bouc émissaire, et contre eux mêmes, minés par un sentiment d’indignité et le déshonneur de n’avoir pas « réussi ». La culpabilisation a notamment pour conséquence que de nombreux pauvres ne demandent même pas ce à quoi ils auraient droit. Au point de ne prendre ni le chômage, ni le RSA. Une récente étude gouvernementale montre que 1,65 millions de personnes qui pourraient prétendre au RSA ne le font pas. C’est plus de 5 milliards d’économie par an [9].

L’idéologie du travail se veut plus têtue que les faits eux mêmes

C’est précisément pour défendre un ordre social profondément inégalitaire qu’on nous qualifie de profiteurs. Il ne s’agit surtout pas de considérer que l’emploi se fait rare et plus rarement encore acceptable, que les conditions de travail sont assez peu désirables, que bien souvent on cherche à nous manager à mort, comme c’est le cas à Pôle emploi de part et d’autre du guichet [10] ; Il ne s’agit surtout pas de considérer que la production de marchandises, souvent inutiles, conçues pour durer bien moins longtemps que la frustration engendrée par leur omniprésence, et si souvent nuisibles, n’a le plus souvent rien d’exaltant. Le parcours du chômeur, lui, se doit donc d’être dur, inquiétant, contrôlé. Courez au taf, rasez les murs, jouez, si possible avec brio, le rôle qui vous est assigné, vous êtes suivis ! [11] Disposer d’un minimum pour vivre ce n’est pas la priorité.

Le chômage nous met en crise

Les chômeurs sont autant de personnes qu’il s’agit de maintenir en état de crise. On le sait bien, Pôle emploi, loin d’être à leur service, est un des facteurs majeurs de cette mise en crise, et ce au motif que nous serions improductifs. Peu importe que 700 000 RSAstes soient déjà employés, peu importe que la catégorie des "chômeurs en activité à temps réduit", de ceux qui dépendent à la fois d’un salaire de l’emploi et d’une allocation, n’ait jamais réunie autant de monde. Les mêmes discours travaillistes reviennent sans cesse. Comme si on y croyait.

Nous le savons d’expérience, le chômage n’est pas l’envers du travail mais l’un de ses moments. Le plein emploi ne reviendra pas. Si nous ne voulons pas crever, fissa ou à petits feux, dans les eaux glacées du calcul égoïste, si nous ne voulons pas être réduits à survivre dans le dénuement et la honte, l’isolement et le désarroi, nous avons à être tenaces et inventifs, à tout faire pour modifier ce paysage mental irrespirable.

NOUS NE DEVONS RIEN
NOUS VOULONS VIVRE LIBRES
ET LES MOYENS DE LE FAIRE

Pour ne pas se laisser faire, agir collectivement, partager les infos et les expériences passez les lundi de 15h à 17h30 à la CIP 13 bd de Strasbourg, M° Strasbourg Saint-Denis, Tel 01 40 34 59 74
Nous proposons des permanences d’accueil et d’information
• sur le régime d’assurance-chômage des intermittents du spectacle, vous pouvez envoyer vos questions, remarques, analyses à cap@cip-idf.org
• sur la précarité, adressez témoignages, analyses, questions à permanenceprecarite@cip-idf.org.
Coordination des intermittents et précaires

Pour information, faites passez le mot à tous les allocataires de la CAf de votre connaissance : Le collectif de chômeurs et précaires des CAFards de Montreuil a réalisé un guide pratique pour faire face aux contrôles domiciliaires de la CAF. Ce guide donne des billes pour se débrouiller face aux contrôleurs et invite à ne pas le faire seul, isolé, mais collectivement. Il nous faut inventer de nouvelles formes de lutte et de solidarité.
Mail : cafardsdemontreuil@riseup.net
Ce guide se trouve là : http://cafard93.wordpress.com/

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L’économie c’est la loi et le social c’est du vol ? Ni honte, ni dette, ni culpabilité, s’organiser !
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Pourquoi occuper les Pôle emploi à partir du 17 janvier ? http://mcpl.revolublog.com/
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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 07:21

Dans la nuit du 18 au 19 janvier, l’entrée du pôle emploi de Rennes Albert 1er a été murée.

