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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 13:10

Un giorno dopo / Le jour après…



!RASSEMBLEMENT D'URGENCE LUNDI 19 JUIN A 14H00 DEVANT LA BOURSE]

 

Bonjour,

lundi 29 juin 2009 : sérieux risque de dispersion par la police des sans

papiers qui occupent le trottoir du boulevard du temple devant la bourse

du travail dont ils ont été expulsés manu militari par la milice de la CGT.

Il y a aussi un très grand risque d'interpellation des SP.

La Coordination des Sans Papiers de Paris (CSP 75) appelle à un

rassemblement d'URGENCE de soutien ce lundi 29 juin à partir de 14h

devant la bourse du travail (angle rues Charlot et Boulevard du Temple -

M° République ou Filles du Calvaire). >>

Nous sommes en train de traduire  le texte  le jour d'après d'Oreste Scalzone.



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26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 07:17
Force est d'en convenir : le cours du monde charrie quantité d'iniquités et d'injustices. Pour le malheur des hommes. Chacun les connaît : misères, famines, exclusions, racismes, totalitarismes, guerres, massacres, génocides, catastrophes écologiques… Cependant, dans nos sociétés privilégiées, les événements tragiques qui constituent la matière première de l'actualité et font la une des médias ne suscitent chez le plus grand nombre des citoyen(ne)s que des émotions passagères et ne provoquent pas une véritable prise de conscience. Blottis au sein de la majorité silencieuse, ils vivent d'accommodement, de résignation, d'habitude et d'obéissance. Un sentiment d'impuissance s'installe et prévaut. Ils tentent, au jour le jour, de sauvegarder leurs intérêts et de jouir de leurs plaisirs. Non point que tout soit mesquin dans la vie que chacun(e) mène au  jour le jour. Il y a place pour de vraies générosités et de vraies joies. Il y a place aussi pour des malheurs personnels auxquels celles et ceux qu'ils frappent font face avec courage et dignité. .... issus  du texte  éloge de la rupture  par jean- marie Muller.

Voici donc les rendez-vous de soutien pour Alain Refalo : le 2, puis le 9 juillet.
Une pétition en ligne sur le site du SNUipp31 :     http://31.snuipp.fr/

COMMUNIQUE DE PRESSE DU MOUVEMENT DES ENSEIGNANTS DU PRIMAIRE EN RESISTANCE PEDAGOGIQUE

Après les convocations en commission disciplinaire d'Erwan Redon et d'Alain Refalo, prévues les 7 et 9 juillet, la liberté d'expression est maintenant bafouée : Bastien Cazals, enseignant désobéisseur déjà sanctionné de 36 jours de retraits sur salaire et auteur du livre "Je suis prof et je désobéis" (Indigène éditions), a reçu, aujourd'hui même, un courrier de l'Inspecteur d'Académie de l'Hérault lui intimant l'ordre de ne plus communiquer avec aucun media pour tout sujet ayant rapport avec ses fonctions.
Après des sanctions financières aussi arbitraires que disproportionnées et de nombreuses tentatives médiatiques de discrédit, l'administration n'hésite donc pas à bâillonner purement et simplement - de surcroît pour une durée illimitée ! - les citoyens qui le dérangent en n'adoptant pas la pensée unique.
C'est un nouveau pas, très inquiétant, vers le rétrécissement des libertés individuelles !
Le recours au Tribunal Administratif de Montpellier engagé par Bastien Cazals, et pour lequel une audience est prévue le 6 juillet à 15h, n'est probablement pas étranger à cette nouvelle démonstration d'autoritarisme scandaleux. Lire à ce sujet ce très bon article de Pierre Frackowiak sur le blog : http://resistancepedagogique.blog4ever.com

A diffuser largement

Soutien à Erwan le 7 juillet à Marseille
 

L'école de la République est en danger. Jamais un gouvernement n'avait osé porter des coups aussi sévères contre elle au point de l'ébranler dans ses fondements. A travers l'école que l'on déconstruit, c'est toute la société qui est menacée de délitement. C'est pour cela qu'en tant qu'enseignant soucieux de contribuer à l'éveil d'esprits libres et responsables, je ne peux qu'être en phase avec la démarche de l'Appel des appels qui vise à rassembler les forces citoyennes qui incarnent les valeurs de la solidarité et de la justice sociale. A l'heure où les libertés publiques sont menacées, un contre-pouvoir citoyen organisé est plus que jamais nécessaire pour défendre et promouvoir une certaine idée de la démocratie. 

