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  • : Le blog du laboratoire anarchiste est un blog actif a propos de l'actualité sociale
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Le laboratoire Anarchiste
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lundi en direct
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jeudi de 9h à  9h 45
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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
16 novembre 2007 5 16 /11 /novembre /2007 14:10


information des grèves des cheminots/toutes ces infos ont été donné par CGT rail et Sud rail
la grève des chemins de fer a été reconduite avec une large majorité,  l'assemblée générale  du personnels de Portes les valence et celle de la retonde  ( valence)ont voté  la reconduite du mouvement avec une large majorité.
Les assemblées générales se passent à 10h30 samedi matin.
 Un seul train circule aujourd'hui entre valence et Lyon.

Une histoire qui en dit long sur le mensonge des dirigeants de la SNCF, pour gonfler les chiffres de la reprise pour justifier l'absence de négociation.
-Ce matin un grèviste prend deux jeunes auto stoppeurs pour descendre à valence à L'AG.
tout au long du parcours il s'aperçoit de nombreuses personnes qui attendent le bus.
Renseignements pris le car  le bus TER Aubenas  Valence  est supprimé , il est seulement déplacé par la Sncf sur la vallée du Rhône, ceci  permet à la SNCF plusieurs choses pour gonfler les trajets Valence Lyon TER
1- Dans les infos les chiffres ne mentionnent pas bus ou train TER ainsi les chiffres de circulation indique la reprise inexistante par exemple un seul train circule en gare de Valencepour Lyon ( la propagande de la reprise peut être effectuée).
2- tous les gens de l'Ardèche  pourrait ainsi avec cette tactique râler contre les grèvistes du rail). ainsi la division peut continuer. Cela  empêche  la convergence des luttes
3- Les AG donnent plus de voix pour la grève qu'en 1995.

Quand à la situation des facs aujourd'hui à Valence.
Le calme sur le campus est étouffant. Au dire des étudiantes rencontrée ce matin devant Stendhal la fac est trop petite, c'est trop la campagne ici;
Le silence des pantoufles.

De l'avis général on déplore l'absence des syndicats étudiants sur le campus valentinois. Cette situation n'a que trop durée.
Au dire des camarades de la fac de Grenoble des renforts peuvent arriver pour casser ce blocus d'information.
Si jamais vous avez de l'infos  vous pouvez les envoyer au Laboratoire@no-log.org
infos sur le mouvement au laboratoire 8 place St jean
samedi 17  15h
- prochaine émission de radio d'infos à 13h le 17/11 sur 99.2.
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15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 18:53
Grenoble
Ce matin, jeudi 15 novembre se tenait l'AG des cheminots grenoblois pour la reconduction de la grève!
Sur 173 votants, 161 reconduisent de 24h le mouvement!

5 étudiantEs mandatés par le comité de mobilisation étaient présents. La parole nous a été donné tout de suite aprés celles des syndicats qui appellaient dans leur globalité à la reconduction du mouvement.
Nous avons appelé à la convergence des luttes, au refus de toute négociation avec le gouvernement, et à la construction de la grève générale!
Les cheminots ont accueilli notre intervention de manière très positive et dans une totale solidarité !
Un front commun face au gouvernement est en train de se mettre en place,
la grève générale peut et doit se construire, étudiantEs, cheminots, gaziers, electriciens...et demain à qui le tour?

Nous n'aurons que ce que nous prendrons.
pour ce qui est de Lyon

Début de l’AG Lyon 2 Quais à 13h

15h - L’AG des Quais a voté le blocage !!!!

Toutes et tous sur les Quais pour tenir l’occupation !

Le blocage est voté pour une semaine a une majorité franche pour ne pas dire écrasante, à Lyon 2 sur les Quais. De même l’AG appelle à un rassemblement lundi midi sur les 2 campus. Venez nombreux à Bron ou sur les Quais pour participer au mouvement.

