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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
10 janvier 2009 6 10 /01 /janvier /2009 08:41


ATHENES (AFP) — Jeunes et policiers se sont à nouveau affrontés à Athènes vendredi, à l’issue d’un défilé dans le centre ville de près de 3.000 enseignants, étudiants et élèves contre la politique du gouvernement de droite.

Des escarmouches ont d’abord opposé, devant le siège de l’Université, des dizaines de jeunes encagoulés et des policiers des forces anti-émeutes (MAT), qui ont fait usage de gaz lacrymogènes pour les disperser. Les fauteurs de trouble ont mis le feu à des poubelles et lancé des morceaux de bois et des pierres sur les policiers.

Les incidents se sont poursuivis dans la zone, fermée à la circulation et où des centaines de manifestants sont restés massés. D’importantes forces anti-émeutes ont chargé à plusieurs reprises pour les disperser, effectuant de nombreuses interpellations.

Parmi les personnes interpellées à l’écart des échauffourées figuraient notamment 14 avocats, relâchés après une intervention du barreau d’Athènes, tandis que des journalistes et opérateurs ont été pris à partie par des policiers.

L’influente Union des journalistes d’Athènes (ESHEA) a protesté auprès du ministère de l’Intérieur contre “ces attaques brutales et passages à tabac”.

“Il peut y avoir eu des excès condamnables, nous enquêtons à ce sujet, mais la police a fait son travail”, a commenté le ministre, Procopis Pavolopoulos, sur la télé Méga.

En début de soirée, le calme était revenu après une ultime charge des MAT contre un groupe rassemblé près du siège de la police pour protester contre les interpellations.

La manifestation de départ, du siège de l’Université jusqu’au parlement, commémorait la mort du professeur Nikos Temponéras, tué en 1991 à coups de barre de fer par un syndicaliste de droite à Patras (ouest).

Elle intervient un mois après la mort d’un adolescent tué par un policier à Athènes, qui avait déclenché une série de manifestations et troubles urbains à travers le pays.

“Temponéras vit, lutte pour la démocratie, la paix, l’éducation et l’emploi”, proclamait la banderole du syndicat des professeurs du secondaire, l’Olme, en tête du cortège.

“A bas le gouvernement des assassins”, “L’argent pour l’éducation et non pas pour les banquiers”, “A bas le gouvernement du sang, de la pauvreté et des privatisations”, lisait-on sur d’autres banderoles.

Le centre ville avait été bouclé à la circulation, et de très nombreuses forces anti-émeutes y avaient été déployées.

OFRWR-GRECE-MANIFESTATION-20090109

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8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 07:51


Li
stes des manifestations lycéenes a venir

déja plusieurs lycées bloquées un peu partout malgré les medias aux ordres qui minimisent nos actions

Liste des manifestations lycéennes du 8 janvier

Paris -> 14h à Sèvres-Babylone
Douaï -> 10h place d’arme.
Quimper -> 10h30 place de la résistance
Rennes -> 10h30 place de la gare
Thionville -> rassemblement devant les lycées dès 7h30 puis manifestation vers 10h
Rombas -> rassemblement devant les lycées dès 7h30 !
Hayange -> rassemblement dès 7h30 puis en route vers thionville pour la manif !
Fameck -> rassemblement devant les lycées dès 7h30 !
Metz -> rassemblement devant les lycées dès 7h30 !
Mont-de-Marsan -> rassemblement devant le lycée Duruy à 10h
Dax -> rassemblement devant le lycée Borda à 14h
Thonon les Bains -> rendez-vous devant le lycée La Versoie à 15h15 Grenoble -> 10h à la Gare
Lyon -> 11h place des Terreaux
Le Mans -> 9h30 à la prefecture
Bordeaux -> 10h30 place de la Victoire
Moselle -> rassemblements devant les lycées
Val-de-Marne (94) -> rendez-vous devant la gare de "Nogent-Le Perreux" [RER E] à 12h30 pour le départ vers Paris ! Nantes -> 15h place Bretagne
Pontarlier (25) -> rassemblement dès 7H30 devant les Lycées Poitiers -> 14h Place d’Armes
Lorient -> 10h30 place de la mairie
Besançon -> 14h Place de la Révolution
Nancy -> 10h place de la republique
Clermont-Ferrand -> 10h devant Gergo

Notre éducation n’est pas à vendre ci joint l'appel de la coordination lyonnaise
Le gouvernement veut nous faire gober que les réformes sont pour les lycéens alors qu’ils privent l’éducation de ses moyens. A qui profitent réellement ces réformes ?!

