Camarades
Il ne s' agit pas de se lamenter, sur telle ou telle situation engendrée
par la crise du capital, ni de chercher des réformes ou des kits de
survie devenus chaque jour impossible à tenir.
Nous pouvons tous constater aujourd'hui que la démocratie capitaliste n'
a à offrir que la précarité, cette vérité disant que sous le capital la
richesse s' accumule à un pôle et la pauvreté à l' autre est devenue une
réalité menaçante dans les pays de l' OCDE. La vitrime des droits de l'
homme et ses interventions humanitaires se lézarde chaque jour
davantage, un chiffre accusateur officiel constate qu'il y a 116
millions de précaires dans l' UE. C 'est certainement plus actuellement,
car il faut se rendre compte que le paupérisme se développe plus vite....
*Les panseurs de la misère vont bientôt jeter l' éponge.*
Jusqu' à présent, le capital a relayé médiatiquement en incluant le
schow-business, toutes les initiatives « humanitaires » qui visaient à
éponger les affres de la crise , du chômage, de la précarité, et des
sans logis. Des restos du coeur aux Pops grecs^1 <#sdfootnote1sym>,
toutes les bonnes oeuvres de charité sont effrayées par les demandes
croissantes d' aides, la misère les déborde et va les déborder de plus
en plus.
Comme le faisait déjà en son temps remarquer Victor Hugo
/« Je ne suis pas, messieurs, de ceux qui croient qu’on peut supprimer
la souffrance en ce monde ; la souffrance est une loi divine ; mais je
suis de ceux qui pensent et qui affirment qu’on peut détruire la misère./
/Remarquez-le bien, messieurs, je ne dis pas diminuer, amoindrir,
limiter, circonscrire, je dis détruire. Les législateurs et les
gouvernants doivent y songer sans cesse ; car, en pareille matière, tant
que le possible n’est pas fait, le devoir n’est pas rempli. » //Discours
à l'Assemblée nationale législative : 9 juillet 1849/
Détruire la misère, cela revient dans les faits à détruire ce qui l'
engendre , et ce qui 'l' engendre c' est l' accumulation capitaliste de
la richesse et sont système d' usure généralisée de dettes publiques qui
tombe comme la foudre sur les peuples prolétaires. La situation en Gréce
, préfigure notre avenir, déjà des plans d' austérité sont appliqué à
des degrès divers partout en Europe , Portugal, Irlande, Italie ,
Espagne sont en passent de suivre la grèce d' autres comme la Roumanie
s' enfonce dans la misère crasse et se révoltent.
En Gréce depuis le sinistre Dimanche 12 février 2012, il n' est même
plus question d' austérité draconienne, mais de l' institution d' un
véritable plan de misère et de paupérisation de la masse du peuple, tous
ceux qui attendaient l' aide de l' Etat providence sont contraints de se
rendre compte que celui ci n' est profidenciel que pour le capital et
que pour le social, c' est l' état débacle et répressif qui s'intaure:
Les salaires et les retraites sont amputés de 50% ou même, dans certains
cas, de 70%. Dans le pays de L UE ayant le plus gros budget militaire
par rapport au PIB.
La malnutrition fait des ravages parmi les enfants de l’école primaire,
la faim fait son apparition surtout dans les grandes villes du pays dont
le centre est désormais occupé par des dizaines des milliers de SDF
misérables, affamés et en haillons.
Le chômage atteint désormais 20% de la population et 45% des jeunes
(49,5% pour les jeunes femmes).
Le nombre de tentatives de suicide s’accroît à une vitesse hallucinante,
comme d’ailleurs celui des séropositifs et des toxicomanes abandonnés
désormais à leur sort par les autorités.
Les services publics sont liquidés ou privatisés avec comme conséquence
que les lits d’hôpitaux sont réduits (par décision gouvernementale) de
40%, qu’il faut payer très cher même pour accoucher, qu’il n’y a plus
dans les hôpitaux publics des pansements ou des médicaments de base
comme des aspirines. Le personnel de l’hôpital général de Kilkis, en
Macédoine centrale, au nord de Thessalonique, vient de se déclarer en
autogestion.
L’Etat grec n’est toujours pas capable, en janvier 2012 !, de fournir
aux élèves les livres de l’année scolaire commencée en septembre passé.
Des dizaines de milliers de citoyens grecs handicapés, infirmes ou
souffrants des maladies rares se voient condamnés à une mort certaine et
à brève échéance après que l’Etat grec leur a coupé les subsides et les
médicaments.
Des millions de femmes grecques se voient maintenant chargées des tâches
normalement assumées par l’Etat à travers ses services publics quand
ceux-ci n’étaient pas encore démantelés ou privatisés par les politiques
d’austérité.
La conséquence en est un véritable calvaire pour ces femmes grecques :
non seulement elles sont les premières à être licenciées et sont
contraintes d’assumer les tâches des services publics en travaillant de
plus en plus gratuitement à la maison, mais elles sont aussi directement
visées par la réapparition de l’oppression patriarcale qui sert d’alibi
idéologique au retour forcé des femmes au foyer familial.
GB
1 <#sdfootnote1anc>-À Athènes, 10 000 repas sont distribués chaque jour
par l’Église, pour un budget annuel de 5 millions d’euros. Et, dans tout
le pays, 200 000 rations quotidiennes.
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