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  • : Le blog du laboratoire anarchiste est un blog actif a propos de l'actualité sociale
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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 11:06

video de la manifestation des femmes NO TAV du 8 mars vers le chantier.

 

 

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 10:04
Alors que la neige fond peu à peu, notre moral remonte peu à peu. C'est un
peu les affres de la vie semi montagnarde de Grenoble.Il est des régions
où l'on ne peut décemment déprimer à chaque coups de froid, c'est un peu
toute l'année, ici, tous les hivers, les petits us et coutumes dépressifs
reprennent du service chez certain-e-s d'entre nous.
Alors, bon, en ce moment, les soirées tournent encore à plein régime,
quasiment une soirée par soir minimum et pourtant, on ne peut pas dire que
c'est la reprise au niveau politique. Non que certaines et certains ne
fassent pas que cela de leur vie et n'y passent pas des jours et des
nuits, mais pourtant, la fête et la biture sont à l'honneur. Nul n'est
envie de la désavouer, nous en avons aussi sans doute besoin.
Mais, nous ne voulons pas oublier que les lieux que vous voyez dans la
liste ci dessous sont  des lieux autogérés, c'est à dire que au delà du
fait de socialiser, de boire des bières par chariot et de dire des
bêtises, nous avons aussi envie de continuer à avancer de quelques
millimètres par an sur le vaste chemin de l'autonomie et de la lutte
sociale. Sinon, nous aurions sans doute ouvert des bars où des boites de
nuit, ce serait plus rentable. Si nous ne recherchions que
l'expérimentation commune, nous serions allé retaper des ruines en
Ardèche, nous aurions moins de voisins et de flics. Si nous ne voulions
qu'entendre des blagues (glauques) et voir de la drague (sordide), nous
resterions chez nous regarder la télé ou irions dans les bars du centre
ville le jeudi soir.
Si nous allons dans ces lieux, c'est aussi pour remettre en cause nos
constructions sociales et éroder le capitalisme... autant que faire se
peut.
Sans morale mais avec rage.


- mercredi 13 mars : après midi enfants à la BAF

- mercredi 13 Mars : ciné club « hedwig and the angry inch » dans le cadre
de du cycle « la BAF fait mauvais genre »

- vendredi 15 mars :concert à la BAF : la Vermine, Plum, Phylomic (hip
hop, Toulouse)

- vendredi 15 mars à Antigone : les officiers français et le génocide Tutsi

- samedi 16 mars à 14h00 à la BAF : carnaval de la BAF

- samedi 16 mars : la Bifurk (2 rue flaubert, Grenoble) : Hors Controle
(oï, Montceau les Mines) + Los Tres Puntos (ska punk, Paris) 7 euros

- samedi 16 mars à Antigone : soirée pirate

- projection à Antigone de « à côté du paradis » un fil sur la friche à Lyon

- mercredi 20 mars : projection de « paria » à la BAF dans le cadre du
cycle « la BAF fait mauvais genre »

- jeudi 21 mars : au 102 : soirée XXX

- jeudi 21 mars à Antigone : castoriadis et l'autonomie

- jeudi 21 mars à la BAF : Altercado (hardcore, Chili) +Schaeffer
(émocrust, Suisse) + Clot (noise punk, amiens)

- vendredi 22 mars à Antigone : spectacle « de pierres et d'ombre »

- samedi 23 mars : vernissage photo au lokal autogéré de l'expo « objets
perdus et retrouvés dans le bruit »

- lundi 25 mars : au 102 : eugène Chadbourne (country sous acide)

- mercredi 27 mars : projection à la BAF de « la petite fille aux
allumettes » dans le cadre du cycle « la BAF fait mauvais genre »

- jeudi 28 mars : soirée à Antigone « russie, du rouge au noir »

- vendredi 29 mars :à antigone : Autour du livre "Correspondance avec la
classe dirigeante sur la défense des métiers du livre"
Rencontre avec l’auteur Dominique Mazuet

- Samedi 30 Mars : la BAF : Bernays Propoganda (disco punk, Macédoine) +
La Vivisection c'est pas rigolo (disco punk, genève) + Traktor (riot punk,
Genève) + Baton Rouge (émo punk, Lyon)

- lundi 1er avril : apéro rencontre sur la Grèce

- jeudi 11 avril : le bruit de la bande au 102

- samedi 13 avril : soirée au lokal autogéré de soutien aux anarchistes
biélorusses

- mardi 16 avril : soirée Onivins au 102 sur le vin naturel

- vendredi 19 avril à la BAF: Gethen (riot punk, Grenoble) + Slux (punk,
Goettingen)

- vendredi 26 avril à la BAF : Schtern (hardcore, Nevers) + Charogne Stone


- Jeudi 2 Mai :Plaine Crasse (anarchopunk, Grenoble) à la BAF

- samedi 11 mai : concert à la BAF : Richard Durn (fastcore, Nancy) +
Jugglung Juggulars (hxc punk, Finlande) + Chicken's Call (anarkopunk,
Grenoble)

