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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 22:23

Ni héros ni martyrs
« Avancer en ayant oublié sa tête c’est revenir en ayant perdu un bras »
Montabot week-end du 21 au 24 juin 2012
Indymedia Nantes 06/07/2012


La profusion des commentaires concernant le déroulement du week-end de résistance au Chefresne montre à l’évidence que quelque chose n’a pas marché. Pratiquement, les objectifs désignés, à savoir les pylônes voisins, se sont trouvés confondus avec le lieu de l’action censée servir de leurre; alors que, pour un camp retranché et assiégé, des objectifs circonscrits et désignés peuvent difficilement se trouver proches du lieu du leurre .
Ce moment devait participer de la construction d’une opposition au nucléaire dans ce pays, mais il peine à mettre en évidence la nécessité de continuer ces rencontres face à l’énormité de l’échec pratique. Faits à l’avance, dans la foulée de Valognes, les choix tactiques n’ont pas été rediscutés alors que la situation avait changé du tout au tout à l’approche du week-end : inculpation de plusieurs personnes pour les évènements de Valognes, durcissement des forces de l’ordre et occupation par celles-ci des positions des opposants (le château d’eau par exemple). La ruse a fait long feu qui consistait à occuper l’ennemi au bout du chemin des Hortensias, pendant que des groupes se rendraient clandestinement sur le site des pylônes voisins: personne n’a pu faire plus de 100 mètres sur ce chemin.
Le camp de résistance du Chefresne à Montabot était conçu comme un contrepoint à celui de Valognes, quand le départ du train avec un jour d’avance avait de fait supprimé toute possibilité de discussion. Le temps ne manqua pas à Montabot. Cependant, contrairement aux énormités proférées par certains, qui affirmaient que les éventuels problèmes au cours de la manifestation montraient en fin de compte un manque de confiance – car avec de la confiance tout se passe bien, banzaï ! – tout le début du week-end reposait précisément sur la confiance, à un point qui frisait l’aveuglement. En effet, alors que montait pourtant le sentiment d’aller au casse-pipe, personne n’a rouvert la discussion sur la pertinence des choix tactiques, parce que la moindre discussion publique remettant en cause les modalités d’action « nierait » la volonté d’action elle-même. A posteriori, dans ces circonstances, le camp lui-même devait être le leurre, tandis que les actions auraient eu lieu « au loin ».


Quoi qu’il en soit, l’assemblée plénière ne se prononça pas de manière critique quant au mode d’action envisagé. Mais le fait de remettre en cause cette absence de décision ne renvoie pas à un prétendu « fétichisme de l’assemblée ».


L’assemblée aurait pu servir ce pourquoi elle existe : la rencontre d’individus désireux de ne pas se laisser déposséder de leur activité commune, n’en déplaise aux spécialistes de l’action pour l’action – curiosités muséographiques d’un néo-maoïsme honteux – qui considèrent systématiquement une assemblée dans l’optique de la manipulation.


Le 02/08/2012
Association contre le nucléaire et son monde,
acnm@no-log.org

 

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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 03:51

 

