Anne Lauvergeon, patronne d'Areva, se rendra vendredi sur le site de l'usine Socatri située à Tricastin pour débattre des causes de l'incident survenu le 8 juillet.
La PDG d'Areva rencontrera les salariés de Socatri, certains élus et représentants des pouvoirs publics afin de «faire un point sur les causes de l'incident survenu le 8 juillet dernier sur une station de traitement de l'usine».
Un audit interne et une inspection générale ont été mis en place afin de déterminer d'éventuelles sanctions dues à de possibles manquements de la part du groupe. Anne Lauvergeon a ajouté que «toutes les conséquences seront tirées par le groupe».
En parallèle, l'Autorité de sûreté nucléaire a demandé à Socatri de stopper l'activité de sa station de traitement de Tricastin, responsable d'un rejet accidentel d'uranium en début de semaine. En outre, l'ASN a exigé que des «mesures immédiates de sécurité» soient mises en œuvre dans cette station.
Toutefois, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, qui a enquêté sur l'affaire par la suite, a indiqué que quatre points de concentration en uranium ne pouvant pas être expliqués par le rejet accidentel de l'usine Socatri ont été décelés dans la nappe phréatique.