- samedi 25 mai : atelier de cuisine vegan au lokal autogéré

- du 8 au 16 Juin : festival autour de l'anarchie à Grenoble

- jeudi 20 Juin : Xtramedium (folk punk, Nice) au lokal autogéré

l'actualité c'est grenoble.indymedia.org

le punk DIY c'est d'une part : taenia-solium.net

d'autre part : www.lustucrust.org
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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 10:24
lu la nouvelle ici
 Le greffier a « l’honneur de nous aviser » du « dernier renvoi » de la procédure du 57 avenue de la république.
On ira le 12 Mars 2013 à 9h30 au tribunal d’instance de Pantin pour assister au spectacle (41 rue Delizy, Pantin (93), M°Église de Pantin).
Ceci est donc un appel à venir nombreux en soutien à notre courageux camarade qui prendra la barre. Et puis ça foutra un peu la pression à la juge, qui nous a déjà montré sa haute estime du public qui assiste à ses audiences… (dédicace au grand qui baille !)
Venez nombreux donc,

Posted by: transfo // March 12, 2013

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 09:50
le vendredi 8 mars s'est tenu dans le tribunal Bunker de la prison de la Valette, on a décidé de publier le texte en italien pour que les compagnon(e)s apprennent l'italiencar c'est insupportable cette domination de langue française.  Par respect à nos amis italiensqui luttent beaucoup plus de vingt ans contre la dépossession de  leur vie.
Si è svolta questa mattina presso l’aula bunker del carcere della Vallette a Torino l’ennesima udienza del processo che vede imputati più di 52 attivisti del movimento No Tav per le giornate di lotta del 27 giugno e del 3 luglio.
Gli avvocati della difesa hanno preso parola per più di 5 ore, motivando la richiesta di esclusione di molte delle parti civili che si sono costituite nelle precedenti udienze, tra cui la presidenza del consiglio dei ministri e diversi ministeri. L’attenzione degli avvocati si è anche incentrata sulla costituzione dei sindacati di polizia e diversi organi intermedi di rapppresentanza delle forze dell’ordine.
Diverse le motivazioni tecniche portate in aula, ma soprattutto la volontà di sottolineare il significato politico di tale discesa in campo da parte del governo: fare pressione sui giudici e intimidire il movimento No Tav.
Da sottolineare l’intervento dell’avvocato Novaro rispetto la presidenza del consiglio dei ministri: “Qui si sta discutendo di due episodi specifici che hanno riguardato la contrapposizione tra alcuni attivisti e le forze dell’ordine, non della resistenza popolare di decine di migliaia di persone che fanno parte di un movimento, che da 10 anni sta lottando per difendere il suo territorio”, ha detto l’avvocato, che ha aggiunto: “Non si comprende quindi come il governo, che ha chiesto di costituirsi qui ma non al processo ‘Minotauro’ contro la ‘ndrangheta, possa lamentare un danno di immagine. In passato la presidenza si è costituita solo per reati contro lo Stato o per stragi che hanno turbato la collettività, come quella di Sant’Anna di Stazzema. Non c’è paragone con quegli episodi”
Nella prossima udienza del 14 marzo l’accusa si riserverà il diritto di replicare.
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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 08:56

il est indispensable de lire  le  compte rendu du procés du 14 févriercontre les 52 No TAV qui a commencé le 24 janvier, c'est insupportable que les sites alternatifs régionaux occultent une partie de la bataille qui a lieu actuellement dans le val de susa. Nous vous proposons une traduction du texte d'appel pour la manifestation du 23 marsparu sur rebellyon.infos. Notre version est plus respectueuse des no tav qui ont écrit l'appel. La bataille ici commence difficilement, peiniblement au milieu des divers réseaux citoyenistes qui veulent  nous empêcher d'entendre les voix des no tav  du val de Susa


Image hébergée par servimg.com
Grande manifestation contre le Tav Lyon - Turin
Samedi 23 Mars à 14h à la Piazza d’Armi à Susa

Défend ton futur.

Encore une fois encore, nous vous invi­tons, toutes et tous à mani­fes­ter contre ce projet scé­lé­rat qui, dans  le contexte actuel, l’avan­cée de la crise économique natio­nale et inter­na­tio­nale, devient tou­jours plus" inu­tile" et insou­te­na­ble, non seulement  pour notre ter­ri­toire, mais pour le Pays entier.

 Sur ce point nous vou­lons être clairs  : ce projet, malgré le mar­tel­le­ment publi­ci­taire qui l’entoure, prend tou­jours eau de toute part et s’avère sur­tout être bal­loté entre les mains de voyous imaginatifs oppotunistes des fans du TAV dont on connait tou­jours plus pro­fon­dé­ment les pièces à conviction des fonds nécessaire des­ti­nés à sa réa­li­sa­tion.

