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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 23:47

Spie Batignolles ,qui construit en même temps celle de Beauvais et de Riom, fait sa publicité sur le chantier de la nouvelle prison de Valence.

l'article du dauphiné libéré nous apprends que celle ci comportera 456 places

il ya ura une maison centrale de 120 places  pour des détenus qui purgeront des longues peines ou classé DPS. Ceux ci "bénéficierons"d'activités , mais n'auront aucun contact avec les autresdétenus , au contraire des autres "quartier".. le chantier doit se terminer le 21 juin 2015.Sa superficie  entre les murs de 46000 m2avec trois miradors de 14 mètres

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 12:10

ci joint, une version mise en page.

Contact presse : 07 53 33 86 80

« Nous, on ne peut rien faire du fond de notre cellule. Voilà pourquoi je vous demande de nous aider pour que nos conditions de détentions soient justes. » une détenue de la prison de Seysses 30 mai 2013

Nous avons reçu un cri d’alarme depuis le quartier des femmes de la prison de Seysses. C’est la seconde fois, en moins d’un mois, que nous recevons des courriers sur les mauvais traitements subis par les femmes dans cette maison d’arrêt. Ces informations nous sont transmises anonymement ce qui en soit témoigne de la peur qui règne dans la détention, les détenues craignant des sanctions. L’enfermement suffit à la peine il n’est pas besoin d’y rajouter brimades, refus de soin et violences. Combien de tels agissements sont-ils monnaie courante ? Deux femmes ont entamé une grève de la faim. Plusieurs autres ont refusé par solidarité de prendre leur plateaux repas malgré les pressions des gardiennes. L’une des grévistes, qui avait pris 25 jours de mitard après avoir été passée à tabac à deux reprises, a été transférée à Fresnes, mais le climat en détention reste le même.

Des habitant-e-s de Toulouse solidaires, le journal l’envolée, l’émission bruit de tôle, le Comité d’Autodéfense Juridique…

 

_______________________________________________________________________________________

MAF de Seysses,

le jeudi 30 mai 2013

Madame, Monsieur de la radio

Je viens à vous pour dénoncer les maltraitances que l’on subit à la MAF de Seysses, que ce soit en tant que spectatrice qu’en tant que persécutée. Tout d’abord, il y a 4-5 jours, une détenue basque espagnole que les surveillantes provoquent très souvent verbalement ! Donc notre collègue détenue Iti a demandé gentiment aux surveillantes de ne pas la tutoyer, que le respect doit être dans les deux sens, enfin voila le ton est monté et Iti a été passée à tabac, coups de pieds dans le ventre, etc. De là il l’ont jetée comme un chien au mitard (cellule disciplinaire). Il y fait très froid dans cette cellule, elle a réclamé une couverture et ils ne lui ont pas donné. Aussi, le lendemain Iti a été vue par le médecin à qui elle a fait part qu’elle était indisposée et qu’elle n’a rien, ni serviette ni papier toilette. Le médecin lui a donné de l’essuie-tout, ne serait-ce que pour l’hygiène, et en la remontant au mitard les surveillantes lui ont confisqué l’essuie tout. Iti a fait part de son mécontentement et, hélas, les surveillantes l’ont repassée à tabac. Résultat ils lui ont mis 25 jours de mitard dans des conditions inhumaines, sans hygiène, elle a froid, et pour faire valoir ses droits la pauvre Iti fait la grève de la faim avec une amie qui elle aussi fait une grève de la faim.

Et pour les détenues qui ont tout entendu ou qui ne sont tout simplement pas d’accord avec leur façon tortionnaire, les détenues qui font un refus de plateau (de prendre le manger aux heures de repas), les surveillantes nous font comprendre qu’on a pas intérêt, elle nous dissuadent en nous faisant comprendre qu’il vaut mieux pas s’en mêler.

Madame, monsieur de la radio il faut faire quelque chose et vous aussi chers auditeurs, auditrices, aidez-nous à ce que les choses changent. Les surveillantes se comportent pire que les détenues, elles nous mettent la pression, l’humiliation, elles jouent avec nous. Par exemple, hier, une maman était venue voir sa fille, et parce que cette vieille dame sonnait au portique à cause de son soutien-gorge – cette dame à même proposé d’enlever son soutien-gorge – malgré ça ils lui ont fait faire demi-tour et rentrer chez elle. Cette dame n’a pas de voiture, elle prend le bus, et la prison est à plus d’1h30 de la ville.

