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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 12:46

lu dans rebellyon.infosmodifiés en partie par le laboratoire

Deux articles du Daubé à propos du Lyon-Turin ce week-end : À cause du Lyon-Turin, des maisons risquent d’être détruites et À travers le Rhône, l’Isère et la Savoie, 71 communes concernées par le dossier.

On y apprend que les commissaires enquêtent sur « l’utilité publique » du tracé du TAV côté français…

Du département du Rhône à celui de la Savoie, en passant par le Nord-Isère, le tracé du projet ferroviaire Lyon-Turin traverse 71 communes qui ont été concernées par l’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique close le 19 mars. La commission d’enquête (soit 13 commissaires enquêteurs) a six mois pour rendre un avis sur l’utilité publique du projet. (…)

… tandis que les habitants grognent. Tout va bien dans le meilleur des mondes policé, où on fait semblant de vous demander votre accord, et si vous vous y opposez, on vous traite de cochon. Apparemment, le/la journaliste du Dauphiné Libéré a lu en diagonale les 150 raisons de s’opposer au Lyon Turin publiées par les grognons, dont l’opposition se résumera dans son article à ces deux lignes lapidaires :

Qualifié de “non-sens économique” par certains, le projet préfigure un “saccage paysager catastrophique” pour d’autres. Déclenchant la grogne sur toute la ligne.

Quand des habitant-e-s s’opposent à l’expropriation de leur maison, quand des vallées entières en Italie se soulèvent depuis une dizaine d’années contre un projet aberrant, le Dauphiné Libéré parle de « grogne ». Bref, pour avoir plus d’info et quelques autres arguments, on ira le 3 juin, à la discussion au Cedrat contre les THT et gaz de schiste et nucléaire et TAV « les infrastructures », et le 9 juin, au rassemblement à Chambéry contre le TAV

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 08:18

lu et copié  sur le site des liquidateurs du vieux monde. Ceci pour les lectrices et lecteurs du blog du laboratoire

réhabilitation des territoires contaminés au japon

mai 28, 2012

Cet article montre bien où en sont les nucléocrates au Japon. le plus important pour les nucléocrates, comme pour le gouvernement japonais, ce n’est pas de régler une situation sans solution mais bien de contrôler la communication sur le sujet. Alors que la catastrophe est toujours en cours, dans l’indifférence des journaux mondiaux, le gouvernement et Tepco en sont à leur dernière phase de leur normalisation de la situation, à savoir, après avoir prétendu la situation stablisée, ils réhabilitent les territoires.

Fukushima : réouverture de la zone interdite

Au Japon, 3 des 11 communes de la zone interdite autour de Fukushima ont rouvert dans l’indifférence générale. Dans certains secteurs la radioactivité est encore supérieure à la limite fixée pour l’évacuation ! Sciences et Avenir a suivi le retour hésitant des sinistrés de Fukushima dans les villes fantômes.

Minori, 11 ans, enjambe les fondations de la maison de sa grand-mère, emportée par la vague de 14 mètres du 11 mars 2011. Au milieu d’un paysage dévasté, la fillette et son frère cadet sautent d’une poutre à l’autre, sous le regard doux-amer de leurs parents. Scène impensable il y a quelques semaines, des enfants s’amusent au cœur de la zone interdite, à 11 kilomètres seulement de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima.

« C’est une bonne chose qu’ils aient rouvert l’accès à Odaka [un district de la ville de Minamisoma], estime Masayuki Koshita, 39 ans, le père de Minori. C’est ma terre natale. Je voulais que les enfants voient ce qu’elle était devenue à cause du tsunami. »

Les parents seraient-ils inconscients? Pas que l’on puisse dire. Dans cette frange du bord de mer située au nord de la centrale nucléaire, les niveaux de radioactivité sont faibles : entre 0,1 et 0,4 microsievert/heure [0,1 à 0,4 microSV/heure équivalent à entre 0,9 et 3,5 millisieverts/an], selon des mesures de la mairie de Minamisoma.

16.000 habitants peuvent revenir chez eux, sans y dormir

Dans l’indifférence générale, 3 des 11 communes de la zone interdite autour de la centrale nucléaire ont rouvert avec le feu vert du gouvernement japonais. Après les communes de Kawauchi et Tamura le 1er avril, la partie fermée de Minamisoma, la plus grande ville de la région avec 70.000 habitants [Ils étaient 70.000 avant l’accident mais beaucoup ont fui après l’accident nucléaire du 11 mars 2011. Ils ne sont aujourd’hui plus que 44.000 à vivre à Minamisoma.], est de nouveau accessible depuis le 16 avril. Entre ces trois communes, quelque 16.000 personnes – sur les plus de 110.000 personnes évacuées des alentours de la centrale nucléaire – ont la possibilité de revenir chez elles. À Minamisoma, le check-point de police qui interdisait strictement l’entrée de la zone a été décalé de 20 à 10 kilomètres de la centrale nucléaire. Rien de moins.