L’inscription « Marre de parler à un mur » a été taggée sur les parpaings.

Si nous avons fait cela, c’est pour protester contre tous les murs que pôle emploi dresse devant les chômeurs et qu’ils se prennent dans la gueule : radiations, rupture des indemnisations, infantilisation, pression pour accepter n’importe quel boulot, mépris des droits les plus élémentaires, etc.

Pour une fois, c’est pôle emploi qui se sera retrouvé devant un mur.

Dans la continuité des journées des 17, 18, 19 janvier, nous appelons les chômeurs à s’organiser et à entrer dans l’action.

Un secteur qui recrute : la lutte contre pôle emploi et toutes les politiques scélérates du gouvernement.
CV et lettres de motivation superflus.
Tous profils bienvenus.
Embauche immédiate.

Des chômeurs en colère

Pôle emploi Rennes Albert 1er :

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 22:21
La journée du 17 janvier 2012, Occupons Pôle Emploi, Rennes

Une cinquantaine de personnes ont pu rentrer sans encombre dans les locaux du Pôle Emploi Albert Ier à Rennes. Après avoir déployé une banderole et distribué des tracts [1] aux personnes présentes, une assemblée ouverte improvisée s’est tenue permettant d’y associer bon nombre de chômeurs-euses convoqués-ées ce jour-là.

En est ressortie une série de revendications tant immédiates que globales.

Nous avons exigé du directeur de l’agence qu’il s’exprime sur celles-ci en assemblée. Refus de sa part. S’en suit l’arrivée des représentants locaux du pouvoir made in Pôle Emploi : la directrice départementale, accompagnée de son adjointe, du directeur de l’agence et du manager des employés du site [2]. Refusant de se prononcer sur quoi que ce soit en assemblée, ils nous ont contraints-tes à nommer une délégation qui pourrait s’entretenir avec eux.

Nous avons commis l’erreur de céder à ce chantage. Ce qui a affaibli la dynamique d’occupation par l’accaparement d’une partie des occupants-tes et soustrait les considérations méprisantes des managers [3] à la visibilité des usagers.

Nous exigeons immédiatement :

. L’engagement par écrit de ne procéder à aucune radiation ce jour dans cette agence.
. Le remplacement des convocations par des rendez-vous convenus d’un commun accord.
. L’accès aux informations concernant la gestion de pôle emploi. (Les chiffres des radiations et leurs motifs ; les chiffres et les entreprises ayant recours aux EMT, EMTPR et AFPR ; les critères d’évaluations et les primes fixées aux conseillers ; le nom, le cahier des charges et les budgets alloués à la sous-traitance...).
. La mise à disposition d’un affichage libre dans chaque pôle emploi pour les collectifs de chômeurs-euses et précaires.
. L’arrêt des convocations Pôle Emploi par mail, causes de radiation
. Accès à internet en libre accès pour tous (tous sites confondus) et aux photocopieuses pour les mouvements qui soutiennent les chômeurs-euses et précaires.

Plus généralement, nous exigeons :

. déconnexion du revenu et du travail : instauration d’un revenu minimal /garanti/universel. A partir de 16 ans .
. Droit aux allocations chômage pour les étudiants-tes [.
. Forte réduction du temps de travail, sans perte de salaire ni augmentation des cadences.
. Un emploi pour tous-tes.
. Titularisation du personnel précaire de PE.
. Augmentation du nombre des inspecteurs-rices du travail et protection accrue des salariés.
. Arrêt de la sous-traitance de pôle emploi au privé.
. Non à l’instauration des 7 h de travail obligatoire pour les allocataires du RSA. - Suppression de l’Offre Raisonnable d’Emploi .
. Abrogation du travail gratuit et forcé : EMT/EMTPR/AFPR.
. Fin du suivi mensuel obligatoire.
. Actualisation automatique si aucun changement de situation n’est à déclarer.
. Arrêt des contrôles des papiers d’identité et suppression des lampes UV (servant à traquer les sans-papiers) .
. Pénalisation des employeurs-euses en cas de condamnation aux prud’ hommes. Durcissement des condamnations portant sur le droit des affaires.

Aucune de ces revendications tant immédiates que globales n’a été satisfaite.

Face à la surdité de la direction, nous entendons bien ne pas en rester là !