reçu par mail et on vous donnera l'adresse du blog
CAPITALISME ET ENERGIE
Parvenu à un niveau d' anéantissement inégalé dans l' histoire des organisations humaines , il n' y a rien de surprenant à constater que le capital utilise , pour faire fonctionner tous ses systèmes ( industriels , administratifs , inter-étatique etc... ) , davantage d' énergie mortifère dérivée de son image : le nucléaire . Même si au niveau mondial , les énergies fossiles ( charbon , pétrole ) restent dominantes dans la majorité des pays émergents , en revanche , dans les vieux pays industriels , il est devenu le symbole prométhéen accompagnant la 3 ème révolution industrielle de l' électronique et du numérique . Du point de vue du capital , la transformation industrielle de l' uranium et du plutonium reste une énergie comme les autres possédant seulement un potentiel calorique beaucoup plus important ; cette conception idéologique n' est , ni plus ni moins , dans la cohérence doctrinale des fondateurs de la philosophie libérale ( Smith , Stuart Mill , Ricardo ) pour qui une accumulation sans cesse croissante des valeurs produites implique un libre développement des initiatives axiologiquement neutre c' est à dire délivrées de tout postulat éthique de valeur ou de qualité . Ainsi , les populations occidentales déjà prises en otages lors des destructions de la 2 ème guerre mondiale , furent donc sommées de reconstruire les économies industrielles sans pouvoir objecter librement un quelconque jugement de valeur sur le prix à payer pour accéder au paradis de la consommation de masse , le spectaculaire marchand se chargeant , de surcroît , d' étouffer toute critique par l' apologie exclusive des désirs émancipés . Est-il vraiment nécessaire de rappeler que l' énergie nucléaire , du point de vue cette fois ci de l' humanité , ne peut être considérée comme une énergie classique ? A ce que je sache , on n' a pas encore produit de bombes pouvant détruire plusieurs fois la planète , en utilisant le pétrole , le charbon ou le gaz comme composant principal ce qui ne dédouane pas pour autant ces dernières de leur potentiel destructeur . Si les méthodes de production industrielles ( division croissante du travail entre manuels et intellectuels ; parcellisation des tâches ; chronométrage des gestes ; économie d' échelle ) et les technologies scientifiques civiles ont pu servir de modèle dans l' organisation des armées étatiques de masse à la fin du XIX ème siècle , il en est tout autrement depuis le milieu du XX ème siècle : la plupart des applications industrielles pour la consommation de masses des 30 Glorieuses ( réseau satellitaire , informatique , téléphone portable , techniques médicales ) sont les dignes héritières des découvertes issues du complexe militaro-industriel durant la dernière guerre mondiale sans parler bien évidemment de la généralisation du nucléaire civil dès les années 60 . A l' aube du XXI ème siècle où la conscience écologique prend relativement plus d 'ampleur parmi les populations , il est grand temps de reconnaître l' inanité de certains discours et manifestations soi-disant radicaux : 1-- Certains courants , tels " La Décroissance " ou " Sortir du nucléaire ", revendiquent ainsi une disparition progressive voire immédiate de l' utilisation civile et militaire de l' énergie nucléaire mais sans remettre en question l' organisation générale qui la sous-tend ; ces mouvements plutôt réformistes sont passé maîtres dans l' art du discours double face comme le scotch du même nom , un spécifié pour leurs clans libertaires ou gauchistes trublions et un autre plus institutionnel réservé aux élus de tout poil avec lesquels ils entretiennent des accointances plus ou moins officielles . Autant il ne peut être que légitime de produire moins d' énergie en modifiant en profondeur nos modes de vie de production , de transport , de consommation , autant il est absurde de compter sur les populations indignées afin qu' elles fassent pression sur leur Etat pour imposer des modes énergétiques décentralisés et relocalisés à bas d' énergies renouvelables . L' idée peut certes paraître séduisante mais elle n' en reste pas moins paradoxale :il faut en effet avoir conserver une bonne dose de myopie intellectuelle pour accorder toute sa confiance en l' organisation étatique , principale garante du rapport social industriel et capitaliste et de l' utilisation concomitante du type d'énergies . Tous les éléments de ce système cohérent se tiennent et il est donc illusoire de souhaiter un capitalisme décroissant ou dénucléarisé . 2-- Il serait injuste de ne pas mentionner un courant minoritaire mais non négligeable au sein du pôle techno-scientifique dominant ; ses analyses portent un regard sans concession sur la profondeur de la crise présente ; inspirés de la philosophie noosphérique , certains scientifiques influents comme Jeremy Rifkin , expérimentent déjà tout un tas de manipulations destinées à vulgariser de nouvelles pratiques adaptées aux conditions de survie du capitalisme mondialisé ( OGM ; nanotechnologies ; méthanisation et hydrogénisation etc ...) . Anticipant déjà l' épuisement des matières premières et des sources d' énergie terrestres , ils commencent à envisager la conquête et l' exploitation d' autres planètes du système solaire ( Institut Schiller ; Marc Halevy ; Johann Soulas ). Même si ces possibilités sont actuellement inenvisageables économiquement compte tenus des investissements très importants que ces explorations nécessiteraient , il n' est plus absurde de supposer qu' elles peuvent représenter une issue transgressif pour le capital . 3-- D' autres courants politiques remettent bien en cause le mode d' organisation du capitalisme actuelle mais sans vraiment pousser leur réflexion sur le fonctionnement réel d' une organisation sociale post-capitaliste . S' attachant pour la plupart d' entre eux , aux présupposés théoriques des " forces productives " déliées des rapports sociaux de production , conception chère aux II ème et III ème Internationales ( Kautsky , Lénine , Trotsky ) , ils n' en critiquent pas fondamentalement la nature , l' essentiel étant qu' elles ne soient plus entravées par les catégories du capital ( concurrence , rentabilité , profit , salariat ) . Sans augurer de ce futur post-capitaliste , la réflexion en ce domaine ne peut qu' inciter à la prudence : l' émancipation politique par la majorité des exploités ne garantit pas une émancipation sociale totale en particulier si la base industrielle est simplement reconvertie pour mieux correspondre aux nouveaux besoins sociaux , sans être refondue dans sa substance même ; les travailleurs n' auraient alors gagné aucune autonomie et liberté dans l' application des organisations du travail et dans le rythme de production , et resteraient dominés par leurs produits même socialisés ; la production hétéronome industrielle implique par son essence même une division complexe du travail et une gestion hiérarchique qui , à terme , ne peut qu' entrer en contradiction avec l' émancipation démocratique de la majorité des exploités. Pour finir , il est important de reconnaître que la vérité révolutionnaire ne se situe dans aucun de ces courants de pensée mais qu' elle sera certainement déterminée par les futures luttes émancipatrices dans une synthèse intelligente : à savoir un mode de vie respectueux de tous les éco-systèmes , nécessairement décroissant et relocalisé c' est à dire produisant moins de produits énergivores ( donc plus durables ) ; honnêtement , je ne pense pas que nous pourrons nous passer intégralement d' une production industrielle mais dans ces conditions , ce seront aux assemblées générales des communautés humaines à décider dans quels secteurs il s' agit de la limiter , dans quelle proportion et avec quelles assemblages d'énergies elles comptent fonctionner ; une importante désindustrialisation post capitaliste ne pourrait qu' être accompagnée de mesures radicales pour détruire tout rapport de domination issu des catégories du capital ( l' Etat , l' argent , le salariat ; son mode industriel dominant associé à ses énergies destructrices ; son fétichisme marchand déshumanisant ) . S' il y a bien un prix à payer , c' est uniquement celui des ultimes combats révolutionnaires pouvant seuls inverser le cours morbide du capitalisme mondialisé en détruisant la totalité de ce rapport de domination .
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12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 11:37

