Nous avons lancé un appel à toutes les personnes qui veulent constituer avec nous un collectif pour se battre contre ce projet de loi, nous commençons a avoir des réponses mais il nous faut continuer. Le 18 novembre comme le disait Annik Coupé, la syndicaliste de Sud lors du rassemblement de Vienne, l'Urgence de la mobilisation contre cette loi est une évidence et tout le monde doit se mobiliser pour le 18 Novembre pour faire de cette journée, une réussite.
Le silence des pantoufles de multiples organisations et du secteur social sur Valence, malgré le fait de leur information par nos soins, pose véritablement un problème. Le discours , qui donne comme raison, " cette loi ne sera jamais appliqué " a reçu aujourd'hui encore un démenti cinglant.
Le drame de la personne qui a été brulé à Marseille sert aux charognards pour faire le boulot contre l'enfance, contre les "exclus", responsables selon ces personnes, de leur misère, et de l'intêret des fichages des populations. Ne rien faire, c'est être complice de ces discours extrémistes qui sentent bon les anciennes guerre coloniales.
Lors de la résistance les personnes qui se sont battues étaient malheuresement minoritaires, mais elles ont dans la lutte, contre le régime de Vichy et ses idées, permis à pas mal de personne de pouvoir finir la guerre la tête haute et à ce pays de ne pas être placé dans le camp des fascistes.
Lors des guerres coloniales, la participation, au côté des opprimés colonisés, de petites franges de la société, contre la dictature médiatique et militaire. Et n'évoquons pas la place désastreuse d'une grande partie de la gauche de ce pays qui par son concours au programe de guerre, excusez de police a justifié les pires tortures. Ce pays est en train de ressombrer dans les pires travers de son histoire. Se mobiliser, se battre au quotidien, inventer des formes de lutte comme le font le groupe les jeudi noirs, le collectif anti délation, les collectifs Zero de conduite, et d'autres nombreux. En se plaçant pas sur le terrain du misérabilisme mais sur celui de la lutte collective, permettant aux individus de construire leur autonomie, de prendre la parole , leur parole, et d'en faire leur outil de combat, en ne laissant pas déléguer nos luttes par des spécialistes, qui se cachent sous un verni d'apolitisme pour mieux assoir leur pouvoir, nous gagnerons notre indépendance.