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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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14 décembre 2006 4 14 /12 /décembre /2006 22:54

Résolutions de la première assemblée étatique des peuples d’Oaxaca, célébrée dans la ville d’Oaxaca les 27, 28 et 29 septembre 2006


  1. ANALYSE DE LA CONJONCTURE ACTUELLE


Cette instance (APPO), définit une fois de plus que le caractère politique de notre lutte populaire est massif, pacifique et juste.

C’est un mouvement qui acquiert une dimension nationale de par son exigence du départ d’Ulises Ruiz, parce que ce personnage est le symbole de la répression et des 38 assassinats commis contre le peuple d’Oaxaca ; des détournements de fonds ; de la corruption ; de la misère et de la faim du peuple ; situation vécue non seulement à Oaxaca mais dans tout le pays ; c’est de là que vient la sympathie et la sensibilité des peuples de Mexico pour notre projet politique d’unité.


L’Alliance PRI-PAN est le scénario qui permet la protection des intérêts économiques et politiques de l’Etat Mexicain, intérêts liés et soumis à l’impérialisme. La demande centrale du départ d’URO n’est pas une lutte contre une personne, mais contre une structure économique et politique, de par le fait que la réponse sera une décision d’Etat. Seule la participation massive et mobilisée, au niveau tant national que local, pourra permettre l’accomplissement notre objectif stratégique. Il existe des conditions au niveau national permettant de promouvoir le mouvement, mais il est nécessaire de créer des mouvements politiques d’unité dans le pays, en appelant la participation à des projets démocratiques comme : le Dialogue national, la Promotion pour l’Unité Nationale contre le Néolibéralisme, l’Autre Campagne, la Convention Nationale Démocratique, CNTE, UNT, et des mouvements de résistances comme LA PAROTA, SITCARTSA, ATENCO, entre autres. Au niveau de l’Etat, l’ouverture d’écoles par le tyran URO, la tendance à l’augmentation de la répression, l’impulsion à une section scélérate dans le but de diviser le corps des instituteurs n’a pas diminué la position de force du mouvement, il n’en reste pas moins nécessaire de réfléchir à comment freiner ce type d’actions.

Face à cette situation, nous nous accordons à dire qu’il est nécessaire de renforcer l’APPO, à différents niveaux : au niveau politique, par l’organisation et par le processus de construction idéologique, de construction de notre organisation, et pour cela il est nécessaire de définir nos statuts, la déclaration des principes, une structure définitive et un programme de lutte, tout cela ayant pour finalité de donner une cohésion à l’APPO, de la faire devenir une grande force de notre peuple, une organisation capable de lutter pour la construction d’une nouvelle société, et qui puisse réellement donner TOUT LE POUVOIR AU PEUPLE. Pour cela cette Première Assemblée Etatique des Peuples d’Oaxaca convient de la nécessité de convoquer le 10, 11, et 12 novembre 2006 le GRAND CONGRES CONSTITUTIF DE L’ASSEMBLEE POPULAIRE DES PEUPLES D’OAXACA.


  1. PROPOSITION POUR LES STRUCTURES DE L’APPO


La structure de l’APPO garde son caractère provisoire et c’est lors du Congrès constitutif qu’on décidera de la direction définitive. Le Congrès a la possibilité d’en ratifier ou d’en modifier la structure.


  1. Le Congrès constitutif de l’APPO sera unique.


  1. Le congrès constitutif définira la nomination du Conseil Etatique, des Principes, Statuts et du Programme de Lutte, la date de sa tenue sera les 10, 11 et 12 novembre, via la convocation.

  2. L’Assemblée Etatique des Peuples d’Oaxaca décide d’intégrer une commission organisatrice du Congrès Constitutif de l’Assemblée Populaire des Peuples d’Oaxaca.

  3. L’organe supérieur de l’APPO sera l’Assemblée Etatique des Peuples d’Oaxaca (AEPO), qui tiendra sessions deux fois par an de façon ordinaire et de façon extraordinaire si c’est nécessaire.