Il y a aussi une jeune yougoslave qui a fait une fausse couche et qui n’a pas eu les soins adéquats, il y a aussi une détenue qui a été fouillée abusivement, elle l’a ressenti comme un viol et cela trois fois dans une pièce différente en interrompant son parloir. Je peux citer beaucoup d’autres abus. Nous sommes des détenues, pas animaux ! Il faut sincèrement que l’on nous aide. Nous, on ne peut rien faire du fond de notre cellule. Voilà pourquoi je vous demande de nous aider pour que nos conditions de détentions soient justes.

Merci de m’avoir écouté, j’espère que ma lettre va pouvoir nous aider grâce à vous.

Merci.

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10 avril 2013 3 10 /04 /avril /2013 22:11

Nous sommes content de publier l'appel ci-dessous, enfin un rassemblement devant la prison de Corbas à Lyon ! Comme le dit une détenue inculpée dans un procès en cours : "j'en peux plus de voir les gens crever". (rappellons que le 30 mars une personne en détention préventive s'est suicidée dans le quartier des femmes.)

 


Trouvé sur le site rebellyon : link

Rassemblement samedi 13/04 devant la prison de Corbas

La famille, les proches de Sofiane MOSTEFAOUI, décédé à la prison de Corbas le 11 mars 2013, et les associations, appellent à un rassemblement le Samedi 13 avril 2013 à 15h - devant la maison d’arrêt de Corbas - pour demander que la lumière soit faite sur les conditions et les circonstances de la mort de Sofiane.

 

 

A chaque suicide, c'est la prison qui assassine !

 

 

 

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 09:43
Santiago, Chili : Revendication d’action incendiaire contre les matons

Les jours s’écoulent dans cet été chaud et la majorité des gens sont absorbés à penser à l’endroit où ils iront en vacance. Pendant ce temps, le pouvoir et l’autorité ne se reposent pas, enfermant les peñis (frères) et weichafes (guerriers) au sud du Chili, améliorant les lois répressives et se réunissant en d’ostentatoires sommets politico-entrepreneuriales comme le CELAC-2013. Et nous ? Nous sortons dans la rue pour donner vie à l’insurrection, mettant nos vies à l’épreuve, conscients que de tout temps il y a eu et il y a toujours des individus qui ne s’adaptent pas à cette société malade et font de chaque seconde de leur vie une attaque contre les oppresseurs.

Et c’est le défis : faire vivre et prolonger l’offensive insurrectionnelle anti-autoritaire, consolider et renforcer les complicités, réactiver les attaques, allumer par notre participation le bûcher de l’action insurgée et libératrice à travers la violence révolutionnaire !!

Conscients que la discussion et le dialogue entre affinités doit se baser sur l’action, dans la semaine du 28 janvier au 3 février nous avons attaqué une propriété appartenant à la Gendarmerie du Chili, située dans la rue San Francisco avant l’Avenue Matta, à côté d’une prison pour mineur (SENAME) et à quelques pâtés de maison de l’endroit où est mort en action le compagnon anarchiste Mauricio Morales en 2009.

Nous avons attaqué avec un engin incendiaire qui a fait quelques dégâts sur la porte de ce repère de tortionnaires (comme ça n’est pas sorti dans la presse nous envoyons des photos). Cette propriété de la Gendarmerie est liée à la soi disant action sociale des matons et leurs collaborateurs promue à travers des institutions comme l’Église Évangélique dans la Gendarmerie du Chili et la Confraternité Carcérale du Chili, institution qui sur internet se définie comme porteuse de projets de réclusion ” là où vivent les prisonniers, sans grève de la faim, sans mutineries ni tentatives de fuites, mais vivre son emprisonnement dans la paix et l’harmonie tout en payant les dommages sociaux avec une assistance spirituelle.”

Nous avons choisi cette cible guidés par la colère et la soif de vengeance pour les coups donnés par les matons sur le compagnon Alberto Olivares (membre du collectif 22 janvier) il y a une semaine, qui au milieu des coups a été transféré dans une prison de Concepción loin de ses proches, et remis ensuite à l’Ex Pénitentiaire de Santiago, tout cela en punition de son attitude rebelle, inventant que le compagnon avait participé à une bagarre qui s’est soldée par la mort d’un prisonnier … La vengeance tarde parfois, mais nous la faisons et nous la ferons venir et nous savons qu’il n’y a pas besoin d’excuses de ce genre pour attaquer ceux qui ferment les portes des cellules de nos compagnons et ceux qui soutiennent et tirent profit de la prison et de la société carcérale.