Pour le moment, les résidents n’ont toutefois pas le droit de passer la nuit dans l’ancienne zone interdite. Mais en-dehors de cette importante restriction, il n’existe pas de limitation de temps ni de mesure de radioprotection particulière (port d’un dosimètre, d’une combinaison radiologique ou d’un masque par exemple). Les voitures circulent librement, des résidents commencent à nettoyer et réparer leurs maisons, laissées à l’abandon depuis le 12 mars 2011, au lendemain du séisme et du tsunami qui ont déclenché la catastrophe nucléaire de Fukushima. Dans un semblant de normalité, un haut-parleur diffuse même de la musique traditionnelle japonaise dans une rue du centre-ville d’Odaka, un district de Minamisoma.

De passage dans leur ancienne maison où l’eau et l’électricité sont toujours coupées, la petite Minori, son frère et ses parents, retrouvent des patins à roulette, des livres et des peluches.

Jusqu’à 50 millisieverts par an !

À la suite de mesures aéroportées de radioactivité au sol (réalisées avec un détecteur de rayons gamma) le 30 mars dernier, le gouvernement – qui administre la zone interdite autour de Fukushima – a divisé la ville de Minamisoma en trois zones. Un petit secteur montagneux, où la radioactivité dépasse les 50 millisieverts par an, est resté interdit.

Le gouvernement a rouvert la partie où la radioactivité est inférieure à 20 millisieverts par an, soit le niveau autorisé pour un travailleur du nucléaire en France.

Fait plus surprenant, il a aussi rouvert le secteur où la radioactivité est comprise entre 20 et 50 millisieverts, plus à l’intérieur des terres. Cette décision bouleverse totalement les mesures de radioprotection prises par les autorités japonaises car la limite des 20 millisieverts – un niveau jugé élevé par nombre d’observateurs – servait jusqu’à présent de référence pour ordonner l’évacuation d’une zone dans les environs de la centrale nucléaire. Il s’agissait en quelque sorte du niveau de sûreté décidé par le gouvernement en cette période de crise.

« Ça dépasse l’imagination d’autoriser les gens à revenir à un tel niveau de radioactivité, lance Yamaguchi, l’un des directeurs du Centre d’information des citoyens sur le nucléaire. On ne devrait pas rouvrir les zones où la radioactivité dépasse un millisievert/an [La réglementation française fixe à 1 millisievert par an la dose efficace maximale admissible résultant des activités humaines en dehors de la radioactivité naturelle et des doses reçues en médecine]. » « Nous ne pensons pas qu’il soit dangereux de rouvrir la zone au-dessus de 20 millisieverts/an car les résidents n’ont pas le droit de se réinstaller chez eux, répond Kiyomi Sakuma, membre de la cellule en charge des résidents évacués de l’accident nucléaire, qui dépend du gouvernement. Les résidents ne seront autorisés à se réinstaller définitivement que dans les endroits où la radioactivité est inférieur à 20 millisieverts. »

http://pix.toile-libre.org/upload/original/1337508639.jpg

Le check-point de police qui interdisait strictement l’entrée de la zone a été décalé de 20 à 10 kilomètres de la centrale nucléaire.

Selon Kosuke Ito, de l’association The frontier Minamisoma, « les niveaux mesurés à Minamisoma sont globalement bien inférieurs à ceux mesurés dans la ville de Fukushima ou de Koriyama [pourtant situées à 60 kilomètres de la centrale nucléaire de Fukushima]. Le principal risque pour les habitants de Minamisoma serait qu’un accident intervienne sur la piscine de stockage des barres de combustibles usés du réacteur numéro 4. » Perchée à une trentaine de mètres de sol et chargée de barres de combustibles usagées, la piscine du réacteur numéro 4 est la première source d’inquiétude de l’opérateur de la centrale nucléaire et du gouvernement nippon. « Il s’agit aujourd’hui du point le plus sensible, confirme un spécialiste qui suit la crise depuis l’origine. Mais des mesures ont été prises pour renforcer cette piscine qui a déjà résisté au séisme du 11 mars et aux répliques successives. Donc je ne pense pas qu’elle présente un danger immédiat. »

Ouvrir pour reconstruire

La réouverture rapide de Minamisoma tient d’abord et avant tout à la volonté de fer du maire, Katsunobu Sakurai. C’est cet élu qui a convaincu le gouvernement de lever la barrière des 20 kilomètres autour de la centrale. «Pour le moment, seules les villes dont les maires étaient les plus motivés et les plus combatifs pour faire revivre leur communes ont rouvert, confirme Kiyomi Sakuma, membre de la cellule chargée des réfugiés du nucléaire. Le gouvernement attend d’être sollicité par les collectivités locales pour rouvrir une ville». La politique dirigiste de protection des riverains de la centrale est donc en train de céder la place à des décisions de compromis, prises au cas par cas avec les autorités locales.

Dans l’ancienne zone interdite : les dégâts du 11 mars 2011 toujours visibles.