En outre, le gou­ver­ne­ment et les  divers sup­por­ters ne par­lent jamais de la source du finan­ce­ment néces­saire pour la ligne Turin-Lyon, exclu­si­ve­ment publi­que et obte­nue par des sommes sous­trai­tes aux autres sec­teurs pour être dépla­cées vers cette voie ferrée de  mort.

 Nos impôts est l’unique source de finan­ce­ment exis­tante et uti­li­sée. Cela appa­rait comme étant encore plus injus­ti­fié car cela inter­vient dans un moment his­to­ri­que et signi­fie le dépla­ce­ment de sommes consi­dé­ra­bles d’argent public consa­cré à la santé, à l’école et aux ser­vi­ces sociaux et ce pour finan­cer ce qui cons­ti­tue désor­mais un nou­veau coffre-fort  et des bancomats( distributeur à carte de billet de banque) du sys­tème des partis politiques.

En face de  son inu­ti­lité évidente, le Turin Lyon est devenu le sym­bole d’une poli­ti­que qui veut faire taire un mou­ve­ment popu­laire comme le NOTAV, résis­tantdepuis  beaucoup plus de vingt ans en trou­vant de plus en plus de sou­tien à l’inté­rieur d’une société qui se réveille de sa tor­peur quo­ti­dienne  et qui vit en vivant dans sa chair  tou­jours plus les sacri­fi­ces d’une poli­ti­que d’aus­té­rité à sens unique.

Contre nous il y n’a pas de cou­leur poli­ti­que, ce sont des chœurs de cor­beaux qui croas­sent pour nous battre et nous faire taire, effrayés par les semences de la Vallée qui Résiste et se pro­page sur les autres ter­ri­toi­res et dans les autres com­mu­nau­tés. L’État se cons­ti­tue, de fait, partie civile contre nous, sans honte, en nous accu­sant et en nous empri­son­nant, avec le seul but de nous faire  plier et de nous sous­traire à ce consen­te­ment que nous enten­dons pour­tant de plus en plus gran­dir autour de notre lutte. Dans des salles  du bunker, les juges nous deman­dent des dom­ma­ges incal­cu­la­bles qui sont autant de mesu­res aptes à limi­ter notre liberté dese déplacer et qui sont le corol­laire d’une mili­ta­ri­sa­tion insup­por­ta­ble du ter­ri­toire,et l’art du men­songe quo­ti­dien.

C’est contre l’escro­que­rie du siècle, que nous appe­lons à la mobi­li­sa­tion, invi­tant tous ceux qui ont à cœur leur propre futur et celui de leurs enfants à par­ti­ci­per le 23 mars, à la mani­fes­ta­tion popu­laire qui par­tira de Susa et qui arri­vera a Bussoleno.

Le mou­ve­ment No Tav.

Sara Durà / Résistance



Image hébergée par servimg.com

P.S : Hébergement assuré.

contact : posta (at) notav­to­rino.org voir le site

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 18:38

la présentation d'une partie civile de la Présidence du Conseil des ministres, le ministère de l'Intérieur, ministère de la Défense et le Ministère de l'Economie et des Finances à l'égard de tous les accusé(e)s est une politique délibérée, destinée à frapper fort toutes les formes de lutte sociale et constitue un grave précédent dans la répression de la dissidence dans notre pays.

Le gouvernement ne se plaignent pas de dommages au patrimoine, mais l'image  des dommages qu'a causé les images diffusées , alors que les différents ministères ont présenté la facture des coûts de la répression, environ un an et demi millions d'euros à des coûts  personnel, des véhicules et des matériaux fournis. Dans la pratique, il faut payer à l'Etat la charge des matraque qu'ils ont craqués sur les  têtes des manifestants et le gaz CS qu'ils  nous ont  fait respirer. Probablement, si en 2001 il y avait eu un  gouvernement Monti, la famille Giuliani devrait rembourser à l'Etat le coût de la balle que la police a tiré en face-de -Carlo Guiliani.

C'est vraiment ridicule l'affirmation selon laquelle «les effets négatifs enregistrés dans l'opinion publique européenne" contre "Italie entendue comme système national» sont dues à l'existence et la combativité d'un mouvement populaire, irréductible à se battre vaillamment contre les ravages des  impact sur l'environnement du TAV , et non des scandales politiques et financiers, au profit d'un petit nombre avec  l'argent public par la connivence entre le pouvoir politique et le pouvoir mafieux.

Il est clair que nos dirigeants (passés et futurs) de l'opinion publiques européennes ne s'intéressent pas d'un accident qu''ils ne  sont intéressés que par seulement les intérêts des partenaires les plus puissants, les gouvernements, les banques, les entreprises et les investilsseurs financiers, qui nous avaient  fait passer pour une vallée paisible et sous réserve où ils pourraient dévaster tranqillement  et se trouvent ,au lieu de creuser quelques mètres de roche, d'être assiégés dans une enceinte de murs et de barbelés, toujours brillamment éclairé, gardé par d'importantes forces militaires.