17 h - mises à jour. L’AG de Lyon II quais a, outre décidé du blocage pour une semaine du campus, également voté un certain nombre de choses :
- des délégués sont mandatés pour la coordination de Tours de ce week-end ;
- de participer au débrayage du lycée Faïs de Villeurbanne demain matin (ce lycée a fait grève ce matin, et est parti en manif sauvage jusqu’au lycée Brossolette à Gratte-Ciel) ;
- la participation à la manif’ des cheminots demain matin à 11 h, qui partira de la Gare de Lyon-Part-Dieu ;
Sinon des profs sont intervenus pour réaffirmer leur soutien au mouvement, leur opposition à la loi Pécresse, proposer de discuter sur les violences policières lundi...

17h 30
Une délégation de profs est intervenue auprès du directeur de la fac pour empêcher une intervention policière. Le directeur a refusé leur demande et mentionne qu’il n’empêcherait pas les flics d’intervenir.

18h30
Les médias de masse guettent pendant que les barricades s’installent.

Le campus de Bron est toujours occupé, malgré la fermeture administrative.

Valence

Et la grève continue à la Sncf piquet de grève à Portes les valence

et continuation de la grève  rendez vous à 10h à la retonde de valence ville.

rien à la fac  Stendal , lycéennes lycéens valentinois réveillez vous!!!!

envoyer les infos à lelaboratoire@no-log.org

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14 novembre 2007 3 14 /11 /novembre /2007 14:16
L'image “http://nantes.indymedia.org/attachments/archives/IMG/jpg/workers_strike_narrowweb__200x246.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

aujourd'hui à radio Mega valence table de ronde de 3/4 Heures
sur la lutte actuel dans les chemins de fer présent SUD rail et
CGT cheminot.
L'enregistrement est sur un Cd Audio et je me propose
de le faire parvenir à qui le désire.
On a besoin d'un enregistrement sur la lutte des étudiants pour passer à
la radio pour développer les luttes dans les facs.
L'annonce de l'émission sera faite à la fac de Valence.
Pour que ce mouvement s'étende, cette lutte comme 2003
c'est la première attaque du pouvoir et pour nous briser les reins.
Vers la grève générale.
En 2003 le patronat a commencé par les retraites et la sécu [....]
adresse pour le courrier
Radio Mega 35 rue Prompsault Valence
Radio Mega - 99.2 Fm
35, rue Prompsault - 26000 VALENCE

Tel : 04 75 44 16 15
Fax : 04 75 44 16 61

E-mails :

Envoyez vos infos :
contact@radio-mega.com

S

ur cette vidéo:
Des liens vidéos de la repression à Nanterre:

http://www.dailymotion.com/search/etudiant+nanterre/video/x3gy59_forces-de-lordre-a-luniversite-de-n
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14 novembre 2007 3 14 /11 /novembre /2007 07:43

 

 



J'ai regardé ce soir les (dés)informations des deux premières chaines. On y a montré comme d’habitude cette masse de gens mécontents et râleurs qui ne supportent pas quand d’autres défendent leurs droits, ces pions avilis et consentants qu’on appelle "usagers" et qui hurlent autant qu’ils le peuvent à la "prise d’otage", expression made in TF1 qui semble avoir fait des émules dans le monde individualiste de la majorité silencieuse. Cette même majorité silencieuse, faite de gens prompts à accepter avec confiance tous les contrats précaires possibles pour s’étonner un jour d’être licenciés sans aucune autre forme de reconnaissance, ces mêmes gens qu’on côtoie au bureau et qui se plaignent sans cesse de leur inconvenances, mais s’écrasent devant leur employeur comme s’il incarnait le secrétaire personnel de l’huissier de justice. Et ces gens-là, on nous l’explique, se mobilisent aussi. Ils forment des comités qui portent des appelations comme "stop la grêve" ou "liberté chérie", juste pour s’opposer aux revendications d’autrui. Ce sont encore ces "jaunes", ces casseurs de grèves, ceux-là mêmes qui au XIXème siècle luttaient contre les ouvriers des mines en grève, seulement parce que leur peur de tout les empèche de relativiser la perte de quelques jours ou semaines de travail au profit d’un avenir décent.