  1. Conseil Populaire des Peuples d’Oaxaca (CPPO)


  1. C’est la direction collective étatique permanente qui coordonne, planifie et surveille l’accomplissement des accords émanant de l’AEPO

  2. C’est l’organe de coordination et de représentation populaire nommé par l’AEPO, dans des assemblées qui intégreront des représentants des régions, des municipalités, des divers secteurs sociaux et des peuples indigènes.

  3. Il se réunira deux fois par mois et si c’est nécessaire, de façon extraordinaire, quand le mouvement populaire le requiert ainsi.

  4. La création de conseils à différents niveaux territoriaux seront impulsés et ainsi se construiront les conseils régional, par district et municipal.


  1. Commissions internes du CPPO


  1. Commission d’Organisation et de Planification

  2. Commission de Liens et de Relations

  3. Commission de Presse et de Propagande

  4. Commission Juridique

  5. Commission de Sécurité

  6. Commission des Finances

  7. Commission d’Education, Culture et Sport

  8. Commission de Santé Intégrale

  9. Commission des Droits Humains

  10. Commission d’Honneur et de Justice

  11. Commission des Questions Administratives et Solution des Conflits


  1. PROPOSITION DE DECLARATION DES PRINCIPES


  1. DISCIPLINE. Respect pour tous les membres de l’APPO des accords émanant de l’AEPO, et des structures de direction.

  2. HONETETE et TRANSPARENCE comme norme de conduite

  3. REVOCATION. Tous les représentants élus et les membres des structures de direction

  4. Réalisation de plébiscites ou Référendum pour sanctionner ou approuver les décisions les plus importantes

  5. Nous rejetons tout type d’actes de vandalisme commis par des membres de l’APPO

  6. DEMOCRATIE. Toutes les décisions prises par l’APPO devront être et seront analysées et discutées dans les bases.

  7. Le caractère de l’APPO devra être Large, Populaire, Inclusif, Démocratique, Antiipérialiste, Antifasciste et Anticapitaliste

  8. La prise de toutes les décisions se fera par CONSENSUS

  9. EGALITE. Tous les membres de l’APPO sont égaux, avec les mêmes droits et les mêmes obligations, indépendamment de leur croyance, sexe ou condition sociale.

  10. EQUITE ET JUSTICE. Tous les accords et décisions de l’APPO chercheront toujours l’équité et la justice.

  11. SERVICE

  12. Commander en obéissant

  13. Liberté

  14. AUTONOMIE DES MEMBRES. Chaque organisation maintiendra son autonomie sans entrer en contradiction avec les résolutions de l’APPO

  15. A tout moment seront pratiquées la critique et l’autocritique comme méthodes pour la discussion interne

  16. INDEPENDANCE. L’APPO est indépendante politiquement, dans son organisation et idéologiquement de l’Etat et des partis électoraux

  17. SOLIDARITE INTERNACIONALISTE. L’APPO est solidaire de la lutte de tous les peuples du monde.

  18. RESPECT. Tous les membres de l’APPO auront l’obligation de faire montre de respect mutuel dans leurs relations.


4. PROPOSITION D’UN PROGRAMME DE LUTTE


  1. POUR LA DEFENSE DE LA SOUVERAINETE NATIONALE


La Constitution Mexicaine de 1917 est un document historique qui ratifie la tradition d’émancipation de notre peuple et qui rassemble dans une large mesure les aspirations d’une nation nouvelle avec de la justice, des libertés, des droits sociaux et une indépendance nationale. Aujourd’hui, la Constitution de 1917 et le Projet de Nation dessiné dans celle-ci ont été abandonnés ; au contraire, l’oligarchie et sa classe politique nous offrent un futur sans droits sociaux, de subordination et sans indépendance. C’est pourquoi il est urgent de récupérer notre souveraineté nationale ; d’après les principes suivants :


  1. La souveraineté nationale réside dans l’autorité suprême du peuple Mexicain pour décider du destin de la Patrie.


  1. Le territoire et les ressources naturelles sont le patrimoine exclusif de la Nation.



  1. Notre histoire, nos langues et nos cultures font partie de l’identité sur laquelle est fondée la Nation.


  1. Notre Nation se reconnaît dans son caractère multiethnique et pluriculturel, c’est pourquoi le plein exercice des droits individuels et collectifs des peuples indigènes se constitue en pilier et fondement de la Nation.