La demande d'établissement de partie civile, bien que le résultat le plus grave de la dérive  répressivequ'on  pourrait assumer, elle  fait réellement honneur au mouvement qui a réussi  (et continue) pour les  mettre en difficulté. Le mouvement NO TAV est la «mère de toutes les préoccupations», comme l'a indiqué le ministre de l'Intérieur 

La fureur de la présidence du Conseil et des différents ministères est donc un signe clair de combien le Val de Suse leur font  peur, ils ont peur de sa détermination et dangereux exemple que le mouvement NO TAV est pour toutes les situations de combat et de défense  de la santé et de la terre partout  dans toute la péninsule.

Pour cela, ils veulent frapper fort.

le Val de Suse n'a pas peur

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 18:30

on publie cette version du communiqué des inculpé(e)s No TAV qui passeront en procès le 14 mars.on vous rappelle que le 23 mars 2013 a lieu une grande manifestation de SUSA à Busselone

News, post — 27 febbraio 2013 at 20:49

Comunicato degli imputati contro la costituzione di parte civile del governo

La presentazione di costituzione di parte civile da parte della presidenza del consiglio dei ministri, del ministero dell’interno, del ministero della difesa e del ministero dell’economia e delle finanze nei confronti di tutti gli imputati rappresenta una precisa scelta politica volta a colpire duramente ogni forma di lotta sociale e costituisce un gravissimo precedente nella repressione del dissenso nel nostro paese.

Il governo non lamenta danni patrimoniali ma solo danni d’immagine, mentre i vari ministeri presentano il conto dei costi della repressione: circa un milione e mezzo di euro per rifonderli dei costi di personale, automezzi e materiali in dotazione. In pratica dovremmo pagare allo Stato la spesa dei manganelli che ci hanno spaccato in testa e del gas CS che ci hanno fatto respirare. Probabilmente, se nel 2001 ci fosse stato Monti al governo, la famiglia Giuliani avrebbe dovuto rifondere allo Stato il costo del proiettile che i carabinieri hanno sparato in faccia a Carlo.

E’ veramente ridicola l’affermazione che i “riflessi negativi registrati nell’opinione pubblica europea” nei confronti “dell’Italia intesa come Sistema-Paese” siano dovuti all’esistenza e alla combattività di un irriducibile movimento popolare che lotta strenuamente contro la devastazione ambientale del progetto TAV, e non per gli scandali politici e finanziari, per gli sprechi a vantaggio di pochi del pubblico denaro, per la connivenza tra potere politico e potere mafioso.

E’ chiaro che ai nostri governanti (passati presenti e futuri) dell’opinione pubblica europea non gliene importi un accidente, quello che a loro interessa sono solo i potentissimi partner, governi banche imprese e investitori finanziari, a cui avevano gabellato una Valle pacificata e sottomessa dove avrebbero potuto devastare indisturbati e invece si ritrovano a scavare pochi metri di roccia assediati in un recinto di muri e filo spinato, sempre illuminato a giorno, presidiato da ingenti forze militari.

La richiesta di costituzione di parte civile da parte del governo, sebbene gravissima sulla deriva repressiva che potrebbe assumere, rende di fatto onore al movimento che è riuscito (e continua) a metterlo in difficoltà. Il Movimento NO TAV è la “madre di tutte le preoccupazioni“, come ha dichiarato il ministro dell’interno Cancellieri.

L’accanimento della presidenza del consiglio e dei vari ministeri è quindi un sintomo evidente di quanto la Val Susa li spaventi, hanno paura della sua determinazione e dell’esempio pericoloso che il movimento NO TAV costituisce per tutte le situazioni di lotta e di difesa della salute e del territorio sparse nella penisola.

Per questo vogliono colpire duro.

La Val Susa paura non ne ha!

I NO TAV sotto processo

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 18:07

Rendez-vous 16 heure porte d’Aix

Parqués dans des appartements pourris, expulsés de nos logements et de nos quartiers, exploités dans des boulots sous-payés, traqués par les flics et les caméras, enfermés dans des prisons et centres de rétention, humiliés à la pref’, à pôle emploi et à la CAF… Y’en a marre de baisser la tête. Le quotidien est une lutte et seul je perds… Alors descendons dans la rue le 16 mars pour nous battre contre la traque des pauvres.

Pour continuer à nous exploiter, à s’enrichir sur notre dos en nous balançant des miettes de plus en plus maigres, le système capitaliste nous divise en nous montant les uns contre les autres.

Plus nos conditions de vie se précarisent et plus on nous ressert la soupe du « c’est la faute à »…. toujours plus pauvre que soi. Alors on trouve chacun son étrangère, son chômeur, son RSAste, sa fraudeuse, son Rom… Enfin bref, celui qui galère trop et qui nous pique nos miettes, notre bouc émissaire. Pourtant ce sont leurs intérêts qui sont en jeu lorsqu’ils nous divisent et nous précarisent. Dans le contexte de crise que nous vivons, les offensives contre les pauvres vont continuer de pleuvoir.