 

l'appel du 11 avril

 

"Nous ne vous demandons pas de venir ici, même si comme toujours, ceux qui viendront seront les bienvenus, nous vous demandons de lutter chez vous, dans les villes et les campagnes. Nous vous demandons de diffuser la résistance."

  Une video de l'occupation du local du parti démocratique, celui est proche du PS français,nous rappelons aux lecteurs du blog que Martine Aubry a donné le soutien au projet du LyonTurin ferroviaire, à Turin automne 2011:

 


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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 20:15

[Affiche] : La fin des illusions
(Le 4 avril 2012)

La fin des illusions

Indy Nantes, mercredi 04 avril 2012

Les fins de mois sont déjà difficiles à boucler, et voilà qu’on nous promet de tous côtés une nouvelle cure d’austérité à ingurgiter en se pinçant le nez, et surtout sans broncher. En somme, un mal nécessaire pour sauver de la tempête cette foutue galère dans laquelle nous ramons depuis trop longtemps.

Dans ce monde à l’envers, le problème ne serait pas qu’un petit nombre s’enrichisse sur le dos des autres, mais de ne pas se résigner aux miettes qu’on nous octroie. Ce ne serait pas la marchandisation de tout et de tous, mais que certains passent à la caisse sans payer. Ce ne serait pas le règne de la politique, mais que des révoltés luttent pour une société sans gouvernants ni gouvernés, sans maîtres ni esclaves.

Dans ce monde à l’envers, l’inacceptable ne serait pas de saturer la terre de poisons industriels et nucléaires, de bombarder très démocratiquement des populations entières, de tuer et mutiler des milliards d’êtres humains au turbin. Ce serait de vouloir briser la routine de l’exploitation et de la domination, pour enfin commencer à expérimenter un monde fait de liberté et de réciprocité.

Car face à nous, chaque fois qu’on ne courbe pas assez la tête, il y a la matraque et ses souteneurs pour tenter de nous faire rentrer dans le rang. Face à nous, les uniformes occupent militairement les quartiers, mènent la traque avec fichiers et caméras de surveillance, multiplient contrôles et tabassages.
Alors, qui n’a jamais pensé à leur rendre coup pour coup, qui n’a jamais caressé le désir d’en finir avec les chiens qui gardent l’ordre et les privilèges des puissants ?

Face à nous, quand on refuse de crever bien sagement à petit feu, l’Etat brandit sans cesse la menace de la prison. Incarcérés parce qu’on a pas respecté la sacro-sainte propriété, enfermés parce que dépourvus du petit bout de papier adéquat, embastillés pour avoir craché notre rage à la gueule de l’autorité.
Alors, qui n’a jamais rêvé que les taules soient rasées ? L’attaque de comicos ou de prisons ne fait-elle pas partie des réjouissances lorsqu’éclatent des soulèvements, ici ou ailleurs, comme l’an dernier en Tunisie ?

Du 14 au 22 mai 2012, six camarades passeront en procès à Paris sous l’accusation d’association de malfaiteurs à finalité terroriste. Les faits concernent la tentative d’incendie d’un véhicule de keufs en 2007 pendant la dernière mascarade présidentielle, et un sabotage de la circulation des trains lors du mouvement anti-CPE en 2006. Ils sont également accusés de fabrication de fumigènes artisanaux et crève-pneus destinés à une manifestation devant la prison pour étrangers de Vincennes en 2008, ou encore d’avoir eu entre leurs mains des manuels de sabotage, du chlorate et des plans originaux de la prison pour mineurs de Porcheville (Yvelines).

Un abîme sépare ceux qui s’insurgent pour se libérer, et ceux qui frappent dans le tas pour défendre, consolider ou conquérir le pouvoir, c’est-à-dire l’Etat, les patrons et leurs concurrents.
Alors, parce que la liberté est le crime qui contient tous les autres, que chacun exprime sa solidarité de la manière la plus adéquate.

