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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 07:07
http://www.acs-surveillance.com/video/Images/ACS-Surveillance.gif
Attention aussi
Le collectif du Laboratoire traverse une période de constat  des dégats; des ripostes  seront envisagées.



Il n’y a désormais plus aucun doute, la dictature s’installe. Le formidable outil de résistance que constitue internet sera très vite entre les mains des Etats, sous la gouverne des Etats-Unis. Lorsque l’on regarde quelques années en arrière, on constate que toutes les lois votées après les attentats du 11 septembre vont dans le sens d’une mise sous surveillance globale des individus, avec une disparition progressive de la liberté d’expression, et l’entrée en vigueur du « présumé coupable » en remplacement de la présomption d’innocence. 

La capacité technique de contrôler les individus est aujourd’hui si complète (puces RFID, vidéo surveillance, Hadopi, lois anti-terroristes, numérisation des supports de communication) qu’elle rend possible l’établissement d’un régime totalitaire si coercitif qu’il sera pratiquement impossible de le renverser. L’urgence pour les gouvernements de légiférer sur la surveillance va de pair avec la montée du chômage et de la colère, qui justifieront dans quelque temps cette législation. Il ne fait aucun doute que l’augmentation de la misère favorisera la violence, et que la nécessité de faire respecter l’ordre public passe par le contrôle des moyens de communication. 

Lorsque le moment sera venu, ce qu’on pourra désormais appeler la « police de la pensée » sera aux trousses de tous ceux qui résistent, et qui seront appelés « terroristes » par la propagande gouvernementale. Cette police tentera de repérer et d’anéantir toute possibilité de rassemblements, de partage d’informations, d’actions organisées et préparées de résistance citoyenne. 

Mais tout n’est pas perdu. S’il est vrai qu’il faut dès maintenant s’inquiéter et se préparer à l’anéantissement de notre liberté d’expression, il faut avant tout profiter du temps qu’il nous reste pour nous rassembler, et préparer la suite. On voit bien, à la précipitation des Etats, que ce soit au niveau de l’économie ou de la diplomatie, de la justice ou des médias, qu’ils ne sont pas encore prêts à instaurer la nouvelle gouvernance qu’ils désirent. Il s’effectue une sorte de course à la mise sous tutelle de tous les pouvoirs entre les mains de quelques uns qui, malgré la haute opinion qu’ils ont d’eux-mêmes, restent avant tout des êtres humains ; ce qui signifie qu’ils veulent tous une part du gâteau, quittes à perdre du temps en négociations diplomatiques. 

Internet sera contrôlé, mais ne disparaîtra pas. C’est un moyen de propagande et de surveillance trop essentiel. Même si ils doivent prendre le risque de laisser quelques portes ouvertes sur le web. Portes dans lesquelles la résistance pourra s’engouffrer. Mais attention, les hackers de la police sont au moins aussi redoutables que ceux de la liberté, et l’anonymat des pirates du web peut être une source d’instrumentalisation non négligeable. L’idéal serait dès maintenant de prévoir une sorte d’hébergeur alternatif, capable de se brancher et de se débrancher au réseau principal sans que les gouvernements aient le temps de le localiser ; ou de minuscules serveurs peu puissants, très cryptés et mobiles, ou chaque info passe d’un utilisateur à l’autre, et s’efface dès qu’elle est transmise.

Pour le reste, le plus raisonnable serait de se préparer dès maintenant à retourner aux vieilles méthodes d’information, et de commencer à former un réseau capable d’éditer sur papier, et de faire circuler l’information par voie (ou voix) humaine. Les « repaires » d’une émission comme celle de « Là-bas si j’y suis » pourraient être les bases locales de l’information, et seraient chargées de faire descendre et remonter les informations 

Il faut également étudier dès à présent tous les recours juridiques légaux capables de mettre en difficulté les gouvernements, sur leur propre terrain : celui de la contradiction juridique avec les fondements de nos démocraties. Le transfert de la démocratie vers la dictature ne se fera que par l’intermédiaire légal, et il se trouvera inévitablement des failles sur ce chemin. La constitution a déjà été modifiée, et sont les prémices de la mise en accord de celle-ci avec la constitution suivante. Le devoir de tous les juristes qui s’offusquent déjà des incohérences de ces modifications (comme l’article concernant la responsabilité du président et la procédure de destitution) est de faire la lumière sur ces sujets. 

Les hommes politiques, députés et sénateurs, ont également la possibilité de se désolidariser de la politique telle qu’elle est menée, et seront jugés par l’Histoire pour leur inaction. Nombreux sont ceux qui, au sein même de la majorité, ont compris le sens des réformes, et ne les désirent pas. Mais il faut qu’ils sachent que ce qu’ils croient être leur impuissance à changer le cours de l’histoire n’est que lâcheté. Et ce même s’ils n’ont rien de mieux à proposer. Il faut qu’ils sachent que leur opposition massive à l’établissement de ce « nouvel ordre mondial » peut avoir un retentissement majeur dans le monde tout entier, et que les peuples les en remercieront. 

Les journalistes, tant qu’ils ont encore officiellement le droit de s’exprimer librement, doivent faire fi des injonctions et des recommandations tacites de leurs employeurs (la « déontologie »), et établir clairement et publiquement les pressions dont ils font l’objet. Ils doivent être, ou redevenir le média du peuple, et non pas celui du gouvernement. 

Quand tout ceci aura échoué et que tous les secours de la démocratie auront lâché prise, il ne restera plus que nous, les masses. Vivants non seulement sous la contrainte, mais aussi dans la peur.

Se réunir sera un délit, exprimer son désaccord une trahison envers l’Etat, combattre pour la liberté un crime. Nous n’aurons alors plus que le choix de la violence, ce qui permettra à l’Etat d’y répondre, et ainsi de justifier l’établissement d’un nouveau système.E t celui-là, il sera difficile d’en réchapper. La puce RFID sera imposée à tous, l’esclavagisme sera rétabli de fait, le capitalisme s’effondrera de lui-même, et un nouveau système collectiviste sera mis en place. Il sera impossible de faire un geste sans qu’il soit suivi, analysé, jugé puis sanctionné. La torture sera permanente, aussi bien physiquement que mentalement. Le système sera parfait : nous ne serons alors plus des hommes.

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