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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 09:16
LA LETTRE VERSATILE DE JIMMY GLADIATOR
n° 184, 22 octobre 2010

INTERROGATION APRES LES FINS DE MANIF A SAINT NAZAIRE
(sur Infozone, signé « Black Canary »)
Combien de fois encore à faire office de chair à police et à juge? Et
pourquoi? Hier, nous n'avons pas suivi le parcours de la manif, après avoir
récolté de l'argent pour les inculpés nous avons rapporté les boîtes dans
une voiture avant d'attendre l'arrivée de la manifestation. Autour du Ruban
Bleu, nous avons rencontré des jeunes avec qui nous avons essayé de discuter
pour éviter une fin de manifestation houleuse avec des arrestations à la
clé. C'était peine perdue : en groupe, ils fanfaronnent et pourtant, quand la
police attaque, ils ont peur, ils ne sont pas fiers, on est très loin des
"casseurs venus pour en découdre", pour en découdre on ne reste pas à 200
mètres de la police pour lancer deux, trois canettes et des petits cailloux et
détaler en courant au moindre signe de réponse bleue. Il y a de la colère,
colère que l'on peut comprendre, quand on analyse la situation de classe dans
laquelle ils se trouvent, quand on sait qu'ils ont régulièrement maille à
partir avec la police, que l'horizon qu'ils entrevoient c'est un boulot de
merde ou le chômage, quand certains ont vu leur copain partir en prison après
des procès où tout est joué d'avance. La colère est malheureusement souvent
mauvaise conseillère et conduit dans des souricières. L'impasse est d'autant
plus grande que la peur n'arrange rien et qu'en partant en courant nombreux
sont ceux qui se retrouvent isolés, proie facile.
Pour ma part, je ne veux plus assister à ces fins de manifestations stupides,
où en 24h la vie de quelques-uns pris au hasard bascule, parce qu'ils étaient
au mauvais endroit, au mauvais moment.
Alors oui, la question se pose : jusqu'où est-on prêt à aller et pourquoi?
En premier lieu, il s'agit d'une question générale. Je pense qu'il serait
bon d'en débattre, pas forcément dans des grandes AG, du moins dans un
premier temps. Mais je crois qu'il vaut mieux débattre aujourd'hui pour mettre
au jour nos oppositions et savoir sur quoi on est d'accord, plutôt que
d'attendre les "fissures" de fin de mouvement où chacun rentrera chez soi avec
des arrières goûts de trahison et de défaite, quelle que soit l'issue du
conflit. Certes, il y aurait sûrement quelques prises de tête et de bec, mais
c'est ça la démocratie, c'est le débat. Et au final, cela crée bien plus
d'unité que de conflits. Car c'est ainsi que l'on sort des préjugés, que
l'on crée du lien social et de la solidarité. Acceptons la pluralité des
fins comme des moyens et faisons-en une force plutôt que de la cacher et de
laisser nos "ennemis" exploiter les failles et nous monter les uns contre les
autres. La révolution ce n'est pas prendre les armes, c'est la
réappropriation par chacun du débat, le partage de savoir et de savoir-faire.
En second lieu, revenons à des éléments plus terre à terre. Pourquoi
rester en fin de manifestation? L'objectif conditionne l'organisation et le
mode d'action. S'il ne s'agit que de se faire plaisir, de rester au spectacle,
alors c'est simple rentrons chez nous et basta. S'il s'agit d'affirmer que la
rue est un espace public et de fait nous appartient, alors pourquoi pas, par
exemple, organiser un bal populaire en fin de manifestation. Si l'objectif est
de marquer une opposition au patronat ou à l'Etat (au gouvernement), occupons
les bâtiments qui les représentent. Si symboliquement pour tous, il semble
important que les manifestations aillent jusqu'à la sous-préfecture, alors
organisons une chaîne non pour dissuader ceux qui voudraient "aller au carton"
d'y aller, ce serait peine perdue (ça fait déjà deux manifestations que
certains ont essayé, ça n'a rien changé — ce qui n'empêche de faire
attention aux personnes avinées et aux gamins qui ne sont pas forcément
conscients du danger auquel ils s'exposent) mais pour protéger les
manifestants des rafles qui suivent.

Post-notes de Jimmy Gladiator ;
Un débat public qui s’amorce…
Bien le bisou
Jimmy



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