Pour tenter d’empêcher que ce mouvement soit éteint par la répression policière et pour encourager les camarades grec-ques à aller plus loin que ce qu’on a pu commencer en France, rendez-vous
lundi 12 juin à 18h30 devant le consulat grec
7 rue Barrème, Lyon 6èmeLes étudiant-es grec-ques, dont certain-es avaient suivi avec intérêt la lutte anti-cpe en France, ont à leur tour droit à des attaques de leur gouvernement. Ils et elles ont répondu comme il se devait : manif et occupation.
La Grèce connaît son plus important mouvement étudiant depuis les années 1970, contre un projet de loi du gouvernement actuel de droite prévoyant :
la création des facs privées (la Constitution sera modifiée pour lever l’obstacle à ce niveau...)
le fonctionnement des facs publiques selon des critères de management du secteur privé
la remise en cause de l’ "asile" universitaire (impossibilité pour la police d’intervenir sur le campus sauf accord des CA des universités)
la réduction drastique de la possibilité des étudiants de repasser des examens et de progresser d’une année sur l’autre.
Actuellement, 186 départements sont occupés, donc la quasi-totalité des facs est paralysée.
La manif du 8 juin a été sévèrement réprimée par les forces de l’ordre.
De violents affrontements ont opposés les manifestant-es et les flics, plongeant Athènes dans une ambiance quasi-insurrectionnelle.
Depuis, les étudiant-es cherchent à étendre leur mouvement aux travailleur-es : http://marseille.indymedia.org/news/2006/06/6129.php
Paris aussi : Rassemblement de soutien au mouvement étudiant en grèce
A l’appel notamment de la CNT...
infos prise à Rebellyon
NDLC: Alors que en Grèce les mouvements étudiants se révoltent, les mêmes causes produisant les même effets, c'est à dire les directives de l'OMC et de la banque mondiale, le silence des auto proclamés dirigents étudiants proches de la gauche française en dit long sur leur mauvaise fois
Le CPE CNE et autres saloperies font partie de directives des organisations internationales et le gouvernement actuel de l'hexagone ne fait que les appliquer, la gauche au pouvoir aurait fait pareil (surement plus intelligement).
Soutenir la révolte du mouvement actuel qui traverse les universités greques c'est un peu à nouveau s'emparer de l'internationalisme.