 

"Face à ce gouvernement qui a délibérément choisi l'intimidation et la répression et qui attise les peurs pour étouffer toute velléité de résistance sociale d'envergure, notre responsabilité est de ne pas tomber dans le piège de la violence qu'il nous tend. Nous avons un devoir urgent de repenser à nouveaux frais nos modes d'action. Le principe de Gandhi qui énonce que la fin est dans les moyens comme l'arbre dans la semence est plus que jamais d'actualité. Seuls des moyens justes, c'est-à-dire non-violents, pourront servir notre juste cause. Face à la violence des situations d'injustice que la politique de ce gouvernement génère, nous devons porter l'exigence d'une révolte éthique et politique qui refuse toute légitimité à la violence. Comme l'écrivait si bien le grand Albert Camus, « il s'agit de servir la dignité de l'homme par des moyens qui restent dignes au milieu d'une histoire qui ne l'est pas. » Notre responsabilité est désormais de résister à la violence du pouvoir sans nous renier et, sans attendre le grand soir, d'exercer le « pouvoir des sans pouvoirs »."

Alain Rafelo

 



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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 08:40
"Que ce soit au Maroc , en Italie, en Franceou ailleurs, partout éclatent des réactions  de la survie. Elles ont toutes en commun l'Etat renforcé , la pollution , la survie chère , l'eau imprpre à la consommation , la corruption générale, les exprpriations dont la censure, la morale du travail , la domination  du travail mort sur le travail vivant , le transfert des lois de l'usine d'antan à l'ensemble de la société, la névrose standardisée" L'achévement  2008.
Lundi 15 juin.
Les salariés des tuileries Lafarge sont désormais interdits d’accès à l’entreprise
Les salariés des tuileries Lafarge sont désormais interdits d’accès à l’entreprise
Un conflit oppose depuis sept mois les 46 salariés de l’entreprise de Seyssuel à leur direction.
Le groupe avait annoncé le licenciement de 40 employés l’année dernière, pour ne conserver sur le site qu'une activité de stockage. La production avait été stoppée dès le début de l'année, mais les ouvriers avaient pris l'habitude de se rendre quotidiennement "au travail". Hier, la direction a interdit l’accès à l’entreprise… En cause, des comportements délictueux comme des vols, et des dégradations ont été répertoriés …
 Lundi 15 juin Les ouvriers ont empêché l'accés de la voiture du directeur , celui -ci minable sous les quolibets des ouvriers a rejoint le bureau du directeur dans les bâtiment vides d'ouvriers. 
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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 08:20

"L'imaginaire dominant est désormais le même qu'ailleurs.il est aussi pauvre , et aussi dangeureux par cette pauvreté même" jean françois Billeter. chine trois fois muette. édition  Allia

ce texte est issus de ce site

C’est sans doute le plus grand mouvement de protestation publique depuis les événements de Tiananmen en 1989. Depuis trois longues semaines, des milliers d’ouvriers du Nord-est de la Chine manifestent leur mécontentement dans la rue, pour réclamer le versement de leurs allocations et la libération de leurs représentants.


Les manifestations ont lieu dans les villes de Daqing et de Liaoyang, au cœur du bassin industriel de Mandchourie, frappé par la crise économique. Autour de ces villes, les industries d’Etat font vivre, directement ou indirectement, neuf personnes sur dix. Mais les rendements de ces industries lourdes sont en baisse et les plans sociaux se sont multipliés. Quand on leur a annoncé qu’ils ne recevraient plus d’allocations pour le chauffage et qu’ils se verraient supprimer leur sécurité sociale après licenciement, les ouvriers de Daqing, par milliers, jusqu’ à 30.000 personnes, descendent tous les jours dans la rue depuis le premier mars. Réunis sur la place de «l’Homme de fer», du nom d’un héros légendaire du prolétariat dans les années soixante, ils font le pied de grue devant le siège local de Petro China, la compagnie publique qui les emploie. «Les Hommes de fer, ce sont nous» ont-ils lancé sous les fenêtres de leur employeur. A Liaoyang, des raisons similaires ont poussé les ouvriers à braver le froid et les vents de sable, pour protester par dizaines de milliers devant le siège du gouvernement local.