Cette action est aussi un avertissement pour les matons, amenant le souffle libérateur de l’insurrection jusqu’à l’antre où ils essaient de calmer devant un dieu leurs consciences indignes de tortionnaires qui chaque jour malmènent les prisonnièr-e-s !! Nous ne voulons pas qu’ils se sentent en sécurité dans leurs tanières. Y compris lorsqu’ils récitent leurs prières nous ne voulons pas les voir tranquilles.

Matons dégoutants, nous vous envoyons à vous aussi ce communiqué pour vous avertir de vous attendre à des conséquences si vous osez agresser les prisonniers suivants qui sont nos compagnons et ne sont pas seuls :

- Marcelo Villarroel ( prisonnier à la Prison de Haute Sécurité pour le “Caso Security”)
- Freddy Fuentevilla ( prisonnier à la Prison de Haute Sécurité pour le “Caso Security”)
- Juan Aliste ( prisonnier à la Prison de Haute Sécurité pour le “Caso Security”)
- Alberto Olivares ( prisonnier à l’Ex Pénitentiaire)
- José Sánchez ( prisonnier à la Prison de Haute Sécurité)

Pour information : au cours de la décennie 70 en Italie des groupes autonomes ont tiré dans les jambes de matons qui maltraitaient les compagnon-ne-s révolutionnaires prisonnièr-e-s, ou bien simplement ils les butaient. Il y a quelques jours, un maton italien a reçu dans ses mains un colis piégé. En Argentine, cela fait déjà quelque temps que les compagnon-ne-s du groupes “L@s Amig@s de la Tierra” ont brûlé des centaines de voitures comme symbole de lutte contre la civilisation et sa domination. Et ici au Chili, les agents du pouvoir qui ont été enlevés et jugés par des révolutionnaires sous la dictature comme sous la démocratie sont nombreux. Si tous ces gens ont pu et peuvent encore le faire, nous aussi nous le pouvons si nous consolidons et renforçons nos moyens et capacités. Nous avons de la volonté à revendre. En agressant un-e compagnon-ne révolutionnaire prisonnier ils pourraient se retrouver quatre pieds sous terre, ou sur un fauteuil roulant, ou voir leurs mains voler ou se réveiller en voyant leur voiture cramer.

Nous saluons tous les compagnon-ne-s enfermé-e-s dans les prisons, en cavale ou en résidence surveillée partout dans le monde. En particulier nous saluons Iván Silva et Carla Verdugo, nous réjouissant qu’ils soient sortis de prison pour être en résidence surveillée, nous n’arrêterons pas d’agir pour leur libération totale. Nous saluons aussi Freddy, Juan et Marcelo, José Sánchez et Alberto Olivares. Nous n’oublions pas les dignes prisonniers mapuches et les communautés en conflit avec l’État et le Capital, même si nous ne sommes pas d’accord avec la demande d’une nation mapuche ni ne reconnaissons des “autorités” quand bien même elles seraient ancestrales. Nous sommes solidaires avec des pratiques de lutte pour l’autonomie des communautés et de nous-même et la récupération de leurs terres ancestrales par l’action directe. Nous n’oublions pas non plus les 81 prisonniers morts dans l’incendie de la prison de San Miguel.

Une accolade révolutionnaire aux clandestins Diego Ríos, Hans Niemeyer et Felicity Rider.

Courage à Henry de Bolivie et Braulio du Mexique, prisonniers dignes dans la lutte anti-autoritaire.

Courage aux compagnon-ne-s enfermé-es partout dans le monde, particulièrement les compagnon-ne-s italiens Alfredo Cospito et Sergio Stefani qui par une grève de la faim s’opposent à ce que les matons les empêchent de voir leurs compagnes elles aussi enfermées.

Courage à Panagiotis Argyrou, compagnon prisonnier de l’organisation anarchistes de la Conspiration des Cellules de Feu en Grèce. Avec notre feu nous lui envoyons de la force pour qu’il guérisse suite à l’accident qu’il a eu en prison et qui l’a laissé dans le coma.

Courage aux compagnons Yannis Michailidis, Dimitris Politis, Dimitris-Andreas Bourzoukos et Nikos Romanos, détenus pas la police grecque le 1er février suite à l’attaque d’une banque et torturés par les unités anti-terroristes. Leurs mots en arrivant au tribunal après avoir été torturés mettent en avant la raison de notre action : “Vive l’anarchie ! Police, juges, politiques, vous n’avez pas de raison de dormir tranquilles”

Parce que la guerre sociale ne sera arrêtée ni par des coups de répression ni par des gouvernements de gauche, centre ou de droite.