80 000 postes d’enseignants supprimés en 5 ans
suppression de la carte scolaire
suppression des RASED ( aides individualisées)
privatisation des facs et prochainement des lycées

Nous refusons toutes ces initiatives et ne voulons pas d’une » réforme du lycée » tant que le gouvernement s’acharnera à faire des économies sur l’éducation, à creuser les inégalités, à nous priver de nos libertés.

La jeunesse devient le cobaye de leur délire sécuritaire !
Nous subissons de plein fouet leur paranoïa répressive :
fichage généralisé dès 13 ans : EDVIRSP, CRISTINA, FNAEG…
videosurveillance et biométrie dans nos bahuts, dans nos rues, dans nos quartiers…
omniprésence policière
majorité pénale abaissée à 12 ans
création de nouveaux centres d’emprisonnement pour mineurs
« veille de l’opinion » ( contrôle d’internet )

C’est dans la rue que tout se jouera !!
Avant les vacances, à Lyon, une trentaine de lycées publics et privés ont été bloqués . Le 18 décembre, c’est 10 000 lycéens ( 80 000 en France) qui répondaient avec rage aux provocations de l’ Etat. Des feux s’allument en Grèce, en Italie, en Allemagne, aux USA… Partout le capitalisme veut soumettre l’éducation à la loi du marché. Nous ne voulons pas de cette école qui nous apprend la soumission, pas de celle au service du commerce qui cherche à rendre les élèves rentables. Nous luttons pour une éducation publique et égalitaire, basé sur le partage et la diversité des savoirs , etc…

JEUDI 8 JANVIER : MANIFESTATION 11H PLACE DES TERREAUX APPEL AU BLOCUS
LA REPRESSION NE NOUS ARRETERA PAS !!
Les lycéen-ne-s se font matraquer, les journalistes se font censurer… Où est cette fameuse démocratie dont ils nous parlent tant ?!
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6 janvier 2009 2 06 /01 /janvier /2009 21:04


 Le chômage ? Pas un problème, peut-être une solution. Voilà ce que démontre le Manifeste des chômeurs heureux, lu pour la première fois à Berlin en 1996, puis diffusé en France, en Andalousie, au Portugal, en Colombie, en Argentine. Comme une traînée de poudre, cette vérité qu’on n’énonçait jusque-là qu’en privé circule maintenant à travers le monde : personne n’a envie de travailler, mais tout le monde a besoin de fric.

Grâce à l’automatisation et aux délocalisations, le travail disparaît. Ce serait une excellente nouvelle si la richesse était sociale. Mais la question est posée par le capital : comment résorber les travailleurs inutiles, les chômeurs, les Rmistes, les pauvres ? La logique économique aurait déjà restauré l’esclavage si elle n’avait aussi besoin de consommateurs.

« Il nous faut d’abord faire aimer le travail », psalmodiait en 2003 un ministre du culte devant une assemblée du MEDEF, avouant ainsi que ce n’est vraiment pas gagné. L’ANPE oblige donc les chômeurs à « accomplir de manière permanente des actes positifs et répétés de recherche d’emploi » (ce qui peut devenir aussi fastidieux que cinq prières quotidiennes). Les chômeurs heureux blasphèment contre un tel chagrin.

Par goût ou par nécessité, des millions de précaires expérimentent la débrouille et l’informel. Dans cette perspective, la filiation du chômage heureux gagne à être connu : elle va du droit à la paresse de Paul Lafargue aux explorations des Marco Polo du RMI. Un de ces jours, avant qu’il n’en finisse avec nous, nous en finirons avec le travail.

Manifeste des chômeurs heureux chez le chien rouge
Préface de Nicolas Arraitz
Postface de Guillaume Paoli
11 x 18,5 cm • 80 pages • 8€
ISBN : 2-916542-00-0

 


(JPEG)

 

on peut lire aussi un livre :"les lundi au soleil"

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4 janvier 2009 7 04 /01 /janvier /2009 17:28
Soutien aux grévistes de l'ANPE
5 janvier 2009 : Pôle emploi,
Naissance d’une nouvelle institution
ou mort programmée du service public de l’emploi ?

