Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : le blog lelaboratoire
  • : Le blog du laboratoire anarchiste est un blog actif a propos de l'actualité sociale
  • Contact

Pour nous contacter

Le laboratoire Anarchiste
8 Place st Jean
26000 Valence

envoyer vos suggestion

sur:

new:c.l-v@hotmail.fr

rappel envoie aucun message à

le laboratoire@no-log.org


 


Bibliothéque  de prêt

infokiosques
le mercredi de  16h30 - 19h

Accueil/infos SIAD-AIT
vendredi toutes les deux semaines

de  17h30à19h

Emission radio Labo
sur radio Mega
99.2FM
lundi en direct
18h15 - 19h
rediffusion:
jeudi de 9h à  9h 45
http://radio-mega.com
04 75 44 16 15

Recherche

Texte Libre

La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

Archives

le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
2 mai 2006 2 02 /05 /mai /2006 21:11
Cette article a été pris sur Idymedia .paris


Nathalie Gettliffe s'est enfuie du Canada avec ses enfants en 2001 pour les soustraire à l'Eglise du Christ internationale, une secte dont fait partie son époux : mais la justice française vient d'estimer qu'ils devaient rejoindre leur père, en application d'un traité international. "Je dois me battre contre un arsenal judiciaire, qui ne peut protéger mes enfants. C'est une injustice profonde", déplore cette chercheuse-enseignante de 33 ans. Elle résidait jusqu'à récemment, avec son fils Maximilien, 10 ans, et sa fille, Joséphine, 9 ans, à Satillieu, une commune du nord de l'Ardèche.

Nathalie Gettliffe s'est enfuie du Canada avec ses enfants en 2001 pour les soustraire à l'Eglise du Christ internationale, une secte dont fait partie son époux : mais la justice française vient d'estimer qu'ils devaient rejoindre leur père, en application d'un traité international. "Je dois me battre contre un arsenal judiciaire, qui ne peut protéger mes enfants. C'est une injustice profonde", déplore cette chercheuse-enseignante de 33 ans. Elle réside aujourd'hui, avec son fils Maximilien, 10 ans, et sa fille, Joséphine, 9 ans, à Satillieu, une commune du nord de l'Ardèche.

Le 20 juillet, la cour d'appel de Nîmes a confirmé un jugement du 23 février du TGI de Privas, ordonnant le retour des enfants auprès de leur père, Scott Grant, à Vancouver, en application de la Convention de La Haye, régissant les questions relatives à l'enlèvement international d'enfants.

La Cour a estimé dans ses attendus que les enfants n'étaient pas menacés "de risques graves liés aux pratiques" de M. Grant, membre de l'Eglise du Christ internationale, pourtant répertoriée en France comme secte par un rapport parlementaire de 1996.

Les magistrats se sont notamment appuyés sur une expertise médico-psychologique réalisée au Canada par le Dr Lucien Larre. Nathalie Gettliffe, qui enseigne les lettres modernes à l'université de Lyon, fait valoir que M. Larre est une connaissance de M. Grant. Elle a également produit copie d'un jugement d'un tribunal canadien condamnant M. Larre pour avoir agressé une adolescente. L'expertise, traduite en français par un ami du père, contient également des témoignages de moralité par des adeptes de la secte, selon Mme Gettliffe.

"La justice fait comme si le danger sectaire n'existait pas. Elle botte en touche pour appliquer mécaniquement un traité international. Les familles font les frais de la démission de l'Etat français", enrage Me Dominique Chambon, avocat de Mme Gettliffe, qui s'est pourvue en cassation.

Cheveux-mi-longs et visage pâle, la jeune mère de famille raconte comment "le maillage" de la secte s'est peu à peu "refermé" sur son ex-mari, "converti", en 1999, à ce mouvement prônant une application stricte de la Bible. Les adeptes, qu'elle surnomme "les Talibans", ont progressivement investi leur domicile de Vancouver : d'abord le "berger spirituel", chargé du nouvel entrant, puis le conseiller conjugal de la secte, enfin le "gourou", en personne.