L’Assemblée « occupons Pôle Emploi » de Rennes.

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Pourquoi occuper les Pôle emploi à partir du 17 janvier ? http://mcpl.revolublog.com/


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Mise en ligne le : 19 janvier 2012
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17 janvier 2012, Occupons Pôle Emploi - Rennes



Notes :

[1] Pourquoi occuper les Pôles emploi à partir du 17 janvier ? MCPL, Rennes.

[2] Sur le management dans cette entreprise, voir l’analyse rédigée par une de ses salariées : Pôle Emploi : la violence et l’ennui.

[3] Un échantillon local parmi tant d’autres : Lettre ouverte du MCPL à Madame Cormier, responsable d’équipe à l’agence Pôle emploi de Rennes Poterie.

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 05:46

L'annonce de la délocalisation de la production des usines renault en Chine, il fallait tout de même arrêter les propagandistes  de France inter. un livres aux édition insomniques "Avis au consomateur": des ouvrières chinoises raconteur leur aventure, souvent cruelle, une fois arrivées en ville où sévit unsystème d'exploitation féroce

 

Les grèves se suivent dans les usines chinoises et les revendications se ressemblent. Mauvaises conditions de travail, heures supplémentaires non payées, salaire trop bas… Les sous-traitant de Nike, d’Etam, d’Apple ou d’IBM sont les premiers d’une liste destinée à s’allonger.

« Il y a des grèves tous les jours dans le Delta de la rivière des perles », explique Geoffrey Crothall, le porte-parole de l’ONG China Labour Bulletin à Hong Kong, un organisme qui défend les droits des travailleurs chinois. « Il y a une concentration d’activisme côté travailleur parce que ces travailleurs n’ont aucun autre moyen d’exprimer leurs griefs : il leur est impossible résoudre le problème par un dialogue pacifique car les syndicats ne sont d’aucune efficacité : ces grèves, c’est le seul moyen qu’ils ont de forcer leur usines à faire des concessions ». 

Et pour cause : au cours des deux dernières semaines, plus de 10 000 ouvriers de différentes usines confondues se sont mis en grève.

Lundi 21 novembre, 700 employés de l’usine taïwanaise Jingmo Electronics qui fabriquent des claviers d’ordinateurs pour Apple et IBM ont cessé le travail. Le lendemain, c’est au tour de 400 ouvriers de l’usine de sous-vêtements Shenzhen Top For Underwear de se mettre en grève. Fin octobre, ils étaient 1178 chez le fabricant japonais de montre Citizen à tenir tête à leur patron pour obtenir la rémunération de 40 minutes de présence quotidienne supplémentaire imposée mais non payée depuis plusieurs années.

La manifestation la plus importante a cependant eu lieu à Dongguan. 7000 employés de l’usine de chaussures Yucheng Footwear Factory, un sous-traitant de Nike et d’Adidas, sont ainsi descendus dans la rue pour protester contre l’annonce de 18 licenciements, une baisse de leurs salaires, ainsi que la suppression de leur temps de travail supplémentaire, laissant aux employés un maigre salaire de base. Une douzaine de travailleurs a été blessée par la police et envoyée à l’hôpital.

Des conditions de travail qui se détériorent avec la crise européenne

La crise de la dette en Europe et une situation économique difficile aux Etats-Unis entraînent depuis plusieurs mois une chute spectaculaire des commandes dans les usines chinoises travaillant pour l’exportation. Dans la province du Guangdong (sud-ouest) par exemple, ces dernières ont plongé de 9% le mois dernier ! L’activité manufacturière chinoise enregistre actuellement sa plus forte chute depuis mars 2009, tandis que l’inflation a stagné à 5,5% le même mois. « L’économie chute et ce sont les travailleurs qui font les frais de ces pertes » s’insurge Geoffrey Crothall. « Ils ne peuvent pas le supporter! ».

« De très nombreuses entreprises veulent en conséquence délocaliser vers l’intérieur du pays où la main d’œuvre coûte beaucoup moins chère », analyse Li Qiang, le fondateur de l’ONG China Labor Watch, basée aux Etats-Unis. « Il y a beaucoup d’anxiété parmi les travailleurs : ils ont peur que leurs usines ferment et qu’ils soient virés sans compensation. Ils sont anxieux de savoir où leurs usines vont être relocalisées. Tout ça ajoute au sentiment de malaise », renchérit Geoffrey Chrothall.