L’armée dépêchée sur place s’est bien gardée de réprimer en masse le mouvement. Les autorités ont préféré laisser mûrir le mouvement pour qu’en émerge des meneurs, et les faire arrêter un à un par des policiers en civil.

Mais les manifestants ont continué à protester, cette-fois-ci, pour obtenir la libération de leurs porte-paroles. Vendredi, le mouvement a été officiellement décrété «illégal», et des cordons de militaires ont commencé à filtrer les routes, tarissant le flot de manifestants. Mais les braises de la colère ne sont pas éteintes pour autant et on fait toujours état de manifestations.

Les oubliés de la réforme économique

Par sa durée et son ampleur, cette série de manifestations est inhabituelle. En Chine la formation de syndicats par les travailleurs eux-même est strictement interdite. En cas de conflit, le syndicat officiel suit les directives des échelons supérieurs, et agit comme un instrument de contrôle sur les travailleurs plutôt que comme un agent de médiation. «Les travailleurs commencent à s’organiser et à régler leurs problèmes par eux-mêmes, c’est un signe à la fois encourageant, et inquiétant, car ils sont motivés par la faim», annonce le China labour bulletin, association qui milite pour la défense des droits des travailleurs (www.china-labour.org.hk). Autrefois considérés comme les héros de la République populaire, les ouvriers sont les grands oubliés des réformes économiques d’aujourd’hui. Durant l’ère maoïste, on entrait à l’usine pour la vie, avec un salaire, un logement et une retraite garantis. C’est ce qu’on appelait le «bol de riz en fer». Les temps ont changé.

La Chine entre à l’OMC(l’Organisation mondiale du commerce) et les entreprises d’Etat sont désormais chargées de devenir compétitives en s’adaptant aux lois du marché, quel qu’en soit le prix social. Rien qu’à Daqing, ce sont 88.000 employés dont on a annoncé le licenciement depuis deux ans. Cotée en bourse, Petro China se trouve entre le marteau et l’enclume. La compagnie a aussi des comptes à rendre à ses actionnaires. «Si nous plions, nos actions vont baisser, mais si nous continuons à licencier, la grogne va continuer» a déclaré un responsable de Petro China. Situation paradoxale pour une compagnie d’Etat, dans un pays qui se réclame encore communiste.

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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 07:59
La convergences des luttes  se met en place  au pays basque
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16/06/2009

G.T.

Un nouveau front est né. Il rassemble des acteurs sociaux et politiques du Pays Basque nord et a pour ambition de générer un mouvement large et une mobilisation permanente. Une forme de lutte qui s'inspire des événements survenus dans les anciennes colonies françaises, comme la Guadeloupe, la Martinique ou la Guyanne. Le collectif Oldartu-Lutter Ensemble s'est présenté samedi dernier, à Bayonne.

Certes, «la situation politique, culturelle et socio-économique» du Pays Basque n'est pas comparable avec celle des territoires cités, mais le collectif voit d'un bon oeil les acquis des mouvements antillais de cet hiver.

Le nouveau front s'appuie sur un constat : «la dégradation dramatique de la situation, culturelle et socio-économique des classes populaires» et le «besoin d'un système différent». C'est ainsi que s'est réunie une douzaine d'organisations dont : AB, Attac, Batasuna, Collectif contre les violences sexistes, Comité d'action Soule, CNT, ELB, Ikasi eta Irauli, Réagis !, LAB, NPA, Segi, Solidaires.

Elles viennent toutes de la gauche et certaines sont abertzale, et elles ne représentent qu'un «embryon», comme le précisent les promoteurs de cette initiative. Ces derniers souhaitent que le mouvement s'amplifie et accueille d'autres acteurs.

Pour sa part, la CFDT va «se poser la question de sa participation ou pas». Cependant, Michel Larralde s'étonne de la participation de partis politiques «comme le NPA» qui «surfent sur la vague de la crise».