Avec un chômage en hausse exponentielle ;
Des conditions d’accueil et de travail empirées par les restructurations ;
De nouvelles fonctions (plate-forme téléphoniques, accueil unique…) ;
De nouvelles missions (RSA, Plan seniors…) ;
Des moyens humains et matériels insuffisants ;
Une précarité institutionnalisée ;
Un pouvoir d
achat en régression ;


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2 janvier 2009 5 02 /01 /janvier /2009 13:30
remerciement au site de l'OCL
Kostantina est une de nous et sa lutte pour la dignité  et la solidarité c'est notre  lutte.

QUI EST ELLE ET POURQUOI L’A-T-ON ATTAQUE ?

Constantina est une des centaines de travailleuses immigrantes qui travaillent dans le menage pour une entreprise privée, cooperant avec la societé de transport publique. Secretaire general du syndicat panattica (de tout le secteur de la capitale) de nettoyeurs et femme de chambre, tres engagée et connue des patrons pour cela. La semaine derniere elle s’est disputee avec la compagnie (OIKOMET) revendiquant toute la prime de noel pour elle et ses collegues, en denoncant les actes illegaux des patrons. Avant cela, sa mère a ete viree par la meme compagnie. Elle-meme a ete deplacee loin de son premier poste de travail, alors qu’une rencontre, apres ses accusations, devrait se faire avec ses patrons et la Commission de Travail le 05/01/09. Ce sont des pratiques tres repandues dans le secteur des compagnies de nettoyage qui embauchent des travailleurs preciares.

Les fins de contrat, les salaires jamais payés, les heures supplementaires non payées, la difference entre ce que les travailleurs signent et ce qui se passe vraiment, le choix d’embaucher presque exclusivement des immigrant(e)s, qui ont peur de perdre la carte de sejour, le non paiement de la part patronale a la securite sociale, et ceci toujours avec l’aval des membres corrompus de la fonction publique qui connaissent la situation et renforcent ces conditions d’esclavage moderne… ce sont les regles dans ce domaine.

C’est specialement le cas d’Oikomet, une compagnie de nettoyage qui embauche des travailleurs precaires partout en Grèce, appartenant a Nikitas Ikonomakis (membre de PASOK, le partie socialiste grec) qui emploie officielement 800 travailleurs (les travailleurs parlent du double, tandis que les trois dernieres annees plus de 3000 y ont travaille), ou le comportement maffieu illegal des patrons est un phénomène quotidien. Par exemple, les travailleurs y sont obliges de signer des contrats blancs (les conditions sont ecrites par les patrons ulterieurement) qu’ils n’ont jamais l’occasion de revoir. Ils travaillent 6 heures et ne sont payes que pour 4,5 (salaire brut) pour ne pas depasser les 30 heures (si non ils devaient etre inscrit dans la categorie de travailleurs a haut risque). Les patrons les terrorisent, les deplacent, les licencient et les menacent avec des demissions forcees (une travailleuse a ete retenue de force dans un bureau de la compagnie pendant 4 heures jusqu’à ce qu’elle signe sa demission). Le patron crée lui-meme un syndicat afin de manipuler les travailleurs tandis qu’il licencie et embauche a sa guise sans permettre la communication et l’action collective entre les travailleurs.

QUELLE EST LA RELATION ENTRE « OIKOMET » ET ISAP (métro)

Oikomet a le monopole du nettoyage chez ISAP (comme chez d’autres services publiques) car ses prix sont les plus bas avec les conditions d’exploitation et de devalorisation du travail les plus elevees. Tel sont les termes « d’offre et de demande » mis en place par les services publiques, auquel ISAP participe. ISAP est complice du maintient de ce statut d’exploitation sauvage malgre les denonciations continues de la part des travailleurs. L’attaque meurtrière contre notre collegue a un caractere de vengence et de punition exemplaire.

La cible n’etait pas choisie au hasard. Femme, imigree, syndicaliste active, mere d’un adolescent ; la plus vulnerable aux yeux des patrons.