Pour la mairie de Minamisoma, il fallait absolument rouvrir la zone pour espérer reconstruire. Et le chantier est considérable. Même si la frontière des 20 kilomètres autour de la centrale nucléaire a disparu, la différence est brutale entre l’extérieur et l’intérieur de l’ancienne zone interdite. Passée la limite, des voitures gisent sens dessus-dessous au bord des routes, les maisons éventrées par le tsunami n’ont pas été démantelées et de nombreuses routes sont fissurées ou tout simplement fermées, certaines d’entre elles plongent brusquement dans des zones encore inondées. Les ravages du séisme et du tsunami sont visibles comme au premier jour. Très peu de foyers sont raccordés à l’eau courante. Lors de leur séjour dans la zone, les résidents sont priés d’emporter de l’eau pour leur consommation et d’utiliser des sanitaires temporaires installés ici et là. Même si l’éclairage public fonctionne, peu de maisons ont demandé le rétablissement du courant auprès de la compagnie électrique régionale. La mairie espère terminer les travaux de reconstruction en août 2013.

L’imbroglio des déchets de la décontamination

Reste la question, épineuse, de la décontamination. Le gouvernement a prévu de commencer à décontaminer les zones les plus radioactives, vers les montagnes, et d’évoluer progressivement vers les zones les moins touchées. « C’est une façon d’éviter que de l’eau contaminée ruissèle et recontamine les zones moins radioactives vers le bord de mer », explique Hiroshi Murata, de la mairie de Minamisoma. Les forêts ne seront toutefois pas concernées par les opérations de décontamination ce qui limite sérieusement cette logique.

De juillet 2012 à avril 2014, le gouvernement compte décontaminer les zones où la radioactivité dépasse 1 millisievert/an. Mais la tâche s’annonce compliquée : « nous avons du mal à trouver un centre de stockage temporaire dans la région, admet Hiroshi Murata, de la mairie de Minamisoma. Personne n’en veut près de chez lui. Et la question du centre de stockage définitif qui devait être installé à Futaba [une ville très contaminée située à moins de 5 kilomètres de la centrale] n’est pas réglée. » Même sans opération de décontamination, le gouvernement prévoit une réduction naturelle rapide de la radioactivité grâce au temps de
demi-vie des radionucléides. Le césium 134 qui a une demi-vie de 2 ans devrait voir sa radioactivité s’atténuer en premier, suivi de loin par le césium 137 dont la demi-vie est de 30 ans. Selon les projections publiées sur le site Internet du Ministère de l’Économie, la radioactivité passera pratiquement partout sous la barre 20 millisieverts/ an à Minamisoma d’ici 2022, même sans mesure de décontamination.

Faut-il revenir ?

La renaissance de la zone interdite sera longue et compliquée. Les autorités locales ont du mal à donner une date de réouverture complète et définitive. Même si les autorités parvenaient à déblayer les débris, rétablir les infrastructures et à décontaminer, il n’est pas certain que les habitants souhaitent se réinstaller. « Peut-être que 30 à 40% des gens vont revenir », prévoit Hiroshi Murata, de la mairie de Minamisoma. Le gouvernement répète que sa politique repose en grande partie sur le libre-arbitre des habitants. À eux de décider s’ils veulent revenir ou non et à quels niveaux de radioactivité ils souhaitent s’exposer.

Les couples avec enfants se retrouvent confrontés à un dilemme ingérable entre le souhait de quitter des logements temporaires exigus et la santé de leur progéniture. « Je ne pense pas me réinstaller chez moi avec les enfants, confie Masayuki Koshita, le père de Minori, 11 ans. Si jamais les autorités ne garantissent pas des niveaux de radioactivité similaires à ceux d’avant la crise, nous ne reviendrons pas. Même lors de nos visites depuis le 16 avril, on évite de rester trop longtemps pour exposer les enfants. » Dans une rue du centre-ville d’Odaka, un district de la ville de Minamisoma, un couple d’antiquaires est partagé. « Je suis revenue pour prendre soin du cimetière de mes ancêtres et aussi parce que mon mari a beaucoup insisté, raconte Michiyo Sato, 64 ans, de fines lunettes sur le nez, en redressant une statue dans la boutique. Mais je ne veux pas vivre dans une ville fantôme où il n’y aurait pas d’enfants. Même nos petits-enfants préfèrent ne pas nous rendre visite ici. »

Presse contaminée (reportage au Japon de Marie Linton, photos Guillaume Bression, Sciences et Avenir.fr, 16 mai 2012)

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 21:35

Lu sur cette semaine, et publier. Les  ROSS( police politique des gendarmes) sont en train de construire un nouveau théorème contre les anarchistes insurectionalistes:voir le site informa- azione

 