La convergence des luttes

Oldartu se veut en constante évolution. Le collectif part sur une base d'exigences, mais compte s'enrichir de nouvelles revendications au fur et à mesure. Effectivement, Oldartu -Lutter Ensemble est «un point de convergence de différentes luttes».

Le collectif a cependant défini les quatre «thèmes de lutte» : «la défense de l'emploi, la lutte contre la précarité et le respect des travailleurs» ; le respect des «droits sociaux fondamentaux» ; un «mode de consommation et de production soutenable» ; et «le respect des libertés individuelles et collectives». Et pour commencer, Oldartu réclame la fermeture des centres de rétention administratifs, dont celui d'Hendaye, et la régularisation des sans-papiers, refuse «le fichage ADN systématique à l'encontre de dizaines d'habitants du Pays Basque nord», et dénonce la mise en place de caméras de surveillance dans le BAB. Le collectif exige également la disparition de lois dites «de sécurité interne».

À Guadeloupe, par exemple, le LKP (Lyannaj Kont Pwofitasyon) avait défini 146 revendications et les acteurs sociaux sont actuellement en négociation, pour l'application des accords signés le 3 mars.

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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 07:53

Il est temps de s'organiser à la base  pour faire redre gorge le patronat  et c'est à nous de se battre

Le ministre du Travail Brice Hortefeux envisage trois pistes pour réformer les retraites : diminuer les pensions, augmenter la durée de cotisation ou repousser l'âge de départ.

«Comme on sait que si on ne fait rien on va dans le mur, il n'y a pas aujourd'hui à ma connaissance 36 solutions, il y en a trois: diminuer les pensions - est ce que vous sentez aujourd'hui dans le pays les gens prêts à cela ? - augmenter la durée de cotisation, reporter l'âge de départ à la retraite comme l'ont fait les Allemands sur une trentaine d'années jusqu'à 67 ans», a-t-il expliqué lors de l'émission Dimanche soir politique diffusée sur France Inter et I-Télé. «Ce sont les trois pistes généralement présentées et il faut naturellement exprimer des choix, et c'est possible qu'il y ait d'autres pistes en dehors de cela. Les partenaires sociaux ont aussi leur rôle à jouer», a-t-il ajouté. Ces «pistes» seront sur la table lors du prochain débat sur les retraites l'an prochain.

Marteau piqueur

Pour Michel Larralde, secrétaire général de la CFDT Pays Basque, «C'est un effet d'annonce, mais il n'y a rien de gratuit. Je ne suis pas surpris par cette déclaration. Quand on voit l'augmentation dramatique du chômage - on perd plus de 2000 emplois par jour en France - il va bien falloir en faire supporter les conséquences aux salariés et aux futurs retraités... On voit bien que Monsieur Hortefeux n'a jamais eu un marteau-piqueur entre les mains. En 2003, on devait négocier sur la pénibilité au travail, ça n'a jamais abouti. Les gens qui travaillent en flot continu, qui font les trois sept, ont une espérance de vie inférieure de 7 ans. Pour nous, augmenter la durée de cotisation reviendrait à creuser l'inégalité entre les salariés car tous ne rentrent pas dans l'emploi au même âge».

Pas de place pour les jeunes

Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT a déclaré pour sa part : «il va être très difficile de dire aux jeunes : «désolé, il n'y a pas de place pour vous, ceux qui sont déjà au travail vont devoir rester». Le Premier ministre François Fillon a estimé hier que repousser l'âge légal de la retraite «n'est pas une question taboue», estimant que le sujet «mérite un débat national» et qu' «autour de nous, dans tous les pays européens, on a repoussé l'âge légal de la retraite» a-t-il déclaré en marge d'une visite au salon aéronautique du Bourget.

«Vous aurez en février 2010 un rapport du Conseil d'orientation des retraites qui donnera un certain nombre d'indications, d'orientations, de suggestions», a précisé Brice Hortefeux. «Il faut attendre ce rapport mais le débat est permanent sur la question des retraites», a conclu le ministre.

