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L’assemblée générale qui s’est tenue aujourd’hui sur le site de Jacob-Bellecombette rassemble de plus en plus d’étudiants dans le mouvement contre la loi LRU. Suite à la participation d’environs 400 étudiants et lycéens à la manifestation d’hier, rendue possible par la tenue de piquets de grève, le blocage a été reconduit pour demain afin de mobiliser le plus largement possible.
Réunis dans la halle des sports, c’est environs 450 etudiant·es qui ont participé aux discussions relatives à la loi LRU. Si la plupart des interventions dénoncent le caractère ultra-libéral et anti-social de la loi, certains anti-blocages souhaitent cloisonner le débat sur des questions de formes. Les propos tenues par des étudiantes étrangers (Italie,Québec) rappellent à tous les conséquences dramatiques d’une privatisation de l’enseignement supérieur : endettement pour l’inscription, sélection par l’argent, paupérisation des plus modestes, recul des filières généralistes...
La volonté est réaffirmé de ne pas pénaliser celles et ceux qui passent des examens, de combattre les clivages entretenus par les anti-blocages qui confisquent la voix des absent·es.
Un syndicaliste annonce le soutient de Sud Rail, de Sud Education et de la CNT qui reconduisent la grève engagée dans leurs secteurs et appellent à la solidarité avec les étudiant·es pour la manifestation de demain.
Pour rassembler le plus possible, pour faire de l’université un lieu de débat et d’activité politiques (projection d’un film, atelier de préparation de la manifestation), l’assemblée propose la tenue d’un nouveau piquet de grève, adopté à 272 pour face à 160 contre. L’occupation de l’amphi 11000 sera également mis en place demain pour créer un lieu fixe de préparation et de convergence des informations.
