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  • : Le blog du laboratoire anarchiste est un blog actif a propos de l'actualité sociale
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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
8 décembre 2007 6 08 /12 /décembre /2007 08:40
 


Pittsburg - Railway strike

Ètat- Unis. Pittsburg. - Les grévistes du chemin de fer de Pennsylvanie. - Pillage et incendie des dépôts du Railroad et des maisons environnantes.

 

Cheminots Une partie des grévistes exclue de la réunion interfédérale Ce 6 décembre, la CGT a invité les fédérations syndicales à une rencontre pour faire le bilan des premières réunions et envisager un mouvement de grève. Toutes les fédérations parties prenantes de la grève ? Non : SUD-Rail n'était pas invité.

Des contacts avec des camarades moins sectaires que d'autres, nous ont permis de connaître l'heure, puis le lieu (inhabituel) ; parce que l'unité est primordiale, nous avons prévenu de notre présence.

La CGT nous a indiqué que nous n'étions pas invités, et qu'il nous fallait quitter la salle. Le prétexte invoqué est le fait d'avoir déposé des préavis de grève permettant aux cheminots de se rassembler à l'issue de chaque table ronde ...

La délégation SUD-Rail a rappelé son engagement de rendre compte des discussions aux cheminots, puis, la CGT nous redemandant de sortir avec l'acquiescement silencieux de UNSA, CFTC, FO, CGC, nous avons du quitter la réunion.

http://www.sudrail.org/












 
   
 
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4 décembre 2007 2 04 /12 /décembre /2007 09:45

Bien que Peuple et culture Valence qui se loge dans le local ''la coopérative'' a localement une attitude sectaire à légard du Laboratoire, le collectif communique pour que cesse en fin la chasse aux émigrés,  La CNT -AIT _ Valence a collé ce matin devant les lycées une affiche anti rafle.: " quelle que soit le lieu de naissance  une chose nous unit lutter contre l'exploitation"



  Françoise Monreysse est présidente de Peuple et Culture Cantal,

  paysans avec son compagnon Michel Ters, (c'est dans leur ferme de La

  Bareyrie qu?on eu lieu les premières réunion de PEC Cantal, la

  première projection de cinéma documentaire). Ils hébergeaient depuis

  plusieurs mois Tengiz Galustou et son fils Zurab, géorgiens, exilés

  politiques, déboutés par l?OFPRA.

Ce n?était pas un secret, plusieurs actions avaient été menées pour

leur régularisation (la Cimade, RESF et d'autres).

En Septembre Michel Ters a voulu tenter la transparence : embauche de

Tengiz, dossier à la Mutualité Agricole, information au Préfet. Quant

  à Zurab, il était sur le point d'obtenir un contrat d?apprentissage.

  Hier matin tôt, la gendarmerie a encerclé la ferme isolée, neutralisé

  les routes autour, arrêté Michel qui a été conduit en garde à vue et

  il n'a été relaché que le soir. Le jeune Zurab a menacé de se taillader

  les veines et les gendarmes ont fait venir des négociateurs de

 Clermont Ferrand (qui ont commencé par s?inquiéter de savoir s'il n'y

  avait pas de fourche dans le garage !) pour finalement emmener Tangiz

  et Zurab au milieu de l'après midi avec comme seul bagage une poche en

  plastique avec leurs papiers géorgiens. Pas d?autres nouvelles pour

  l'instant. Il y a de forts risques qu'à cette heure ils soient déjà

  dans un centre de rétention.

  Anne Tanné, de l'équipe de PEC Cantal, avait réussi à se rendre sur

  les lieux en passant par les bois , elle va nous communiquer des

  informations plus précises et les actions prévues à Aurillac en

réaction.

  Mais dès à présent vous pouvez vous manifester auprès de Françoise et

de Michel*, de Momo et de Monique (faucheur d'OGM qui travaillent avec

eux pour le production de pain à la Bareyrie), de la mère de Michel

  (qui a 80 ans et qui est très touchée par tout ça et qui ne comprend

pas me disait Anne Tanné pourquoi les gendarmes sont venus

spectaculairement arrêter des hommes avec qui elle vivait tous les

  jours et qui avaient du travail.)

  Manée Teyssandier, Présidente de Peuple et Culture Corrèze

>>

>> francoise.monreysse@laposte.net

>>

>> tel : 04 71 46 11 62

>>

>>

>>

>>> De: "Peuple et Culture" <peupleetculture.correze@wanadoo.fr>

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4 décembre 2007 2 04 /12 /décembre /2007 06:46

Dans une régression  des luttes  sociales jamais vu  depuis des années,le silence des pantoufles pétainistes s'est installé( mouvements  lors du  CIP, lors du CPE , les lycées , facs ont bougé, à croire qu'on a récupéré tout les fachos de l' hexagone complet dans cette ville et tous les plus mous gauchistes) . A Valence et Romans il suffit de faire style, avoir le kéffié, les badges et organiser des concerts à prix libre ( avec un paf pas cher). Dans ce pays du nucléaire, comme titré le daubé de samedi 1 Novembre la signature du contrat avec la Chine raménera  8 milliards d'euros vers  le Tricastin et vers la FBFC de Romans ça calme les consciences ce beau pactole et surtout ça permet de financer les divers réseaux de pompier sociaux.

les lycéens de Vienne se mobilisent

ETUDIANTS , LYCEENS, MÊME COMBAT !!!
 