A Marseille, plus belle la ville « se rentabilise » et « se sécurise », et ce sont les pauvres qui ramassent comme toujours. La mairie, l’Etat et leurs amis du patronat organisent la « restructuration » de nos quartiers, en clair leur destruction. Ils construisent une métropole où les liens qu’il nous reste pour survivre par l’entraide et la débrouille sont passés au rouleau compresseur. Ils nous parquent dans des ghettos de plus en plus loin et construisent des quartiers pour riches, des musées et des capitales européennes de la culture, en virant les pauvres de Noailles, la Joliette, la Belle de mai, les Crottes, La Busserine, St Barthélémy… Marseille devient la ville où on ne veut plus nous voir traîner.

Alors faire du bruit dans ces rues prend tout son sens. Parce qu’être solidaires c’est comprendre que nous avons les mêmes intérêts contre ce système, c’est se battre contre le contrôle et la répression, c’est lutter contre les séparations, celles qui font que les pauvres s’entretuent pendant que la domination s’étend. Rendez-vous le 16 mars porte d’Aix à 16h (départ 17h). Apportez vos casseroles et sortez vos pétards. Et bim ! Parce qu’il y en a marre !

الدعوة لاحتجاجات في 16 مارس ضد مطاردة الفقراء

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 19:58

 

Cela fait maintenant deux ans qu’une enquête pour « diffamation publique envers des fonctionnaires publics » et « incitation à la commission d’une atteinte à la personne non suivie d’effet » est ouverte, et ce contre le tract Correspondants de nuit : des agents de proximité de la guerre aux pauvres, publié fin 2010 sur Indymedia et repris ensuite sur plusieurs sites, dont Non Fides et Retour à Belleville, mais surtout diffusé massivement dans plusieurs quartiers du Nord-Est parisien.

Dans le cadre de cette enquête, nous avons reçu de nombreuses convocations (courriers simples puis recommandés et appels de la police judiciaire sur les téléphones portables) que nous avons choisi d’ignorer, des proches ont également été convoqués et interrogés.

Suite à ces refus de collaborer au boulot des flics, ceux-ci décident de procéder à deux perquisitions, d’abord chez Dan le 15 mai 2012, puis chez Olivier le 22 janvier 2013, lors desquelles ils nous ont volé ordinateurs, clés USB et disque dur externe. Jusque-là, nous n’étions pas mis en examen, mais aujourd’hui, la juge Maïa Escrive nous convoque pour une « première comparution en vue d’une mise en examen ».
Olivier est accusé d’avoir publié le tract sur Non Fides. Dan de l’avoir publié sur Non Fides et sur Retour à Belleville, et d’en être l’auteur.

Un cérémonial cousu de fil blanc auquel nous refusons de participer, et ce pour plusieurs raisons :

• Tout d’abord, parce que cette juge et son bras armé de la BRDP, font régulièrement équipe dans toutes sortes d’affaires de diffamation concernant de misérables people et autres racistes patentés, tant de cas dans lesquels la question de la « liberté d’expression » revient sans cesse. Mais que les choses soient claires : en tant qu’anarchistes nous ne sommes pas intéressés par ce débat, car pour nous la liberté n’est pas une question de concession du pouvoir, sous la forme du droit, ni la liberté au sens libéral et bourgeois du terme, conjugable, négociable et divisible à l’infini. En somme, il est tout a fait hors de question pour nous de discuter avec un juge de ce que nous aurions ou non le droit d’écrire ou de diffuser.

• Ensuite, nous savons très bien de quoi cet interrogatoire serait fait : des questions juste pour la forme, et un refus de répondre à quoi que ce soit. Nous n’avons rien de plus à dire à une juge que ce que nous avons à dire aux flics, à savoir : « rien à déclarer ».

• Aussi parce que nous savons que cette affaire n’est qu’un prétexte de plus pour les flics et la justice de nous emmerder, après nous avoir jetés quelques mois en prison en 2011 pour une autre affaire, et quelques trois années de divers contrôles judiciaires quasi-ininterrompus, qui font que nous ne pouvons théoriquement ni nous voir, ni sortir du territoire, que nous devons en principe pointer chaque semaine au commissariat et payer une rançon de 4000 € à l’Etat. Toutes ces mesures (qui nous touchent nous comme elles ont frappé d’autres camarades avant nous et des dizaines de milliers de personnes un peu partout) ont pour objectif de nous briser, en nous isolant l’un de l’autre et en nous isolant d’un mouvement, mais aussi de casser des dynamiques de lutte.
Tout cela alors qu’un jugement, notamment pour « destructions ou dégradations par l’effet d’une substance explosive, d’un incendie ou de tout autre moyen de nature à créer un danger pour les personnes », « dégradations de biens en réunion » (et sa cohorte de refus de signalétique et de prélèvements biologiques) menace toujours de tomber d’un jour à l’autre, procès qui visera au total une bonne dizaine de personnes, dans le cadre de la lutte contre la machine à expulser à Paris.