Et puis je vois des étudiants se faire rentrer dedans par des hommes casqués et armés. Quel malaise vit notre société pour trouver normal de cogner sur ses étudiants ? A quel degré d’inhumanité sommes-nous tombés pour accepter qu’une grande partie de la jeunesse puisse avoir connu le gaz et les matraques ? L’individualisme insensible des pragmatiques du marché semble avoir gagné les cerveaux de la majorité, qui accepte que 25 000 immigrants soient jetés chaque année menottés en dehors de son pays, qui acceptent qu’on licencie en masse des ouvriers qualifiés sous prétexte de concurrence, qui accepte que des milliers de jeunes des ghettos urbains soient attaqués avec des bataillons casqués et que de plus en plus d’étudiants soient eux aussi soumis au même régime. Cette majorité qui crache systématiquement sur ses grévistes, même si ceux-ci sont ceux qui leur donnent l’eau, l’éléctricité, les transports, l’éducation… Qui est cette majorité abjecte qui méprise ses voisins, ses parents, les gens qui s’échinent pour lui donner le confort qui l’a perverti ?

J’en appelle à une prise de conscience immédiate de la violence du système qui légifère avec talent pour pouvoir rendre sa population flexible, soumise, précaire et jetable à merci. J’en appelle à une révolte légitime contre cette logique totalitaire qui tend à faire de nous des esclaves. J’invite ceux qui se réclament du pacifisme ghandien à s’informer sur la lutte qu’il a mené et de se rendre compte à quel point celle-ci s’est accompagnée d’un recours intelligent à la violence. Ceci étant dit, j’espère que nous allons cesser de nous faire entuber par la réformite et prendre nos destins en main avec force et détermination.

Face à des médias qui nous sont définitivement hostiles,
 construisons
notre autonomie !
Rendez vous aujourd'hui 14 Nov à 14h à Radio
Mega

pour faire le point de la situation AG  des Lycées et des facs et du  mouvement des cheminots.  On a besoin de monde pour réaliser des interviews vers les piquets de grève et les manifs


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13 novembre 2007 2 13 /11 /novembre /2007 20:52
Mais que se passe t'il dans ces facs de Valence. De nombreuses personnes ont intéret au silence total de la fac de Valence. C'est certain des étudiants qui vont bosser sur le nucléaire pour la gestion des déchets et d'autres pour les RFID ça ne  bouge pas . Ne vous inquiéter pas nous nous souviendront pour pourrir votre défilé sexiste de Mars  et homophobe  du printemps. donc mercredi 14 Nov il faudra aller  manifester  joyeusement  à Grenoble à 14h et Bellecour  à 15h. Pour un peu sentir l'odeur des grenades lacrymogénes, il faut compter sur les copains qui nous raconterons leurs exploits.

Demain, manif à 14h à la gare. de Grenoble


Grève  et blocage aussi à Lyon.

manifestation ce mercredi 14 novembre à 14h, place Bellecour

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6 novembre 2007 2 06 /11 /novembre /2007 15:25
  Pour les grèves qui se profilent le  collectif le  laboratoire propose assemblée permanente tous les jours de la semaine du 12 au 16 novembre Par la constitution d'une force autonome .

 
Organisons-nous pour tout bloquer. Formons des piquets volants.

Les médias et les syndicats nous martèlent que cette grève serait exclusivement une bataille contre la suppression des régimes spéciaux des retraites, alors que nous sommes face à une offensive du gouvernement comportant tout un panel de mesures :
- service minimum dans le secteur des transports ;
- suppression de 27000 postes de fonctionnaires ;
- chasse aux sans-papiers ;
- privatisation rampante des universités ;
- attaque contre le salaire indirect (allocation chômage, RMI, instauration d’une franchise médicale) ;
- volonté de supprimer les CDI.

S’il est vrai que chacune de ces mesures entraînent une réaction corporatiste de chaque catégorie concernée, il est également vrai que de plus en plus de gens sont conscients que ces « réformes » forment un tout cohérent et qu’il s’agit de s’y opposer ensemble.