La loi Pecresse , votée ce 1 Aout 2007 par l'assemblée Nationale, prévoit "l'Autonomie" de nos Universités.
Jusqu'à présent, des actions de blocage et des manifestations ont été menées afin d'obtenir l'abrogation de cette reforme. Les négociations des syndicats avec Valérie Pécresse n’ont pas permis de satisfaire à nos revendications.
 
 Les Universités ne sont pas les seules concernées puisqu'en Janvier les Lycées seront aussi victimes de cette privatisation, dont le seul but est de faire de nos connaissances un outil économique entièrement utilisé par les entreprises qui seront bientôt à la tête de nos Universités et Lycées. ORGANISONS NOTRE DEFENSE DES MAINTENANT !
 
NOS LYCEES, UNIVERSITES NE SONT PAS DES USINES DE PRODUCTION.
 
Si tu ne veux pas être exploité et trahi de la sorte, rejoins la lutte étudiante-lycéenne.
 
MANIFESTATION CE MARDI 4 DECEMBRE A 14H00 PLACE BELLECOUR A LYON .
Rassemblement devant les lycée à 12h15. Départ par le train de 13h00 gare de Vienne… Gratuit si possible !
 

LE MDSL (Mouvement Démocratique de Solidarité Lycéenne).

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2 décembre 2007 7 02 /12 /décembre /2007 08:07
commentaire du collectif le laboratoire:
depuis trois mois l'étrange phénomène d'apathie des jeunes rebelles valentinois.
- donner leur un bar antifa alternatif
-une salle de concert alternative;
tout le monde peut dormir bourgeois vous pouvez vous engraissez et de temps en temps jouer la compassion pour les pauvres;
Valence au temps du Loft story, chacun dans son coin joue son spectacle  et vous pouvez aller acheter le scénario chez  ex URUBU.
Les rebelles laissent au moins le buisness du nucléaire tranquille et tout le monde a participé à la grande fête onirique de la fête de la  lumière ( avec spectacle branchouille).Personne n'a eu l'idée de saboter le matériel électronique.

 On ne peut pas tolérer cette apathie  solidarité avec Pierre Douillard et tous les blessés de la guerre sociale.
Pour un oeil, des dents .

Le jeune Pierre Douillard, blessé mardi soir lors des affrontements avec les forces de l'ordre, est toujours hospitalisé. Il souffre de contusions sévères de l'oeil, et le pronostic reste réservé.

« Le scanner de mercredi montre qu'il n'y a pas de rupture du globe oculaire. Le médecin dit qu'on peut espérer un recouvrement progressif de la vue, qui peut cependant prendre plusieurs mois, explique son père Luc Douillard. Mais une perte de vision n'est pas exclue. Les contusions ne permettent pas, pour l'instant, d'examiner la rétine. » Pour l'heure, le jeune homme a une zone noire dans l'oeil qui gêne sa vision. « Les policiers m'ont repoussé jusqu'à la grille, témoigne le jeune garçon. Quand ça s'est passé, ils étaient à hauteur du portail. Moi, entre cinq et dix mètres d'eux. » Le groupe de manifestants s'est alors un peu dispersé, hors de l'enceinte du rectorat. Pierre, lui, à ce moment-là, est en première ligne. « J'avais la tête légèrement de côté, tournée vers la gauche.

Tout d'un coup, j'ai senti un choc. J'ai tout de suite retourné la tête et j'ai vu un policier en position de tir. Il avait un flashball jaune. » Pierre précise qu'il ne l'a pas vu tirer, « mais des amis m'ont dit qu'ils l'ont vu ajusté son tir vers moi. » La blessure ne peut pas être due, semble t-il, à un coup de matraque. « Le premier médecin que j'ai vu, un médecin du Samu, est formel là-dessus. »Ouverture d'une enquêtePierre est un militant « plutôt dans la mouvance libertaire ». « Ce n'est pas en tapant sur les jeunes qu'on va arrêter de manifester, dit-il. On n'a pas compris cette violence. On criait étudiants non-violents »

De son côté, Yves Monard, patron de la police, souligne qu'il y a a eu, mardi, un tir de flasball et un tir de lanceur de balles. « On ne sait pas, dit-il, quel tir a provoqué la blessure à l'oeil de ce garçon ». Deux autres jeunes hommes de 18 et 20 ans ont également été pris en charge par les pompiers. Suite à ces affrontements, la substitut du procureur a annoncé l'ouverture d'une enquête concernant les jeunes blessés. « L'inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie de l'enquête, précise-t'elle. Parallèlement à cela, une autre enquête est ouverte concernant les violences faites aux policiers ».

Autre Témoignage

« Une flashball m'a touchée au ventre »

Marie, c'est son nom d'emprunt, est étudiante. Partagée sur la loi Pécresse, elle est allée au rectorat par curiosité. Et a été touchée par le flashball d'un policier

« Je n'ai pas peur de la police parce que je n'ai jamais rien eu à me reprocher », dit Marie, noyée dans un groupe d'amis qui partent à la manif, hier après-midi. Elle n'a pas encore dit à ses parents ce qui lui est arrivé. Elle dit : « L'incident ne m'a pas traumatisé. » Mais sa voix tremble un peu quand elle parle.Elle était entrée dans le parc du rectorat, comme un millier d'autres.

Poussée par la curiosité. Quand les forces de l'ordre et les manifestants se sont affrontés, elle s'est mise « sur le côté ». Puis ils ont été poussés hors du parc et les grilles se sont refermées. « Je suis sortie du rectorat et je me suis retrouvée devant la chaîne humaine, en première ligne. J'ai senti le coup, je me suis pliée en deux. J'avais compris qu'on m'avait tiré dessus et j'ai commencé à suffoquer.