La maniere n’etait pas choisi au hasard. Elle releve des pratiques d’autrefois et a comme but de stigmatiser, de terroriser et de montrer ce qui les attend. Le moment n’etait pas choisi au hasard. A l’heure ou les medias, les parties, l’eglise, les entrepreuneure et les chef des syndicats essayent de decrebiliser le mouvement d’explosion sociale, ou l’assassinat a sang froid se transforme a un rebondissement de la balle, l’attaque contre Constantina passe inapercue. L’attaque meurtiere des patrons a ete minutieusement préparée.

Konstantina est une d’entre nous. La lutte pour la DIGNITE et la SOLIDARITE est NOTRE LUTTE.

L’attaque contre Konstantina a marqué :

Notre memoire des raffles racistes, des camps de concentration, des attaques paramilitaires, des accidents de travail, des assassinats de l’etat, des conditions de travail d’esclavage, des inculpation, des licenciments jusqu’au terrorisme montrent le long chemin de la lutte sociale et de classe.

Notre cœur qui est rempli de douleur et de rage. On va seulement dire :

LES ASSASSINS VONT PAYER LE TERRORISME PATRONAL NE PASSERA PAS Assemblee en solidarite a Konstantina Kouneva

Le 27.12 le siège du Métro a été occupé par les collègues de Konstantina.

Voir en ligne : source

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31 décembre 2008 3 31 /12 /décembre /2008 11:25

Tempesta


20 décembre
dans l'après midi une dizaine de personnes, certaines  déguisées en père Noël,entrent dans le supermarché  Pam  de la rue Porpora, dans la banlieu de Milan , et ils sortent distribuent un tract : «Mais, que la vie est chère , la nourriture il suffit  d'aller la chercher et la prendre».Puis ils vidèrent les caddies , offrant les produits aux passants tranquillement.

Ce mot sert à qualifier, en France, des pratiques diverses, mais qui ont un point commun : satisfaire nos besoins de manière gratuite ou moins chère, dans une démarche collective. S’y rattachent donc les actions, parfois nommées réquisitions, que les collectifs de précaires mènent souvent avant les fêtes de fin d’année pour obtenir de quoi alimenter leur réveillon sans débourser l’argent qu’ils n’ont pas (voir ci-dessous le récit des actions à Rennes et Buenos Aires en décembre 2008), les grèves de loyer utilisées par les locataires de logements sociaux ou les résidents de foyers, les luttes pour obtenir des réductions ou la gratuité pour les transports en commun, l’électricité et le gaz, la culture et les loisirs...

Cette forme de lutte est aussi vieille que le mouvement ouvrier : les "déménagements à la cloche de bois" pratiqués à la fin du 19ème siècle (quitter son logement sans payer son loyer et avant que le propriétaire fasse saisir les meubles) en sont un exemple.

Les autoréductions ont connu un développement important dans l’Italie des années 1960-70, périodes d’intenses luttes sociales qui ont largement débordées le strict cadre du lieu de travail. Des quartiers entiers de Rome ou Milan étaient squattés, des dizaines de milliers de personnes recalculaient leurs factures de gaz et d’électricité en s’appliquant le tarif réservé aux grosses entreprises, et ceux qui ne payaient pas du tout ne risquaient guère la coupure, cette opération était devenue impossible en raison de la réactivité des voisins et de la solidarité collective. Les salariés italiens se sont mobilisés également sur le coût des transports, en partant du principe que s’ils prenaient le train tous les jours, c’était pour bosser, pour le bénéfice de leur patron et que donc ce coût-là ne devait plus leur incomber...

Ces formes de lutte ont l’intérêt de partir d’une autre base que la défense d’intérêts catégoriels (que les catégories se nomment "chômeurs", "salariés" ou autres), et de se pratiquer sur d’autres lieux que ceux de l’exploitation et du contrôle social quotidiens : le supermarché ou l’agence EDF, où tout un chacun est susceptible de passer, et non plus uniquement l’espace insertion réservé aux Rmistes, l’Assedic pour les chômeurs ou l’entreprise pour les salariés... D’autant plus que ces lieux-là ne suffisent pas pour se retrouver (ce qui ne veut pas dire qu’il est inutile de s’y organiser) : horaires décalés au boulot, contrats précaires trop courts pour tisser des liens, éparpillement des structures destinés à suivre qui ne sont pas ou pas assez dans l’emploi...