Au-delà des grèves catégorielles se profile un mouvement social contre les mesures du patronat et du gouvernement.

Ces mesures sont prises dans le cadre de la restructuration capitaliste en cours (la « mondialisation »). La mise en concurrence de la force de travail au niveau mondial doit se doubler maintenant de la mise en concurrence de chaque individu au sein même de l’entreprise. Du statut morcelé en une multitude de catégories, on passe désormais au statut individualisé. Chacun doit se retrouver dans l’obligation de négocier seul face au patron son propre « parcours de carrière », en fait les modalités de la vente de SA force de travail. Syndicats et patronat ont déjà programmé la fin des CDI et des conventions collectives, qu’ils l’appellent Flexi-sécurité ou sécurité sociale professionnelle. Pour le capital, notre force de travail doit être soumise aux pures lois du libéralisme et pour ce faire, l’atomisation doit tendre à être totale.

C’est dans ce cadre que s’inscrit le train de réformes imposé par le gouvernement pour casser les « bastions » où les corporations détiennent encore un rapport de force : supprimer de fait le droit de grève dans les secteurs-clefs que sont les transports et l’énergie ; dégraisser le personnel de la fonction publique pour pouvoir embaucher hors-statut. Il s’agit aussi de précariser encore plus l’ensemble de la force de travail pour l’obliger à se soumettre aux nouvelles conditions draconiennes de l’exploitation.

La grève est  une arme dont peuvent user efficacement tous les prolétaires.

Est ce qu’encore une fois les cheminots, les gaziers, les électriciens, les postiers, les employés de la Ratp vont se retrouver seuls en première ligne ? Les syndicats vont-ils encore une fois mettre en avant la défense de tel ou tel acquis spécifique à une catégorie de travailleurs ? Nous ne voulons pas vivre ce mouvement par procuration, n’être qu’une fraction de l’opinion publique qui se contente d’approuver la grève sans y participer. La grève est une arme efficace pour ces bastions ouvriers, elle a de réelles conséquences économiques. Mais pour une grande partie d’entre nous, alternant périodes de chômage, d’interim ou de contrats temporaires, ce mode d’action n’est pas envisageable. Une non-moins grande partie d’entre nous ne travaille pas dans un « secteur-clef » où la simple cessation de travail constituerait une entrave suffisante au bon déroulement de l’économie (les professeurs, instituteurs, lycéens et étudiants en sont les exemples types).

Depuis les années 80, la grève (telle qu’elle est juridiquement encadrée) a perdu beaucoup de son efficacité. Le morcèlement des entreprises en de multiples entités, le recours à la sous-traitance et à l’interim laissent chaque secteur de travailleurs isolé dans la contestation des modalités de son exploitation. Depuis de nombreuses années, si l’on veut être entendu, les actions coups de poing, les piquets et occupations (illégaux) sont nécessaires. Et la situation à venir s’annonce bien pire, puisque chacun, isolé, devra défendre son bout de gras. Les possibilités de se regrouper pour faire grève dans sa boîte vont donc tendre à disparaître.

Nous ne sommes pas désarmés pour autant. Les mouvements sociaux de ces dernières années (en France mais aussi ailleurs, en Argentine notamment) ont démontré que le blocage de la circulation des marchandises, de l’énergie, de l’information et de la force de travail était un moyen efficace de perturber l’économie. Instaurer un tel rapport de force permet de faire reculer les projets patronaux.

Appel à la création de piquets volants

À ceux qui veulent résister !

À ceux qui perçoivent cette résistance non pas comme une somme de grèves corporatistes, mais bien comme un mouvement social d’ampleur contre le train de réformes imposées par le gouvernement pour les besoins de la restructuration capitaliste !

À ceux qui savent que cette attaque n’est pas la dernière et que, si nous laissons faire, elle sera suivie par d’autres !

À ceux qui savent que leur situation sous le capitalisme ne peut aller qu’en s’empirant !

Aux profs grévistes, aux postiers enragés, aux assemblées lycéennes et étudiantes, aux chômeurs conscients, aux gosses sans avenir, aux retraités sacrifiés, aux travailleurs précaires qui n’attendent plus rien, aux RMIstes qui ont besoin de tout…

À tous ! À tous ! À tous !