On m'a aidé à me mettre sur le côté. »Benjamin : « C'était un tir de flashball »Benjamin (c'est aussi un nom d'emprunt), était juste à côté ce soir-là. Il raconte : « C'était bien un tir de flashball. Le policier de la bac (brigade anticriminalité, NDLR), était là, juste en face, il visait. » Aujourd'hui, Marie s'interroge : « Il n'avait aucune raison de me viser. Au début, je croyais que ça tombait sur moi par hasard. »Après, elle dit s'être « écartée » et être « montée le long de la rue. Je pleurais, j'étais écœurée.

Je suis allée à une pharmacie et ensuite chez un médecin, près du commissariat Waldeck Rousseau. Il m'a ausculté, il a dit que je me suis pris un projectile dans le ventre qui avait un gros hématome », dit-elle en montrant son ventre.Elle rassure : « Mais c'est une brûlure, ça chauffe. » Son témoignage a circulé en assemblée générale. Elle va le déposer auprès de la Ligue des droits de l'homme.Marie n'est pas militante. « Mardi, je n'étais même pas au début de la manif. » La contestation étudiante, elle l'a rejointe après plus d'une semaine. « Sur la loi Pécresse, j'ai toujours un avis partagé.

Alors mercredi, j'ai assisté aux débats de l'université populaire (organisée par les enseignants, NDLR). J'y suis allée comme ça, juste pour les idées. Je sais qu'on a besoin de réforme de l'université

Réponse evasives et mensongéres de la police ça continue

la fin justifie les moyens. C'est en substance la réponse de plusieurs policiers concernant l'emploi du flashball qui a blessé le jeune Pierre Douillard à l'oeil

autre témoignage

« Comment les forces de l'ordre ont-elles osé lever la main sur eux ? » Entre guillemets. Son bureau donne sur le parc du rectorat. Elle a assisté, mardi soir, aux incidents opposant les étudiants aux forces de l'ordre. Une employée du rectorat, qui souhaire garder l'anonymat, témoigne :

Il n'est pas juste de dire que les jeunes « sont entrés en cassant un petit grillage. » En raison de travaux de voirie, la grille du rectorat est momentanément enlevée. Nul besoin de casser quoi que ce soit, l'entrée du rectorat ne présente actuellement aucun obstacle. (...)« Il ne s'est pas passé plus d'une à deux minutes entre le moment où les policiers se sont alignés face aux jeunes et le moment où ils ont chargé. Car oui, j'appelle ça une « charge ». Vu leur nombre, comment les jeunes, même avec la meilleure volonté du monde, auraient-ils pu s'exécuter aussi vite ? On ne leur en a pas laissé tout simplement le temps. Les premiers rangs reculaient avant même que les derniers entendent l'ordre et comprennent ce qui se passait.« De plus en plus « tassés » les uns sur les autres, certains n'ont pas eu d'autres choix que de tenter une fuite hors de la foule par les côtés vers le parking. Rapidement rattrapés et maîtrisés par des policiers restés en arrière.

Pourquoi les pourchasser ainsi, d'ailleurs ? Ils ne cherchaient pas à déborder les forces de l'ordre, ni à venir vers le rectorat. Ils fuyaient vers la grille du parking pour tenter de partir par la fac de Sciences.« Coups de pieds et coups de poings des jeunes contre coups de matraques et boucliers qui repoussent en force », dit votre article. Je ne vous le fais pas dire ! Malgré leur supériorité en nombre, il était flagrant qu'à partir du moment où les policiers chargeaient, les jeunes allaient « dérouiller »... Aucun « casseur » encagoulé et armé parmi eux, ça se voyait ! Comment les forces de l'ordre ont-elles osé ainsi lever la main sur eux ? J'ai ma petite idée sur la réponse... « C'est incroyable qu'on ait le droit de leur taper dessus comme ça. Ces jeunes n'avaient pas d'intentions violentes », dit un étudiant. C'était clair depuis le début ! ! ! Certes, ils stationnaient sur la pelouse devant le bâtiment... Et alors ? Ils chantaient, jonglaient et ne cherchaient aucunement à pénétrer dans le bâtiment lui-même. L'ambiance était bon enfant, et j'ai même vu, avant que les policiers arrivent, des jeunes se pousser gentiment pour laisser passer les voitures des premiers collègues qui partaient. Tout ceci aurait pu se finir dans le plus grand calme !

« Alors pourquoi cette « fermeté » ? (...) Les personnels du rectorat sont habitués à boucler rapidement le bâtiment en cas de manif pour que personne ne pénètre. La violence des policiers est imputable, en premier lieu, à la volonté affirmée du rectorat de chasser manu militari tout gréviste de son beau parc (...) N'oublions pas que les policiers ne font finalement, qu'exécuter des ordres (...)« Cinq jeunes interpellés ». Et menottés, avez-vous oublié de préciser ! On a embarqué ces jeunes comme des délinquants ! Leur faute : ne pas avoir reculé assez vite face aux policiers et avoir résisté ? La belle affaire ! Tout ceci valait-il une arrestation ? Même s'ils ont tenté de se défendre quand ils ne pouvaient plus reculer, quand ils ne pouvaient plus faire autrement, c'était pieds et poings nus contre des hommes entraînés, casqués, carapaçonnés, boucliers au poing et armés ! J'ai honte pour ce que j'ai vu sous mes fenêtres (...)Tous mes voeux de prompt rétablissement aux jeunes qui ont été blessés »