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 10:18
Depuis des mois ce blog donne quelques infos pour amener un sens moins confessionnel de la lutte de ceux qui n'ont pas  le bon papier. Nous rappelons q'un camp no border se tiendra à la fin du mois de juin à Calais :http://calaisnoborder.eu.org/
La galère des harraga( ces jeunes Algériens qui brûlent les frontières (harrag signifie "qui brûle") et partent par centaines vers les côtes européennes, à la recherche d'une liberté qu'ils ne trouvent pas en Algérie et que la télévision par satellite leur fait miroite

S’appuyant sur des données algériennes, indique que l’immense majorité réside en France avec un taux de 85% des émigrés, et 8% dans différents pays européens, avec une concentration en Espagne et en Italie.

El Watan, 15 avril 2009

a)Le délit d’immigration clandestine, sévèrement sanctionné par les pays de la rive nord de la Méditerranée, a pour pendant symétrique le délit de « sortie irrégulière du territoire » que les pays de la rive sud répriment de leur côté depuis cinq ans environ.

Cette infraction récemment introduite dans l’arsenal répressif des pays du Maghreb est une innovation malheureuse et regrettable ; on ne lui connaît pas de précédent, sauf dans certains Etats autoritaires qui avaient fait de leur pays de véritables camps retranchés d’où nul ne pouvait sortir sans autorisation. Or l’histoire grimace parfois : les pays de l’Europe occidentale, après avoir bruyamment applaudi à la chute du mur de Berlin, ont construit face aux peuples du sud de la Méditerranée et seulement eux le « mur de Schengen », invisible – sauf du côté de Ceuta et Mellila, où il est en plus barbelé et électrifié – mais bien réel ! Et les autorités de ces pays du Sud ont dû, à leur corps défendant semble-t-il, prêter main forte pour rendre ce mur infranchissable : patrouilles, contrôles, interpellations et refoulements s’y pratiquent. Pour le reste, on s’en est remis à la Méditerranée, jadis « berceau des civilisations », et aujourd’hui lieu de mort, où périssent régulièrement des centaines de jeunes Africains, Algériens, Marocains, Tunisiens et autres « X », harraga non identifiés. Fin mars dernier, alors que le printemps renaissait, les médias du monde entier ont annoncé qu’une vingtaine de personnes se sont noyées et environ 300 avaient disparu en mer, entre la Libye et l’Italie. Comme d’habitude, peu de corps seront retrouvés et repêchés ; très peu seront « rapatriés » et quelques-uns incinérés. C’est ainsi que les choses se passent depuis au moins une décennie et même si les chiffres que les médias publient sont à quelques dizaines près contestables, ils n’en sont pas moins effrayants. Quant aux harraga survivants de la traversée, tout le monde sait qu’ils sont systématiquement traqués, arrêtés, expulsés ou jugés puis emprisonnés. Les rares rescapés de la noyade et des tribunaux n’en sont pas pour autant quittes : clandestins, ils sont condamnés à vivre avec la peur au ventre ; la police des étrangers est en permanence sur le qui-vive ; elle est à l’œuvre sans aucun état d’âme ; comme on dit : « La loi, c’est la loi ! »


-b) sur le pourtour de la méditerranée.

Environ 120 émigrés clandestins algériens sont détenus depuis cinq jours dans la prison de la ville d’Adana, dans le Nord Ouest de la Turquie. Ils ont été arrêtés par les services de sécurité Turques, après avoir été accusés d’immigration clandestine et de tentative de passer via ses frontières en Grèce.
Des sources bien informées ont révélé à El Khabar depuis Istanbul, que cette ville située dans les frontières avec la Grèce, est devenue une destination préférée pour les Algériens qui aspirent arriver à la capitale Athènes. Ces derniers font recours à des réseaux d’immigration clandestine, qui sont dirigés par des Palestiniens et des Syriens. Notons que chaque algérien verse entre 900 et 1200 euros pour assurer leur voyage vers la Grèce, à bord de barques risquées.
Les mêmes sources ont expliqué que « l’activité de ces réseaux commence de la ville d’Izmir où on étudie la façon de s’échapper aux services de sécurité et aux forces navales Grecques ». Alors qu’un nombre limité de « Harragas » est difficilement arrivé à s’échapper, des dizaines d’autres sont morts noyés. Les dernières victimes étaient trois Harragas de la wilaya de Tiaret, dont les dépouilles se trouvent dans la morgue de la ville d’Izmir.
Dans cette ville, les services de sécurité ont emprisonné 300 Harragas dans la prison de « Yabanji », la plupart sont de la ville de Tiaret, de Boufarik à Blida et de Baraki à Alger. Ces derniers ont été accusés de résidence illégale et de tentative de franchir les frontières vers la Grèce.