Il y a quarante ans, le 17 mai 1972, le commissaire Luigi Calabresi était tué devant son domicile à Milan. Le principal responsable de la mort de Giuseppe Pinelli, l’anarchiste défenestré du commissariat de Milan quelques jours après le massacre de piazza Fontana, terminera ses jours sur le trottoir de la rue Cherubini, vers 9h15 du matin. Ce n’est pas un infarctus ni un accident, mais deux projectiles qui l’ont contraint à dire adieu à sa carrière, à sa retraite et à la vieillesse. Le commissaire Fenêtre survivra en effet moins de trois années à sa victime.
Le meurtre du commissaire Calabresi a fait du tapage à travers tout le pays, mais seuls ses collègues, ses employeurs et ceux qui profitaient de sa protection l’ont pleuré. Tous les autres, c’est-à-dire la très grande majorité de la population, non. Personne ne l’a pleuré. « Ils ont tué l’assassin de Pinelli ? C’est bien fait ! » fut le sentiment le plus diffus à l’époque. Le plus immédiat en tout cas, le sentiment viscéral qui dépasse tout calcul politique. Mais la politique, on le sait, est une tare difficile à éliminer. Elle se niche, s’enracine et se développe partout. Ainsi, juste après la mort de Calabresi, ont surgi des leaders et des aspirants leaders du mouvement qui ont commencé à ronchonner, à faire la grimace, à freiner les enthousiasmes. Evidemment, l’idée que de simples individus puissent sortir de chez eux, débusquer l’ennemi et le liquider sans attendre le grand soir collectif, était intolérable. Ce genre d’actes risquait de rendre partis, assemblées, leaders et comités superflus. « Ne vous réjouissez pas, c’est un coup des services secrets ! », « ne trinquez pas, c’est un prétexte pour encourager la répression ! », « ne riez pas, ce n’est pas le produit d’une lutte de masse ! ». Au nom de la politique, de la stratégie, de la tactique -toutes choses entretenues par les différents rackets militants-, la jubilation face à l’élimination d’un des ennemis les plus implacables du mouvement était interdite ou tournée en ridicule.
C’était une action exemplaire, qui parlait d’elle même, qui n’avait besoin d’aucune justification ou d’explication. Et de fait, le meurtre de Calabresi, qui selon beaucoup a lancé l’assaut en armes des années 70, ne reçu aucune marque de fabrique, n’a été signé par aucun logo. Selon certains, une revendication a circulé dans les milieux subversifs, mais a été mise au panier par tous : il était impensable de la prendre en considération. Quoi qu’il en soit, même si c’est aussi grâce à la censure du mouvement et malgré les condamnations controversées de quelques représentants de Lotta Continua, reste le fait que le meurtre de Calabresi a toujours été considéré comme privé de paternité, enfant d’inconnus, anonyme. Un fruit de la jungle obscure. Seul ce qui n’est propriété de personne peut appartenir à tous.

Quarante années plus tard, le 7 mai 2012, Roberto Adinolfi a été jambisé devant chez lui à Gênes. L’administrateur délégué d’ Ansaldo Nucleare, multinationale qui distribue généreusement tumeurs et radioactivité, s’est écroulé par terre sur le pavé de la rue Montello, vers 8h30 du matin. Ce n’est pas un infarctus ni un accident, mais une balle qui le contraindra peut-être à boiter le restant de ses jours. Il survivra probablement bien plus longtemps que les victimes de son travail.
La blessure d’Adinolfi a fait le tour de tous les médias du pays, mais seuls ses collègues, ses employeurs et quelques uns de ses employés l’ont pleuré. La très grande majorité de la population semble ne s’en être même pas rendu compte, ayant bien d’autres soucis. Par contre, le mouvement, lui, s’en est aperçu. Un mouvement où la politique se niche, s’enracine et se répand toujours plus. Il n’a pas manqué de compagnons qui ont commencé à ronchonner, faire la grimace ou retenir tout sourire. Les arguments sont toujours les mêmes, semblables à ceux d’il y a quarante ans : « Ne riez pas, ce n’est pas le produit d’une lutte de masse ! », « ne trinquez pas, c’est un prétexte pour encourager la répression ! », « ne vous réjouissez pas, c’est un coup des services secrets ! ». Toujours le même refrain, immuable dans sa tristesse : un véritable appel au renoncement. Au nom de la politique, de la stratégie, de la tactique -toutes choses entretenues par des différents rackets militants-, on réclame un blâme pour le fait d’avoir blessé un des plus immondes managers de l’Etat. Evidemment, l’idée que de simples individus puissent sortir de chez eux, débusquer l’ennemi et le frapper sans attendre le grand soir collectif, reste intolérable. Cela risque de rendre les partis et les assemblées, les leaders et les comités superflus. Cette action aussi parle d’elle même, elle n’a besoin d’aucune justification ou explication. Mais cette attaque contre Adinolfi a connu sa marque de fabrique, a été signée par un logo. Une revendication est parvenue aux médias, et a été immédiatement prise en compte. Ici, pas de jungle obscure, mais les lumières du néon allumées à fond pour illuminer son propre visage. En étant la propriété exclusive de quelques uns, cette action ne pourra donc pas appartenir à tous.

A quarante années de distance, les temps ont-ils changé ? A chacun ses choix, à chacun ses conclusions...