Contre le terrorisme d’Etat,
Que crève le meilleur des mondes !

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 08:56

 

Le Chefresne : plats de résistance locaux pour les résistants à la THT

 

« Je ne sais pas s'ils vont arriver à tout manger », s'enthousiasmait Jean-Claude Bossard, samedi matin, après une nuit rythmée par le passage des voitures devant sa maison, au fond des bois aux 9 000 arbres plantés il y a 20 ans par Marcel, son père. Ballet de véhicules d'anti-THT venant s'installer sur le site de la peupleraie menacée. Ou simplement conforter les occupants de la plate-forme et du vaste hamac, dormant tant bien que mal, dans les arbres. Un ballet qui allait prendre, dans la matinée, une autre forme de résistance avec des plats de résistance apportés par « des gens de Maupertuis, de Percy, de Montabot, de Montbray, d'Hambye, du Chefresne aussi qui n'ont peut-être pas le courage ou le temps d'occuper les lieux mais sont solidaires ».

Les contestataires ont ainsi pu voir arriver Philippe et Geneviève « avec une marmite de riz et des brioches » à l'heure du petit-déjeuner. Roger, présent depuis des années dans la contestation, aussi a apporté du riz. Pour Brigitte c'était « un poulet et un rôti de sanglier ». Olivier, promettait un gigot qui était « à décongeler » et qu'il allait « couper en tranches pour que ce soit plus facile à griller » sur le feu tentant de réchauffer la poignée d'occupants demeurés en moindre nombre sur le site durant le week-end.

« Ça renforce les liens avec les soutiens qui n'ont pas les mêmes capacités que nous, de temps par exemple, d'occuper », se réjouissait un militant de Pas de THT sur les pommiers.

Ce lundi matin, si le camp retranché du bois de La Bévinière tient toujours (dans la nuit, vers 5 h, un gros projecteur de la gendarmerie est venu éclairer les lieux, certainement pour évaluer l'importance de l'occupation), François Dufour, conseiller régional, doit ajouter son écot avec « 500 kg de pommes ».

 

Laurent L’HERMITTE

Ouest-France, le 2/04/2012

Les anti-THT s'opposent aux élagueurs

Les opposants ont empêché des ouvriers d'abattre des arbres sous un pylône de Montabot. Un huissier a constaté l'infraction pour RTE.

 

La tension est montée d'un cran, hier matin, entre les militants anti-THT et les élagueurs employés par RTE. Peu après 8 h 30, une équipe d'ouvriers a commencé à couper des arbres qui bordent une route, sur la commune de Montabot. Plus exactement au lieu-dit de la Pâture où se trouve l'emplacement d'un pylône de la future ligne électrique.

Au bruit des tronçonneuses, les opposants à la THT, qui occupent actuellement un bois du Chefresne, ont très vite réagi. Leur campement se trouve en effet à quelques centaines de mètres de ce pylône. Ils ont rapidement tenté de s'interposer, avant que certains ne décident de grimper aux arbres. « Quand nous sommes arrivés, ils en avaient déjà coupé une dizaine », raconte un militant anti-THT.

Parmi les élagueurs, le chef d'équipe était, lui, bien décidé à continuer son travail. Des noms d'oiseaux ont volé, une tronçonneuse brandie.

« Leur chef ne voulait pas éteindre sa machine. Certains d'entre nous sont montés dans les arbres. Il a quand même continué à tronçonner », assure un opposant. Chacun a rapidement fini par reprendre son calme. Les ouvriers ont dû cesser leur intervention sur ordre de RTE. Les militants ont, eux, occupé le terrain et déployé une banderole.

La filiale d'EDF a d'ailleurs dépêché sur place un huissier de justice. Appareil photo en main, l'officier ministériel est venu constater l'infraction que constitue l'occupation d'un tel site. Les personnes prises sur le fait risquent en théorie une amende pouvant atteindre 2 000 euros. Après ces premiers heurts, le représentant de RTE présent sur les lieux n'a pas souhaité s'exprimer. Les militants anti-THT ont quitté les lieux en milieu de matinée. Les opérations d'élagage n'ont pas repris au cours de la journée.

 

Fabien PAILLOT

Ouest-France, le 31/03/2012

Vous souhaitez rejoindre la lutte contre la THT ?

 

RDV dès maintenant au Chefresne pour apporter votre soutien aux personnes actuellement dans les arbres ou pour participer à l'action

 

Pour s’y rendre :

De Percy, prendre direction Montabot - Tessy-sur-Vire. Un peu plus de deux kilomètres plus loin, au lieu-dit « La Cavée », prendre une route à droite (route qui vire très fort et qui descend).

Continuer ; puis, sur votre gauche, il y aura le lieu-dit « La Bévinière ». Il faut aller tout au bout !

Vous pouvez aussi, à partir du bourg du Chefresne, prendre la D452.

RDV également chaque dimanche au Château d’eau du Chefresnes (50), pour participer à l’organisation des actions

 

Vous souhaitez être tenus informés de l’actualité de la THT et des actions à venir ?