• Enfin, il serait dégradant, à chaque fois que nous sommes sifflés à la niche “Palais de Justice”, d’accourir servilement en remuant la queue.

Pour toutes ces raisons-là, nous ne nous présenterons pas à la convocation prévue pour ce 13 mars au TGI de Paris, en tout cas pas de notre plein gré.

Ces quelques lignes n’ont pas pour but de soulever l’indignation, ni de crier à la répression de « nos médias libres », ni de pointer les projecteurs sur quiconque.

Ce modeste tract, nous nous foutons bien de savoir qui l’a écrit, nous laissons cette vilaine tâche aux assassins qui gouvernent, qu’ils soient en costard, en soutane, en toge ou en uniforme, mais nous en partageons le contenu et la volonté de le diffuser. Comme nous affirmons notre volonté de diffuser toute invitation à la révolte contre les rapports de domination qui régissent ce monde, car nous refusons de laisser la guerre sociale à ceux qui la mènent contre nous.

Vive l’anarchie.

Le 6 mars 2013,
Olivier et Dan

[Ndlr : ce texte était truffé de liens internet supplémentaires. Consulter l’original pour les retrouver.

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 19:43

a faire circuler sue les listes message paru sur brèves du désordre

Depuis quelque temps, notre colère s’accumule contre l’ACIPA (essentiellement le bureau de cette association). Cela fait plus de deux ans déjà que des communiqués et actions de leur part nous hérissent le poil. Mais depuis quelque temps, et grâce à la mobilisation impressionnante de soutien à la ZAD durant les expulsions, l’ACIPA se croit toute puissante, aidée par des soutiens financiers, politiques et juridiques importants.

L’unité, nous pouvons y croire, mais pas avec le genre de pratiques de luttes et de propos que tient trop souvent l’ACIPA. Nous en avons assez de cacher les faits, les divisions sous prétexte que cela ruinerait l’image de la lutte, une unité artificielle qui ne tient que parce que l’ACIPA a besoin des zadistes pour repousser l’arasement de la ZAD. Dans une lutte nationale, nous n’hésitons pas à critiquer un syndicat quand il tient des propos ou agit d’une manière qui tue la lutte, et l’unité horizontale justement ! Pourquoi dans une lutte un peu plus locale en serait-il autrement ?! Bien que la lutte soit contre l’aéroport, elle se dirige aussi contre son monde, et bien trop souvent l’ACIPA nous permet de douter de la lutte contre ce monde là. Il y aurait beaucoup de choses à dire sur les comportements du bureau de l’ACIPA qui nous écoeurent, mais nous nous attacherons pour l’instant à quelques faits très récents, dont un en particulier.

Le dimanche 3 Mars 2013, en fin d’après-midi, le petit carnaval géant de la ZAD, organisé par des camarades de la ZAD, se dirige vers les barrages quotidiens des forces militaires d’occupation. Tout d’abord aux ardillières, où les forces du désordre partiront de suite pour notre plus grand plaisir, puis à la saulce où elles manifesteront leur violence habituelle. Ce petit carnaval servait à libérer et à se réapproprier, ne serait-ce qu’un instant, une route que les forces militaires occupent depuis plus de 100 jours ! Occupation qui se manifeste quotidiennement par des contrôles quotidiens, des fouilles, des interdictions de circuler, des arrestations soudaines, des courses-poursuites et des harcèlements de toute sortes !

Les camarades ont donc voulu par ce carnaval, décompresser de cette occupation militaire et montrer leur détermination à ne pas la subir sans réagir ! La violence est bien du côté des forces de l’ordre, quotidienne, et ce jour là, une nouvelle fois spectaculaire : lacrymogènes, matraquages, grenades assourdissantes provoquant encore une fois des blessures chez certain-ne-s de nos camarades. Face à cela, quelques camarades encagoulés ou non qui n’en peuvent plus de cette violence d’occupation, de pouvoir autoritaire. Les milices privées de Vinci n’ont pas de place sur la ZAD !

Mais l’ACIPA ne l’entend pas de cette oreille (cf l’article de OF en bas de l’article). Pour elle, le carnaval était une manifestation pacifique(sic) qui a dégénéré lorsque une bande de « pertubateurs »(sic) bien connue(sic) (bientôt la collaboration avec les forces du désordre ?!) serait apparu pour se confronter aux forces militaires ! L’ACIPA n’accepte pas ces dérapages violents (sic) ? Et la violence des forces du désordre ? Et bien pas un mot dans le communiqué...

Ce jour là, l’ACIPA avait dépêché deux personnes pour « surveiller »(sic) le carnaval. Ces personnes auraient-elles oublié volontairement que les forces de l’ordre ont commencé à charger et à lancer des grenades assourdissantes lorsque les camarades se sont rapprochés du carrefour de la saulce en voulant y brûler un char en avion. Et que par la suite les camarades ont répliqué ?! Auraient-elles aussi oublié que trois camarades se sont fait arrêtés sans raison particulière et que plusieurs camarades ont été blessés ?...

