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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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21 décembre 2006 4 21 /12 /décembre /2006 18:22

ASKATASUNA
14 Bourgneuf Karrika 64100 Baiona/
14 Rue Bourgneuf 64100 Bayonne
Tel / Fax : 00 33 5 59 59 01 84
askatasuna.eh@free.fr

TERRIBLES CONDAMNATIONS À PARIS, NOUVEAUX PAS DANS LA RÉPRESSION

Voilà la réponse de la France à la soif de démocratie d'Euskal Herria

La 14ème section anti-terroriste de Paris a rendu son verdict dans le
procès des avocats Unai Errea et Itziar Larraz, et des prisonniers
politiques basques Lorentxa Beyrie, Ainhoa Mujika, Josetxo Otegi et
Aintzane Orkolaga, à qui les deux avocats sont accusés d'avoir passé
des documents de façon frauduleuse. Nous le voyons une fois encore
aujourd'hui: cet appareil judiciaire spécial est un véritable tribunal
de guerre contre les citoyens basques.

En ce qui concerne les deux avocats, Unai Errea a été condamné à 4 ans
de prison et Itziar Larraz à 3 ans. Tous deux ont été arrêtés
immédiatement après l'énoncé du verdict, et sont incarcérés. Ils sont
condamnés également à 10 d'interdiction d'exercer leur métier et à
l'interdiction définitive du territoire français. Nous disons que ce
procès est une mascarade dont le véritable but est d'entraver le plus
possible le droit à la défense des prisonniers politiques basques.
C'est une nouvelle attaque au Collectif. Après la dispersion
meurtrière, après le rallongement arbitraire des condamnations jusqu'à
la perpétuité (Iñaki de Juana en est à son 43ème jour de grève de la
faim, dans un état très grave, et trois autres prisonniers de l'État
espagnol ont rejoint son mouvement ces derniers jours: Sebas Prieto,
Gorka Martinez et Jon Garmendia), après la privation de soins et de
droits, après le durcissement des conditions de détention, ce sont ses
avocats qu'on emprisonne. Jusqu'où iront les deux États qui combattent
Euskal Herria avec tant d'acharnement? Et croient-ils vraiment qu'il
leur suffira ensuite de quelques petits retours en arrière pour nous
donner l'illusion de grands pas politiques?

Quant aux quatre prisonniers, ils sont tous condamnés à 5 ans de prison
et à l'interdiction définitive du territoire français sous l'accusation
d'être restés en relation avec ETA. Différents points sont à souligner
dans ce procès surréaliste. Tout d'abord, de tels faits relèvent
habituellement d'une procédure administrative interne à la prison, et
non d'une procédure judiciaire. C'est une première, et cela montre la
volonté des autorités française de s'aligner sur l'Espagne dans la
recherche du moindre prétexte pour maintenir les prisonniers basques le
plus longtemps possible derrière les barreaux. Ainsi, et dans la mesure
où chacun de ces prisonniers a été et/ou sera lourdement condamné dans
d'autres dossiers, il devient évident que ces condamnations obéissent à
une volonté politique de frapper ces militants le plus durement
possible. (Voir le procès dernier procès parisien en date, lors duquel
14 militants basques ont reçu de très lourdes peines, certains pour la
troisième fois!). Mais il y a là une autre attaque grave et inédite.
Pour la première fois, l'interdiction définitive du territoire français
est appliquée à une militante basque de nationalité française (Lorentxa
Beyrie, originaire de Kanbo). Ce nouveau pas dans la répression a
toutes les raisons de nous inquiéter: il s'agit d'un nouveau mode
d'agression, qui consiste, après avoir alourdi le plus possible la
peine d'un militant, à l'empêcher tout simplement de rentrer chez lui.
Nous le redisons: c'est le chemin opposé à une résolution démocratique
du conflit, c'est le chemin opposé à la justice et à la démocratie tout
court. C'est une provocation évidente.

C'est également la 14ème section qui examinera en appel demain 21
décembre la demande de libération conditionnelle de Filipe Bidart. La
décision ne devrait être connue qu'au cours du mois de janvier, mais
nous ne faisons aucune illusion à son sujet: elle est déjà prise, et
elle est politique.

La situation est très grave. Askatasuna dénonce avec force l'attitude
de l'État français, qui est en train de faire preuve d'une cruauté sans
nom, mais aussi d'une terrifiante bêtise politique. Nous exigeons des
gouvernements français et espagnols qu'ils mettent un terme à cette
stratégie de guerre et à toute la souffrance qu'elle est en train de
générer. Ça suffit! Nous demandons le démantèlement immédiat de la
14ème section anti-terroriste et de sa jumelle madrilène appelée
Audience Nationale, l'abandon de toutes les législations spéciales, et
le respect de nos droits!

Nous adressons également un message aux partis politiques et à tous les
agents sociaux: seules des conditions démocratiques nous permettront
d'avancer dans un véritable processus et pour cela, nous les appelons à
prendre part à tous les rassemblements qui seront organisés dans les
jours prochains. Parmi ceux-ci, nous appelons à participer au
rassemblement organisé par le Comité Filipe Aska aujourd'hui à 19h
devant la maison d'Alliot-Marie de St-Jean-de-Luz, à ceux qui auront
lieu vendredi dans différents villages et quartiers en dénonciation de
la terrible situation d'Iñaki et des 160 prisonniers politiques basques
qui sont maintenus derrière les barreaux bien qu'ils aient fini leur
peine et aux manifestations de solidarité qui seront organisées dans
les jours prochains envers les avocats du Collectif.


Rectificatif :
Contrairement à ce que nous venons d'indiquer dans un communiqué, la
prisonnière politique basque de nationalité française Lorentxa Beyrie
n'a pas été condamné à l'interdiction définitive du terriroire
français, ce que nous dénoncions comme une grande première dans la
répression. Toutes nos excuses pour cette information erronée. Toutes
les autres condamnations sont confirmées.




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