PAS DE JUSTICE PAS DE PAIX

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28 novembre 2007 3 28 /11 /novembre /2007 12:34
http://paris.indymedia.org/IMG/jpg/doc-48017.jpg
contrôl total
Nous passons ce texte car nous sommes au devant des faits extrêmement
grave, les agressions policières deviennent de plus en plus meurtrières.
. Ce matin à la faculté de Valence ne vous inquiétez pas tout est calme.
Pas la moindre solidarité avec les jeunes en révolte contre la mort
comme des chiens dans la rue,témoignage sur l'accident de Dimanche voir
 ni non plus de solidarité anti fasciste contre l'intervention de tolbiac
 et contre les BAc qui ont agressé avec sauvagerie les camarades de
Nantes. Le silence des pantoufles de la fac Stendhal est insupportable;
C'est une injure au sens humain et aussi pour les jeunes black de la fac.
Et après les étudiants valentinois pourront bouffer les crèpes fournies par
L'AVE dans le hall de la fac. Les étudiants de L'UNI peuvent parader
dans le hall et les RG le correspondant du blog du Labo les méprise avec leurs métiers
 de fouine.
 



*Evénement Rectorat Nantes ce soir, violence de la police sur ordre du
Recteur, contre les étudiants et lycéens*
bonsoir

Je reviens de la manif de ce soir à Nantes , je vous fais suivre le
message de Roger que vous lirez ci dessous, nous étions ensemble à la
manif.

J' y ajoute quelques précisions:

les jeunes étaient déja sortis du parking du rectorat de façon non
violentes , vers 18hs, tout est allé trés vite, alors que les policiers
casqués gardaient les grilles, les policiers de la BAC sont allés au
devant de ces manifestants pacifiques , sur la voie publique et non
plus dans l'enceinte, ils ont tiré au moins trois flashballs en ligne
de mire vers les visages, nous y étions!
nous sommes témoins et avons témoigné aupres des journalistes de
OuestFrance, et sommes prêts à témoigner en justice s'il le faut!
Raison pourlaquelle je joins à la *LDH.*
Nous étions ensuite avec christophe Mauras, secrétaire section
SnesupFsu, Fac de Nantes.

Une inf*irmiére de médecine préventive a pu approcher le jeune
griévement blessé à l' oeil,* il est au CHU avec 3 autres blessés, il ya
eu au moins 4 interpellations, et aucune violence sur les policiers
jusqu'à 19hs, heure ou nous avons quitté la manif devant le commissariat
central, manif qui demandait la libération des interpellés.
*Fr3 nationale vesr 19hs 40 a annoncé 7 blessés coté Force de police,
c'est insensé et calculé!*

Ces faits nous rappellent que les jeunes sont en danger lorsqu'ils
manifestent .*
Par ailleurs, lors des blocus organisés le matin en lycée des policiers
sont présents, ainsi que des étudiants de l'UNI qui viennent provoquer
les lycéens comme c'est le cas hier apres midi durant 3 heures devant le
lycée Jules Verne de Nantes, je suis au courant en tant que parent
d'élève!!

*Il est plus qu'urgent d'alerter les syndicalistes et personnels sur
cette question et particuliérement les sections syndicales de Lycée dont
celles du SnesFsu, dont je suis adhérent*.

*La situation se dégrade ,ne laissons pas les jeunes seuls face à la
police de Sarko , nous pourrions le regretter!*
**
PhC. syndiqué Snes Fsu

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26 novembre 2007 1 26 /11 /novembre /2007 09:28
. Pécresse - 23 ko
Nous, étudiants de 67 universités, réunis en Coordination nationale les 24-25 novembre 2007 à Lille, adoptons l'appel suivant. Plus de la moitié des universités sont en blocage total ou partiel et plus de 60 universités sont touchées par la mobilisation.

Nous rejetons la LRU parce qu'elle signifie la privatisation de l'enseignement supérieur. L'introduction de financements privés va renforcer les inégalités entre universités et filières et va permettre une mainmise du patronat sur le contenu des formations. L'université n'est pas responsable du chômage, et adapter l'université aux exigences du "monde du travail" ne rapprochera pas les étudiant-e-s de l'emploi : la professionnalisation est au contraire le plus court chemin vers la déqualification et vers la précarité. La LRU implique aussi la précarisation des statuts des enseignants et personnels, et la transformation des présidents d'université en véritables managers.

Nous refusons la logique d'autonomie financière, qui implique le désengagement financier de l'Etat, et donc l'augmentation à terme des frais d'inscription. Nous refusons également l'instauration d'une pré-sélection à l'entrée de l'université, qui remet en cause l'accès de tous à l'université.

La ministre Pécresse a récemment annoncé le déblocage de moyens pour les étudiants en 1er cycle (réorientation, tutorat), ainsi que la suppression des cautions pour le logement... en échange d'un « retour au calme » sur les campus. Cela prouve que le gouvernement voit bien qu'il y a un problème dans les universités, et qu'il a peur du mouvement étudiant. Mais ces annonces ne répondent pas au problème central : la LRU, et les dangers qu'elle nous promet. C'est pourquoi nous demandons au bureau national de l'Unef de prendre clairement position pour l'abrogation de la loi Pécresse, et de cesser toute négociation jusqu'au retrait de cette loi.

La LRU n'est ni amendable, ni négociable, que ce soit sur un plan local ou national. Depuis le début de la lutte, c'est la position de toutes les assemblées générales et de la coordination nationale, seules instances représentatives des étudiant-e-s mobilisé-e-s.