Après on nous parle de division dans la lutte, mais qui fait le jeu du PS et de Vinci en séparant bons occupant-e-s et méchant-e-s occupant-e-s de la ZAD ?! Cela nous rappel certain-ne-s bureaucrates d’EELV, dont certain-ne-s zadistes avaient dénoncé les propos et leur récupération du mouvement de soutien aux expulsions, à juste titre. Mais nous doutons que ces mêmes camarades qui ne cessent de protéger l’ACIPA, sous prétexte de bonne entente avec les gens du coin et d’unité dans la lutte, dénonceront ces mêmes propos qui proviennent de la bouche des représentant-e-s de l’ACIPA...

Depuis deux-trois ans, nous ne comptons plus les communiqués de ce genre provenant de l’ACIPA et de leurs alliés politiciens. Leurs tentatives de saboter des actions/projets différents, libertaires, spontanés, ou de les dénigrer ne se comptent plus, non plus.

Leur silence durant les expulsions(1), voire même leurs propos compréhensifs par rapport à la résistance parfois « violente » envers les forces militaires nous avaient laisser à penser que les évènements leur avaient fait entrapercevoir qu’il n’y avait pas de bonne ou de mauvaise résistance, mais différentes tactiques de résistance face à l’arasement de la ZAD, et une même rage partagée face aux destructions de maisons, d’arbres et à l’occupation militaire. Nous nous trompions !

Depuis quelques mois, l’ACIPA a retrouvé ses marques, aidé en cela par le « dialogue »(sic) institutionnel mené par ses alliés, par les maigres victoires juridiques, par un soutien financier énorme et inespéré dû à la mobilisation de soutien aux camarades de la ZAD, par une politique de propagande merdique des médias qui stigmatisent les zadistes et valorisent le « pacifisme » de l’ACIPA et de ses alliés.

A titre d’exemple, l’ACIPA fait pression, aidé par certain-ne-s paysan-ne-s(2), sur les camarades de la zone est de la ZAD, pour qu’ils enlèvent les chicanes de la D281. Or ces chicanes protègent les cabanes des camarades d’expulsions rapides, permettent une circulation tranquille sur cette même route et empêchent les militaires d’y passer ? L’ACIPA voudrait-elle faciliter le travail des milices privées de Vinci ?

Quand à un procès de camarades, un des représentants de l’ACIPA déclarent qu’ils ne « suivent pas le bon chemin »(sic), que ce sont des « incontrôlables »(sic), parce qu’ils ont osé s’approcher d’une maison murée pour apparemment y récupérer des affaires laissés lors d’une expulsion d’autres camarades...

« Le bon chemin » ?... L’ACIPA en guide de la lutte juste et droite (de droite ?) ? « Incontrôlables » ? Heureusement !

Ce qui fait penser que l’ACIPA référence un blog bien nauséabond sur son scoop it, malgré nos emails répétés et cet article de notre part trouvable ici, participant à la diffusion des idées identitaires qui y sont diffusés. Mais peut-être que l’ACIPA ne trouve rien à y redire...

L’ACIPA connait les chemins qui mènent à la victoire et qui respectent l’ordre...

Mais l’ACIPA aurait-elle oublié que la majorité des victoires obtenus sur le terrain est dû à une résistance directe et multiforme...sur le terrain ! La mobilisation autour des expulsions a ainsi permis de repousser de 6 mois le défrichage de la ZAD et a permis de renforcer l’occupation de la ZAD (aujourd’hui de plus en plus déserté par ses habitant-e-s propriétaires qui ont majoritairement reçu leurs indemnisations !, Vinci étant propriétaire de plus de 80% de la ZAD !).

« En visant » l’ACIPA, car nous ne supportons plus l’accumulation de comportements politicien-ne-s et policiers de leur part, nous ne visons pas la mobilisation de la majorité de ses adhérent-e-s, qui ont participé à ce que le mouvement d’occupation perdure et ont participé à toutes sortes d’actions de soutien. Par cet article, nous visons le bureau de cette association qui n’a de cesse de tenter de faire la main-mise sur cette lutte, et ce par tous les moyens possibles (encore, serait-ils honnêtes...).

L’efficacité ? Quelle efficacité ?!

Nous ne croyons pas en l’unité d’une lutte lorsque cette unité se fait au prix de compromis(compromission ?) au nom de l’efficacité et de l’image de ce que cela donnerait au « grand public »(sic). Doit-on s’unir avec un parti comme Debout la République, ce qui se fait à l’intérieur de la coordination des opposant-e-s, dont fait partie l’ACIPA ?! Au nom de quelle efficacité doit-on s’allier avec des partis/associations qui véhiculent des idées nauséabondes ou/et se désolidarisent d’actions dites « illégales » ?

