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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 08:15

lu sur rebelyon.infos on publie en rectifiant un mensonge ( Non Soledad n'est pas été retrouvée morte chez ellemais dans la résidence surveillée( sic) . Je ne supporterais jamais ce mensonge machiste. il existe de très beaux textes écrits en prison par Sole.

 

Rien n’arrête les No-TAV : Après la bataille du lundi 3 décembre  à lyon. La victoire à la pyrus  de  l'état français, nous tous qui lundi 3 décembre à lyon on subit le mépris . Nous sommes capable de dire non à tous ces autoritaires .No  TAV toujours et la lutte continue de ce côté du chantier   Ce n'est pas la police qui nous divisera.!Sara dura!!!

vive l'anarchie!!!

 

« Et ça conti­nue encore et encore... »

Ce samedi 8 décem­bre 2012, avait lieu une jour­née d’action No-TAV du coté ita­lien. Pourquoi ce jour ? Parce que depuis plu­sieurs années, le 8 décem­bre est deve­nue une date emblé­ma­ti­que de la puis­sance que peut déployer le mou­ve­ment No-TAV. Cette date cor­res­pond à l’anni­ver­saire de la reprise du cam­pe­ment de Venaus par des dizai­nes de mil­liers d’habi­tants de la vallée en 2005. « Reprise » car ce camp No-TAV, mis en place à l’époque pour empê­cher le forage d’une pre­mière gale­rie dans la vallée, venait d’être expul­sée vio­lem­ment en pleine nuit un jour plus tôt. Cette nuit-là, la répres­sion fut pour une fois démo­cra­ti­que puis­que jeunes gens et vieillards furent également roués de coups et passés à tabac par les cen­tai­nes de poli­ciers et cara­bi­niers arri­vés sur place.

L’inter­ven­tion de la police et l’expul­sion du pre­si­dio [1] de Venaus et de ses deux cents occu­pants pro­vo­qua un sou­lè­ve­ment popu­laire dans la vallée et bien au-delà. Les réac­tions et les actions de soli­da­rité se mul­ti­pliè­rent dans toute l’Italie [2], allant de grèves sau­va­ges dans des écoles et cer­tai­nes usines, à des blo­ca­ges et des mani­fes­ta­tions de rue. Décision fut prise de réoc­cu­per sans plus atten­dre le cam­pe­ment qui mena­çait de se trans­for­mer en futur chan­tier de la ligne TGV.

« L’ins­tant d’après le vent se déchaîne... »

Le 8 décem­bre 2005, en l’espace de quel­ques heures, les flics sont débor­dés. Des dizai­nes de mil­liers de mani­fes­tants arri­vés par les sen­tiers ennei­gés encer­clent le camp. Partout des gens qui déva­lent la mon­ta­gne. La police n’arrive plus à gérer et à conte­nir la foule. Même les lacry­mos sont peu effi­ca­ces en raison du fort vent. Le camp poli­cier est lit­té­ra­le­ment pris d’assaut et repasse aux mains des No-TAV. Les flics qui ne sont pas enfuis, sont obli­gés de quit­ter le camp en file indienne, entou­rés de chaque coté par des habi­tants de la vallée qui les insul­tent. Immédiatement com­men­cent les tra­vaux pour recons­truire le pre­si­dio et détruire les équipements poli­ciers aban­don­nés sur place. De grosse bar­ri­ca­des avec des arbres sont érigées sur la route pour pré­ve­nir tout retour ennemi. Le Val de Suse vient de rem­por­ter l’une de ses plus gros­ses vic­toi­res sur le ter­rain de l’affron­te­ment brut avec l’État Italien.

Le parti de l'ordre en difficulté face aux manifestants No-TAV (Venaus, 2005). Ci-dessus photo du parti de l’ordre en dif­fi­culté face aux mani­fes­tants No-TAV (Venaus, 2005).