  1. La reconnaissance du principe de la libre autodétermination des peuples, le respect et la solidarité entre les nations et la résolution pacifique des conflits entre les pays.


  1. Pour le rétablissement de notre souveraineté et notre indépendance :

    1. Sera éliminée la subordination économique, politique et militaire du Mexique à l’empire américain et aux centres financiers internationaux comme l’OMC, l’OCDE, le FMI et la BM.

    2. Seront abrogés tous les traités commerciaux et militaires qui portent atteinte à la souveraineté, comme le TLC et le PPP, et en refusant la signature de nouveaux pactes de subordination comme l’ALCA et les projets de contrôle militaire d’Amérique du Nord.

  2. Le nouvel état mexicain doit fonder ses relations avec les autres pays sur les règles de Politique Internationale suivantes:

    1. Se battre pour un nouvel ordre mondial basé sur la justice, la paix, la démocratie, la dignité et la « sustentabilidad »

    2. Promouvoir la création d’une grande nation fraternelle et solidaire avec tous les peuples d’Amérique Latine et des Caraïbes.

    3. Etablir des liens de coopération, de solidarité et de fraternité avec tous les peuples de la terre pour la construction d’une société juste, libre et démocratique ; une société véritablement humaine où tous les hommes pourront satisfaire pleinement leurs besoins physiques et spirituels.

    4. Impulser la démocratisation de l’ONU, en éliminant le Conseil de Sécurité et le droit de veto qu’ont actuellement cinq pays.


  1. POUR UN NOUVEAU MODELE DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE


Pour donner un support aux droits du peuple nous devons créer les conditions qui rendent possible la croissance économique et une distribution équitable de la richesse sociale entre tous les mexicains. Pour cela nous proposons :


Une Economie Sociale


    1. La construction d’une usine de production nationale capable de garantir les biens de consommation de base, matériels et culturels, d’une société moderne, comme les aliments, les transports, le logement, les moyens de communication, les services de santé, d’éducation, de culture et loisir . Ainsi que la production de biens de production dans les branches de l’énergie, la pétrochimie, la métallurgie, les machines et les outils, les télécommunications, les chemins de fer, l’automobile, l’aviation, l’électronique, la biotechnologie, la pharmaceutique, les navires, entre autres.

    2. La conception d’une politique d’impulsion pour le développement de l’éducation, de la science et de la technologie.

    3. Une planification et administration économique exercée par la société et par les nouveaux organes de pouvoir du peuple, soutien du nouvel Etat mexicain, qui rende réelle l’administration publique et sociale des entreprises possédées par la Nation.

    4. La pleine propriété de la Nation quant à ses ressources naturelles et énergétiques. De même pour la PEMEX, la CFE et la CLyFC.

    5. Le sauvetage des entreprises et industries qui ont été privatisées par les gouvernements néolibéraux pour les convertir en propriété de la Nation et en levier du développement économique.

    6. La nationalisation des entreprises monopoles : industrielles, bancaires, commerciales et de service, dans les branches stratégiques de l’économie. Et la création d’un système financier public et social qui les intègre.

    7. L’expropriation des latifundios et la distribution de la terre entre les paysans pauvres.

    8. L’autosuffisance et la souveraineté alimentaire, construites à partir de nouvelles formes de coopération et de production social dans le campo1 qui rendent possible le développement à grande échelle des biotechnologies qui ne portent pas atteinte à la nature. Comme le soutien en machinerie et équipement, le conseil technique, financement, commercialisation et acquisition d’engrais, et l’impulsion de l’agriculture biologique.

    9. L’impulsion et le développement de l’infrastructure routière, portuaire et aéroportuaire et d’endiguement sans que cela nuise aux droits des habitants.

    10. Le développement de la petite et moyenne entreprise dans le campo, la ville et les littoraux, en promouvant la participation des travailleurs dans les plans d’investissement, de production et de commercialisation.