Si nous nous battons pour l'abrogation de la LRU, c'est parce que nous nous battons pour le droit à l'éducation pour tous, et contre la destruction du service public. Etudiants et lycéens, avec la LRU et les 11 500 suppressions de postes dans l'education, c'est notre avenir qui est menacé. Exiger l'abrogation implique donc de lutter pour une augmentation massive du budget de l'enseignement supérieur, pour la création des milliers de postes dont il y a besoin, pour de vrais diplômes nationaux reconnus dans les conventions collectives, pour l'égalité entre Français-e-s et Etranger-e-s dans l'accès aux études. Cela implique aussi de lutter pour une augmentation massive des aides sociales, et d'être solidaires des salarié-e-s qui luttent en ce moment pour une amélioration de leur pouvoir d'achat.

Il est possible de gagner, de faire reculer le gouvernement sur nos revendications. SNCF et RATP, Air France, EDF-GDF, avocats, salariés de la fonction publique... Sarkozy a beau dire qu'il ne reculera pas face à nous, lui et son gouvernement ont été affaiblis par les grèves. La réussite de la journée de grève du 20 novembre a montré qu'il existait une volonté de lutte dans de larges secteurs de la jeunesse et du monde du travail. Les cheminots en particulier ont montré que lutter contre Sarkozy et sa politique était possible.

En effet, la LRU n'est pas une loi isolée mais fait partie d'un contexte de casse généralisée du service public dû à une libéralisation grandissante de la société et de l'économie française, ce que nous condamnons.

Pour cela, la coordination nationale appelle les étudiant-e-s à approfondir et amplifier la mobilisation dans les campus, à renforcer les liens entre personnels, enseignants et étudiants. Les lycéens doivent se mobiliser encore plus massivement. Et lycéens et étudiants doivent chercher la convergence avec les travailleurs, en premier lieu ceux de l'Education Nationale, notamment dans les universités et dans les lycées.

La plupart des présidents d'université étant en faveur de la LRU, ils n'hésitent pas à recourir à la répression pour briser la mobilisation. Les fermetures administratives, les interventions policières... ne répondent pas à de prétendus « problèmes de sécurité » : elles visent à nous empêcher de nous mobiliser, c'est-à-dire nous priver de notre droit de nous révolter. Nous condamnons toutes les interventions policières et les arrestations. Nous exigeons l'amnistie de tous les inculpés des mouvements sociaux, y compris ceux du mouvement cheminot. Nous exigeons la réouverture de toutes les universités fermées administrativement, et le retrait de toutes les forces de police qui occupent actuellement des universités.

Nous réclamons la démission des présidents d'universités ayant fait appel à la répression et collaboré à l'expulsion de sans-papiers.

Suspendre les cours est le seul moyen efficace pour que tous les étudiant-e-s, notamment les boursiers, puissent se réunir et décider ensemble de se mobiliser. Sans blocages votés dans des Assemblées Générales massives, les étudiants ne disposent pas réellement de droit de grève. Sans occupation des locaux, ils ne disposent pas véritablement du droit de se réunir. Face aux tentatives de faire reprendre les cours par l'intermédiaire des référendums, nous réaffirmons la seule légitimité des Assemblées Générales pour décider des suites du mouvement : c'est dans les AG que les informations, les différents points de vue peuvent être échangés et que les étudiant-e-s peuvent voter en connaissance de cause. C'est aux grévistes d'organiser eux-mêmes la prise de décision et non aux présidences d'université, qui pour la plupart soutiennent la réforme.

Nous appelons donc au boycott des votes organisés par les administrations universitaires.

Nous exigeons la réouverture de toutes les universités fermées administrativement, et le retrait de toutes les forces répressives (polices, vigiles privés...) qui occupent actuellement les universités.

Leur projet est de détruire l'ensemble des acquis sociaux. Face à ce projet, c'est ensemble que nous gagnerons : nous devons construire un mouvement d'ensemble des jeunes et des salariés pour riposter à l'offensive du gouvernement.

Nous appelons à un véritable service public dans tous les domaines : éducation, santé, transports, protection sociale ce qui implique un réengagement massif de l'Etat dans le financements de l'enseignement supérieur et la recherche, la titularisation des précaires, l'augmentation des salaires et du point d'indice dans la fonction publique....

Nous reprenons l'appel de la coordination de Tours à la journée de mobilisation 27 novembre.

Nous appelons à faire du 29 novembre une manifestation nationale étudiants/lycéens.

Nous appelons à une journée nationale de solidarité avec les sans-papiers le 3 décembre.

Nous proposons une prochaine journée de mobilisation interprofessionnelle le 4 décembre.

Nous rejoindrons toute initiative proposée par les salariés en grève : leur combat est aussi le nôtre.

Nous appelons tous les jeunes et les salariés à se saisir de ces dates pour nous rejoindre dans la grève. Nous appelons à la tenue de réunions interprofessionnelles dans toutes les villes.

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19 novembre 2007 1 19 /11 /novembre /2007 08:29

http://www.asse-solidarite.qc.ca/IMG/jpg/_P8V0006.jpg     


    OUI LE MOUVEMENT ETUDIANT EST POLITIQUE


Le 10 novembre 2007, la ministre de l'Enseignement et de la Recherche, Valérie Pécresse a accusé (le terme est repris des médias) le mouvement étudiant d'être « politique ».

A ces propos, le 14 novembre 2007, le mouvement étudiant répond :

Oui madame la ministre, et cela ne vous a pas échappé, nous menons une lutte politique. De cela nous ne rougissons pas mais nous sommes fiers. En prononçant ces mots - « Le mouvement étudiant est politique » - vous avez tenté de manipuler l'opinion publique en lui faisant croire que le mouvement étudiant était sous l'influence de syndicalistes, de groupuscules d'extrême gauche et autres machiavéliques têtes pensantes. En tenant ce discours vous continuez de propager au sein du peuple qui vous écoute l'idée que l'étudiant est un être faible d'esprit, facilement influençable puisque « encore jeune », une sorte d'adolescent attardé en somme, à qui il serait temps de montrer une saine direction que VOUS connaissez sans doute.