[Traduit de l’italien par nos soins d’un texte publié sur finimondo le 16 mai 2012]

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 06:19

 

 

 

Le 26 mai nous étions des milliers marchant vers le troisième passage No TAV tArquata écrit (AL)
2500 personnes ont défilé dans le soleil brûlant, les rues de Arquata Scrivia
Un village de Val Borbera dans la province d'Alessandria. De nombreux drapeaux Notav portés par les gens des comités venaient de proximité de la Nouvelle Ligure, jeunes et vieux, encore une fois comme dans Suse trois générations dans les rues pour défendre leurs territoires, ce qui pourrait êtrelesite dévasté par la grande vitesse . Pour Ouvrir la manifestation les tracteurs et leur remorque du Comité , où il y a un aquifère qui amène l'eau à tous les pays de la région, et où les ingénieurs du TAV ont décidé de passer la voie ferrée. "A Arquata comme à Chiomonte», crient les enfants du comité local, annonçant le blocage du site, même dans la partie inférieure du piémont. Du versant de la Ligurie une importante délégation du comité Valpolcevera parent-enseignant dont ceux de l'école "Villa Sanguinetti", qui sera fermé pour devenir un bureau technique du TAV v, avec un site voisin sur leur territoire.La manifestation nourrie par la délégation de la vallée de Suse, qui est applaudi, comme il y a de nombreux drapeaux NO TAV suspendus aux fenêtres, et dans de nombreux magasins, ainsi que l'affiche de la manifestation. L'intervention du maire a été acclamé (l'expression d'une liste de centre droit inspirante civique) qui a souligné l'importance de défendre le territoire menacé par le travail, d'ailleurs le seul maire notav Scrivia de la vallée, de souligner le manque de perspicacité des maires du PD rangé du côté du lobby de la grande vitesse contre leurs propres citoyens.
L'événement se termine par une invitation à poursuivre le travail de comités locaux, en attendant que le travaux tant vanté à partir de l'automne.
Arquata comme Chiomonte, A sara Dura

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 18:37
C'est une information seulement.Cette article a été copié sur le site de Rebellyon .infosen date du 26 mai .
Confirmation officielle de Guéant : des armes des guerre contre les émeutiers

Le Journal Officiel vient de publier la réponse du précédent ministère de l’Intérieur à un député concernant les rumeurs sur l’utilisation d’armes de guerre pour du maintien de l’ordre, suite à un décret paru en douce en juin 2011

L’été der­nier, un décret publié au Journal Officiel lan­çait une rumeur sur Internet : les gen­dar­mes mobi­les auraient doré­na­vant le droit de tirer dans une mani­fes­ta­tion avec des armes de guerre, des fusils de pré­ci­sion à répé­ti­tion dotés de muni­tions 7,62 x 51.

A l’époque, la rumeur per­sis­tante avait été désa­mor­cée par Maître Eolas. Dans son billet Pas de gilet pare-balle à la pro­chaine Gay Pride, il rap­pe­lait qu’effec­ti­ve­ment l’usage des armes à feu pour « le main­tien de l’ordre » est prévu de longue date, mais dans un cadre de « légi­time défense » à courte dis­tance : fusil à pompe, arme de poing…

Toutefois, en octo­bre 2011, un député dépo­sait une ques­tion par­le­men­taire au minis­tre de l’Intérieur, Claude Guéant, pour cla­ri­fier ces nou­vel­les dis­po­si­tions.

Avec ce décret et dans les situa­tions pré­vues au qua­trième alinéa de l’arti­cle R. 431-3 du code pénal (lors­que des vio­len­ces ou voies de fait sont exer­cées contre la force publi­que ou lors­que cette der­nière est dans l’impos­si­bi­lité de défen­dre autre­ment le ter­rain qu’elle occupe), il sera pos­si­ble aux forces de sécu­rité d’uti­li­ser le fusil de cali­bre 7,62 à répé­ti­tion qui est une arme de guerre. [Le député Jean-Jacques Candelier] aime­rait savoir, puis­que la France n’est ni en état de siège ni sous le coup d’une guerre civile, si ce décret va être abrogé, car il met en péril la vie des citoyens qui mani­fes­tent, excé­dés par la poli­ti­que actuelle.

La réponse de Guéant est publiée au Journal Officiel le 22 mai, et dépasse la simple har­mo­ni­sa­tion néces­si­tée par le rap­pro­che­ment entre police et gen­dar­me­rie que men­tion­nait Eolas. Le tir peut être fait pour une riposte :

L’éventuel usage de cette der­nière arme (…) concerne les attrou­pe­ments et non les mani­fes­ta­tions de voie publi­que. Ce cadre légal répond à une situa­tion, heu­reu­se­ment excep­tion­nelle, où des poli­ciers seraient pris sous le feu d’un indi­vidu uti­li­sant une arme à feu à muni­tions métal­li­ques à une dis­tance ren­dant ino­pé­rant l’usage d’un lan­ceur de balles de défense ou de tout autre moyen de force inter­mé­diaire.