Regroupons-nous à l’échelle du quartier, de la boîte ou par groupe d’affinité…
Créons des piquets volants pour bloquer là où cela perturbe le plus, paralysons les voies de circulation et la production, coupons les circuits de flux d’informations, participons aux actions des grévistes, renforçons les occupations des points stratégiques !

Organisons-nous à 5 ou à 100, coordonnons-nous quand nous en avons l’occasion, pour agir selon nos possibilités.

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4 novembre 2007 7 04 /11 /novembre /2007 10:36
Nous avons trouvé ce texte qui accompagne l'affiche Rafle, celle ci doit peut être couvrir les murs de la ville
1 à 2 fois par semaine, des rafles de sans papiers ont lieu dans le quartier
: les policiers ratissent rues, cafés et couloirs du métro pendant quelques
heures et contrôlent les papiers de toutes les personnes qui leur paraissent
étrangères. Ils se répartissent généralement par petits groupes assez discrets
de 3, 4 policiers et se répandent dans le quartier, jusqu’à ce que les cars stationnés
non loin soient pleins et le quota du jour atteint.
A partir de là, la personne arrêtée est prise dans un engrenage bien huilé : les cars de police
conduisent tout le monde dans un commissariat pour une garde à vue de 24h ou 48h,
avant de les emmener dans un centre de rétention de la région parisienne : Vincennes, Bobigny,
Plaisir, Choisy-le-Roi, Le Mesnil Amelot, Palaiseau, Nogent… La détention dure tout le
temps qu’il faut aux autorités françaises pour découvrir la nationalité du sans papier et savoir
ainsi dans quel pays l’expulser, mais elle ne peut pas excéder 30 jours. Sans passeport, les
autorités présentent le détenu à différents consulats afin que l’un d’entre-eux le reconnaisse,
qu’il établisse son identité et qu’il délivre un laissé passer. Si le sans papier n’est reconnu par
aucun pays au bout de 30 jours, il est libéré.
Pour de nombreux sans papiers, ne jamais révéler leur identité, ni
leur pays d’origine, permet de s’en sortir et d’éviter que la préfecture puisse
légalement les expulser. Si les autorités ont le passeport et le laissé passer, la suite logique
est l’expulsion par avion ou bateau. On peut alors agir pratiquement à l’aéroport ou sur
le port en alertant les passagers qui s’apprêtent à embarquer afin de gêner le départ. Faire
sortir des informations du centre de rétention, se démener pour obtenir la date
d’expulsion, se rendre à l’aéroport, etc... sont donc déterminants.
Mais c’est en amont que nous devons aussi agir : empêcher concrètement
les arrestations de sans papiers lors de rafles. Si l’on est témoin d’une rafle,
rien de plus simple que d’avertir les gens de la présence des policiers. Rien de plus
simple que d’observer leur petit manège et de les devancer. Rien de plus simple
que d’appeler des amis, des voisins, pour être le plus nombreux possible, et par là,
plus efficaces.
Les gouvernements de droite et de gauche multiplient depuis les années 1970 les lois qui
restreignent l’accès au titre de séjour et qui renforcent l’arsenal répressif. A chaque fois, ils
créent du même coup plus de sans papier. Ces lois ont pour principal effet d’intimider les
travailleurs immigrés, « légaux » ou « illégaux », pour mieux les rendre exploitables suivant
les besoins de l’économie. La menace de l’arrestation et de l’expulsion constitue un moyen
de pression énorme sur les sans papier qui acceptent des boulots pénibles et sous-payés dans
des secteurs d’activité comme le bâtiment, la restauration, le nettoyage ou le maraîchage par
exemple. Mais c’est aussi un moyen de pression énorme sur tous les étrangers « légaux » qui
craignent de se voir refuser le renouvellement de leur titre de séjour. Sans parler du fait que
la rentabilité des travailleurs sans papiers participe de l’abaissement du coût du travail en
général. Bien sûr le discours des politiciens et du Medef est bien différent : ils justifient systématiquement
leurs lois en invoquant l’incapacité de la France à « accueillir toute la misère
du monde dans des conditions décentes ». Cette misère, ces « bonnes âmes » – loin de s’en
soucier – l’organisent au niveau mondial, et sont les premiers à en tirer profit. Cette misère,
ce sont leurs lois qui l’ont créée de toutes pièces, en fabriquant le statut de sans-papier.
Rafles dans nos quartiers
Sabotons la machine à expulser
[pic] rafle.jpg  
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24 octobre 2007 3 24 /10 /octobre /2007 12:39
75 salariés de l'entreprise télétech de Toulaud en grève depuis le 19 octobre
 UN salaire de base au Smic et  salaire égal pour les CDI et les CDD.
Cette entreprise de Toulaud c'est le seul centre d'appel  de l'Ardèche
les employés de l'entreprise télétech de Toulaud (07) en grève depuis
vendredi 19 octobre, pour les soutenir vous pouvez faire ce que vous
savez
avec les numero de tel et le fax de l'entreprise .
Elles , ils demandent le salaire de base au SMIC et Les CDI et les CDD
a travail égal salaires égaux.
Solidarité ouvrière, le combat commencé jeudi 18 par la grève et la manif dans la rue
continue.
Le privé continue sur leurs revendications, grève générale!!! .