Les patrons chinois de ces usines sont donc loin d’être tiré d’affaires … Les statistiques de la fédération des industries de Hongkong prévoient qu’un tiers des 50 000 usines chinoises appartenant à des industriels de l’ancienne colonie britannique pourrait fermer et licencier en masse d’ici janvier.

Étrangement, il n’existe pas de statistiques concernant le futur des usines chinoises qui produisent des biens à destination du marché intérieur. A croire que celles-ci ne sont jamais en grève…

« Je pense que les grèves dans les compagnies qui travaillent à destination du marché intérieur se ressoudent plus rapidement pour une raison très simple » explique Geoffrey Chrothall, « c’est parce que le gouvernement opte pour une ligne beaucoup plus dure contre ces travailleurs ». Voilà pourquoi, nous n’en entendons jamais parler …

29/11/2011 | Jeanne Perray (Aujourd’hui la Chine).

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 18:41
message lu sur le site Rebellyon.infos
De l’Autre Côté du Pont condamné aux Prudhommes pour un licenciement

Le tribunal des Prud’hommes a rendu sa décision concernant le licenciement de l’un des salariés du bar et restaurant alternatif De l’Autre Côté du Pont il y a 3 ans.

Depuis de nombreuses années, De l’Autre Côté du Pont est un lieu qui accueille des activités militantes, débats, projections et soirées de soutien tout en essayant de mettre en place des circuits « courts » de consommation. Monté en société coopérative ouvrière (Scop), il salarie également des personnes, dont Stef, qui présente ici ce qu’il a vécu lors de son licenciement, au terme de ces 3 ans de procédure.

Précision du 5 janvier : De l’Autre Côté du Pont a été condamné non pour le licenciement de Stéphane, mais pour non-respect de la procédure de licenciement.

Tout débute pour moi durant l’anni­ver­saire des 3 ans de la S.C.O.P.. Les sala­rié-e-s m’ont exclu de l’équipe et m’ont laissé volon­tai­re­ment de coté durant cette fête, alors que rien de par­ti­cu­lier n’était arrivé. Je me suis senti à l’écart, par exem­ple j’ai fait la soupe à l’oignon à l’écart des fes­ti­vi­tés durant la plu­part de la soirée... sans aide de la part de mes col­lè­gues. Tout cela pour m’aper­ce­voir que fina­le­ment ces efforts étaient vains, elle n’a même pas été servie !

Donc au moment des retours lors de la réu­nion heb­do­ma­daire je l’ai fait remar­quer et ai demandé que l’on m’expli­que. Peu de choses en sont sor­ties, comme je devais partir en vacan­ces à la fin de cette réu­nion, je leur ai donc pro­posé de réflé­chir durant cette semaine pour avoir une expli­ca­tion à mon retour. Nous nous sommes quit­tés en se pro­po­sant mutuel­le­ment d’envi­sa­ger notre avenir durant cette période et d’en repar­ler à mon retour. J’ai donc passé une semaine de vacan­ces durant laquelle je suis allé avec ma com­pa­gne et mes 3 enfants boire un coup dans ce bar. Nous avons été accueilli avec de grands sou­ri­res et illes nous ont offert le goûter, très ave­nants !

Le projet est très inté­res­sant : faire vivre le réseau cultu­rel et le réseau paysan tout en mili­tant. C’était donc pour moi un accom­plis­se­ment per­son­nel et social impor­tant.

A mon retour le lundi à la relève pas un mot. Le 2e soir de tra­vail passe puis arrive le jour de réu­nion heb­do­ma­daire et les diri­geants (malgré les appa­ren­ces il y en avait 6) me font ren­trer et m’annon­cent de but en blanc mon licen­cie­ment ! Alors malgré la sur­prise je tente de dis­cu­ter... On s’engueule un peu, puis illes me disent en fin de réu­nion qu’illes vont réflé­chir. Tout ne sem­blait pas perdu ! Entre cette réu­nion du jeudi et le lundi d’après, l’hypo­cri­sie dure... Je tra­vaille, les plan­nings pour les semai­nes sui­van­tes n’étant pas faits je me pro­pose de les faire... oui ! Il y avait donc un sem­blant d’amé­lio­ra­tion.... ?! Le samedi soir, je me suis même retrouvé à boire un coup avec l’équipe, des potes à eux et ma copine sur les quais du Rhône. Bonne ambiance, tout le monde rigole... A priori, les dis­cus­sions lors de la réu­nion avaient dû tem­pé­rer les choses...