Mais aussi, tout simplement, les autoréductions sont une forme de lutte qui fait du bien, parce qu’il s’agit d’une pratique offensive et pas seulement défensive. Nous avons besoin, ne serait-ce que pour survivre (et en réalité, pour beaucoup plus : mettre un frein à la culpabilisation, à l’infantilisation et à ces micro-humiliations qui pourrissent la vie), de faire annuler une radiation ou un trop perçu, de résister à une modification des conditions de travail ou de gratter un peu plus de fric lors d’un licenciement économique.
Mais les autoréductions ouvrent des perspectives plus larges. Nous partons de nous, en tant que classe sociale, de nos besoins, de nos désirs. Nous nous réapproprions, ou nous cherchons à le faire, une bonne partie de ce que le capitalisme nous vole ou nous refuse : le fric qui part dans des tickets ou de l’essence pour nous rendre à un rendez-vous ANPE ou aller au boulot, la bouffe de qualité devenue inaccessible, le temps libre, quand il y en a, dont on ne peut pas faire grand chose, tellement le cinéma ou les voyages sont chers, et on ne parle même pas des activités pour les gamins...

Les autoréductions ne sont pas une solution miracle. Comme toute forme de lutte, la manière de les organiser, la façon de poser les problèmes et de les relier aux autres, les rapports collectifs qui se mettent en place peuvent les orienter différemment. Mais quand même, à lire les textes ci-dessous, ça ne vous donne pas envie ?

Si vous voulez en discuter, si vous avez des expériences à partager, envoyez un mail à collectif.rto@gmail.com

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31 décembre 2008 3 31 /12 /décembre /2008 06:59






Au huitième mois d’occupation, les sans-papiers qui occupent la Bourse du travail rue Charlot ont plus que jamais besoin de soutien.

Pour finir l’année en beauté, ils invitent à un grand bal le 31 décembre. Musique africaine. À partir de 19 heures (entrée libre).

AVEC OU SANS PAPIERS, VENEZ TOUS DANSER !

Les sans-papiers toujours en lutte à la Bourse du travail sont plus isolés que jamais. Ils ont froid, ils ne mangent pas beaucoup (les caisses sont vides), et fêteront bientôt leur huitième mois d’occupation...

Côté résultats, ils ont quelques de dizaine de cartes provisoires de trois mois...

Côté soutien, c’est pas l’affluence. Rappelons que syndicats et orgas ne "valident" pas cette occupation et qu’ils sont seuls, à part quelques groupes ou personnes qui apportent spontanément leur soutien. Ils sont d’une ténacité impressionnante, mais voir du monde autour d’eux les aideraient à garder le moral.

Bref, ce mot pour vous proposer de commencer l’année par la solidarité :

• Pour les gens sur Paris, en répondant à leur invitation au bal du 31 à la bourse du travail occupée (85 rue Charlot, métro Répu, à partir de 19h)

• et en achetant leur calendrier et cartes de voeux 2009 en dessins. Conçus par Laura, qui se rend régulièrement à la Bourse depuis mai pour y dessiner. Infos sur le lien suivant : http://soutienbourseoccupee.blogspot.com/

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29 décembre 2008 1 29 /12 /décembre /2008 06:51
trouvé sur indymedia.grenoble!!! et une autre auto réduction à Rennes
Samedi 27 décembre 2008, 19h, rue Lafayette.Magasin Monoprix du centre-ville de Grenoble.
Sous-sol, rayon alimentaire. Cinq caisses, cinq caissières, des vigiles.Les bruits "bip-bip" du passage des produits.Le frissement des sacs plastiques.La lumière blafarde des néons.
Les décorations de Noël en toc.Plein de monde, des gens pressés.

Soudain les "bip-bip" cessent.À chaque caisse plusieurs personnes bloquent l'accès.
D'autres déploient une banderole."Face à la crise, réquisitionnons, partageons".
Le solgan est repris par une trentaine de personnes.Distribution de tracts
.

Changement d'ambiance.Regards étonnés.Vigiles qui courent.Caissières indécises.
Vigiles au takie-walkie.Vigiles qui font les forts."Allez ! Ouste ! Dehors ! Interdit ! "
"Mais que voulez-vous ?""Nous voulons voir le gérant de Monoprix."
"Nous voulons réquisitionner de la nourriture.""Pour des personnes sans-papiers."
"Pour des précaires." "Pour des chômeurs." "C'est une action politique !"