Inscrivez-vous sur : https://lists.riseup.net/www/subscribe/stop-tht

 

En savoir plus :

 

http://percysoustension.pagesperso-orange.fr/epr_et_tht/epr_et_tht.html

http://stop-tht.org/

http://groupes.sortirdunucleaire.org/Ligne-THT-Cotentin-Maine

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 22:04

 

 

A propos d’un sabotage ferroviaire pour Sole, Baleno et la lutte contre le TAV (et de quelques dissociés)

dimanche 1er avril 2012

D’après la presse italienne, la nuit de dimanche 25 à lundi 26 mars, des inconnus ont incendié, à l’aide d’essence, un des quatre postes électriques où se trouvaient les câbles d’alimentation de l’aiguillage ferroviaire entre Rogoredo et Lambrate. Les lignes Milan-Gênes et Milan-Bologne ont été interrompues. Une première estimation porte les dégâts à un demi-million d’euros, et des dizaines de kilomètres de câbles à remplacer. Sur place, des tags "No Tav" et "Sole et Baleno sont vivants" ont été retrouvés.


Aussitôt, ceux qui parlent depuis trop longtemps au nom de tout le monde, comme les site notav.eu et notav.info (proche des comités de base et des autonomes de l’Askatasuna) ont publié un communiqué de presse de dissociation en bonne et due forme.
Nous le traduisons ci-dessous, à titre exceptionnel, pour donner une idée de ce côté-ci des Alpes de ce que de telles crapuleries peuvent donner. Mais aussi parce que ce communiqué concerne non seulement ce sabotage-là à Milan, mais aussi celui du 3 mars dernier à Chambéry (ils se permettent non seulement d’ordonner ce qu’il faut faire en Val Susa, mais aussi partout dans le monde !). Et enfin pour reposer une fois de plus (comme après le sabotage en juillet 2011 contre Italcoge) la question de la complicité dans l’abjection entre ceux qui écrivent ces merdes para-institutionnelles, et tous ceux qui en France continuent d’envoyer des textes à ces deux sites ou d’en traduire, sans même au minimum préciser qu’il s’agit de sites de collabos du pouvoir... :

"A propos de l’incendie d’un poste électrique de la FF. SS. [SNCF italienne] dans la région de Milan, le mouvement NO TAV, comme à propos de faits analogues survenus en Savoie, déclare que ces actions ne font pas partie de notre méthode de lutte, qui sont des méthodes de luttes populaires faites à la lumière du soleil.
N’importe quel provocateur peut écrire No Tav où cela lui passe par la tête, mais cela n’implique pas le mouvement. Nous invitons donc avec une extrême fermeté les médias et les travailleurs de l’information à ne pas tenter encore et toujours d’impliquer le mouvement No Tav dans le seul but de le criminaliser et de le discréditer aux yeux de l’opinion publique". "Incendies criminels et tags No Tav", 26 mars 2012

Au-delà de ces prises de position opportunistes, il a suffit d’un feu pour montrer la grande différence qui existe entre l’analyse que "le Tav est partout", et l’intention de "transporter la vallée en ville". Dans le premier cas, il s’agit d’identifier l’ennemi, d’en dresser les contours et l’omniprésence sur le territoire, afin de le mettre à la portée de tous. Dans le second cas, il s’agit de publiciser un modèle jugé pertinent, en prétendant imposer les "méthodes de luttes populaires faites à la lumière du soleil". Et il est facile de comprendre au détriment de qui : de ceux qui entendent partir, agir et revenir en ordre dispersé, en fonction des goûts de chacun. Quant à ceux à qui cela profite, comme le disent les compagnons de Finimondo, c’est à "cette politique défendue par des stratèges qui, dans leur délire d’omnipotence, se sont mis en tête de pouvoir dicter à tous et à travers toute l’Italie, et pas seulement dans une petite vallée du Piémont, le manuel pratique du conflit - c’est-à-dire qui, quoi, comment et quand".

A bons entendeureuses !

Repris des Brèves du désordre.

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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 04:22

texte paru sur rue 89 signé par Nadine  et Thierry Ribault  .

 

Le 13 mars 2011, deux jours après le tremblement de terre du Tohoku, le raz-de-marée et l’accident nucléaire de Fukushima, le compositeur Wataru Iwata abandonne son studio de la banlieue de Tokyo pour se réfugier à Kyoto.

Il est parfaitement conscient, comme l’ensemble de la population désormais, qu’une catastrophe sans précédent – dont l’ampleur dépassera même de loin celle de Tchernobyl – vient d’avoir lieu. Après des nuits d’insomnie, Wataru Iwata, qui ne s’est jamais engagé dans aucun groupe activiste, humanitaire ou politique, décide de partir pour le département de Fukushima le 20 mars, dans un élan qu’il n’explique même pas.