Finalement on me pro­pose de signer une lettre de licen­cie­ment le lundi à 8h du matin (heure de prise de poste). Je refuse, pars et prends un rendez-vous avec un méde­cin qui va juger utile de m’arrê­ter pour 10 jours. Finalement illes m’envoient un cour­rier pour un entre­tien préa­la­ble au licen­cie­ment qui s’avère être tota­le­ment en dehors des clous (forme, délais légaux...). Donc malgré le fait que l’entre­tien préa­la­ble au licen­cie­ment soit fixé trop tôt, je trouve en plein mois de juillet une délé­guée syn­di­qué à F.O. qui a bien voulu et qui a pu venir. Elle a alors dû leur expli­quer com­ment cela devait se dérou­ler (illes vou­laient tou-te-s rester puis­que en coo­pé­ra­tive, sauf que cela reve­nait à se retrou­ver en face de six patrons !). Finalement, l’un des deux qui res­tent confirme direc­te­ment le licen­cie­ment (alors que c’est un entre­tien préa­la­ble) et la délé­guée leur fait remar­quer leur nou­velle erreur !

Cela veut donc dire que d’un malaise que j’ai res­senti et abordé moi-même, je me suis fait noti­fier sèche­ment mon licen­cie­ment ! Rien n’a été fait dans les règles du code du tra­vail, ni humai­ne­ment. La manière dont ils s’y sont pris est digne des « méchants » patrons que nous com­bat­tons sou­vent en tant que mili­tants. Et le pire, chez des per­son­nes qui se reven­di­quent comme tels et qui n’ont de cesse de répé­ter aux clients à lon­gueur de jour­née « ici il n’y a pas de patrons ! »... effec­ti­ve­ment il y en a pas un mais plu­sieurs !

Les clients croient que j’ai démis­sionné (source Autre Côté du Pont). C’est ce qu’on leur a dit, donc beau­coup que je croise dans la rue (et oui le pire c’est que j’habi­tais juste à coté !) me deman­dent pour­quoi je suis parti.

Donc je demande a la C.N.T. de me suivre pour la négo­cia­tion. Cela dure 6 mois. Première réu­nion : toute l’équipe se pointe sauf le gérant. La C.N.T. leurs ré-expli­que que l’on ne peut pas dis­cu­ter à 5 contre 3 (deux per­son­nes de la CNT et moi-même). Puis deux per­son­nes sont man­da­tées mais ne pren­nent pas de notes ! Bref un je-m’en-fou­tisme de patron. Finalement illes pro­po­sent de me donner 600 euros alors que nous leurs avons bien redit qu’illes étaient en tort !

Les négo­cia­tions étant donc rom­pues, je me syn­di­que à la C.G.T. pour me faire défen­dre au Prud’hommes.

La C.G.T. ré-expli­que les erreurs com­mi­ses à l’Autre Coté du Pont : rien. S’en suit une négo­cia­tion aux Prud’hommes qui ne donne rien. Alors tri­bu­nal, pro­cé­du­res et l’Autre Côté du Pont a dû me verser 2174 euros, plus les frais d’avo­cate (qu’illes ont employé pen­dant 3 ans), plus des frais de pro­cé­du­res. L’argent je suis bien content de l’avoir touché, ayant un régime de chô­meur qui dure depuis. Mais il n’ont jamais eu une quel­conque remise en ques­tion. Et 4 ans après j’ai réussi à me relo­ger un peu plus loin, car j’avais choisi d’habi­ter à proxi­mité (trop !). Je vous passe les dif­fé­ren­tes humi­lia­tions faites par leur avo­cate (fai­néant, inca­pa­ble...), les attes­ta­tions men­son­gè­res des clients, clien­tes et ex-col­lè­gues. Tout en mépri­sant la négo­cia­tion avec la C.N.T . Tant et tant que je n’ai tou­jours pas digéré cette his­toire. Surtout que tout cela (attes­ta­tion, calom­nies de l’avo­cate...) a eu pour consé­quence que malgré les tunes (non res­pect de la pro­cé­dure) le licen­cie­ment n’a pas été jugé abusif... d’où mon malaise. Ils ont même attesté à tort que je fai­sais net­toyer les toi­let­tes du bar par ma copine ou que j’avais jeté une canette sur des gens.