"Le gérant n'est pas là !" "Allez ! Ouste ! Dehors !""C'est une prise d'otages !"
"C'est pas comme ça qu'on fait !" "Si, c'est comme ça !" "C'est la crise !"

En fait le sous-gérant de Monoprix est là. Il arrive, regard angoissé.
Discussions, palabres. Téléphone portable vissé à l'oreille. Discussions, palabres.
Le sous-gérant repart. Les vigiles se sont calmés. Les caisses sont toujours bloquées.
La file d'attente s'allonge. Bouchon à Monoprix ! Explications, slogans, tracts.
Les clients semblent passifs. À quoi pensent-ils ?On dirait qu'ils attendent que ça passe.
Certains bougonnent. La majorité ont le regard assez vide. Comme des pingouins qui heurtent un mur. On dirait qu'ils attendent que ça passe.

"La police arrive !" Et oui, la police arrive. Cow-boys, flashballs, mains gantées.
Mines sérieuses. Taper ou pas taper ? Échanges de regards. Que va-t-il se passer ?
La police repart.


Le sous-gérant revient. Il a une tête de feu vert."Allez, prenez les paniers, et ouste, vous partez !"
"Et arrêtez de crier des slogans !"

"Signez-nous un papier, mettez votre accord par écrit !"
"Non !"
-"Vous avez ma parole !"
-"Puisque je vous dis que vous avez ma parole !"

"Dites-le devant tout le monde !"
"C'EST OK ! ILS PEUVENT PRENDRE LES PANIERS
!"

"Et les flics ?"
"Pas de problème avec les flics."
"Vous avez ma parole !"

Plusieurs paniers de nourriture sortent.
Gratuitement.
Un chant retentit, doucement.
Puis plus fort.

"Oui mais, ça branle dans le manche."
"Les mauvais jours finiront."
"Prends garde, à la revanche."
"Quand tous les pauvres s'y mettront."

Émotion.
Sentiment de force.
De solidarité.



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27 décembre 2008 6 27 /12 /décembre /2008 06:37


PLUS RIEN ...


Le 6 décembre, à 21 heures, un membre des forces spéciales de la police a arrêté son véhicule, visé un gamin de quinze ans et l’a abattu dans le quartier d’Exarchia, à Athènes. Ce meurtre n’est pas un cas exceptionnel ou isolé de violence policière. Le matin du même jour, des travailleurs immigrés qui faisaient la queue pour déposer une demande d’asile au poste de police situé sur l’avenue Petrou Ralli ont été attaqués par des flics anti-émeute. Suite à cette agression, un Pakistanais a été victime d’un grave traumatisme crânien et lutte depuis pour sa vie dans l’unité de soins intensifs de l’hôpital Evangelismos. Ce ne sont là que deux cas pris parmi des dizaines d’autres similaires au cours des dernières années.

La balle qui a transpercé le cœur d’Alexis n’est pas une balle perdue tirée par un flic et qui aurait atteint le corps d’un adolescent «indocile». Elle résulte d’un choix : celui de l’État qui, par la violence, veut imposer la soumission et l’ordre aux milieux et aux mouvements qui résistent à ses décisions. Un choix qui vise à menacer tous ceux qui veulent résister aux nouvelles dispositions prises par les patrons dans le domaine du travail, de la sécurité sociale, de la santé publique, de l’éducation, etc.

Ceux et celles qui travaillent doivent s’épuiser pour gagner une misérable paye mensuelle de 600 euros. Ils doivent bosser jusqu’à épuisement chaque fois que le patron a besoin d’eux, accepter d’effectuer des heures supplémentaires non rémunérées et d’être mis à pied chaque fois que les entreprises sont « en crise ». Et enfin, ils doivent se tuer au boulot chaque fois que l’intensification de la production l’exige, tout comme ces cinq dockers qui sont morts dans les chantiers de Perama, il y a cinq mois. Si ce sont des travailleurs immigrés, et qu’ils osent demander quelques euros de plus, ils seront tabassés et vivront sous un régime de terreur, tout comme les travailleurs et travailleuses agricoles employés dans les serres de fraises de Nea Manolada, dans l’ouest du Péloponnèse.


...NE SERA JAMAIS...