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30 mai 2009 6 30 /05 /mai /2009 06:26
Inlassablement le blog du Laboratoire recherche des pistes vers l'autonomie.  des luttes sociales.
QUAND « le gouvernement du spectacle […] détient tous les moyens de falsifier l’ensemble de la production aussi bien que de la perception » Guy Debord
[ contrôlant et façonnant le passé et le présent, l’évocation de ce qui fut dépasse le simple exercice de remémoration ; de facto et par elle-même, elle contribue à dévoiler ce qui est à l’œuvre dans ce processus, éminemment contemporain, de gestion du temps historique.

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« Lordstown 1972 » fut publié en supplément au journal Quatre millions de jeunes travailleurs, en 1973. Il s’agissait autant, en partant des grèves et troubles ayant touché l’énorme usine General Motors de Lordstown (Ohio, USA), de faire l’éloge de la destruction de l’outil de travail que de souligner le lien entre l’activité de révolte ouvrière et une activité post-salariale et communiste, en refusant les médiations classiques de « la conscience », du « parti », du passage de l’économique au politique.
L’Organisation des jeunes travailleurs révolutionnaires fut fondée en 1970 à l’instigation des dirigeants du PSU. L’OJTR regroupa de jeunes ouvriers révoltés de cette période, avec comme devise la formule de Liebknecht : « la jeunesse est la flamme de la révolution prolétarienne ». Malgré des influences léninistes, la base de l’OJTR avait nécessairement raison contre les dirigeants. L’OJTR se saborda rapidement, après avoir publié la brochure « Le militantisme, stade suprême de l’aliénation

« Lordstown 1972 » fut publié, après la dissolution de l’OJTR, en supplément au journal Quatre millions de jeunes travailleurs, en 1973. Il s’agissait autant de faire l’éloge de la destruction de l’outil de travail que de souligner le lien entre l’activité de révolte ouvrière et une activité post-salariale et communiste, en refusant les médiations classiques de « la conscience », du « parti », du passage de l’économique au politique.

Le texte a été republié aux éditions de l’oubli en 1977 et, plus récemment, dans l’anthologie Rupture dans la théorie de la révolution. Textes 1965-1975, Senonevero, 2003.

Brochure mise en page fin avril 2009, la veille d’un premier mai certainement à nouveau « décisif » pour les centrales syndicales, surtout pour calmer les ardeurs d’ouvriers de plus en plus énervés : séquestrations de patrons (Caterpillar, Molex, Sony), blocages de sites (Amora, Toyota) & saccages de bâtiments privés ou publics (Continental, Caterpillar), coupures sauvages ciblées par les travailleurs d’ErDF… Le climat social se dégrade. Tant mieux.

publié par Infokiosques :http://infokiosques.net/spip.php?article699

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28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 09:21
Par hasard je rencontre une ami   qui me raconte sa manif mardi 18h devant la pref.
On était peu nombreuses, nombreux
"des organisations nous sollicitent tout le temps, ils ne sont pas venu  pour apporter la solidarité"
-Je répondis immédiatement .
Attends comment veux tu apporter la solidarité si on  ne connait  pas l'heure et le lieu de la manif.
 et je rajoutais comme question :
" comments tu as eu  l'information
- par la presse syndicale dit elle.
 
conclusion
pour être informé être  syndicaliste affilié aux grosses centrales syndicales.  faire partie des gens proches des  manifestants
Ceci n'est qu'un exemple;
  d'autre part Mardi 26  au sujet du rassemblement ( pic nic devant le Medef)
l'information est paru où?

encore une fois le réseau militant  provoque les dégats.
Halte à l'exclusion  des non encartés!!!

