Cette information est posté sur le blog du Laboratoire pose le problème non pas seulement des antennes des portables maiaussi de ces
assos de lanceur d'alerte qui démobilisent les populations , rien ne vaut pour combattre les salopards de compagnies de téléphonies mobiles , une bonne mobilisation populaire. Bonne
lecture de l'horreur. collectif du Laboratoire
« La colère, ce n’est pas efficace ! » Isabelle Martin ne veut pas être à l’origine d’un scandale. Cette ancienne Villeurbannaise veut des réponses à ses questions.
Des questions qui concernent les causes du décès de son fils, Christophe, emporté en juillet dernier à l’âge de 21 ans par une tumeur au cerveau.
En cause : la présence d’antennes relais de téléphone sur un immeuble proche de son ancien appartement de la rue Chamfort, à Cusset, à quelques dizaines de mètres de la chambre de son fils. L’une
des antennes est orientée vers cette pièce. « Mes doutes et mes interrogations [...] ont commencé, quand mon beau-frère a occupé la chambre dans laquelle mon fils avait dormi pendant des années
», explique Isabelle Martin. C’était en février dernier.
Son beau-frère se plaint alors de maux de tête, de sensations de chaleur à la tête, de saignements de nez. Il a l’idée de contacter « Robin des toits. Un
représentant de cette association, qui se préoccupe des risques sanitaires présumés liés aux technologies sans fil, vient effectuer des mesures de champ électromagnétique en mai. Entre 15 et 16
heures, ses relevés feraient état d’un champ de 2,35 volts/mètre dans la chambre du jeune homme.
C’est inférieur à la norme légale de 3 volts/mètre, mais considéré comme élevé par l’association. D’abord parce que la mesure n’a pas été réalisée à une heure de pointe. Ensuite, parce que pour «
Robin des toits », les effets sanitaires d’une exposition à un champ électromagnétique pourraient débuter bien en deça de ce niveau. L’exposition préconisée est, selon le représentant de
l’association, de 0,6 volt.
Aux yeux d’Isabelle Martin, ces constats justifient de nouvelles investigations. Reçue en mairie le 23 mai, elle souhaite savoir qui exploite les antennes relais et
voir procéder à des mesures indépendantes. « J’ai été reçue avec beaucoup d’amabilité », souligne la mère de Christophe.
Depuis, plus rien... «Deux opérateurs sont concernés. Nous les avons sollicités pour qu’ils réalisent des mesures de valeurs de champ électrique», rectifie hier François Rysto, directeur de
cabinet du maire, rappelant qu’une charte passée entre la Ville et ces opérateurs impose des contraintes à ces derniers. Les relevés seront ensuite transmis à l’Agence nationale des fréquences
pour évaluation des risques.
Yannick Ponnet