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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 22:55

nous pensons de publier ce texte car la question écologique( non partidaire) taraude une partie de la jeunesse.On essaye d'échapper aux chemins convenus des fossoyeurs des luttes sociales (  tous les partis politiques se réclamant de l'écologie)

vous pouvez lire d'autre texte ici

Un echo de ce qui se passe à Dijon. Pour l'instant il peut paraitre difficile (peut-être précoce ?) de qualifier cette initiative de "mesure communiste" en tant que "forme élémentaire de la production du communisme" (dixit un camarade du courant théorique de la communisation) mais on peut néanmoins à mon sens la situer dans le cadre des tensions résultant des limites contenues dans les "projets alternatifs" aboutissant inévitablement à une forme ou une autre de négociation avec l'ordre dominant, par rapport à une dynamique, une volonté, de rupture radicale d'avec ce qui brise et aseptise nos vies dans l'ambiance morbide de la modernité capitaliste. Tensions entre la nécessité d'accepter et repenser l'idée même de la révolution et ce qui ne peut être elle dans notre réalité quotidienne, dans l'ensemble des "projets" alternatifs ou programmatiques qui finalement s'intègrent toujours d'une manière ou d'une autre à l'ordre dominant de la valorisation et de l'exploitation (ces deux termes signifiant ici la même chose). Mais cette possibilité (de tendre vers une forme de négociation et donc d'"alternativisme") reste néanmoins inscrite dans de telles initiatives en ce "moment actuel". Dépasser un stade n'est pas vraiment possible tant qu'un certain "point de rupture" n'a pas été atteint. Un "autre monde" ne s'invente pas au sein du marasme de l'ancien mais dans le réel mouvement sans possibilité de retours ni de compromis de dépasser un ordre décadent qui sclérose la vie humaine et la personnalité de chacun/e.

Cette lutte sociale touchant au plus près la vie quotidienne, les rapports immédiats entre les personnes différentes engagées dans la même situation, peut-elle préfigurer de ce qui se passera dans l'avenir (plus ou moins proche) lorsque la nécessité de ne rien vouloir abandonner ou laisser dépérir de nos vies uniques nous poussera inévitablement à désirer instamment de mettre en commun nos destins et nos moyens ? Leur délires politico-économico-artistico-immobiliers ne nous feront que de plus en plus comprendre que la reléguation vers la morosité sociale est devenue notre seul avenir dans ce monde pourri que ce système construit pour et par nous. Refuser (et non plus résister) devient nécessaire à notre survie, et ce ne peut être dans les "interstices" du système que nous créerons le communisme "ici et maintenant", mais de façon d'abord forcément incomplète dans et par l'affrontement et le conflit (violent ou non-violent) contre le capital (les rapports sociaux spécifiques basés sur la contradiction de classes) au sein de territoires de plus en plus nombreux en état de sécession inventant chaque jour d'autre rapports sociaux, communistes, immédiats, entre les personnes (l'argent, la valeur, le travail, etc, y perdront leur centralité jusqu'à disparaitre de l'horizon social).

 

J'ai choisi de présenter et de faire écho au premier numéro de leur petit zine décrivant l'atmosphère du lieux et dont voici l'édito :

 

 

ÉDITO

Depuis plus de 2 ans, divers collectifs et individus se sont réappropriés les friches de la ceinture maraîchère abandonnée rue Philippe Guignard. Cette dynamique, au départ insuflée par l’occupation d’une parcelle pour créer un potager collectif (le Pot’Col’Le voir p. 2), s’est largement répandue sur toute la friche. Aujourd’hui, parallèlement au Pot’Col’Le, une dizaine de petits potagers vivriers ont essaimé (p. 8), des ruches sont en place (p. 2) et leurs acteurs se rencontrent autour de fêtes, jeux et autres barbecues (p. 5). Les maisons et champs délaissés, se repeuplent petit à petit (p. 7), des demandeurs d’asile ont trouvé refuge par ici (p. 4) et plus récemment une ferme maraîchère s’est installée sur les terres, avec pour objectif de produire des légumes pour le quartier (p. 6). Bref, ce que la mairie considère comme une friche abandonnée, que seule la destruction et le bétonnage pourrait sortir de sa létargie, est en fait un espace fourmillant de vie et d’idées.

Avec le premier numéro de cette modeste publication de quartier, nous voulons présenter les diverses initiatives engagées depuis deux ans sur la friche. Ces initiatives ne sont pas des “projets alternatifs” ou une “contre proposition” hypothétique à l’écoquartier de la mairie. Nous les vivons et les construisons concrètement au quotidien, et chaque jour qui passe, cette dynamique se renforce. Le bouillonnement actuel est fait de mondes qui se croisent et s’enrichissent : voisins ancrés dans le quartier depuis des années, familles des HLM alentours, jardiniers, demandeur-e-s d’asile et soutiens associatifs et militants, squatter-e-s, groupes d’amis et passants.

Ce petit journal de quartier à publication apériodique s’intitule le Génie du Lieu. La formule ne vient pas de nous, mais de l’urbaniste Nicolas Michelin, qui fomente depuis quelques années la destruction de ce quartier. De manière démagogique, celui-ci affirme : « Le génie du lieu, c’est l’impression, l’air, l’atmosphère… […] Nous devons nous imprégner de ce qui existe, de l’histoire, des hommes avant de construire. C’est la base de notre métier d’urbaniste. Je ne comprends pas ceux qui inventent des systèmes complexes sans tenir compte de l’existant. » (Le Journal du Palais, du 26 septembre au 2 octobre 2011)

Nous sommes l’existant, un existant qui participe à la vie de ce quartier que nous avons rebaptisé le quartier des Lentillères. Nous ne nous laisserons pas duper par leur beau discours et défendrons tout ce que nous contruisons ici, loin de leurs concepts urbanistiques aseptisés et prémâchés.

 

http://www.brassicanigra.org/contributions/sortie-du-journal-le-genie-du-lieu-no1.html

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