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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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9 octobre 2006 1 09 /10 /octobre /2006 14:20

Le 9 octobre 1981 était abolie, en France, la peine de mort. Cet anniversaire est régulièrement commémoré, mais on oublie une chose : la prison tue aussi bien que la guillotine, elle met seulement plus longtemps.




La peine de mort lente

L’abolition de la peine de mort a laissé un vide qui a vite été comblé par l’allongement des peines et des durées effectives de détention.

La France a peu à peu introduit dans sa législation une extension de la durée de la de sûreté, jusqu’à la peine perpétuelle incompressible en 1994, la création d’une peine de réclusion criminelle de trente ans, l’augmentation du maximum correctionnel de 5 ans à 10 ans…

Des délits mineurs, comme le vol à l’étalage, sont sanctionnés par des peines démesurées (3 ans de prison en l’occurrence).

Parallèlement, les mesures de libérations conditionnelles se font de plus en plus rares. Ainsi aujourd’hui un condamné à perpétuité subit sa peine de sûreté, puis attend durant de longues années une éventuelle conditionnelle.


Jamais les peines prononcées n’ont été aussi lourdes, jamais les aménagements de peines n’ont été aussi chiches, jamais on a autant perdu la raison en prison, jamais on ne s’y est autant suicidé (dix fois plus qu’à l’extérieur, un suicide tous les trois jours).

Nouveaux temps, nouvelles techniques, plus propres, plus efficaces, mais tout aussi violentes et meurtrières. Désormais, on considère que tant que le corps ne subit aucune torture, on peut infliger tous les sévices à l’esprit.

Torture démocratique, camisole chimique, les bourreaux modernes se font fort de provoquer l’anéantissement des récalcitrants, avec plus ou moinsde violence selon les cas.

Des détenus à perpétuité en sont arrivés, à Clairvaux en janvier 2006, à demander le rétablissement de la peine de mort pour eux mêmes.

Un acharnement ciblé

La loi Kouchner sur la libération pour raisons médicales semble avoir été créée pour permettre la libération de Maurice Papon
, criminel contre l’humanité, qui coule encore aujourd’hui des jours tranquilles, et de Loïk Le Floch-Prigent, grand patron d’ELF dont l’eczéma était vraiment trop insupportable pour le maintien en détention.

Parallèlement, la militante d’Action Directe Joëlle Aubron n’a été libérée que lorsque l’Etat fut certain que le cancer avait gagné.

Sa camarade Nathalie Menigon est toujours en prison malgré ses multiples accidents vasculaires cérébraux.

Il est vrai que contrairement à Papon qui a assuré la continuité de l’Etat durant 40 ans, les révolutionnaires d’Action Directe se sont attaqués à celui-ci et au complexe militaro-industriel.

Ils subissent donc l’acharnement maximal de l’Etat et voient systématiquement leurs demandes de libération conditionnelles rejetées bien qu’ils aient accomplis leur peine de sûreté et passé déjà 20 ans derrière les barreaux.


La police et la peine de mort

Il faut néanmoins « nuancer » ce tableau.

La police continue, elle, de pratiquer la peine de mort.

Elle n’a besoin pour cela ni de loi, ni de jugement, ni de guillotine.
Entre 1977 et 2001, ce sont 196 personnes qui ont été abattus par les forces de l’ordre, en majorité des jeunes de moins de 20 ans d’origine maghrébine.


Ces « bavures » survenues durant de petits délits, des contrôles d’identité voire à l’intérieur des commissariats, n’ont valu à leurs auteurs que des condamnations de principe, parfois même n’ont donné lieu à aucune poursuite.

- ARRET DE L’IMPUNITE POLICIERE
- LIBERATION IMMEDIATE DES PRISONNIERS AYANT TERMINE LEUR PEINE DE SURETE ET DES PRISONNIERS MALADES
- NON A LA CONSTRUCTION DES PRISONS POUR MINEURS
- ARRET DE L’ENFERMEMENT SYSTEMATIQUE ET RECHERCHE D’ALTERNATIVES A LA RECLUSION



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