publicité trouvé sur leur site. Pour soutenir les grèvistes inondé de coup de téléphone et le fax de l'entreprise


En créant Teletech International en 1993, j'ai voulu offrir à nos clients une prestation différente : une offre globale, avec un seul interlocuteur, capable de proposer des délais très courts et une qualité parfaitement maîtrisée.

J'ai voulu aussi créer une entreprise différente, éthique, innovante et apprenante.

Nous nous sommes les premiers implantés en milieu rural, à un moment où personne ne croyait cela possible.

Les premiers, nous avons lancé une implantation off-shore, à Rabat, offrant un niveau élevé de prestation.


Direction Commerciale Europe
Teletech International - 10 avenue Ledru Rollin, 75 012 PARIS
Tél +33 (0)1 53 46 00 00 - Fax +33 (0)1 44 74 70 66
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22 octobre 2007 1 22 /10 /octobre /2007 08:46
Le blocage se fait rapidement, le mouvement CPE a laissé des traces et donné une certaine expérience pour ce genre d’action. Le blocage se fait rapidement, le mouvement CPE a laissé des traces et donné une certaine expérience pour ce genre d’action.



A PROPOS DE LA LOI DITE D’AUTONOMIE DES UNIVERSITES

La bourgeoisie UMPiste méprise le petit peuple et l’appauvrit. Elle le lui fait savoir en s’octroyant plus de privilèges, notamment la loi sur les cadeaux fiscaux.

La loi d’autonomie des universités a été votée peu de temps avant et elle pose de nombreuses questions dont celles-ci :

- le service public est-il la propriété de l’Etat, de groupes constitués ou de ses employés ?

- le service public défend-il l’intérêt de minorités privilégiées ou corporatistes ?

- le service public et son statut induisent-il une politique de service public ?

Il ne sert à rien d’incanter la défense du service public sans répondre à ces questions. Selon nous, un service public doit être une propriété sociale et collective, qui de fait appartient à tous. Il se doit d’être réellement démocratique, c’est-à-dire sous le contrôle de la population. Il acte une politique d’intérêt général qui garantit l’accès à tous aux besoins fondamentaux (logement, santé, transport, éducation, etc.) et pratique l’égalité de traitement. Hélas, les dits services publics sont utilisés par l’Etat comme l’instrument d’une ségrégation sociale : radiation ANPE, exclusion et non attribution au logement, difficulté de prise en charge de la santé, sélection (restriction des bourses par exemple) et formatage scolaire, ainsi que la recherche publique orientée par les besoins des firmes capitalistes (OGM, nucléaire, armement, biométrie et traçabilité ...).