    11. La création et l’impulsion de réseaux communautaires de production, de commercialisation et de stockage.

    12. Le respect intégral des accords de San Andrés.


Règles de la Politique Economique


  1. L’impulsion et l’extension de l’industrie nationale et du marché intérieur.

  2. L’augmentation de l’investissement social dans les services publics de transport, eau, lumière, drainage, voierie, communications, dans tous les bidonvilles du pays.

  3. L’annulation de la dette externe et interne, particulièrement de celle acquise par le sauvetage bancaire (IPAB/Fobaproa), sucrier, ainsi que des Contrats de Services Multiples et les Pidiregas.

  4. L’annulation des tous les accords qui nuisent aux intérêts économiques de la Nation Mexicaine, comme le Traité de Libre Echange d’Amérique du Nord , et le rejet de la mise en œuvre du Plan Puebla Panama et de la signature de l’Accord de Libre Echange des Amériques. En établissant des accords commerciaux à bénéfice mutuel entre les nations.

  5. La création d’un système fiscal qui impose à ceux qui possèdent le plus.

  6. Pour un budget orienté en priorité vers la dépense sociale et vers l’investissement public.

  7. L’impulsion d’une intégration économique de l’Amérique Latine et des Caraïbes, et la création d’un marché commun.


  1. POUR UNE DEMOCRATIE POPULAIRE


Dans la lutte pour la Souveraineté Nationale, la Démocratie Populaire et la Justice Sociale, il faut remplacer l’actuel Etat antidémocratique par un nouvel Etat de caractère démocratique et populaire qui garantisse les libertés et le plein exercice des droits politiques du peuple, et instaurer un système différent d’application de la justice.

Il en découle, étant donné que « la souveraineté réside essentiellement et originellement dans le peuple. Tout pouvoir public émane du peuple et ne s’institue qu’au profit de celui-ci. Le peuple possède, de tout temps, le droit inaliénable de modifier ou de changer la forme de son gouvernement. », comme l’établit l’article 39 de la Constitution actuelle, la proposition de convoquer un nouveau Congrès Constituant qui refonde notre patrie et élabore une nouvelle Constitution. Le développement de ce processus de refondation doit s’appuyer sur les principes suivants :


  1. La volonté du peuple mexicain de se constituer et de rendre effective une République Fédérale, Démocratique et Représentative.

  2. De nouvelles formes de représentations et de nouveaux mécanismes de démocratie directe pour la participation de la société dans la prise de décisions. En promouvant comme base de la nouvelle organisation institutionnelle l’Assemblée et l’Initiative Populaire, le référendum et le renforcement des communautés et des régions.

  3. La nouvelle organisation institutionnelle sera fondée sur la justice, devra garantir le contrôle de tous les gouvernants au moyen du mécanisme de révocabilité, devra garantir, de même, le droit à l’autogouvernement et l’exercice autonome des collectivités locales, via un processus de redistribution des pouvoirs publics en direction des entités locales et des régions, avec la participation directe de la population.

  4. Un nouveau système d’exercice de la justice fondé sur la participation populaire.

  5. Le respect des libertés fondamentales et le plein exercice des droits civils et politiques, tant individuels que collectifs.

  6. La démocratisation dans tous les domaines de la société mexicaine, dans les moyens de communication, pour garantir le plein droit à l’information ; l’éradication du corporatisme dans les organisations de travailleurs, de paysans, et des personnes exerçant une profession libérale, pour rendre possible l’exercice démocratique dans toutes les sphères de la participation sociale, et la participation démocratique dans les gouvernements des institutions publiques de l’éducation supérieure et des entreprises publiques de la Nation.

  7. La rénovation générale des Forces Armées qui rende possible une nouvelle Armée de caractère et d’essence populaire.

  8. Une nouvelle Culture politique fondée sur l’éthique et la responsabilité publique.

  9. Egalité de droits et participation équitable entre les genres.


Le Congrès Constituant doit être formé de représentants de toutes les classes et secteurs sociaux : ouvriers industriels et agricoles, travailleurs dans les services et dans le commerce, paysans, indigènes et pêcheurs, des petits et moyens entrepreneurs du campo et de la ville, des organisations sociales, civiles, de droits humains, écologistes, de genre, de jeunes et d’étudiants, de communautés religieuses, entre autres.