Ceux et celles qui étudient doivent passer leur temps dans des salles de classe minables et payer des cours particuliers pour se « préparer » de façon intensive aux examens annuels. Les enfants et les ados doivent oublier de jouer avec les autres dans la rue et de se sentir insouciants, afin de se gaver d’émissions de télé-réalité et de jeux électroniques, depuis que les espaces publics gratuits ont été transformés en galeries marchandes, ou parce que les enfants ne disposent plus d’assez de temps libre pour s’amuser.

Quant aux étudiants des universités, celles et ceux qui suivent ce processus naturel d’ « évolution » vers la réussite, ils découvrent que les prétendues «connaissances scientifiques» sont en fait orientées vers la satisfaction des besoins des patrons. Un étudiant doit continuellement s’adapter à de nouveaux cursus et récolter le plus grand nombre de « certificats » possible afin d’être finalement récompensé par l’attribution d’un diplôme qui ne vaut guère plus qu’un rouleau de papier-toilette, mais a encore moins d’utilité que celui-ci.

Un diplôme qui ne garantit rien de plus qu’un salaire mensuel de 700 euros, souvent sans droit aux assurances sociales ou à la couverture maladie. Tout cela se déroule alors que des millions d’euros atterrissent dans les poches d’entreprises religieuses et d’athlètes olympiques dopés et payés des sommes extravagantes pour « glorifier la patrie». Un argent qui finit dans les poches des riches et des puissants. Des pots-de-vin sont versés aux « copains » et des journalistes corrompus se livrent à de sordides marchandages afin de couvrir des scandales impliquant le gouvernement. Alors que des dizaines de personnes périssent dans des incendies de forêts pour permettre au grand capital de transformer ces zones en sites touristiques et que des travailleurs crèvent dans les chantiers de construction et dans les rues et que leurs décès sont classés comme de simples « accidents du travail». Alors que l’Etat distribue de l’argent aux banques pour les aider, qu’il nous enfonce dans un océan de dettes et de prêts et qu’il augmente la fiscalité directe pour tous les travailleurs. Alors que la stupidité des stars de télévision richissimes devient parole d’évangile pour un nombre croissant d’exploités.

La balle qui a transpercé le cœur d’Alexis a frappé le cœur de l’exploitation et de la répression pour une partie importante de cette société qui sait qu’elle n’a rien à perdre en dehors de l’illusion que les choses pourraient s’améliorer. Les événements qui ont suivi l’assassinat d’Alexis ont prouvé qu’une grande partie des exploités et des opprimés ont sombré dans ce marécage jusqu’au cou. Ce marais a débordé et menace de noyer les patrons et les politiciens, les partis et les institutions étatiques. Il est temps de nettoyer ce monde répugnant fondé sur l’exploitation de l’homme par l’homme et le pouvoir de quelques-uns sur la majorité. Nos cœurs débordent de confiance alors que les patrons tremblent de peur.

La destruction des temples de la consommation, la réappropriation des biens, le «pillage» de toutes les choses qui nous sont dérobées alors qu’on nous bombarde de publicités correspondent à la prise de conscience que toute cette richesse est nôtre, parce que nous la produisons. «Nous», dans ce cas, désigne toutes les personnes qui travaillent. Cette richesse n’appartient pas aux propriétaires des magasins, ni aux banquiers, cette richesse est notre sueur et notre sang. C’est notre temps que les patrons nous volent tous les jours. Nous tombons malades quand nous prenons notre retraite. Nous nous disputons avec nos partenaires et nous n’avons même plus la force de rencontrer un couple d’amis, un soir de week-end. Nous sombrons dans la solitude et l’ennui chaque dimanche après-midi, et nous avons le sentiment d’étouffer tous les lundis matin. Exploités et opprimés, immigrants ou Grecs, travailleurs, chômeurs, étudiants ou lycéens, on nous somme aujourd’hui de prendre position face au faux dilemme posé par les médias et par l’Etat: sommes-nous du côté des porteurs de capuche ou du côté des propriétaires de boutiques ? Ce dilemme n’est qu’un leurre.

Parce que le véritable dilemme que les médias ne veulent pas vous exposer est le suivant: êtes-vous pour les patrons ou les travailleurs? Pour l’État ou la révolte? Et c’est une des raisons pour lesquelles les journalistes s’appliquent à diffamer le mouvement, à dénoncer les « porteurs de capuche », les « pillards », etc. Ils veulent semer la peur parmi les opprimés pour une raison simple: la révolte rend leur position – et celle de leurs patrons – très précaire. La révolte prend pour cible la réalité qu’ils créent, elle lutte contre le sentiment que «tout va bien», elle combat toute séparation entre une «révolte sentimentale et juste» et de prétendus «éléments extrémistes» et elle s’oppose finalement à toute distinction entre des «hors-la-loi» et des manifestants pacifiques.