Des per­son­nes pré­ten­du­ment enga­gées poli­ti­que­ment n’ont pas ouvert le code du tra­vail en 6 mois de négo­cia­tion. Et le comble c’est le manque d’huma­nité dans cette his­toire car durant mes vacan­ces illes se sont réu­nies pour tout déci­der à mon encontre, tout en nous offrant le goûter, à moi, ma com­pa­gne et mes enfants.

Cela avait pour­tant bien com­mencé. En effet, illes m’avaient embau­ché pen­dant ma semi-liberté, avec un pre­mier mois en CDD pour me voir tra­vailler. Illes ont décidé de faire le choix de m’embau­cher en CDI. Mais, fina­le­ment illes ont choisi de me virer 1 ans après pour incom­pé­tence (alors qu’une seule per­sonne est ser­veuse de métier). Aucun, ni aucune n’a eu le cou­rage de me deman­der de partir. Ce que j’aurais fait car même si je ne lâche pas l’affaire je ne suis pas maso au point de subir des gens qui ne me veu­lent pas. Et tout cela, illes l’ont fait un mois avant que léga­le­ment je devienne coo­pé­ra­teur (c’est-à-dire action­naire de cette coo­pé­ra­tive).
Aujourd’hui les patrons du bar n’éprouvent aucuns remords. Et mépri­sent même les syn­di­cats et les ouvriers qui ont lutté pour le code du tra­vail.
Quant aux clients qui ont attesté de mon incom­pé­tence et défi­lent dans les cor­tè­ges de la C.N.T.- so-so-soli­da­rité, je leur dirais qu’illes sont à la hau­teur de leur idées et qu’illes prou­vent com­bien le fran­çais aime écrire des let­tres...
Quant à moi je leur appren­drai que j’ai tra­vaillé au black en Italie, en Espagne dans des bars et en France dans un cam­ping 4 étoiles pen­dant 3 ans et dans les bars de ma belle-famille etc...

P.S. (p comme police s comme...) :

Sinon bien avant mon licen­cie­ment j’ai dû pren­dre sur moi de répon­dre à des can­di­dats à l’embau­che à qui illes n’avaient pas daigné répon­dre alors que cela datait de plu­sieurs semai­nes.

J’avais aussi initié un sys­tème de récu­pé­ra­tion de nour­ri­ture (nom­breuse mais non ven­da­ble). Donc Food Not Cops a pu récu­pé­rer un peu de bouffe mais cela n’a pas duré alors que cela ne posait aucun pro­blème à l’entre­prise, mais cela ne plai­sait pas à toute l’équipe (les squat­ters-euses !) et au sujet des Rroms je n’ai même pas osé en parler après.

La coo­pé­ra­tive se doit de faire une assem­blée géné­rale ouverte par an mais alors (je ne sais pas main­te­nant) l’A.G. se tenait à huis clos entre les coo­pé­ra­teurs (3 per­son­nes).

Une ex-employée s’est vu dis­cri­mi­ner car elle avait passé le week-end dans une villa avec pis­cine.
Et il sem­ble­rait que d’autres employées avant moi aient subi le même sort...

Illes ont même eu le culot d’insul­ter ma com­pa­gne durant la pro­cé­dure.

Alors « cama­rade liber­taire » doré­na­vant quand tu trin­que­ras à l’Autre Côté du Pont avec des patrons rap­pelle-toi que dans ce bar tout n’est pas beau. Et si tu trou­ves le Combat Syndicaliste sur ta table ou C.Q.F.D. demande leur ce qu’illes pen­sent du code du tra­vail et de la valeur humaine dans cette affaire.