Bachelet : nous attendons ton retour pour semer le feu dans ton gouvernement et reprocher aux citoyens la misère de la sociale-démocratie.
Consolidons et renforçons l’offensive insurrectionnelle anti-autoritaire, multiplions les attaques !

Pour la libération totale, Guerre Sociale.

Cellule anti-autoritaire Insurrectionnelle Panagiotis Argyrou,
en affinité avec la Fédération Anarchiste Informelle / Front Révolutionnaire International. Chili.

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 09:15

lu sur brève du désordre.

Mexique : lettre du compagnon Mario López ("Tripa") à sa sortie de prison

[Le 13 août 2012, nous avions fait un point complet avec de nombreuses traductions de l’espagnol (voir ici), sur la situation du compagnon anarchiste mexicain Mario Antonio López Hernandez ("Tripa"), blessé lors de l’explosion le 26 juin dernier d’un engin qu’il s’apprêtait à déposer contre un parti de gôche (c’était les élections au Mexique), puis incarcéré. C’est avec joie que nous apprenons qu’il vient de sortir de zonz. Voici sa première lettre]

Traduit de l’italien de contrainfo, January 3rd, 2013

Salut à tous !
Compagnons, après 6 mois à peine, j’ai pu sortir de prison, ce qui n’aurait pas été possible sans la solidarité et l’appui de vous tous. A la fin, comme cela a déjà été écrit, une loi des puissants a été modifiée, rendant le crime d’ "attaque contre l’ordre public" comme non grave, ce qui a conduit les camarades avocats du GASPA à se bouger rapidement pour solliciter ma liberté sur caution ou en conditionnelle. Au début, nous avons pensé que cela ne serait pas possible à cause de la circonstance agravante liée à l’usage de l’explosif et à la préméditation de l’attaque, mais le secrétaire du juge nous a transmis la mise en liberté conditionnelle vendredi vers 15h30. Après une longue journée d’attente, c’est finalement vers 1h du matin que j’ai franchi la porte vers la sortie de ce centre d’extermination, où m’attendaient des compagnonNES et amiEs, tout comme ma mère. A la fin, nous avons payé 70 000 pesos [4000 euros] à l’assurance, que nous sommes sur le point de récupérer.

C’est tout pour le moment, et je veux remercier sans hésitation de la manière la plus sincère tous les compagnons qui m’ont soutenu et se sont solidarisés de toutes les manières possibles, à partir de leurs positions, convictions et possibilités. Et aussi envoyer un salut plein de force à la compagnonne Felicity [toujours en clandestinité], où qu’elle se trouve, la lutte continue, parce qu’il ne s’agit pas d’une occasion particulière, d’un moment isolé de nos vies, mais de notre vie même ! Salutations et force aux incarcéréEs en Italie, aux compagnons Gabriel et Marco.

Solidarité avec les prisonniers anarchistes !
L’anarchie est inévitable !

Avec amour et rage,
Mario López Hdz.
Messico d.f., 31 décembre 2012

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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 09:46

lu sur sons en luttes

Nantes 29 décembre : Rassemblement devant la prison de Carquefou

Rassemblement devant la prison de Carquefou, Nantes, capitale "verte" de l’Europe pour cette année 2013...

En solidarité avec Cyril et nos potes, contre l’aéroport son monde et ses prisons.

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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 09:41

lu sur indymedia.paris     

Ce texte n’est qu’un récit qui en appelle d’autres. Il reflète un point de vue et ne prétend pas parler au nom des autres individuEs présentEs ce soir-là.

Dans la nuit du 31 décembre 2012 au 01 Janvier 2013, nous sommes allés rendre visite aux prisonniers à proximité de plusieurs lieux d’enfermement en Ile-de-France.

Vers 23H30 (peut être plus), nous sommes alléEs à plusieurs dizaines au centre de rétention de Vincennes. Alors que nous traversions le bois en direction du C.R.A, nous croisons un flic seul, avec son chien, qui après nous avoir demandé ce que nous faisions (et devant l’absence de réponse ou de quelques répliques ironiques) nous a alors gratifié d’un « bonne année » étrange et plein d’angoisse (Keufs ou matons : l’année sera plus belle sans vous). Après avoir traversé le bois derrière le centre, nous avons commencé à lancé des pétards, des feux d’artifices et des fusées en criant plusieurs slogans. Dont «  Liberté pour tous, avec ou sans papier », « Liberté ! Liberté ! » ou encore « pierre par pierre, et mur par mur, nous détruirons toutes les prison ».