  1. DE LA JUSTICE SOCIALE


Au fil de son histoire et de ses luttes, le peuple Mexicain et les travailleurs ont conquis des droits sociaux, reconnus et reproduits dans la Constitution, qui sont de nature universelle et de caractère inaliénable.

Pour atteindre la justice sociale et des conditions de vie digne pour tous les mexicains, il est nécessaire de ratifier la validité des droits sociaux atteints, et d’élargir l’horizon de ces droits, d’après les règles suivantes :


Droits universels


  1. A l’alimentation

  2. A l’assistance médicale et aux médicaments gratuits pour tous les mexicains, en éliminant le caractère mercantile de la médecine, sauvant et stimulant la médecine alternative, à la lumière des avancées scientifiques.

  3. A un logement confortable et sain et à la participation dans la planification du développement urbain.

  4. A une éducation gratuite, laïque, démocratique et nationaliste à tous niveaux, fondée sur les progrès de la connaissance scientifique, qui contribue à développer les idéaux de fraternité et d’égalité de l’humanité.

  5. A un travail digne et utile socialement

  6. A une pension pour la vieillesse et le handicap et à l’accès aux infrastructures nécessaires au bien-être, à l’attention et au développement des personnes âgées et invalides, dans le respect total de leurs droits.

  7. A l’émancipation de la femme dans toutes les sphères de l’activité sociale. A la totale équité en droits et opportunités dans le respect de la diversité culturelle, raciale, sexuelle et générationnelle. A décider de leur propre corps et à planifier leur vie. Au combat contre toute forme de discrimination, de harcèlement sexuel et en punissant sévèrement les violeurs.

  8. A la libre manifestation des idées et à l’accès aux moyens de communication, individuellement et collectivement.

  9. A la liberté de croyance religieuse et à sa pratique dans les lieux de culte et domiciles privés dans le cadre de la séparation des églises et de l’Etat.

  10. Au respect sans restriction des droits humains.


Droits du travail


  1. A un salaire dont le montant minimum soit suffisant pour satisfaire le besoins normaux d’une famille, d’ordre matériels, sociaux et culturels et pour pourvoir à l’éducation des enfants.

  2. A recevoir un salaire égal pour un travail égal.

  3. A une journée de travail de 6 heures maximum, 5 jours par semaine.

  4. A recevoir une allocation chômage.

  5. A travailler dans un environnement sûr et sain.

  6. A recevoir une formation pour le travail, faisant partie de la journée de travail.

  7. A des prestations sociales qui garantissent le développement intégral des travailleurs dans le domaine social, culturel et des loisirs.

  8. A l’incessibilité des droits du travail.

  9. D’association pour la défense de ses intérêts communs.

  10. De grève.

  11. A des pensions dynamiques pour invalidité, vieillesse, mort, maladies professionnelles et accidents du travail. A des congés maternité prénatal et postnatal, et pour des attentions spéciales avec le salaire et les prestations intégrales.

  12. Approfondir le caractère tutélaire des lois du travail et instituer des mécanismes rapides pour accéder à la justice du travail, ainsi que définir des sanctions pour les patrons qui violent les droits du travail.


Droits des paysans, des peuples indigènes et des migrants


  1. A la terre et aux ressources financières et matérielles permettant son exploitation rationnelle, et des garanties pour la commercialisation des produits agricoles.

  2. A l’autonomie quant aux formes de gouvernement et us et coutumes des peuples indigènes et tous les droits reconnus dans les Accords de San Andrés.