Pensons aux luttes syndicales nationales par exemple où, au nom de l’unité et de l’efficacité, la lutte penche vers le compromis, le respect de l’état de droit(sic) donc de l’ordre établi, les négociations avec le pouvoir au mépris et au détriment d’actions directes, c’est à dire sans intermédiaire. Les avancées sociales et sociétales se sont réalisés majoritairement dans la rue, dans des espaces publics, lors de discussions, actions... ; et non lors de tables de négociations, de décisions de justices et de débats parlementaires. Ces mêmes intermédiaires qui ont, au contraire, à chaque fois amoindri voire éteint les avancées obtenus dans la rue, et ce en échange de miettes de pain (dont se satisfont très bien les dirigeants syndicaux tout autant avides de pouvoir).

Nous ne pouvons contenir plus longtemps ce que l’ACIPA joue comme jeu dangereux. Nous allons surement nous attirer les foudres de la majorité de nos camarades, mais au mois les choses seront plus claires !

Pour une lutte directe et sans compromission !
La ZAD a besoin de tous/toute-s, sous toutes les formes de résistance directe !
Pour l’arrêt immédiat du projet d’aéroport de NDDL et de son monde !

Des membres du Collectif de Lutte Contre l’Aéroport de Notre Dame Des Landes

NB : Le communiqué de l’ACIPA, paru dans le ouest france du 07/03/2013, à l’origine de notre article : voir image ci-contre.

1. Pour rappel, l’ACIPA a mis pas mal de temps à réagir lors des expulsions et n’a pas appelé à se mobiliser dans un premier temps. La résistance des premiers jours était avant tout constitué de camarades de la ZAD, de soutiens individuels et collectifs de l’extérieur et de membres de l’ACIPA qui n’ont pas attendu la consigne du bureau pour venir soutenir la résistance.

2. Nous nous posons aussi de grosses questions à la lecture du communiqué du COPAIN 44 sur l’installation de paysan-ne-s sur la ZAD... Apparemment les zadistes ne sont pas les bienvenue-s sur les terres de la ZAD si ils ne rentrent pas dans le rang... Faudrait-il encore rappeler que deux paysan-ne-s, au maximum, n’ont pas signé la vente de leurs terres à Vinci ?! Voir le communiqué du COPAIN 44.
N.B : les membres du bureau de l’ACIPA, comme d’autres apôtres de la non-violence exclusive, feraient bien de méditer cette phrase d’un de leurs apôtres de référence, nomme Ghandi : « s’il ne reste le choix qu’entre la violence et la lâcheté, je préfère la violence » Et de lire ce petit texte de camarades zadistes.


Un complément à l’article précédent, à propos du soutien financier à l’ACIPA :
L’ACIPA surfe sur la mobilisation impressionnante qu’il y a sur la ZAD depuis le début des expulsions en octobre. Et n’hésite pas d’ailleurs à lancer une bière étiquetée ZAD pour son simple profit. Nous nous doutons déjà que pas mal de gens l’achèteront en pensant soutenir la lutte sur le terrain et les zadistes.
Or il n’en est rien puisque l’argent sert aux recours juridiques et à la préparation de grands évènements « spectaculaires » où seront invités des groupes de musique commerciaux, des partis politiques en tout genre et toute sorte d’intervenants qui n’hésitent pas à cracher sur les zadistes (ATTAC, EELV, debout la république...).
Pas un sou pour la lutte sur le terrain, pour soutenir les camarades qui se battent au quotidien contre l’occupation militaire de la ZAD, et qui ont permis le report des travaux de défrichement de la ZAD et de son arasement.
Un livre de soutien à la ZAD, rempli de dessins, textes, affiches...a été diffusé il y peu, dans pas mal de librairies. Les documents présents dans le livre ont été réalisés suite à la mobilisation de solidarité avec les expulsions des camarades occupant-e-s de la ZAD. Le bénéfices seront donc reversés aux camarades ? Et bien non, ils seront reversés à l’ACIPA et l’argent ne servira pas à soutenir la lutte sur le terrain...
Enfin, l’ACIPA, avec le soutien de la confédération paysanne, a reçu une belle somme suite à une vente de bières en soutien à la lutte. Mais au final en soutien à quelle lutte. Et bien à une seule, c’est à dire à la lutte politicienne et juridique...pendant ce temps là les camarades de la ZAD se débrouillent avec le réseau de collectifs et d’invidu-e-s qui les soutiennent plus particulièrement, mais qui ont beaucoup moins de moyens de les soutenir financièrement.
Le clou du spectacle étant que l’ACIPA utilise le mot zad sur l’étiquette de sa nouvelle bière de soutien, ce qui pourrait laisser à penser que cette association se soucie de tous les habitant-e-s de la ZAD...
On oubliait de vous donner la définition intéressante du sigle ACIPA : Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d’Aéroport de Notre Dame des Landes... Concernée... par elle-même ça c’est sûr.

La lutte business, spectaculaire et exclusive a encore de beaux jours devant elle...

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