Et pour « la défense d’un ter­rain » :

Enfin, son arti­cle 3 défi­nit les carac­té­ris­ti­ques des armes à feu qui, outre celles énumérées à l’arti­cle 2, sont sus­cep­ti­bles d’être uti­li­sées, lors­que des vio­len­ces ou voies de fait sont exer­cées contre les repré­sen­tants de la force publi­que ou lors­que ces der­niers sont dans l’impos­si­bi­lité de défen­dre autre­ment le ter­rain qu’ils occu­pent, à titre de riposte en cas d’ouver­ture du feu sur les repré­sen­tants de la force publi­que.

C’est exac­te­ment ce qu’il s’est passé à Grenoble, ou à Villiers-le-Bel, avec des tirs de gre­naille ou de plombs de chasse. Le décret est suf­fi­sam­ment flou pour que l’on ne sache pas quelle arme est effec­ti­ve­ment auto­ri­sée. La muni­tion 7,62x51 équipe en effet un grand nombre de fusils et de mitrailleu­ses, et la clas­si­fi­ca­tion men­tion­née par le décret est large : « Fusils, mous­que­tons et cara­bi­nes de tous cali­bres, à répé­ti­tion ou semi-auto­ma­ti­ques, conçus pour l’usage mili­taire. »

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Des balles 7,62x51 à côté d’une pile LR6

Les poli­ciers sont déjà dotés, pour mater les émeutes, d’armes leur per­met­tant de ripos­ter à des tirs. Mais il s’agit ici de fusils per­met­tant de tirer en étant à plu­sieurs cen­tai­nes de mètres de la cible. Sur un forum spé­cia­lisé, quelqu’un se pré­sen­tant comme « diri­geant un ser­vice de GIPN » donne sa lec­ture de ce décret :

Pour les émeutes de 2005 il était dif­fi­cile de jus­ti­fier juri­di­que­ment la neu­tra­li­sa­tion à dis­tance d’un émeutier por­teur d’une arme de poing à portée limi­tée (Qui pou­vait d’ailleurs être une arme à gre­naille). Avec le nou­veau texte, il est désor­mais pos­si­ble de neu­tra­li­ser un tel indi­vidu, tout en assu­rant la pro­tec­tion juri­di­que du tireur.

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Le fusil FRF2, qui pourrait être utilisé dans le cas où « des policiers seraient pris sous le feu d’un individu utilisant une arme à feu à munitions métalliques »

Notons que les blin­dés de la gen­dar­me­rie, les Berliet VXB170, peu­vent aussi être équipés d’un tel cali­bre, mais sur des mitrailleu­ses. La pos­si­bi­lité d’uti­li­sa­tion de ces blin­dés pour « le main­tien de l’ordre » est d’ailleurs pré­ci­sée par un décret lui aussi créé le 30 juin 2011 :

Art. R. 431-5.-I. ― Les moyens mili­tai­res spé­ci­fi­ques de la gen­dar­me­rie natio­nale sus­cep­ti­bles d’être uti­li­sés au main­tien de l’ordre sont les véhi­cu­les blin­dés de la gen­dar­me­rie équipés pour le main­tien de l’ordre. « Ces moyens mili­tai­res spé­ci­fi­ques ne peu­vent être enga­gés qu’en cas de trou­bles graves à l’ordre public ou de ris­ques de tels trou­bles et après auto­ri­sa­tion du Premier minis­tre.

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Le Berliet VXB170, blindé de la gendarmerie

Il est étonnant de voir cette réponse de Guéant publiée après les élections. Mais il a également pro­mul­gué un énorme fichier le 6 mai. Et le 9 mai, le prin­ci­pal sujet du der­nier conseil des minis­tres de l’ère Sarkozy concer­nait un nou­veau « Code de la Sécurité Intérieure » qui devrait être l’un des tous pre­miers textes votés par la future Assemblée Nationale.

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 09:29

On a eu la surprise, en passant devant les panneaux électoraux de la Mairie de Valence 26000,que le candidat PS se présente avec une suppléante très marqué Pro nucléaire. En effet Christianne Rank était  DRH à Cruas. Après  la catrophe cauchemardesque de Fukushima" la caste nucléariste poursuit son travail de sisyphe de reconquête de l'opinion publique" extrait du tract de l'ACNM la clé plutôt que la chaîne.L'importance du laboratoire libertaire incrusté dans la zone nucléaire devient de plus en plus claire.

 

C’est la plus grande confusion dans les médias. Jeudi 24 mai 2012, on pouvait lire ces deux titres contradictoires :

Japon – Les fuites radioactives de Fukushima plus fortes qu’annoncé (Reuters)

Après Fukushima, des niveaux de radiation très faibles au Japon (Le Monde)

Le premier article se base sur la dernière estimation de Tepco, le deuxième sur un rapport préliminaire de l’OMS…

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Depuis 14 mois, c’est la valse des chiffres !