Durant les trois mois qui suivent, il bâtit « Projet 47 », en référence aux 47 départements du Japon. Des fonds sont réunis pour organiser l’évacuation des sinistrés et acheter des appareils d’évaluation du rayonnement qui permettront de prendre des mesures et de les publier. Car il explique alors :

« La situation au Japon ressemble de plus en plus à celle d’une période de guerre : il est recommandé de porter à la télévision, dans les magazines et sur Internet, les bâillons de la restriction volontaire. »

Les observateurs de « Projet 47 » se rendent dans les fermes, les écoles, chez les gens, avec les radiomètres et les compteurs Geiger, prennent des mesures et les diffusent sur le site internet de l’association. Ils veulent provoquer ce qu’ils appellent « l’auto-évacuation » : les gens doivent décider à titre personnel d’évacuer la zone sinistrée, puisque l’Etat ne les contraint pas à le faire.

Wataru Iwata, « un entêté et un inquiéteur »

Face à l’infinie gestion du désastre, « il faut l’insoumission absolue », dit Wataru Iwata. L’indignation, tellement en vogue ces derniers temps, parce qu’elle est avant tout un aveu d’impuissance, ne suffit pas. En juin 2011, il résilie son bail à Tokyo et prend en location, dans la ville de Fukushima, un une-pièce où il vivra au milieu des instruments de mesure du rayonnement – matérialisant de la sorte et rendant effective, le 1er juillet 2011, l’existence de la première station autonome de mesure des radiations au Japon.

Cette station s’inscrit dans le cadre des actions menées par la nouvelle structure fondée par « Projet 47 » et baptisée « Laboratoire citoyen de mesure de la radioactivité » (CRMS pour « Citizen’s Radioactivity Measuring Station »). « Le jour de la mise en service du Whole Body Counter (WBC, l’appareil permettant d’effectuer des mesures anthropogammamétriques), dit Wataru Iwata, cent demandes ont été déposées en cinq minutes. Nous avons dû fermer. » Peu à peu, d’autres centres sont mis en service : à Kôriyama, Fukagawa, Nihonmatsu, Tamura. Le 14 décembre 2011, la première station citoyenne de mesure de la radioactivité du réseau CRMS ouvre ses portes à Tokyo.

Wataru Iwata n’appartient à aucune organisation hiérarchique et ne dépend de personne. C’est sa propre volonté qui l’a mis en mouvement au lendemain de la catastrophe de Fukushima. C’est un entêté et un inquiéteur.

Le 27 novembre 2011, lors d’un meeting d’information auprès de la population, organisé par le CRMS à Kyoto, il déclare qu’il se méfie du WBC dont l’usage a pour conséquence de déculpabiliser les gens qui ont décidé de ne pas bouger. Les gens de Fukushima ayant fui pour s’installer à Kyoto l’interrogent : comment prouver quoi que ce soir plus tard, en cas de maladie ? Wataru leur conseille de conserver les dents des enfants, leurs cheveux. Après le meeting, il nous avoue songer à changer de direction, qu’il veut mener une lutte plus franche contre les autorités, et contre tous les apathiques.


Wataru Iwata (deuxième à gauche) et l’équipe d’organisation de la Conférence internationale citoyens et scientifiques, à Tokyo le 12 octobre 2011 (Thierry Ribault)

Les mères n’avaient pas confiance

Nous avons rencontré Wataru Iwata le 12 février 2012, à Fukushima lors du symposium « Protéger la vie de l’irradiation ». Entretien.

Nadine et Thierry Ribault : Quel est votre bilan sept mois après la création de CRMS ?

Wataru Iwata : Les résidents de Fukushima se sont rapprochés de nous lorsque nous sommes arrivés avec nos appareils pour mesurer la radioactivité. Notre objectif n’était pas de pousser les gens à fuir, mais de leur donner l’information pour qu’ils soient en mesure de décider par, et pour eux mêmes.

Les gens ne pouvaient pas parler de radiations, ils ne pouvaient pas évoquer la centrale nucléaire. Les autorités centrales et locales ne faisaient aucune proposition pour lutter contre la contamination. En revanche, ils ont augmenté les seuils annuels tolérables de radiation.

Le mot d’ordre était « courage Fukushima ! » Et l’on incitait les gens, y compris les enfants dans les écoles, à consommer la nourriture de Fukushima. Les gens qui s’inquiétaient des risques liés aux radiations ont vite compris qu’il fallait se protéger de l’irradiation interne comme de l’irradiation externe. Les mères, inquiètes du régime alimentaire de leurs enfants, ont tiré la sonnette d’alarme.

Les mères n’avaient donc pas confiance ?


« Gare de Fukushima : le cheval du bonheur », le 25 mars 2012 (Thierry Ribault)

Non, ce qui était légitime. Les gens du gouvernement se souciaient peu de la santé et de la sécurité des gens. Il y avait un manque d’information précise. Les autorités m’ont avoué avoir sélectionné, par exemple, trois échantillons de riz avant de décréter que le riz était consommable puisque contaminé à moins de 5 000 becquerels par kilo. Or c’est beaucoup trop général, quand on sait que la contamination change tous les 100 m.