En quelques minutes, sans doute alertés à l’avance par leur pote maitre-chien (le troll de la forêt), deux voitures pleines de flics débarquent. Nous nous esquivons alors tranquillement en repartant dans la forêt en hurlant sur les flics.

On recroise alors le troll de la forêt (le flic à chien de l’allée) qui est cette fois nettement plus remonté. Il nous dit de nous arrêter (il est seul, nous sommes à plusieurs dizaines) et commence à péter les plombs en menaçant de lâcher son chien et en essayant d’agripper des camarades. Le troll en uniforme finit par se ramasser le cul dans la boue et se faire copieusement insulter (notamment un retentissant « ferme ta gueule ! ferme ta gueule ! ferme ta gueule ! » sur un air chanté). Visiblement contenté de son premier échec de l’année, le troll de la brigade canine abandonne donc en continuant néanmoins à nous suivre de loin.

ArrivéEs sur un parking derrière le bois, les flics nous attendent avec 2 ou 3 bagnoles et commencent à descendre avec l’intention manifeste de nous attraper. Plusieurs personnes se séparent en groupes petits et grands et disparaissent dans la forêt ou aux alentours. S’en suis une petite cavalcade avec les flics qui rôdent un peu partout. Mais finalement, personne n’est arrêté.

Quelques temps plus tard…

Vers 1h30 du matin (peut être plus encore une fois) on est plusieurs à arriver vers la prison de Frêne. Il pleut et il fait froid, mais on se promène et on crie notre solidarité aux prisonniers qui commencent à répondre un peu et à gueuler. Puis le spectacle son et lumière commence.

Plusieurs groupes lancent des feux d’artifices (type mortier), pétards et fusées tout autour de la prison. A l’intérieur ça gueule, on lance des « liberté ! » qui reviennent comme un écho. Plusieurs slogans criés. On entend des gens gueuler à l’intérieur (la plupart contents, certains autres non : on les a peut-être réveillés…). Quelques pétards et fusées continuent de claquer pendant quelques minutes, puis on s’esquive tranquillement en continuant à crier.

Une société qui a besoin d’enfermer est elle-même une prison. Et la société dans laquelle nous vivons n’en a que trop besoin.

La prison est la soupape de sécurité d’une société autoritaire, divisée en classes, qui domine et opprime.

A défaut de pouvoir abattre ces murs dans l’immédiat, nous voulions réduire la distance entre ceux et celles qui sont dedans quelle que soit la raison et nous qui sommes dehors, au moins pour quelques minutes.

Parce que la liberté n’existera pas pleinement « hors les murs » tant qu’il y aura des murs de prison.

Parce que nous ne nous laisserons pas enfermer sans broncher.

Aussi, rappelons qu’avec un peu de malice et de bonne volonté, à 30 ou à 3000, il est toujours possible d’agir.

Tous les ans, partout dans le monde le jour du 1er de l’an, des rassemblements et des manifestations contre la prison et les lieux d’enfermement se déroulent aux abords des taules de toutes sortes à l’aide de feux d’artifices, de slogans, et d’autres trucs qui font du bruit ou laissent des traces.

Cette année encore, un appel international à des actions contre la prison avait été lancé pour la nuit du réveillon.

Enfin, le reste de l’année est là pour continuer à s’en prendre à la taule (dedans ou dehors) !

Feu à toutes les prisons !

Vive la belle ! Vive les mutinEs ! Vive la liberté !

Quelques anarchistes.

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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 20:52

 

Nous recevons ce vendredi 14 décembre au Labo, à 19 h, Carine Ntakibirora, étudiante en quatrième année aux Beaux Arts de Valence, qui souhaite témoigner de son expérience personnelle et de son parcours atypique, à travers ses créations artistiques : vidéos, photos, textes et peintures.

Au cours d'un long séjour en clinique psychiatrique, l'activité créative s'est imposée à elle, comme moyen de s'exprimer, et de témoigner.

 

Carine : « Vivre quand on a tout perdu, ou presque tout; mais qu'il y a un petit espoir en vous... Cela est-il possible ? Telle est la question que je me pose.