En prononçant ces mots « Oui le mouvement étudiant est politique », nous entendons tout autre chose : La politique est tout ce qui concerne la vie de la cité. En ce sens, premier, étymologique, essentiel, notre vie en ce monde est politique. Ce n'est que par une perversion de la langue et du système que « la politique » est devenue le domaine réservé des seuls hommes politiques. Ils organisent, nous subissons. Ils pensent, parlent, nous subissons, nous écoutons, forcés, nous n'avons pas le droit de réponse, excepté une fois tous les 5 ans par le biais d'élections, présidentielles, législatives, municipales, mais alors il faut voir ce que les partis nous proposent comme programmes dans ces élections - nous, étudiants, n'appelons pas cela un choix, mais l'illusion d'un choix.

Ce qu'est devenue la politique, dans nos sociétés occidentales, pseudos démocratiques, capitalistes, n'est que l'organisation du pouvoir par quelques uns, et l'obligation faite aux masses de se plier à ce pouvoir. Ce que nous, étudiants, appelons politique est simplement le droit et le pouvoir pour n'importe quel individu de décider de sa vie en ce monde. Pour que ce droit ne soit pas que théorique - (les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit, tu parles !) - pour qu'il soit également un pouvoir, il est nécessaire que n'importe quel individu puisse influer sur ce monde, c'est-à-dire le transformer par ses paroles et ses actes. Notre parole, notre refus de vos lois, notre refus en acte de la société que Mr Sarkozy et ses amis les grands patrons prétendent nous imposer, ce refus est politique.

Nous, étudiants, ne vous laisserons pas briser nos vies en faisant de l'université une annexe de l'ANPE, un lieu de formation à des métiers que nous ne prétendons pas exercer, une nouvelle machine à faire de bons travailleurs et de bons chômeurs. Nous éprouvons le besoin vital d'avoir du temps pour penser et pour comprendre. Pas pour produire.

Nous sommes différents de ce que vous voulez que nous soyons. Nous ne sommes pas des machines à passer des examens mais des êtres humains, aux aspirations multiples et inconnues de vous. Vous nous offrez de l'argent pour stopper le mouvement (11 millions d'euros déplacés au logement étudiant), nous crachons sur votre argent.

Au sein de la population certains ne sont pas d'accord avec nous et ils continueront de nous traiter d'anti démocrates, de totalitaires et autres terroristes, avec l'appui de la classe dirigeante et des médias, nous n'en n'avons cure. Nous non plus, nous ne sommes pas d'accord avec eux. Nous ne sommes pas d'accord avec les 53% qui ont voté Sarko et nous l'assumons. Nous ferons tout pour que ce gouvernement cesse sa traque aux sans papiers, pour que soient abolies ses lois racistes, pour que n'advienne pas la destruction progressive des acquis sociaux et la mise au pas de ceux qui ne veulent pas vivre en un monde où dominent les valeurs de réussite individuelle et d'argent roi, où le bonheur s'énonce en un slogan « Travailler plus pour gagner plus ». « Travailler plus pour gagner plus » n'est pas notre slogan. Nous voulons une vie meilleure. Nous savons que cela est possible. Ceux qui n'aspirent qu'au plus de fric l'ont oublié.

Oui le mouvement étudiant est politique, non parce qu'il est manipulé par ce qui resterait du dernier bastion de l'Armée Rouge, mais parce que nous savons que TOUT EST POLITIQUE, que chaque enfant, chaque femme, chaque homme a droit à la politique, c'est-à-dire à savoir que son existence en ce monde est déterminée par les structures sociales, étatiques, économiques dans lesquels il se trouve pris et qu'il est fondamental que cet enfant, cette femme, cet homme ai le droit et le pouvoir d'interroger ces structures et de les changer si il les juge mauvaises.

Parce qu'il n'y a pas « la vraie vie » d'une part et la politique de l'autre - qui se résumerait à l'écran de télé sur lesquels on voit vos têtes Sarkozy, Valérie, vos têtes qui gesticulent et vos paroles qui puent « L'essence est trop chère, qu'ils prennent le vélo ! » a dit la ministre des transports en écho à Marie Antoinette qui disait, en des temps monarchiques et anciens, « Ils n'ont pas de pain ? Qu'ils mangent de la brioche ! » - des temps pas si anciens que ça il faut croire.

Le mouvement étudiant est politique parce que toutes les « catégories sociales » dans lesquels vous nous enfermez - étudiants, salariés, salariés du privé salarié du public, chômeurs, sans papiers, prostitués - n'existent pas. N'existe pas d'entité pure telle qu'étudiant, salarié, sans papier, prostitué, j'en veux pour preuve qu'une seule et même personne peut appartenir aux 4 catégories précédemment cités. Ce n'est que dans le but de nous séparer les un des autres et par là de nous empêcher de nous révolter, ce n'est que pour tuer nos luttes dans l'œuf que vous continuez de vous appuyer sur ces catégories dans vos discours, dans vos lois, dans votre organisation.

Diviser pour mieux régner est une formule efficace. Nous pensons qu'elle a fait son temps. Nous balaierons ces catégories en nous réunissant, chômeurs, étrangers, étudiants, cheminots, sans papiers, et nous FERONS TOUT EXPLOSER. Cela, encore, sera politique.