Un fossé énorme se creusait entre la réalité et la représentation de la réalité par les autorités. Leurs postes de contrôle des débits de dose externe étaient situés à 20 m du sol, conçus pour mesurer la radioactivité en cas de test d’armes nucléaires. Lorsque nous avons ouvert la première station à Fukushima, nous étions censés commencer à 13 heures et les gens faisaient déjà la queue à 11 heures. Je leur ai dit qu’on ne pouvait pas mesurer l’eau, alors que la plupart d’entre eux en apportaient.

Ils voulaient comprendre et savoir, y compris les producteurs. Au début, il y avait beaucoup de gens du monde de l’agriculture biologique. Ils se demandaient s’ls pouvaient cultiver puis vendre à la consommation. Les mesures sont nécessaires pour prendre des décisions.

« Les autorités se sont cyniquement excusées »

Quel type de relation avez-vous avec les autorités ?

Après avoir reçu les WBC, nous avons développé des relations avec les autorités sanitaires qui sont venues voir ce que nous faisions. Les gens leur avaient révélé les résultats obtenus chez nous. Ils se sont montrés amicaux et se sont cyniquement excusés du fait que ce type d’activité ne puisse être réalisé par eux-mêmes.

Les gens ne leur font plus confiance mais il y a, chez certains d’entre eux, une volonté de protéger. Reste qu’ils n’ont pas les appareils pour le faire. Ils ne cherchaient pas à le cacher, mais les gens ne les croyaient pas. A l’université de médecine de Fukushima, par exemple, les WBC étaient contaminés dès le début. Des résidents ont demandé à être mesurés et on le leur a refusé.

Les gens se tournent donc vers nous et nous avons fini par créer des relations de dépendance chez certains, qui ne dépendent plus des autorités… mais du CRMS. Certaines personnes n’ont plus aucune autonomie. Et quoi qu’il en soit, tout est fait, et continuera d’être fait, pour que les gens ne quittent pas les zones contaminées. Il n’est pas réaliste de penser que les gens vont tous partir. Or, tous ces gens qui restent là ont besoin de protection et de suivi médical.

De ce point de vue, nous envisageons de travailler avec les autorités. On ne peut pas toujours se plaindre. Il faut agir en fonction de ce que veulent les résidents. Or, seulement 3% d’entre eux sont partis, seulement 10% des enfants. Les autres sont là. A ces « autres », les autorités qui se sont refusées de conseiller l’« évacuation », conseillent désormais de « partir en voyage de ressourcement », comme on incite les personnes âgées, en temps « normal », à le faire.

Quel type de relations avez-vous avec les scientifiques ?

Les examens médicaux menés dans le cadre de l’enquête de santé publique dirigée par l’équipe du professeur Yamashita sont gratuits. Mais le département de Fukushima a demandé au gouvernement central de pouvoir assurer la gratuité de l’entièreté des soins médicaux pour les moins de 18 ans. Et officiellement, cette requête a été passée sous silence le 28 janvier par Tatsuo Hirano, ministre d’Etat chargé de la Reconstruction.

Donc certains scientifiques ont une attitude pour le moins étrange. Des conflits se déclarent : ainsi le vice-président Yamashita, de Nagasaki, et le vice-président Kamiya, de Hiroshima, sont en conflit ouvert au sujet de l’enquête. Selon les médecins de Hiroshima, la non-distribution de pastilles d’iode au début du désastre est une faute, alors que pour les autres ce n’est pas le cas.

Bien qu’il soit difficile pour les médecins de faire un travail indépendant, du fait de la domination puissante des associations de médecins qui leur interdisent d’alarmer les gens au sujet des radiations, et bien que certains pédiatres blâment les mères qui s’inquiètent de la santé de leurs enfants, beaucoup d’entre eux, originaires de Fukushima, veulent fournir une protection et une aide à la population. Nous sommes donc en train d’établir des liens de travail avec certains d’entre eux ainsi qu’avec certains chercheurs.

« L’université de médecine est devenue le château de Dracula »

Le CRMS est-il un lieu de vérité ?

Le CRMS doit établir une forme de confiance. Cela se fait peu à peu. Les gens ont été fortement exposés et on ne sait pas ce qui va arriver dans les années à venir. Des histoires circulent : des fœtus morts dans le ventre des mères, des malformations… mais on ne peut affirmer actuellement que ce soit à cause des radiations.

L’enfant du président de la radio de Koriyama vient de naître avec une malformation au cœur, telle qu’en ont présentée les enfants de Tchernobyl. Les journalistes en profitent pour répandre la terreur avec ces histoires, alors qu’aucune conclusion n’est encore possible.