  3. De tous les migrants à être protégés par l’Etat mexicain.


AGREGATS GENERAUX A LA PROPOSITION DE PROGRAMME DE LUTTE


Cette proposition de Programme de Lutte se comprend comme un document d’orientation, pour approfondir la discussion sur ce thème phare au Congrès constitutif, et en plus d’y faire les agrégats et observations suivants :

  1. Le Programme de Lutte doit se présenter en deux parties : UN PROGRAMME A LONG TERME ET UN PROGRAMME A COURT ET MOYEN TERME.

  2. La discussion sur le Programme de Lutte doit être poursuivie.


PROPOSITION DE PROGRAMME MINIMAL OU A COURT ET MOYEN TERME.


  1. Faire une plateforme de lutte en accord avec les temps politiques qui posent le problème des grands axes de réforme sociale, comme la Loi Electorale, une loi qui réactive l’économie, une loi de transparence des ressources économiques.

  2. Lutter contre les monopoles (par exemple, le monopole des transports)

  3. Unifier et coordonner la Radio Communautaire comme espace de propagande de l’APPO, comme un facteur stratégique.

  4. Déclarer la nourriture d’intérêt social pour abattre la pauvreté en particulier au sein des paysans.

  5. Impulser une nouvelle loi agraire

  6. Impulser l’organisation syndicale dans le secteur ouvrier agricole. Respecter le système de gouvernement autonome des peuples indigènes.

  7. Lutter contre la privatisation de l’éducation, pour l’extension de la scolarisation et contre le projet d’éducation néolibéral.

  8. Appeler le peuple d’Oaxaca à la réalisation d’un plébiscite pour exiger le départ d’URO.

  9. Proposer des lois qui favorisent l’autosuffisance des peuples dans la gestion des terres communales.

  10. Nous lutterons pour que les peuples profitant de leurs ressources naturelles produisent des biens et des produits qui se commercialisent via des voies de communication localisées par l’APPO pour le bénéfice des peuples.

  11. Nous luttons pour l’égalité des genres dans l’éducation.

  12. Nous lutterons pour que les femmes indigènes paysannes aient le droit à la possession de la terre.

  13. Dans l’exercice de la justice nous voulons qu’il y ait une réorientation dans les ministères publics, pénaux et civils.

  14. en matière de santé, nous exigeons un traitement respectueux des décisions, de la culture et de la dignité. Respect de la médecine traditionnelle des médecins et sages-femmes indigènes.

  15. pour une éducation Gratuite, critique, scientifique, démocratique et populaire.

  16. pour l’expropriation des universités privées, étant donné qu’elles ont été construites avec l’argent du peuple.

  17. lutter pour la construction d’une seule Organisation Etudiante au Niveau National.

  18. rejet total de l’examen CENEVAL qui est un mécanisme permettant de localiser les étudiants à bas revenus pour les chasser.


METHODOLOGIE POUR DISCUTER DU PROGRAMME DE LUTTE


Appeler à des forums, au niveau des états, des régions, des municipalités et par secteurs pour qu’avant d’arriver au congrès de l’APPO aient été analysés les documents proposés dans cette assemblée étatique populaire et d’autres en cours d’élaboration.


  1. TACHES


FACE A UNE EVENTUELLE REPRESSION :


  1. Faire appel aux organismes internationaux de défense des droits de l’homme, aux organismes nationaux non gouvernementaux, aux moyens alternatifs de communication : Pour l’installation d’une table centrale qui coordonne les campements et cordons humains de la société civile pour la protection du planton2 au niveau de nos points fixes.

  2. Publier un communiqué national : « S’ILS VEULENT ECRASER OAXACA, TOUT LE MEXIQUE SE SOULEVERA. », pour fixer notre position politique d’unité totale, face au scénario d’une répression ; appeler à la solidarité et à participer aux actions qui s’organisent, principalement la réception combative de la grande marche à la capitale du pays. Emettre un tract manifeste en direction des policiers et des soldats : « VOUS DEVEZ ETRE AVEC LE PEUPLE : N’OBEISSEZ PAS AUX ORDRES DE REPRESSION. »

  3. Que la commission de sécurité de l’APPO et le POMO organisent un plan d’autodéfense où elles incluent : une structure organisatrice des colonias3 et le fonctionnement des barricades. Utiliser les bases de radio sur onde civile.