Voici par exemple quelques estimations données au fil du temps pour le césium 137   (données en PBq, c’est-à-dire en millions de milliards de becquerels) :

• 8 juin 2011, estimation de la NISA : 15 PBq

• 9 mars 2012, estimation de l’IRSN : 21 PBq

• 3 avril 2012, estimation d’un groupe de scientifiques étatsuniens et japonais : 63 PBq

• 24 mai 2012, estimation de Tepco : 10 PBq pour le relâchement aérien du 12 au 31 mars 2011 et 3,6 PBq pour le relâchement marin du 26 mars au 30 septembre 2011

• 24 mai 2012, autre source, the Daily Yomiuri : 360 PBq ! erreur de journaliste ?

TEPCO estimate sees more radiation than NISA’s

Tokyo Electric Power Co. has estimated the total amount of radioactive substances discharged from its Fukushima No. 1 nuclear power plant measured 760,000 terabecquerels, 1.6 times the estimate released by the Economy, Trade and Industry Ministry’s Nuclear and Industrial Safety Agency in February.

One terabecquerel is equal to 1 trillion becquerels.

TEPCO will include the estimate in a final report to be compiled by an in-house accident investigation committee in June. The firm has also begun explaining how it arrived at the figure to local governments in Fukushima Prefecture.

There are two ways to estimate the amount of discharged radioactive substances. One way is to base calculations on the degree of damage to the reactor core. The other is to reverse calculate based on the density of radioactive substances found in the atmosphere and seawater. As a result, there will be differences in estimates depending on how the figures were obtained.

NISA released an estimate of 770,000 terabecquerels in June last year, and another estimate of 480,000 terabecquerels in February. The Cabinet Office’s Nuclear Safety Commission released an estimate of 570,000 terabecquerels in August last year.

TEPCO combined the two methods and repeated its calculations under different conditions. It reached a final estimate of 400,000 terabecquerels of iodine-131 and 360,000 terabecquerels of cesium-137.

The amount of radioactive substances discharged in the Chernobyl accident in 1986 was 5.2 million terabecquerels.

« As there wasn’t enough available data immediately after the disaster, estimates can differ substantially if conditions change, even just a little, » said Prof. Hideo Yamazaki at Kinki University, an expert in environmental analysis. « The discharged amount of radioactive substances increased, but the figure is within the assumed margin of error. There will be no problems in continuing decontamination work and other measures. »

The Yomiuri Shimbun, 24 mai 2012

Dans ce cas … ça serait 5 fois plus que le césium relâché par Tchernobyl en 1986 !

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En savoir plus sur la désinformation ambiante avec les articles :

de Gen4 : Césium-137 et Fukushima : à la recherche de l’erreur

de l’AIPRI : Plus dure sera la chute

de Russia Today : Cesium-137 contamination: Fukushima amounts to four Chernobyls

http://pix.toile-libre.org/upload/original/1337976115.jpg

Le blog de Fukushima, 25 mai 201

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25 mai 2012 5 25 /05 /mai /2012 19:05

J'ai reçu cette invitation,on la publie.Possibilité de départ collectif de valence pour renouer avec ce voyage collectif de 2006 qu'on a fait  tous ensemble vers Chambéry. On a tellement de choses à se dire afin de renouer le fil rouge interrompu. Certaines et certains ne sont plus là Hélas. Nos convictions sont intactes".il ne s'agit pas déluder les contradictionsdont nous ne faisons pas table rase au motif  d'un mécanisme de division atavique qui nous dédouanerait certes de toute responsabilité, mais nous condamnerait à perpétuer les causes de notre faiblesse" ( appel au camp de Valognes novembre 2011)

Parce qu’il est temps de se doter d’espa­ces où l’on s’orga­nise contre ces pro­jets dévas­ta­teurs qui par­tout nous mènent la guerre : Gaz de schis­tes, lignes Trés-Haute-Tension, Lignes à Grande Vitesse, nucléaire, aéro­port notre-dame-des-landes, OL land à Décines-Charpieux...

Venez nom­breux le diman­che 3 Juin à 17h au CEDRATS, 27 montée Saint-Sébastien, 69001 Lyon. Et rendez vous à Chambéry le 9 Juin, à 10h au parc du Vernet, pour un ras­sem­ble­ment, puis un départ en mani­fes­ta­tion prévue à 14h.

Des com­pa­gnons No Tav venus d’Italie seront pré­sents afin de nous appor­ter leur expé­rience des formes d’action et d’orga­ni­sa­tion qui ont permis à la lutte NO TAV en Italie d’être rejointe mas­si­ve­ment et de tenir en échec jusque là la réa­li­sa­tion du projet.

Pensé depuis 1991, un projet de nou­velle liai­son fer­ro­viaire pré­voit des années de chan­tiers pha­rao­ni­ques pour faire fran­chir les Alpes à 40 mil­lions de tonnes de mar­chan­di­ses par an. Cette nou­velle ligne à grande vitesse pré­tend relier Kiev a Madrid en pas­sant par Turin et Lyon. Annoncée pour 2023, elle impli­que, en plus du chan­tier du tunnel inter­na­tio­nal déjà lancée, le creu­se­ment de tun­nels sous les mas­sifs de Belledonne, de Chartreuse et de l’Épine, et la cons­truc­tion de 200 km de voies nou­vel­les en France.