Depuis cette date his­to­ri­que, le mou­ve­ment No-TAV a donc pris l’habi­tude de célé­brer chaque année ce succès, comme il prends le temps, chaque année depuis 1998, de se sou­ve­nir lors de mar­ches aux flam­beaux d’Edoardo Massari et de Maria Soledad, tous deux accu­sés d’être, avec d’autres, les auteurs de mul­ti­ples actes de sabo­tage sur des chan­tiers du TAV et retrou­vés « sui­ci­der », l’un dans la prison de la Valette (Turin), sole a été retrouvé pendu dans la résidence surveillé. Cette année, plu­sieurs rendez-vous avaient été donné par voie de tracts.

Dans le pre­mier, une grosse cen­taine de gens se sont retrou­vés à Chiomonte pour blo­quer l’auto­route Turin/Bardonecchia. Au début un seul sens de la cir­cu­la­tion puis très vite les deux. Même blo­qués dans leurs voi­tu­res, per­sonne ne s’énerve, on sort pour dis­cu­ter, cer­tains auto­mo­bi­lis­tes allant jusqu’à saluer et encou­ra­ger les mani­fes­tants. Avant de partir, une heure plus tard, les armoi­res électriques du tunnel auto­rou­tiers sont toutes incen­diées. On aime déci­dé­ment pas la vitesse dans cette région. Toute au long de l’action, la pré­sence poli­cière est quasi-inexis­tante, une pre­mière voi­ture de cara­bi­niers est chas­sée à coups de mena­ces et de boules de neige avant qu’une deuxième, à la fin, soit chas­sée à coups de pier­res dans les vitres.

Le deuxième ras­sem­ble­ment par­tait de Gialione avec pour objec­tif d’aller jusqu’au chan­tier. Rapidement bloqué par la police, le cor­tège arrive finit par s’intro­duire en fin de jour­née dans le chan­tier mais est repoussé par un canon à eau et des gaz lacry­mo­gè­nes.

« C’est que le début d’accord d’accord... »

La force de la tech­ni­que du blo­cage est d’être réa­li­sa­ble à peu et de pou­voir se répan­dre assez vite en plu­sieurs points d’un ter­ri­toire, là où la bataille de Venaus de 2005 s’était réa­li­sée en un seul point et à l’aide du nombre (plu­sieurs dizai­nes de mil­liers de per­son­nes) ; à chaque fois, le point commun de ces actions, c’est que ce sont les gens qui les déci­dent et les effec­tuent eux-mêmes, sans média­tion, avec la simple intel­li­gence de la situa­tion. Et à chaque fois, c’est la poli­ti­que clas­si­que en état de déla­bre­ment avancé qui se trouve mis à mal, délé­gi­timé [3]. Devant la déter­mi­na­tion du mou­ve­ment et l’enli­se­ment du pays, le Président du Conseil des Ministres et père de la rigueur économique ita­lienne [4], Mario Monti, vient de jeter l’éponge et d’annon­cer sa pro­chaine démis­sion !

Et comme une bonne nou­velle n’arrive jamais seule, les deux der­niers inculpés de la vague d’arres­ta­tions liée aux mani­fes­ta­tions du 3 juillet 2011 dans le Val de Suse, Maurizio et Alessio, vien­nent d’être libé­rés début décem­bre. Ces deux cama­ra­des auront fait pra­ti­que­ment un an de déten­tion pré­ven­tive. Leur procès, comme celui des qua­rante trois autres inculpés, doit se tenir à Turin le 21 jan­vier pro­chain. Une nou­velle occa­sion de se retrou­ver.

Notes

[1] Campement.

[2] Comme après l’expulsion policière du presidio de la Baïta Clarea et la chute de Lucca d’un pylône électrique, le 27 février 2012.

[3] Là-bas comme chez nous, la politique institutionnelle est tellement désavouée que certains politiciens en sont à chercher de « faux militants » pour remplir les salles de leurs meetings

[4] La blague que se font les Italiens en ce moment : que fait Dracula quand il croise Monti ? Réponse : Il fait le signe de croix.

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