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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 07:30

Le combat  de philippe  El Shennawy en grève de la faim depuis bientot un mois. Nous avons publié un appel déjà dans ce blog. Le combat de Philippe n'est pas un combat égocentrique, c'est pour dénoncer le fonstionement judiciaire  mis en place depuisla loi Badinter . Celle qui a rayé la peine de mort dans les registres de la république. Mais les juges ont  mis en place une sorte de vengeance qui sont porteur par le biais de la cour d'Assise. Dans les années 2000, les anti carcéraux de la région Rhone Alpes  ont été capable de se mobiliser pour exiger une amnistie pour le 14 juillet. Celle -ci était normale  jusqu'à la présidence Chirac2.  Chaque élection présidentielle, il y avait amnistie.  Le Président Hollande en digne successeur du sécuritaire et du populisme amplifié après le 11 septembre 2001 a oublié l'amnistie présidentielle. Rappelons l'amnistie du 14 juillet!!! Le combat de Philippe c'est aussi  contre ce

lent rétablissement de la peine de mort à" l'ombre de la république".

 

C'est un homme de 54 ans qui a déjà passé plus de trente années derrière les barreaux. Depuis lundi, les jurés de la cour d'assises du Gard, tirés au sort doivent statuer en appel sur le cas de Philippe El Shennawy, condamné en 1977 pour le hold-up avec prise d'otages de l'avenue de Breteuil, à Paris, deux ans plus tôt. L'homme s'est évadé de l'établissement psychiatrique de Montfavet (Vaucluse) le 7 mars 2004. Il a été rattrapé un an plus tard. Pour cette évasion, la cour d'assises du Vaucluse l'a condamné à deux ans de prison en mars 2007. Cette peine ne peut être confondue, ce qui signifie qu'elle s'ajoute à toutes ses autres condamnations. A ce jour, le braqueur est libérable le 6 mai 2036. Il aura alors 82 ans. Pourtant, le parquet a fait appel.

Isolement. Le président a pris soin de détailler la longue «fiche pénale» de l'accusé. Né à Alexandrie d'un père égyptien et d'une mère française, El Shennawy a le visage émacié, les traits fins. Elancé, bouc élégant, cheveux en brosse blanchissant vers les tempes, il se montre attentif aux débats. Il connaît parfaitement son dossier, s'exprime d'une voix claire. Son «palmarès» ? Sa première condamnation pour «vol qualifié» date de 1973. Mineur au moment des faits, il reste enfermé deux ans. Pour la prise d'otages de 1977, à laquelle il nie avoir participé, il est condamné à perpétuité. Etiqueté DPS - pour «détenu particulièrement signalé» -, il est maintenu en quartier d'isolement et transféré de prisons en prisons. La peine d'El Shennawy est commuée à vingt ans.

En mai 1990, il bénéficie d'une libération conditionnelle avec interdiction de se rendre en région parisienne. Il part élever des lapins en Corse avec sa femme Martine, épousée en prison et avec laquelle il a eu un «bébé parloir» en 1980. Mais parce que «son fils avait un grave problème», selon son avocat Me Van der Meulen, il enfreint l'interdiction géographique. Sa conditionnelle est révoquée, il replonge pour quinze ans. En 1997, après une permission de sortie, il ne revient pas. Arrêté cinq mois après et placé au mitard, il entame une grève de la faim illimitée. On l'envoie alors à l'Unité des malades difficiles (UMD) de Villejuif puis à celle de Montfavet. Il s'en évade en 2004, suivi par un codétenu, Ahmed Tahar, jugé lui aussi à Nîmes depuis lundi. Réincarcéré en 2005, El Shennawy est condamné à dix et treize ans pour des vols avec arme commis pendant ses deux évasions.

A la barre, El Shennawy s'explique beaucoup, notamment sur ses variations d'humeur : «Je peux paraître énervé, très réactif. A l'isolement, c'est une condition de survie.» Sur le mitard, qui interdit toute activité, il ironise : «Je vais en promenade et à la douche de manière assidue.» De l'évasion, il dit : «C'est quand on en arrive au bout de quelque chose, qu'on n'a plus d'espoir».

A l'avocat général qui lui demande : «Pourquoi avez-vous toujours une arme avec vous ?», il répond : «Pour me faire sauter la tête en cas d'arrestation. Malheureusement ou heureusement, ce jour-là mon épouse était avec moi». De l'unité des malades difficiles il raconte : «Quand vous refusez les médicaments, on vous attache pour vous faire une injection. A un moment, on arrive à vous casser à l'intérieur. Je me suis vu être un légume. Toute personne normale n'a qu'une envie, c'est de partir».

Otage. Curieusement, les infirmiers psychiatriques séquestrés lors de son évasion ne se sont pas portés parties civiles. «Je n'étais pas très apeuré. Celui qui tenait le revolver avait son sang-froid, ça m'a rassuré», vient témoigner l'un d'eux. A travers ses larmes, une jeune femme prise en otage murmure : «Il était très poli, pas du tout violent». Elle était partie civile en première instance, mais cette fois elle n'a pas fait appel. D'après les «synthèses de comportement», rédigées par deux employés de la maison centrale de Saint-Maur, à Châteauroux, où il est écroué depuis décembre, il est «un détenu calme, courtois avec le personnel». On y apprend aussi qu'El Shennawy a une «forte personnalité et reste très revendicatif sur les possibilités d'améliorer les conditions de détention». Le jugement prononcé ce soir viendra s'ajouter à toutes ses peines de prison. Celles qui vont déjà le maintenir en cellule jusqu'en 2036.

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