Maximilien, en difficultés scolaires, martelait que Dieu l'en sortirait. Il "disparaîssait" des journées entières, avec sa soeur, pris dans les multiples activités que la secte organise pour la progéniture des membres. Victimes de harcèlements pour son refus de se laisser embrigader, Mme Gettliffe quitte son domicile conjugual en juillet 2000. En mai 2001, la justice canadienne, saisie par le mari, conseiller financier de la secte, interdit à son épouse de sortir les enfants de Colombie britannique (province canadienne).

Après avoir demandé en vain l'autorisation de les ramener en France, la jeune mère quitte le Canada, et s'installe avec ses enfants auprès des siens en Ardèche. "Il fallait que je retourne en France. J'étais seule, épuisée. Il y avait trop de pressions, des adeptes, de la justice", affirme Mme Gettliffe, actuellement menacée de prison au Canada.

Aujourd'hui, son seul espoir réside dans une récente saisine du juge des enfants de Privas, par une pédiatre qui a examiné Joséphine, victime de crises de tétanie. Dans sa lettre, la doctoresse s'inquiète de dangers pour "l'équilibre psychologique" des enfants "s'ils devaient retourner au Canada".

Craignant l'exécution de la décision de justice, leur mère les a mis en lieu sûr.

............................

Voulez-vous connaître la suite ?

VANCOUVER - La Française Nathalie Gettliffe, arrêtée et détenue au Canada dans une affaire de garde et d'enlèvement d'enfants, restera en prison jusqu'au 1er mai, en attendant une nouvelle audition sur son éventuelle remise en liberté sous condition.

Mme Gettliffe qui avait été arrêtée le 11 avril peu après son arrivée au Canada, comparaissait mercredi devant un tribunal provincial à Richmond dans la banlieue de Vancouver, métropole de l'ouest canadien.

Le ministère public et la défense se sont mis d'accord pour qu'une nouvelle audition ait lieu le 1er mai. L'avocate de Mme Gettliffe, Me Deanne Gaffar, a demandé à disposer de davantage de temps pour préparer ses arguments en vue de cette audition.

Nathalie Gettliffe avait fui le Canada en 2001 avec ses deux enfants, Maximilien (12 ans) et Joséphine (11 ans), affirmant vouloir les soustraire à l'influence négative de leur père fréquentant l'Église Internationale du Christ considérée comme une secte en France mais légale au Canada.

Elle a été interpellée à son arrivée à Vancouver le 10 avril, puis relâchée, le consulat français de Vancouver ayant apporté la preuve de la levée dès 2004 d'un mandat d'arrêt qui avait été émis en 2001.

Mais elle avait été de nouveau été arrêtée le 11 avril, sur la base d'un nouveau mandat émis le même jour pour non respect d'une décision de garde prise en 2001.

Son avocat français Me Dominique Chambon, a déclaré que Mme Gettliffe s'est rendue au Canada "dans le cadre d'une médiation internationale", afin de négocier les modalités de visite et de garde des enfants qui vivent en France avec elle.

Mais l'ex-époux de Mme Gettliffe, Scott Grant, affirme de son côté qu'aucune médiation n'était en cours et que la Française, âgée de 35 ans, est venue dans le but de soutenir sa thèse de doctorat à l'université de Colombie-Britannique (UBC).

Elle fait face à une accusation d'avoir enlevé ses propres enfants, un délit passible d'une peine maximale de dix ans de prison au Canada.

 

NDLC: je passes cette infos car elle est locale....

Partager cet article
Repost0

commentaires

Articles RÉCents

Agenda

    dimanche 30 juin

15h à 16 h

accueil de familles de prionnier-e-s

discussion , infos et peites recettes

pour les proches de détenu(E)s...

- aides juridique

-participation à l'émission de radio Mega

du 22 juillet