Ce qui est certain, en revanche, c’est que les gens doivent être suivis. Il faut leur faire subir des examens et les traiter sitôt qu’on trouvera des choses à traiter. Il faut les contrôler, car les possibilités de développer une maladie s’accroissent. Or, comme nous venons de le dire, le gouvernement refuse de rendre gratuits les frais médicaux pour les moins de 18 ans dans le département de Fukushima à l’exception de la prise en charge des examens menés dans le cadre de l’enquête de « gestions sanitaire ». Les frais médicaux devraient y être gratuits, mais il faut aussi être conscients que, si une telle loi passait, les gens ne pourraient plus choisir de ne pas fournir leurs données personnelles aux autorités.

Les gens seraient examinés à Fukushima et les résultats des examens resteraient « collés » à leur identité tels des casiers judiciaires. Les gens n’ont d’ailleurs été que 20% à répondre à l’enquête lancée par l’université de médecine de Fukushima.

Pour beaucoup, l’université de médecine de Fukushima est devenue le château de Dracula. C’est pourtant à cette université qu’il revient en priorité de s’occuper des gens, mais pour le faire correctement les responsables doivent changer de politique. Ils doivent discuter avec les résidents et les citoyens, tenir compte de leur opinion et de leurs demandes, dans la manière, par exemple, de mener l’enquête. Il faut être proche des gens. Il faut agir en tenant compte d’une situation précise. On ne sait jamais, une fois prise, si la décision sera la bonne.

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 13:01

signature et discussion à la B-A-F (2 chemin des alpins tram A arrêt Malherbe )le 13 avril  2012à 20h

Fukushima paradise
Pour une critique radicale du nucléaire (2005-2011), janvier 2012, 238 pages [8 euros]

Les textes anti-nucléaires de ce recueil tentent d'élaborer une projectualité débarrassée de toute médiation institutionnelle et de s'inscrire dans une perspective anti-autoritaire, c'est-à-dire vers un monde où la liberté ne serait pas qu'un aménagement agréable de la survie - les deux pieds irradiés dans la merde. Une perspective qui est aussi de ne pas s'en prendre uniquement au nucléaire, mais de le relier à ce qui lui permet d'exister, la domination capitaliste comme la domestication étatique.

Lire l'introduction

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 11:11
On publie cette carte pour informer toutes et tous les lecteurs du blog du passage des trains radioactifs
Trains radioactifs
Le transport de matières dangereuses

Des trains de matières radioactives près de chez vous

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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 02:58

On publie ce message qui circule sur Face book No tav paris. On a choisi de ne pas publier la photo de Luca. Le blog du laboratoire ce n'est surtout pas Paris Match. Le message en italien est lisible depuis 8 jours sur no TAV infos. information pour le journal le dauphiné libéré le 26 mars qui comme la presse à scandale a osé de faire la une du journal à grenoble :"les anti lyon turin frappent en isère" 

Un message de Luca

Presque trois semaines après les événements intervenus à Clarea le lundi 27 février, il me semble nécessaire de communiquer aux amis et aux camarades qui me sont proches des nouvelles plus précises sur mon état de santé.

Comme on le sait depuis quelques jours, je suis hors de danger, mais si mon état s’améliore les conséquences sont encore  sérieuses.
Les blessures les plus sérieuses qu’il me faut guérir proviennent des brûlures provoquées par l’arc électrique, les conséquences de la chute sont en voie d’amélioration définitive.
Ces prochains jours, je vais subir de nouvelles interventions de chirurgie plastique pour réduire les zones du corps toujours marquées par les brûlures.

Je suis actuellement cloué au lit, totalement dépendant et don dépendant des infirmiers et des proches pour les fonctions quotidiennes.

Je voudrai néanmoins remercier tout ceux  qui me sont restés proches jusqu’à maintenant et qui m’ont fait sentir leur présence et leur solidarité.

Chacun doit faire preuve d’un peu de patience (je suis le premier à  en avoir besoin) avant que je puisse vous embrasser et vous saluer de nouveau en pleine forme.
Je remercie particulièrement mes proches er ma compagne Emmanuelle qui ont dû traverser un moment difficile, c’est d’ailleurs pour cela que je demande à chacun de soulager la pression par rapport à elle d’autant qu’elle doit gérer de nombreux aspects de cette affaire.
C’est moi qui vous contacterait personnellement au moment où les choses iront mieux pour vous rencontrer et vous embrasser plus calmement.

En ce moment, je suis soumis aux sévères dispositions des « services spéciaux » du CTO de Turin ce qui entraîne une forte limitation des visites, réservées aux parents et aux amis proches.

Je vous demande de faire circuler ce message dans les divers lieux qui ont suivi l’évolution de mon affaire en espérant qu’il ne devienne pas objet de spéculation journalistique. Je serai content de recevoir de vos nouvelles et vos contacts mais je ne garantis pas de répondre à chacun brièvement.

L’adresse où on peut m’écrire est : Frazione Cels Ruinas 27 – 10050 Exilles (TO)

D’un lit d’hôpital, le 21.03.2012

Force et joie pour chacun.                                Luca Abbà

 

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