n ce début d’année 2007, les conseillers régionaux communistes ont fait un vœu pour « un service public du logement». Bien avant que les associations d'aide au logement ne forcent la porte du débat pour que les politiques s'emparent du thème des mal-logés et du logement social, notre groupe a été à l’initiative d’un Vœu, déposé le 1er décembre 2006 à l’assemblée régionale, exigeant un service public du logement, qui est le seul capable de rendre réellement le droit au logement opposable. Mais malheureusement, ce vœu a été rejeté par la majorité des groupes. A ce propos, on pourrait s'en étonner que l'UMP et l'UDF qui s'étaient opposées, en avril 2006, par scrutin public, à l'adoption d'une proposition des sénateurs communistes tendant à rendre le droit au logement opposable, se présentent maintenant comme les enfants défenseurs du logement social. Concernant l'action des communistes en faveur du droit au logement, il convient de rappeler que la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU) a été proposée et défendue au Parlement par l’ancien ministre Jean-Claude Gayssot. Aujourd’hui, C’est toujours la même urgence. Il faut des solutions concrètes : c’est vrai, l’hiver est rude et près de 30% des salariés précaires sont des SDF. C’est pourquoi, le groupe communiste propose, en ce début d’année, la tenue d’une table ronde avec les partenaires concernés et invite l’ensemble des acteurs à participer à signer la Charte des Enfants de Don Quichotte. En effet, il y a besoin d’en finir avec le bricolage, les improvisations et les hébergements provisoires qui perdurent….C’est ce qui a poussé le Président de la République, dans ses vœux à la Nation, à évoquer la notion du « Droit de logement opposable », sommant ainsi le gouvernement de préparer rapidement une loi dans ce sens. Après le succès du tour de France du Logement, lancé en septembre dernier par les élu-e-s communistes à la fête de l’Humanité, nous souhaitons que la Région Rhône-Alpes puisse prendre à bras-le-corps cette mobilisation en exigeant que : · L’Etat doit garder la compétence et la responsabilité du logement social. Car il serait illusoire de penser que les collectivités pourraient s’en sortir en finançant toutes seules cette question. · La création d’un véritable service public du logement qui doit garantir le droit opposable à un logement de qualité. · Réformer le système de financement du logement social, en revalorisant le taux du Livret A, et le tout adossé à un Pôle financier public du crédit. Pour les conseillers communistes, il faut aller aussi loin, car le logement est la première porte de la sécurité. Récemment, Jean-Pierre Giacomo, le Président de la Confédération nationale du logement (CNL), a dénoncé le «manque d'ambition» des candidats à la présidentielle en matière de logement, rappelant qu'il y a «1,4 million de demandeurs» inscrits aux fichiers des HLM. Dans un sondage CSA d'octobre, le logement arrive d'ailleurs en tête (44 %) des préoccupations des Français, bien devant la sécurité (42 %). Selon un autre sondage BVA-Emmaüs- l'Humanité- la Vie, du 7 décembre, 48 % des Français jugent possible qu'ils «deviennent un jour SDF». |
|||||
Pièces jointes : image001.jpg (2k) | |||||