Anxiété, bipolarité, T.O.C.s, folie peut-être, cyclothymie, etc., l'enfermement est-il une solution ? Sommes-nous vraiment différents des autres ? Sommes-nous dangereux envers vous, ou envers nous-mêmes ? Mon travail traite ce sujet, avec différents médiums.

Pourquoi ce mal-être ? Amour, perte des proches, homosexualité, politique, solitude... ; mon quotidien nourrit mes créations. Il en résulte un travail presque autobiographique, une sorte de miroir qui m'aide à m'exprimer. »

« Vivre dans cet environnement psychiatrique m'a ouvert des portes; encore faut-il savoir quoi en faire... J'ai commencé par prendre des photos - non autorisées par ailleurs - ayant valeur de témoignage. Puis j'ai suivi plus particulièrement une personne au comportement bipolaire, que j'ai filmée pendant deux ans. Le lien d'amitié que j'ai noué avec elle m'a permis d'avoir sa confiance. J'ai pu ainsi réaliser des vidéos où elle se confie, se libère et se met à nu.

 A travers son parcours, son enfermement et les épreuves de sa vie, elle m'apprend beaucoup et vice versa. Notre rencontre, qui s'est avérée nécessaire, nous a permis de partager nos grandes blessures de l'âme. »

 

Pour découvrir quelques unes des vidéos de Carine, dont Les photos de l'hôpital et Madame X, déjà diffusées sur plusieurs festivals, ainsi que ses peintures, et échanger autour de votre vécu de la psychiatrie, venez nous rejoindre ce vendredi 14 décembre à 19 h au Labo, 8 place Saint Jean à Valence.

 

Après la projection – rencontre – discussion, nous finirons la soirée autour d'un verre et d'un buffet partagé.

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 22:34

malheuresement l'information circule mal  Il est très important de lui écrire à partir de l'hexagone lorsque s'ouvre le procés de turin le 21 novembre.2012

Prison de Prato (Italie) : une semaine de mitard pour Alessio
(Le 13 octobre 2012)

Mise à jour : Depuis le 12 octobre, Alessio n’est plus à l’isolement et a été changé de section.

Alessio à l’isolement

Ce matin 10 octobre, je suis allée au parloir avec Alessio (incarcéré suite aux affrontements en Val Susa, voir ici), à la prison de Prato. J’ai appris qu’il était à l’isolement depuis 6 jours. 6 jours sans voir et sans parler à personne.

Pour ceux qui le connaissent : sa force, sa détermination et l’enthousiasme rebelle de notre ami et compagnon sont inchangés.

En ce moment, je pense qu’il plus important que jamais de lui faire sentir notre proximité avec des lettres et des télégrammes [comme minimum, NdT].

En attendant de recevoir quelque chose de sa main, voilà un élément sur sa mise à l’isolement : suite au tabassage d’un jeune par les matons dans la section 3 de la prison, un groupe de prisonniers a protesté en refusant de remonter en cellule. Ensuite, et après deux rapports des matons, ils ont voulu transférer Alessio dans une autre section, et il a protesté...

A présent, il est à l’isolement, et il ne sait pas pour combien de temps.

Complicité et solidarité avec Alessio !

Une accolade,
Sofia

Pour lui écrire :
Alessio Del Sordo
Via La Montagnola 76,
59100, Prato

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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 07:47

 

Le jeune homme montilien qui s'est énervé face à l'attitude méprisanteet agressive du maton de la maison d'arrêt de valence est passé en procés au tribunal correctionel de valence.

Il est condamné à 4 ans de prison ferme qui va s'ajouter lors de son prochain procés pour braccage d'une bijouterie. Mais le procureur a demandéle 12 octobre  5 ans ferme

 A la lecture du dauphiné libéré du 13 octobre. On remarque que l'article n'est pas signé.Une question se posepour cette abscence de signature. L'avocat (bien connu par le collectif solidarité prisonnier )n'a pas dit que les conbditions de détention à la maison d'arrêt de valence est épouvantable, les cellules sont bondées. 3 personnes par cellule de 9 m2 par  cette été a été très chaud. et avocat proche du PS est le parfait contraire des avocats qui réfléchissent à propos de l'enfermement , qui est apparenté à une véritable  torture.Solidarité aux prisonniers qui se révoltent contre la barbarie carcérale

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Articles RÉCents

Agenda

    dimanche 30 juin

15h à 16 h

accueil de familles de prionnier-e-s

discussion , infos et peites recettes

pour les proches de détenu(E)s...

- aides juridique

-participation à l'émission de radio Mega

du 22 juillet