En 2007, près de 64 000 personnes sont emprisonnées dans les prisons de ce pays.
De plus en plus d’êtres humains enferment d’autres êtres humains en cage, et en grande majorité les pauvres, les marginaux et autres insoumis.
De nouvelles lois et décrets se multiplient, et donc la liste des crimes et délits également. De plus en plus de gestes de nos vies deviennent illégaux ou sont en passe de le devenir.
Qui sont les prisonniers ?
Dans des conditions de vie qui sont loin d’être de simples suppressions de libertés : promiscuité, insalubrité, pauvreté, manque de soins adaptés, soumissions, exploitations par des travaux sous-payés, pressions permanentes, brimades, sévices, bastonnades, suicidés, peine de mort lente, etc...
A quoi sert la prison ?
Sous des arguments d’éducation, de réinsertion, de mise au travail, de réparation des victimes, l’univers carcéral s’impose comme un rouage essentiel de la société.
Le contrôle social, générateur d’une économie carcérale et sécuritaire, est de plus en plus rentable et en pleine expansion : bracelets électroniques, vidéosurveillance, biométrie, fichage ADN, carte d’identité électronique, puçage, TIC, gestion des flux migratoires...
Une société punitive pour une paix sociale ?
PROJECTIONS – DEBATS
POUR REFLECHIR ET DISCUTER ENSEMBLE DE CE QU’ILS NOUS FONT
vendredi 28 décembre 2007 au Laboratoire
valence 8 place St jean