Le mouvement étudiant, nébuleuse. 14 novembre 2007. Contact : Occupation de l'université paris 8, Batiment C, 2 rue de la Liberté, St-Denis, métro St-Denis Université. http://mobilisationp8.forumpro.fr

Rappel : l'occupation est suspendue pour le week end et reprend lundi 19 novembre, à partir de 7h du matin et jusqu'à la victoire finale................ rejoignez nous ! ! ! ! ! ! !


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18 novembre 2007 7 18 /11 /novembre /2007 20:58


Nous revenons de la gare  de Valence,  des files d'usagers en attente pour le départ et au milieu des agents provocateurs de droite pousse leurs indignations et comme Leimotiv les mêmes paroles:Privilégiés...[..]rancoeurs populistes  eh!!! les cheminots préféreraient ne pas perdre leurs salaires, quelle tristesse aucune distribution d'explication.

 Nous nous proposons de distribuer les tracts d'explication des luttes des cheminots, nous sommes pas cheminot, nous ne  comprenons pas qu'il y est aucune
 explication de la lutte radio labo édite le tract explicatif des cheminots pour que les usagers des transports comprennent la lutte.
Les cheminots sont en lutte très durement  cette grève mobilise tout l'arsenal de propagande des médias vengeurs qui chacun raconte leur salade. Si jamais de  cette lutte  débouche la victoire du clan Sarkozi c'est impensable pour tout le monde.
Leur but est de nous faire travailler plus pour
gagner moins et de pousser ceux qui en auraient les
moyens à jouer leur retraite à la Bourse.
Et les cheminots ne sont pas les seuls visés, ce sont
tous les salariés, qui verront augmenter leur durée
de cotisation à 41 ans dès l’an prochain.
C’est donc TOUS ENSEMBLE qu’il faut
défendre le système français de retraite par
répartition : Syndiqués ou non ; sédentaires ou
roulants ; exécutions, maitrises ou cadres ; avec la
RATP, EDF/GDF, et les clercs de notaire ; avec
les salariés du privé et du public.
M. PEPY, n°2 de la SNCF, a augmenté son salaire
de près de 60% en 3 ans mais il ose déclarer que la
grève débutant le 13 novembre serait « choquante »
et « incompréhensible ».
Mme IDRAC, de son côté, tente d‘économiser et
de détourner les 15% de surcotisation que nous
payons pour financer notre régime spécial, au
nom de « l’équité concurrentielle » avec les autres
entreprises ferroviaires.
M. SARKOZY se fait voter une augmentation de
172% de son salaire sous prétexte de
« transparence » ou « d’équité » et surtout pour
gagner autant que des ministres qui s’étaient
augmenté eux de 70% en 2002.
Et tout ce petit monde voudrait nous faire croire
que les cheminots n’ont aucune raison de faire
grève et devraient accepter de perdre jusqu’à 30%
de leur pension de retraite ou alors se résigner à
partir 5 ans plus tard en retraite pour rien.
Leur véritable objectif n’est certainement pas de
sauver notre régime de retraite, il sera à l’équilibre
en 2015 selon le rapport du Conseil d'Orientation
des Retraites.
Leur projet n’est pas non plus de nous faire
travailler plus longtemps, il n’y a pas de postes de
travail pour nous reclasser.
NOTRE RETRAITE, COMME LA GRÈVE :
C’est tous ensemble
QU’ON SE LA PAYE ... ET QU’ON LA GAGNE !
Tous et toutes en grève à partir du mardi 13 novembre 2007 à 20 heures
Et le temps qu’il faudra pour défendre notre régime de retraite et le Fret ferroviaire.
Rendez-vous nombreux sur les piquets de grève et dans les Assemblées Générales.
Lundi 10h30 à la retonde gare de Valence
et  10h30 au dépot de Portes les Valence
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17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 18:11



texte pour aider à renvoyer à la niche les chiens de garde de la bourgeoisie. ""collectif le laboratoire"".

Du démocratisme en milieu étudiant

publié par cnt-ait-lille, le vendredi 16 novembre 2007



Il est fréquent t’entendre dire, à propos des blocages de facultés, que les « bloqueurs » [1] sont des individus anti-démocratique [2] ; qu’ils ne sont qu’une minorité et qu’ils imposent leurs lois ; que ce sont des « kmers rouges » (suivez mon regard,,,), des révolutionnaires anarchistes,des prophètes du grand soir, etc,,, etc,,,

Pourtant, on ne peut s’empêcher de se poser la question,,, Est-ce que les anti-bloqueurs sont, eux, démocratiques ? C’est à dire, représentent-ils la majorité des étudiants ??? Le nombre d’étudiants par facultés est, en moyenne, de 20000 à 30000,,, Les AG regroupent les plus souvent entre 2000 à 5000 personnes ,,,, Et les résultats de votent sont souvent très serrés,,,

Les anti-bloqueurs ne sont donc pas plus démocratiques que les autres,,,, Juste qu’ils n’arrivent pas à avaler la pilule,,, ;=) Et qu’ils s’autorisent, comme nos politichiens, à être les représentants d’une soit-disante volonté qui ne se limite finalement qu’à la leur,,, D’ailleurs, la volonté peut-elle être représentée comme dirait nos chers profs de philo ?