Face à ce dilemme, nous avons une réponse: nous sommes du côté des « porteurs de capuche ». Nous sommes les « encapuchonnés ». Non pas parce que nous voulons cacher notre visage, mais parce que nous voulons nous rendre visibles. Nous existons. Nous ne portons pas des capuches par amour de la destruction, mais parce que nous sommes motivés par le désir de prendre notre vie en mains. Nous voulons construire une société différente sur la tombe des marchandises et des pouvoirs . Une société où tout le monde prendra des décisions collectives dans les assemblées générales des écoles, des universités, des lieux de travail et des quartiers, sur tout ce qui nous concerne, sans que nous ayons besoin de représentants politiques, de dirigeants ou comissaires politiques. Une société où tous ensemble nous guiderons notre destin. Une société où nos besoins et nos désirs dépendront seulement de nous, et non d’un député, d’un maire, d’un patron, d’un prêtre ou d’un flic.

Notre espoir d’une telle vie est né une nouvelle fois sur les barricades érigées partout en Grèce et dans la solidarité dont le mouvement a bénéficié à l’étranger. Il nous reste à faire de cet espoir une réalité. La possibilité d’une telle vie est maintenant mise à l’épreuve par les assemblées qui se tiennent dans les bâtiments municipaux, les sièges des syndicats et les bâtiments des universités occupés à Athènes et ailleurs en Grèce, assemblées où chacun peut exprimer librement ses opinions et discuter des formes d’action collective, sur la base de ses désirs et besoins. Le rêve de cette nouvelle vie a commencé à prendre forme.


... COMME AVANT.

Que nous reste-t-il à faire pour voir ce rêve réalisé?

Nous devons nous organiser là où nous étudions, travaillons ou habitons. Sur nos lieux de travail nous pouvons discuter de nos problèmes quotidiens et créer des noyaux de résistance contre la terreur des patrons. Dans nos écoles nous pouvons participer aux occupations et les soutenir, animer des groupes de contre-information, organiser des conférences et des ateliers de discussion, nous interroger sur la suprématie du savoir, produire de nouvelles connaissances pour satisfaire nos besoins et non ceux du Capital. Dans les quartiers et les immeubles, nous pouvons parler à nos voisins, organiser des rencontres et créer des comités, partager des connaissances et des compétences, décider collectivement d’actions. Nous pouvons participer à des marches et des manifestations, nous tenir les coudes, briser la peur que propage l’État, aider les lycéens qui sont aujourd’hui les premières victimes des attaques de l’État. Nous sommes solidaires de tous ceux qui ont été arrêtés durant la révolte, qu’ils soient grecs ou immigrés, qu’ils se trouvent en Grèce ou à l’étranger. La plupart sont maintenant poursuivis grâce à toutes les astuces juridiques qui font partie de l’arsenal de la lutte contre le terrorisme parce qu’ils s’opposent aux diktats de l’État.

Tout commence maintenant.Tout est possible.




Mouvements pour la généralisation de la révolte


Στις 6 Δεκεμβρίου 9 Στις 6 Δεκεμβρίου 9
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26 décembre 2008 5 26 /12 /décembre /2008 21:08

http://www.lefigaro.fr/medias/2008/12/24/c5d3378a-d18a-11dd-94b8-9f362166dba9.jpg
La chambre de l’instruction de la cour dappel de Paris a ordonné vendredi le maintien en détention de Julien Coupat, le jeune homme présenté comme le chef de la cellule soupçonnée dêtre à lorigine de sabotages de caténaires SNCF, alors quun juge des libertés et de la détention lavait remis en liberté vendredi dernier, a-t-on appris de source judiciaire.
"-Cela ne nous fait pas oublier  que l'on doit trouver les moyens pour réduire la durée d'incarcération des copains emprisonnés"...
"L'ennemi  s'équipe  et se prépare pour l'antiguerre"...
"Celui qui se referme  est perdu".        Alfredo Bonanno dans :
Et nous serons toujours prêt à nous emparer  encore une fois du ciel
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