 

 

Photo
Manif anti précarité devant la Préfecture à l'appel de l'intersyndicale Education nationale


En juin prochain, prendront fin les contrats de quelque 30 000 précaires de l'Éducation nationale. Soit les deux tiers de tous ceux qui, sous statut "contrat d'aide à l'emploi" ou "contrat avenir", œuvrent au sein des écoles. Ils y effectuent des taches administratives, des rôles de soutien à la vie scolaire voire d'auxiliaires auprès des enfants handicapés. En Drôme, ils seraient près de 260 qui pour un grand nombre perdront leur travail après 4 à 6 ans de services rendus.

À l'appel du Snuipp-FSU, du SGEN-CFDT, du SE-Unsa 26 et la CGT-Éduc'Action26, une manifestation de refus de la précarité a été organisée devant la Préfecture, à Valence comme partout ailleurs. « Non seulement ces personnels perdront leur emploi mais ils n'ont durant toutes ces années bénéficié d'aucune formation, leur permettant de rebondir », dénoncent les syndicats.

 

Et de réclamer donc la prolongation des contrats « afin que des mesures soient prises pour mettre en œuvre les formations donnant accès à un véritable parcours d'insertion ». Mais bien sûr, à terme, comme jadis avec les emplois jeunes, ce que souhaitent les syndicats c'est la pérennisation des emplois avec l'accès à un vrai statut de la fonction publique et non ces contrats de droit privé actuels.

Une délégation est allée le redire hier au directeur de cabinet du préfet.

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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 14:10


Visite des actionaires Vendredi  29 Mai à  l'usine de  Flaviac Rendez vous à 10h du matin devant l'usine pour soutenir les ouvrier(E)s de Simmons.

 


46 nouveaux licenciements annoncés à Fougères (35), puis 400 dans l’ensemble de la France

24/05/2009 – 15h00
FOUGERES (Breizh NOVOpress) -
L’usine de matelas Simmons (124 salariés), qui fabrique des matelas moyenne gamme (essentiellement pour les enseignes But et Conforama) vient d’annoncer il y a quelques jours 46 licenciements sur le site de Fougères.

L’usine fait partie du groupe Cauval Industries, premier fabricant de meubles français : il possède effet les matellas Dunlopillo, auxquels sont venus s’ajouter Treca et Simmons après rachat en 2006 -, les cuisines Mondial Kit et Espalux et les meubles Steiner, Nordica, Dumeste. Il emploie aujourd’hui 6.500 personnes, dont 3.200 en France et 2.000 en Pologne

L’annonce de cette nouvelle a pris de court les salariés, qui comprennent mal cette décision, à leurs yeux tout à fait inattendue.

Les représentants du personnel ont rendu compte à leurs collègues de la réunion du comité central d’établissement où il a été annoncé que le groupe avait perdu, début mai, 10% de son chiffre d’affaires. La direction souhaite donc fermer le site de Flaviac (Ardèche, 94 salariés)

 


et transférer une partie de la production fougeraise à Bar-sur-Aube. L’usine de Fougères serait ainsi « redimensionnée » et deviendrait un atelier de production de matelas sans marque, destinés notamment à l’hôtellerie. 46 emplois seraient donc supprimés.  Une mauvaise nouvelle de plus dans un bassin d’emploi déjà sérieusement touché.

Pour l'employeur c'est tout bénef  Les salariés de  Flaviac perdraient leurs anciennetées s' ils acceptent ce deal.

La direction, sans infirmer ce changement de cap, a précisé que: «Le marché du meuble est touché par la crise depuis 2008. Cette année, notre chiffre d’affaires devrait baisser  en 20010 de 25 à 30%."

"Les bénéfices du groupe peut être évalué sur 2008 à la somme de 3 millions d'euros net"  chiffre  du délégué du personnel


"Il faut s’adapter à la conjoncture. Nous souhaitons donc fermer le site de Flaviac et réorienter la production fougeraise vers le marché des matelas sans marque et ceux vendus par Internet. Côté emploi, les licenciements devraient concerner 400 salariés en France, dont 13 à 14% des effectifs fougerais. »



[http://breizh.novopress.info/]

 


 

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Articles RÉCents

Agenda

    dimanche 30 juin

15h à 16 h

accueil de familles de prionnier-e-s

discussion , infos et peites recettes

pour les proches de détenu(E)s...

- aides juridique

-participation à l'émission de radio Mega

du 22 juillet