Je remer­cie ma com­pa­gne qui m’a sou­tenu et me sou­tient, cer­tains et cer­tai­nes cama­ra­des de la C.N.T., mon défen­seur C.G.T. et ma délé­guée F.O. ainsi que toutes celles et ceux qui n’ont pas douté de moi et ceux et celles qui se posent encore des ques­tions et qui ne bavent pas ou plus sur les bobos.

Salutation liber­taire et révo­lu­tion­naire.

Stef

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 07:17

On a reçu cette information,nous la publions car l'information est prise en otage à Valence par le réseau militant . Mot d'ordre , il ne faut pas effrayer l'électeur

 

Ce clip de deux minutes, s’ouvrant sur les propos que Benoist Apparu a tenu, déclarant qu’il attend qu’on lui démontre la réalité de la précarité étudiante, montre le quotidien d’un étudiant qui pour payer ses études doit économiser sur la nourriture, la santé, trouve des difficultés à payer son loyer … Cet étudiant, bien déterminé à réussir, prend conscience que cette situation n’est pas une fatalité mais la conséquence de politiques qui visent à faire de l’Enseignement Supérieur le lieu où s’enseigne la précarité généralisée.
 

Avec ces scènes qui sont malheureusement tirées du quotidien de la majorité d’entre nous, les étudiants communistes rappellent donc avec humour, les conditions de vie et d’étude que nous subissons. Le gouvernement de Sarkozy n’a de cesse de se glorifier de son bilan sur la LRU, persiste à rabaisser notre qualification et à soumettre nos études à la si capricieuse économie de marché, soumet nos besoins fondamentaux tels que le logement aux intérêts des plus riches, et reste bien silencieux sur la situation de nos bourses toujours incertaine.

On peut alors admirer le résultat que les étudiants issus des classes populaires sont de moins en moins nombreux (- 6% depuis 2007) que le taux d’échec dès la première année (50%) et la précarité étudiante atteignent un niveau sans précédent, c’est bien la sortie de nos besoins des logiques de marché qui permettront de changer radicalement nos conditions de vie et d’étude. N’en déplaise à Benoist Apparu, les étudiants n’entendent plus baisser l’échine mais bien relever la tête et résister contre l’orchestration de ces régressions sociales.
 
le gouvernement se refuse à répondre positivement au mouvement des chômeurs et précaires. Gérer l'exclusion ce n'est pas la combattre. Voilà pourquoi nous devons nous mobiliser. Le développement du rapport de force qui doit nous permettre de gagner des droits sociaux pour tous dépend de chacun d'entre nous.

Occupation de Pôle Emploi c'est le 17 après la coordination nationale "nous" on expliquera où en sont les occupations, et quelques sont les prochaine dates de temps fort.

"date de la fin de l'évènement indéterminé !"
"on occupera jusqu'à gain de cause !"

la Coordination nationale de Occupons Pôle Emploi
http://www.facebook.com/groups/290380860999119/

la journée d'action du 17 Janvier 2012
http://www.facebook.com/events/317023654982365/

le blog officiel
http://occupons-pole-emploi.blogspot.com/
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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 10:46

lu sur mondialisme.org et aussi en feuilletant un fort bon roman policier

L’article suivant a été rédigé à New York pour la revue allemande Wildcat.

Depuis juillet [2011], les médias domi­nants par­lent de plus en plus fréqu­emment d’une « réc­ession » « à double plongée » aux Etats-Unis. Mais nous pou­vons affir­mer sans crainte que, pour la plu­part des tra­vailleurs, la « réc­ession » n’a jamais pris fin, et qu’elle va s’aggra­ver.