  4. Activer trois brigades mobiles : pour s’occuper de et analyser la provocation d’URO de la réouverture des écoles. Pour annuler les œuvres publiques de l’Etat. Pour veiller à ce que ne rouvrent pas les bureaux publics de l’Etat.

  5. Installation de barricades régionales dans les lieux qui peuvent être considérés comme stratégiques face à une éventuelle répression.

  6. Organiser des forums ouverts de campement en campement pour orienter l’installation des barricades, la connaissance minimum quant aux droits humains, informer sur l’importance de l’apport d’appareils photos, de lampes, de portables avec du crédit etc dans le but d’organiser correctement l’autodéfense.

  7. Mettre en évidence tous les dommages physiques et psychologiques dont le gouvernement s’est rendu coupable envers le peuple d’Oaxaca.


DE LA COMMISSION UNIQUE DE DIALOGUE ET LA DIRECTION COLLECTIVE PROVISOIRE.


  1. Que se poursuive la table de dialogue public pour éviter une rupture de dialogue et que ceci ne permette de justifier l’intervention répressive du gouvernement fédéral, que le départ d’URO n’est ni négociable ni

  2. L’Assemblée Populaire des Peuples d’Oaxaca reprend les accords centraux de l’Assemblée Etatique du Corps Enseignant Démocratique, les mêmes qui disent à la lettre : « En vertu des résultats issus de la consultation effectuée vers nos compagnons de la base, cette assemblée étatique s’accorde pour continuer avec la journée de lutte de manière massive et unitaire, jusqu’à la chute du tyran URO, seulement après cela commencera le cycle scolaire. » Il est ratifié que le départ d’Ulises Ruiz Ortiz n’est ni négociable ni renunciable.

  3. Assister à la réunion qu’appelle la commission politique de la section XXII du SNTE.

  4. Que l’APPO nomme le plus rapidement possible une commission pour l’honneur et la justice qui se chargera de surveiller l’attitude des participants à cette lutte, de recevoir les dénonciations de corruption et de trahison au mouvement en commençant avec ceux-là qui prétendent diviser le syndicat des enseignants et faire de la provocation pour justifier la répression.

  5. Que le campement du D.F. et l’instance nationale du corps enseignant présentent un plan de brigades dans le pays, en incluant les occupations et les visites à des moyens de communication massifs et à des ambassades. Appeler à la solidarité et à l’unité de tous les projets politiques démocratiques aux niveaux nationaux. Impulser la formation d’assemblées populaires dans tout le pays et la formation de l’Assemblée Nationale des Peuples du Mexique.

  6. Que la commission de presse et de propagande formule un plan général de fonds pour profiter du potentiel d’orientation politique, d’organisation et d’information des radios rebelles. Qu’elle se charge de l’élaboration d’une gazette d’information sur l’APPO.

  7. Organiser des brigades populaires dans les communautés paysannes et indigènes et en particulier là où l’on ne capte pas la radio. Que la commission étudiante réactive le plus rapidement possible la radio universidad et appellent au renforcement de l’abri des installations.

  8. Que la commission de liens présente devant les différentes ambassades du pays un texte qui demande au gouvernement mexicain une solution immédiate et pacifique, étant donnée l’exigence du départ d’URO. Elaborer un diagnostique général de tous les participants au mouvement pour consolider l’organisation de sa structure.

  9. Que la commission de culture fasse un calendrier des différents événements politiques et culturels à réaliser dans le zócalo4 et qu’elle les diffuse.

  10. Participer au forum indigène le 30 septembre, organisé par les communautés religieuses de base.

  11. Formation de la Commission pour l’Organisation du Congrès Constitutif de l’Assemblée Etatique des Peuples d’Oaxaca. (AEPO)

  12. Extension de la Direction Collective Provisoire de l’APPO, avec des éléments venant de secteurs qui ne sont toujours pas représentés.



1 Lieu ouvert propice à la culture

2 terrain public occupé de façon permanente

3 zone de peuplement octroyée par le gouvernement

4 Place centrale

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