En Italie, et plus par­ti­cu­liè­re­ment dans le Val de Suse, l’Etat doit faire face à la résis­tance achar­née des oppo­sants à ce projet depuis déjà une quin­zaine d’années. Depuis l’été der­nier la vallée est entiè­re­ment mili­ta­ri­sée à grands ren­forts de bar­be­lés et de sol­dats. Cela n’arrête pas pour autant la mobi­li­sa­tion. La mani­fes­ta­tion du 25 février 2012 à Susa a ras­sem­blé 70 000 per­son­nes. Le 27 février suite à l’expul­sion du pré­si­dio de la Baita, où un habi­tant de la vallée est griè­ve­ment bléssé, des mani­fes­tants blo­quent alors les prin­ci­paux axes rou­tiers du Val Susa et des affron­te­ments ont lieu. Dès le len­de­main, une grève géné­rale est décré­tée à Turin par les comi­tés et dans toute l’Italie l’offen­sive s’orga­nise : des cen­tai­nes d’actions de blo­ca­ges ou d’occu­pa­tions de l’espace public sont menées sur une dizaine de jours, et dans plus de 70 villes.

En France, les enquê­tes publi­ques sur le projet ont été relan­cées, le tracé défi­ni­tif est déposé. Masques poli­cés du négo­cia­teur ici et visage du mili­taire en armes la-bas sont les deux faces de la même médailles. Depuis peu les comi­tés fran­çais s’orga­ni­sent d’avan­tage pour relan­cer la lutte. Ainsi, des assem­blées ont été orga­ni­sées, des actions de soli­da­ri­tés, des ras­sem­ble­ments ont déjà eu lieu et une coor­di­na­tion de la lutte a vu le jour. Ces luttes bien que loca­les, met­tent en réso­nance ce qu’il y a de vital à résis­ter contre la machine des infra­struc­tu­res, relais d’un pou­voir qui est par­tout le même.

Contact : notav69@voila.fr

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 09:35

 

Ven Mai 11, 2012 3:28 pm par Anti-K
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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 22:15

  Manifestation contre le lyon Turin en 2006 .A cette époque là le collectif le laboratoireétait venu avec une banderollevoir photo ci dessous

 

7.01.2006 chambery

information envoyé par un compagnon et confirmé par le blog jura libertaire, les opposants anarco syndicalistes seront là Les amis du laboratoire anarchistes appellent aussi pour cette journée qui renouent un fil coupé lors de la manifestation  à chambéry en  2006. Solidaritéaux inculpé-e-s du val de susa Les habitantes et habitants luttent depuis plus 20 ans  contre ce monstre qui dévorent tous les territoires traversés. "Nous serons les fourmies qui dévorent le bêton"

 

 

http://pix.toile-libre.org/upload/original/1337805699.jpg

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 12:37

BOMBE SANGUE CAPITALE

"bombe,sang,capital"
Ainsi, il a été appelé un tract  distribué à Milan en Janvier de 1970, quelques semaines après le massacre de Piazza Fontana (12 Décembre, 1969). Un dépliant qui a déclaré que les "éléments essentiels de ce qui était (et est encore, malheureusement) de dire: l'anarchiste Pinelli a été assassiné, le massacre a été voulu par l'État et la bourgeoisie de supprimer le sang, le mouvement révolutionnaire. La bombe de Piazza Fontana a massacré  17 personnes et en a blessé 88, mais n'a pas atteint son but.Comme  une décennie de conflits sociaux l'a montré. Pour celà, pendant quarante ans, des politiciens des syndicalistes, des journalistes, des fascistes, l'intelligence, et les juges ont tout fait pour falsifier ce qui était immédiatement apparente à des milliers et des milliers d'étudiants, de travailleurs, les amis et compagnons. Pour celà ils réhabilitent et  sanctifient lecommisaire  Calabresi, responsable de la mort de Pinelli et en tant que telle atteint  par la «vengeance anonyme du prolétariat. Pour ce faire ils continuent  à semer la confusion et couvrent de boue  ces années là, avec des cérémonies, des romans et des films. Pourquoi revenir à parler de ce massacre et ces années? Parce qu'il parle de nous , aujourd'hui.
 
Jeudi 24 mai
FACULTÉ à 18h00 »de la sociologie
Via Verdi 6, TRENT
 
RÉUNION - DÉBAT SUR LE MASSACRE DE Piazza fontana
AVEC UN COMPAGNON PARTICIPANT  DE L'HISTOIRE DE MILAN.
 
PROJECTION VIDEO DE "LA" (40 ')BOMBE,  SANG,CAPITAL"
 
ACTION SUR «L'ANNEXE TRENTINA" stratégie de la tension "
 

 

INTERVENTO SULL' APPENDICE TRENTINA DELLA "STRATEGIA DELLA TENSIONE"
 

anarchici e libertari


Mar, 22/05/2012 – 13:43

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