La loi d’autonomie des universités n’est pas conforme à la vocation d’un service public : elle doit être combattue. Mais ne limiter la bataille qu’à cet aspect est une impasse qui nous conduira à défendre une université déjà dégradée par les mesures gouvernementales antérieures (rappelez-vous de la loi Jospin en 1989 en autres). C’est une illusion en outre qui ne résoudra en rien les problèmes de l’existence quotidienne de la plupart des étudiants et des personnels, dans toutes ses composantes. Ce serait s’enfermer dans le piège du corporatisme qui feint d’ignorer que le pouvoir oppose les étudiants, les étudiants salariés, les salariés du public et du privé, les intérimaires, les chômeurs et les bénéficiaires des minimas sociaux, etc. Ce qui lui permet de récupérer ce qu’il a momentanément concédé à certains.

D’après nous, les attaques que nous subissons sont le fait d’une logique globale qui est produite par le système capitaliste. Il ne sera défait que par une critique idéologique de fond, cernant les tenants et les aboutissants des problématiques sociales par le refus du corporatisme et de son piège de la pensée slogan génératrice de revendications de surface. Pour ces raisons, la mobilisation ne peut se limiter qu’à la loi d’autonomie des universités. Il est nécessaire de poser des revendications unifiantes qui permettront une véritable convergence des luttes. Nous devons éviter également d’être pris dans les querelles des organisations. Ces dernières ont libre droit de s’exprimer. Cependant, elles n’ont pas à s’approprier la lutte, surtout que l’immense majorité des personnes concernées sont en dehors de celles-ci. Le gage d’efficacité, d’unité, de démocratie et de massification passe par la mise en place d’un comité ouvert à tous (lycéens, étudiants, travailleurs, intérimaires, chômeurs ...), comme ce fut le cas et avec succès lors du mouvement contre le CPE/CNE. Ce qui se déroule à l’université, à l’hôpital, à l’ANPE ... (c’est-à-dire chacun des services publics) nous concerne tous. Aucun syndicat et parti n’ont à décider à notre place. C’est tous ensemble que nous construirons la lutte et créerons un véritable rapport de force contre la politique du gouvernement.
Nous n’aurons que ce que nous prendrons ! Seule, la lutte paye !

Confédération Nationale du Travail

Association Internationale des Travailleurs

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20 octobre 2007 6 20 /10 /octobre /2007 07:42
Un débat fort interessant sur la charte d'Amiens, celle ci considére que le syndicalisme ne doit s'inscrire politiquement. Ce débat n'est pas anodin, le combat syndical s'inscrit par lui -même dans un champ politique. Affirmer le contraire, c'est laisser les partis politique instrumentaliser les luttes. C'est aux assemblées générales des travailleurs qui définissent leur lutte. Les attaques contre la sécurité sociale, les retraites , le pouvoir d'achat sont dans la logique capitaliste. Toujours plus de profits, pour lutter contre la condition ce n'est pas dans un seulement syndicalisme dur. C'est s'attaquer à la logique capitaliste, et au capitalisme.. Pour expliquer notre propos, nous diffusons le tract du syndicat Cnt-ait Grenoble dans la prochaine page
Les assemblées générales de cheminots ont reconduit la grève pour vendredi "à 95%", dans les gares parisiennes ainsi qu’à Lyon et Marseille, selon SUD Rail.

De nombreuses assemblées générales ont eu lieu et à 95% les cheminots ont décidé de reconduire grève vendredi, a déclaré Christian Mahieux, dont l’organisation, ainsi que FO et la FGAAC ont appelé dès le début à une grève reconductible, contrairement à la CGT cheminots.

La CGT-cheminots n’a pas participé à ces assemblées générales.

Pourquoi ? Mais pourquoi ?

La question posée par certain syndicalistes,

un débat assez interressant sur Bellaciao suivre le lien


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Agenda

    dimanche 30 juin

15h à 16 h

accueil de familles de prionnier-e-s

discussion , infos et peites recettes

pour les proches de détenu(E)s...

- aides juridique

-participation à l'émission de radio Mega

du 22 juillet