Nous n’allons pas refaire toute l’histoire de l’humanité, mais, les sociétés ont toujours été conduites par des minorités ( sociétés démocratiques aristocratiques chez les athéniens, monarchie et théocratie au sein de systèmes féodaux au moyen-âge ; démocratie représentative aujourd’hui qui ne sont, finalement, que des oligarchies cachées) ,,,,, Est-ce qu’une personne élue à un instant T, grâce à la démagog’académie ; non révocable pendant des années ; ayant le pouvoir sur des millions d’individus et pouvant donc décider à leur place ; est-ce que cela est démocratique ? ,,,, Est-ce que des députés qui sont élus avec de fort taux d’abstention sont-ils légitimement représentatifs d’une population ??? Les sociétés ne sont, finalement, que la juxtaposition de minorités agissantes,,,

Le problème n’est donc pas celui de la minorité, mais celui du pouvoir,,, La division des étudiants entre bloqueurs et anti-bloqueurs n’est donc qu’un faux problème produit par la fameuse « peur de l’avenir »,,, Renversons la vapeur,,, L’angoisse est mauvaise conseillère et, de plus, elle est la meilleure alliée du pouvoir paternaliste,,, La vie n’est que peur, sauf si l’ont décide de ne pas y souscrire,,, Ne nous résignons pas et agissons ! Ici et maintenant,,, Ne nous laissons pas entraîner par le formatage des mots comme ceux qui sont employés pour qualifier les individus d’ être « otages » des grévistes,,, Les grévistes = terroristes ???? Il n’en faut pas plus pour rendre un pouvoir oligarchique heureux,,, Ils n’ont même plus besoin de faire le boulot, nous le faisons à leur place,,,

Les récentes actions des bloqueurs se produisent justement pour ouvrir un champ de possibilités,,,, Ils est donc important de ne pas se résigner car les luttes sont longues et vont être de plus en plus difficiles,,, Il est donc primordial de toujours s’adapter et de ne pas aussi tomber dans l’erreur de refaire un nouveau anti-CPE,,, Le CPE était quelque chose qui s’est construit petit à petit, en réaction avec l’environnement et le contexte,,,Faisons de même, c’est à dire, n’essayons pas de refaire un nouveau anti-CPE, car, à ce moment-là, nous ne serons plus à l’écoute de l’environnement et la lutte seras finie avant d’avoir commencée,,,

Il évident que, pour nous, anarchistes, que la loi passe ou soit abrogée ne changent rien,,, C’’est avant tout le système qu’il faut changer,,, Et cela est possible par la fraternité, la solidarité entre les individus,,,, Ce sont les meilleurs armes contre un capitalisme qui ne peux exister qu’avec la compétition entre individus et l’atomisation des personnes,,, Libérons-nous de nos propres chaînes et nous nous libérerons du pouvoir,,,

CCBC (Comité contre le blocage des consciences)

Notes

[1] 1On pourrait d’ailleurs s’interroger sur ce mot,,, Les bloqueurs ne seraient-ils pas, après tout, des « débloqueurs » de conscience ? Finalement, par leurs actions, ne permettent-ils pas à un débat d’avoir lieu ? Débat dont les politiques préfèrent se dispenser et préfèrent imposer leur lois aux individus,,,

[2] 2Pour le vérifier, demandez autour de vous et vous verrez que les « bloqueurs » sont avant tout des individus qui ont décidé de prendre leur vie en main,,,,




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17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 16:41
autre petit texte à faire circuler en ces temps de désinformation...



"Je suis cheminot et je suis d’accord pour une équité des retraites.
Alors, ensemble, remettons tout à plat.

Le régime général cotise 40 ans alors que le cheminot cotise seulement 37
ans et demi.

Le pourcentage des cotisations :

- Le régime général cotise 6,75% de part salariale et 9,9% de part
patronale ; soit un total de 16,65%.
- Le régime cheminot cotise 7,85% de part salariale et 33,94% de part
patronale, soit un total de 41,79%.

Un cheminot cotise 2 ans et demi de moins qu’un salarié cotisant au régime
général, mais cotise 25,14% de plus par mois. Faisons un petit comparatif
pour voir ce que ca donne sur la base d’un salaire de 2000 euros.

Le montant des cotisations :

- Pour le règime général, 16,65% de 2000 = 333 euros multipliés par 480
mois (40 années) = 159 840 euros.
- Pour le régime cheminot, 41,79% de 2000 = 835,8 euros multipliés par 450
mois (37,5 années) = 376 110 euros.

En 37 ans et demi un cheminot aura cotisé à la caisse de retraite 2,35
fois plus qu’une personne en 40 ans dans le régime général.

Depuis le début de ma carrière, je "demande" à ma direction pourquoi les
cheminots français sont parmis les moins bien payés d’Europe et elle me
répond toujours que la SNCF a fait le choix de faire cotiser plus à la
caisse de retraite et de ce fait, de payer moins les cheminots. Ainsi les
employés partent plus tôt en retraite et la SNCF garde un personnel
vigilant et dynamique, par souci de sécurité.

Maintenant que l’on veut m’enlever cet avantage de partir plus tôt à la
retraite, pourquoi devrais-je continuer à cotiser autant ? Pourquoi
devrais-je maintenant cotiser 25,14% de plus que le régime général ?

Je vois trois solutions :

- Je cotise 40 années mais alors ma cotisation retraite passe à 16,65%, la
SNCF me rembourse le trop perçu en cotisation depuis mon embauche et
augmente mon salaire des 25,14% (de diffèrence) !
- Tout le monde cotise 37 années et demi et alors ma cotisation ne change
pas [1] !
- Je reste comme je suis et accepte de continuer à cotiser 2,35 fois plus
qu’un salarié du régime général."

[1] Pour une équité complète, les salariés du régime général devraient
également cotiser les 25,14% de plus.
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