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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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3 février 2007 6 03 /02 /février /2007 23:34
Après 19 ans de prison Filipe Bidart sera mis en liberté conditionnelle Il sera remis en liberté le 14 février prochain, après quasiment 19 ans de prison.

La prochaine libération conditionnelle de Filipe Bidart, chef historique de l’organisation clandestine armée Iparretarrak (IK), constitue une victoire du droit et de la mobilisation, ont estimé hier soir les membres du comité de soutien Filipe Aska lors d’un rassemblement devant la mairie de Bayonne.

Ttotte Etxebeste ancien militant d’Iparretarrak s’est félicité de la libération de son compagnon "fruit de la mobilisation populaire".

Il a sommé l’Etat français de "reconnaître l’existence du Pays Basque" et de "trouver une issue politique à un conflit politique", estimant que "les raisons qui ont poussé à la création d’Iparetarrak sont toujours d’actualité".

Dans un fauteuil roulant, depuis sa blessure par balle par le GIGN le jour de son arrestation aux côtés de Filipe Bidart en 1988, Ttotte Etxebeste a demandé au gouvernement français à ce que "il n’y ait plus de Filipe Bidart dans l’avenir" soulignant qu’il n’y aurait pas de paix au Pays Basque tant que les 600 prisonniers basques qui sont dans les prisons espagnoles et françaises ne seront pas libérés. Il a dénoncé le "mépris dans lequel la France maintient le peuple basque", engageant le gouvernement à "changer de posture".

Le comité de soutien "Filipe Aska" tenait hier soir une petite fête à Baigorri pour célébrer la libération prochaine du villageois. Le comité organisera un bus pour aller accueillir Philippe Bidart à Béziers (sud-est) de la France, là où l’ex-chef d’Iparretarrak devra séjourner, puisqu’il est interdit de séjour en Pays Basque et dans le grand sud-ouest pour cinq ans. Il sera employé comme travailleur social à la CIMADE, et devra avertir le juge d’application des peines pour tout changement de situation ou lors de ses déplacements.

Le pourvoi n’est pas suspensif

"Nous sommes surpris et heureux de cette décision, les magistrats ont enfin pris en considération le dossier dans son seul aspect juridique, et non sur un plan politique", a déclaré Me Philippe Aramendi, tout en soulignant en compagnie de sa consoeur Me Anne-Marie Mendiboure le rôle joué par la "mobilisation" des amis du détenu.

Le procureur aura cinq jours pour se pourvoir en cassation, seul l’aspect sur la forme de la décision pourrait être attaqué. En revanche, même si le procureur faisait appel, cet appel ne serait pas suspensif et Filipe Bidart serait quand même libéré, selon Me Aramendi.

Sur la centaine de personnes qui participaient au rassemblement organisé hier soir devant la mairie de Bayonne, la plupart d’entre elles étaient venues en étant persuadées qu’elles y protesteraient contre une nouvelle décision de rejet de la mise en liberté de Filipe Bidart, comme cela fut le cas deux ans auparavant, et en novembre dernier pour la dernière fois.

Filipe Bidart est incarcéré depuis 1988 à la centrale de Clairvaux (Aube), après avoir été condamné par deux fois à la réclusion criminelle à perpétuité.

La demande de libération conditionnelle a été acceptée par le tribunal d’application des peines de Paris, qui a compétence exclusive en matière d’affaires terroristes en centralisant les affaires depuis une loi du 23 janvier 2006. Pourtant, c’est le même dossier qui avait été refusé deux ans auparavant, mettant en avant l’aspect "politique" du dossier, selon sa défense.

Betti Bidart : "nous respirons enfin ! "

La joie était perceptible hier soir dans la voix et sur le visage de Betti Bidart, frère de Filipe. "A vrai dire on n’y croyait pas trop, mais après plus de 18 ans, il fallait bien qu’il sorte un jour".

Betti a pu parler quelques secondes avec Filipe, qui lui a fait entendre l’immense joie en apprenant sa libération prochaine. Filipe Bidart aurait même dit à son avocat, Me Aramendi, qu’après plus de 18 ans de prison, il n’aurait pas assez de 15 jours pour se préparer à sortir.

Battitta Amestoy, membre du comité Filipe Aska a rappelé les deux décennies passées par le prisonnier baigorriar derrière les barreaux, "beaucoup de temps, trop de temps" a-t-il commenté.

Reprenant les termes de Ttotte Etxebeste, il a rappelé que les raisons qui avaient poussé, il y a plus de 30 ans, des jeunes à prendre les armes demeurent toujours, souhaitant que le gouvernement français se saisisse du sujet "avant qu’il ne soit trop tard". L’élu d’Ustaritz a souligné la mobilisation des citoyens du Pays Basque ces derniers mois, "épaulés par les élus locaux, mais ignorés par les grands élus".

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M
<br /> Blogs are so informative where we get lots of information on any topic. Nice job keep it up!!<br /> _____________________<br /> <br /> MSC dissertation<br /> <br /> <br />
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