ANTÉCÉDENTS
Pour com­pren­dre la lutte des clas­ses aux Etats-Unis depuis la crise finan­cière de 2007-2008, il nous faut d’abord rap­pe­ler briè­vement l’his­toire des quatre déc­ennies pré­céd­entes, depuis la fin de l’insur­rec­tion des der­nières années 1960 et du début des années 1970. Comme on le sait, depuis 1973 envi­ron, l’his­toire de la classe ouvrière amé­ric­aine est celle d’une régr­ession et d’une suite qua­si­ment inin­ter­rom­pue de déf­aites. On l’a déc­rite comme « une guerre des clas­ses au cours de laquelle un seul camp se bat­tait ». Pendant cette pér­iode, les salai­res réels ont baissé de 15 % au bas mot et dès 1960 on a assisté à la dis­pa­ri­tion de la famille ouvrière vivant sur un salaire unique. Lire la suite…

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 08:56
lu sur le chat noir émeutier
LAITERIE DE DBK (TIZI OUZOU)
 

L’évacuation des travailleurs grévistes tourne à l’émeute

La force publique a dû intervenir hier dans le conflit qui oppose depuis plus de deux mois les travailleurs de la laiterie de Draâ Ben Khedda, située à l’ouest de Tizi Ouzou, à leur direction. Ce bras de fer a failli tourner au pire, n’était la sagesse des grévistes. «Vers 8h 30, alors que des travailleurs étaient comme d’habitude rassemblés devant l’entrée de la laiterie, la police s’est présentée en compagnie d’un huissier de justice pour appliquer les décisions de justice prises il y a quelques semaines», nous a confié un syndicaliste, ajoutant que «les travailleurs ont été sommés de quitter les lieux et les abords de l’usine», ce qui a suscité la colère des grévistes.

«Nous sommes chez nous et nous ne quitterons jamais les lieux», ont-ils répondu. Devant la détermination des salariés de la laiterie, plusieurs dizaines de CNS ont commencé à repousser les travailleurs. «Certains travailleurs ont été bousculés violemment», nous dira notre interlocuteur.

Des dizaines de citoyens rassemblés devant le portail principal de l’usine, dont des jeunes, se retournent contre les forces anti-émeute. La route longeant l’ex-Orlac sera carrément bloquée dans les deux sens. Des pneus enflammés, des pierres et tas d’ordures ont été jetés dans la rue.

Nous avons appris qu’ aucun travailleur n’a repris du service. Les grévistes, qui se disent solidaires, ne reprendront pas le travail jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites. «Une commission d’enquête de l’IGF doit venir constater les irrégularités au sein de l’entreprise», réclame un syndicaliste membre du collectif des travailleurs. L’intervention de la police a été vivement critiquée par les travailleurs.

Selon eux, le patron de la laiterie veut  «pousser les grévistes au dérapage». Mais les protestataires disent s’être mobilisés pacifiquement.

Le recours à la force publique intervient au moment où 39 travailleurs licenciés attendent toujours la décision définitive de la justice qui tranchera le 12 janvier prochain.

Une décision de justice rendue récemment a sommé les 39 salariés de quitter les lieux, les considérant comme les principaux instigateurs du mouvement de grève. Au titre de dommages et intérêts, il est prévu que ces derniers payeront la somme de 5, 8 milliards de centimes. Le jugement définitif sera rendu le 12 janvier. Depuis 70 jours, la laiterie de DBK est à l’arrêt.

Le débrayage observé par les travailleurs a provoqué une pénurie du lait en sachet à travers les quatre coins de la wilaya. Le sachet d’un litre est désormais cédé à 30 DA, voire plus.  Des initiatives de médiation ont été entreprises, dont celles du wali et du P/APW de Tizi Ouzou, en vue de trouver un terrain d’entente entre les travailleurs et le patron de la laiterie. Mais en vain.

Déterminés, les grévistes revendiquent la reprise par l’Etat de l’unité de production cédée selon eux «pour des miettes» en 2008.  Jeudi dernier, une représentante du ministère de l’Industrie et de la PME, accompagnée d’un représentant du groupe public Giplait, s’est rendue dans l’usine. Selon les travailleurs, «les représentants du ministère ont été privés de consulter certains documents et empêchés de se rendre dans certains endroits de la laiterie».

En attendant, la situation s’est apaisée l’après-midi d’hier, tandis que le mot d’ordre de grève est maintenu. Quant au patron de l’usine, il demeure injoignable malgré nos multiples tentatives.

Presse bourgeoise – Le Temps d’Algérie (A. M), 26/12/2011

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Agenda

    dimanche 30 juin

15h à 16 h

accueil de familles de prionnier-e-s

discussion , infos et peites recettes

pour les proches de détenu(E)s...

- aides juridique

-participation à l'émission de radio Mega

du 22 juillet