e capitalisme est une guerre permanente
chaque jour qui passe nous rappelle que le capitalisme est une guerre sans fin. Les guerres inter- états du siècle passé sont un (peu) moins nombreuse, mais toujours meurtrière, comme par exemple l'attaque du Liban par l'armé israélienne cet été.en revanche , les guerres que lez états mènent contre les populations sous leur contrôle s'intensifient . Par ailleurs , l'existence de mouvements armés visant à récupérer tout ou partie du pouvoir d'état, place les populations entre le marteau et l'enclume, ou plutôt entre le char et la mitraillette. Participant eux aussi , tel le hezbollah au liban, à la destruction des mouvements populaires, ils ne sont pas du même côté que nous.
Mais la révote des opprimés se fait entendre. A Oaxaca (mexique)l'insurrection dure depuis plusieurs mois.les centaines de policiers et militaires envoyés sur les lieux n'ont pu reprendre réellement le contrôle de la ville; en italie , la lutte contre le train à grande vitesse entre Lyon et turin , qui dure depuis plus de dix ans , ne faiblit pas, et une grande partie de la population s'y est investie.
E n France aussi, les luttes sociales se poursuivent : contre les attaques des capitalistes, comme à thomé génot dans les Ardennes, mais aussi contre la barbarie de l'etat. Les rassemblements , manifestations , solidarités en tout genre, sporadiques mais incessantes contre les rafles et les déportations ont ainsi empêché quelques milliers d'expulsions; Cela nous rappelle que la multiplication des relations sur la volonté d'une émancipation réelle est le terreau de la résistance aux attaques contre les humains et le reste du vivant . Car si l'on en doutait encore, la grippe aviaire est là pour témoigner que le vrai combat, la guerre totale, est celle que mène la marchandise sur la vie
; q'il s'agisse de l'homme ou de l'ensemble des ressources terrestres, le capitalisme a réduit le vivant à une force de travail; c e'st à nous de briser , la mainmise des agioteurs sur nos existences;
Pour autant , miser sur le pourrissement d'une économie autiste ne saurait garantir son effondrement, de la même façon que jamais un combat social n'a été gagné en restant assis sur ses chaînes; le capitalisme est tenu à bout de bras par la servitude volontaire des peuples et c'est seulement avec la volonté ferme ( les moyens suivant la fin) de briser sa dynamique mortifère, pour vivre en dehors du fétichisme de l'argent, qui nous le feront choir. le laboratoire anrchiste