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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 07:42
! hagamos los muros de las prisiones kaer junto a sus verdugos tambien!
Rappelons nous que lundi 29 septembre,.Condamnation de Freddy fuentevilla à 3 ans et six mois et Macelo Villaroel à 3 ans et sept mois. c’était le procès des compagnons (Freddy et Marcelo) pour port d’armes de guerre.
Le procès a eu lieu dans la ville de Zapala, en Argentine. Maintenant, nous invitons tout le monde à se mobiliser auprès des ambassades ou des consulats.
Ceci est un montage et nous devons le démonter en diffusant la contre-information. Le risque est que les compagnons, expulsés vers le Chili, risquent la prison à vie. Les uniques avocats disponibles se trouvent à Buenos Aires et doivent voyager en avion à cause de la grande distance. Ceci signifie qu’environ 1 400 pesos (environ 300 euros) doivent être récoltés chaque semaine. Pour l’instant, il n’y a pas de compte courant, mais dès qu’un sera ouvert, nous vous en ferons part.

Pour tout contact écrire à: freddymarcelolibres@gmail.com

La solidarité n’est pas seulement un mot écrit.

COMMUNIQUE

A tous les réseaux de soutien au Chili, en Argentine et dans les divers parties du monde

A toutes les personnes conscientes qui luttent pour une nouvelle vie

A nos familles, amis et amies, compagnons et compagnes

Aux media de la contre-information

 

1. Avec ces quelques lignes, nous voulons dénoncer une nouvelle manœuvre de l’état policier chilien. Comme par le passé, aujourd’hui on veut confirmer la validité et la continuité du plan Condor, le même qui, dans les années soixante-dix a permis de capturer des milliers de militants appartenant aux organisations révolutionnaires d’Amérique latine. Hier, c’étaient les militaires et leur dictature, aujourd’hui ce sont les soit-disant démocraties et leur état de droit (qui ne sont autres que la continuité des précédents) qui, en concomitance et en collusion entre eux, au moyen des pouvoirs politiques, judiciaires et policiers, le mènent grâce à la coopération entre les services d’intelligence et de polices du Chili et d’Argentine, planifiant et effectuant de grossiers montages qui permettent de réprimer, arrêter et échanger les prisonniers.

C’est dans un tel contexte que notre compagne Andrea Urzuà Cid a été impliquée par la police argentine, dans un montage, plein d’irrégularités policières et judiciaires. Son unique délit est le port illégal de solidarité rebelle, de fraternité révolutionnaire et d’anarchie à partager et le remplissage sa vie de rêves révolutionnaires avec ceux qui luttent, dedans et hors des prisons.

 

2. Andrea commende son voyage lundi 16 septembre du Chili, avec une filature serrée des policiers chiliens, jusqu’à Neuquèn, Argentine. Elle arrive mardi 17 avec les flics derrière elle. Mercredi 18, elle vient au parloir et nous dit qu’elle est filée depuis qu’elle est descendue de l’autobus, mais elle est contente et tranquille, même si elle se trouve dans un autre pays et dans des circonstances semblables. Nous convenons qu’elle reviendra le jour suivant, mais elle n’est jamais venue, et nous commençons à être soumis à de constantes perquisitions, d’abord avec les chiens policiers, puis par des agents anti-émeutes (en moins de 24 heures nous avons subi 3 perquisitions, durant lesquels ils ont séquestré jusqu’à l’huile de cuisine, les pates et les haricots).

Vendredi 20, nous apprenons que le jour précédent l’entrée a été refusée à notre compagne parce que, selon la police pénitentiaire, elle avait cherché à introduire une « substance » qui, de manière incroyable, change trois fois de forme: au début, ils disent qu’ils s’agit de compresses, puis de drogue et enfin ils concluent que c’est un explosif. Ils ne trouvent rien sur notre compagne. Elle est obligée de signer un document, mais ne peut pas en lire le contenu, encerclée d’au moins 8 agents anti-émeutes et officiers, sans la présence d’un juge, d’un défenseur ou d’un procureur. On lui refuse le parloir et elle est obligée de partir de la prison. A son retour, la filature continue et la maison où elle est hébergée est perquisitionnée. Andrea se met en contact avec les avocats des organisations de défense des droits de l’Homme et ceux-ci l’informent qu’elle n’est pas concernée par un mandat d’arrêt, aussi le vendredi après-midi elle décide de retourner au Chili. Mais elle est arrêtée à la frontière par des policiers et des gendarmes argentins et depuis, en dehors de tout processus policier ou judiciaire, commence son emprisonnement. On refuse de fournir toute information sur son compte à ses proches, à ses amis et compagnons. Elle est baladée d’un poste à l’autre (des commissariats de différentes villes) de façon à rendre compliquée sa localisation.

C’est le juge Labate (le juge fédéral qui suit son affaire) qui appellera – du tribunal, le 24 septembre- Mauricio Villarroel, en lui disant qu’il a entre ses mains sa femme Andrea Urzua, mettant fin au séquestre auquel elle était soumis et à sa recherche dans les différents commissariats, et hôpitaux, où ses ravisseurs l’ont portée.

 

3. Pour nous, il n’y a pas de doute. Andrea a été impliquée dans un montage grossier fait par la police argentine, montage encouragé et parrainé par la police chilienne qui, encore une fois, démontre à travers la pression, son ingérence dans les autres pays. Ce n’est pas pour rien que le Chili est surnommé l’Israël de l’Amérique Latine, approuvée par l’empire yankee, utilisant les mêmes méthodes.

Les faits sont concrets : Andrea a été constamment filée. Son lieu d’hébergement a été perquisitionné sans aucun mandat d’arrêt. La presse a « informé » que la police a parlé de port d’explosifs et 48 heures après, la police l’arrête à la frontière. Tout cela pour faire de ce montage un show, dans lequel elle essaye de traverser une frontière – en passant par une douane légale ?- au Chili ? Mais au Chili, ils n’auraient pas hésité un instant à la livrer sur demande.

 

4. Mais ceci est seulement une partie des efforts de l’état chilien pour mettre sous pression l’état argentin afin d’obtenir notre expulsion en territoire chilien. Aujourd’hui, alors que nous allons être condamnés en Argentine pour port illégal d’armes de guerre, s’éloigne la possibilité pour l’état chilien de nous soumettre à une prison infinie de l’autre cote de la Cordillères. Quand nous sommes proches d’un procès pour l’expulsion, quand les réseaux de solidarité ont grandi et sont forts au Chili, en Argentine, en Amériques et en Europe, l’unique chose que l’on cherche et de lancer des évènements qui permettent aux pouvoirs d’avoir des arguments politiques pour nous expulser, puisqu’ils n’en ont pas du point de vue juridique. C’est la même méthode qu’ils utilisent pour attaquer les organisations populaires et révolutionnaires, soit au Chili, soit en Argentine que dans les autres pays de notre Amérique noire.

 

5. Aujourd’hui, de cette prison et de ces murs qui prétendent nous rendre muet et nous enterrer, notre cri salue tous ceux et toutes celles qui luttent, dedans et hors de la prison. Un salut fraternel Ici rien ne finit. Nous restons debout, nous ne mendions jamais, ni ne nous mettons à genoux. Attaquer ceux qui nous sont les plus proches fa partie de la guerre sale dans cette guerre sociale et de classe.

SEULe LA LUTTE NOUS REND LIBRE

SALUT ET ANARCHIE

TANT QU’EXISTERA LA MISERE, IL Y AURA LA REBELLION

Freddy Fuentecilla Saa
Marcelo Villarroel Sepúlveda
Prisonniers politiques d’origine chilienne

Du Mir et libertaires

Vendredi 26 septembre 2008
Unidad de detención provincial Nº11
Neuquén, patagonia argentina

www.freddymarcelo.entodaspartes.net

mural

mural...


 

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