8 juillet 2007
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Un incendie dans une centrale allemande, jeudi 6 juillet dans le nord du pays,
relance le débat sur le nucléaire outre-Rhin.
la politique des petits gains pour de grandes défaites qui est défendu en Rhône Alpes par d’autres verts. Face à l’implantation programmée d’ITER, les verts du conseil régional défendent le projet « 1€ pour ITER, 1€ pour le renouvelable ».
Une politique de la co-gestion et de l’acceptation tacite de la relance.
AREVA et EDF de leur côté ne font pas autre chose en misant sur l’éolien. EDF est ainsi devenu le premier constructeur d’éolien en France, tout en étant le promoteur du nucléaire civil.
Dans ce spectacle confus certains voient une avancée –les autorités commenceraient à prendre conscience des problèmes liés au nucléaire – là où il s’agit d’une stratégie. Désamorcer la contestation et l’opinion publique toujours aussi hostile au nucléaire. Finalement, lui faire baisser les armes de l’action directe contre les projets nucléocratiques, au profit du bulletin de vote et des logiques institutionnelles.
Finalement, loin de remettre en cause un Monde qui se fissure, la catastrophe écologique annoncée, ne sert qu’une mutation du système capitaliste, et l’apparition d’une nouvelle autorité techno-écologique.Un article fort interressant de la FA du vercors pose ce problème. Dans celui ci la dénonciation de la pollution de la nappe phréatique par le traitement de la neige par le "calcium" en poudre que l'on met sur la neige pour ralentir la fonte. Cela la durci presque instantanément. Il est utilisé uniquement pendant les mauvaises saisons (manque de neige) comme cette année. Nous le retrouvons à coup sûr dans les nappes phréatiques°1 et dans nos robinets.
Les écolocrates sont désormais associés à la gestion de la pénurie.
Les crises écologiques deviennent également les principaux laboratoires de cette future gestion, et l’on voit quel visage elle aura:
Les inondations de La Nouvelle Orléans en sont un exemple relativement prémonitoire. La gestion de la crise a été pour l’essentiel autoritaire et inégalitaire. L’armée n’a fait que disperser, harceler, voir réprimer dans une violence des plus brutales toute tentative d’auto-organisation. Les émeutiers de la faim étaient tirés comme des lapins. Les réactions de solidarité des camps auto-organisés qui ont parfois surgit comme réponse la plus immédiate et la plus efficace face à une situation inédite et déstabilisante ont été harcelés par les autorités militaires et policières. Lorsque la crise est là et bien là, il n’y a plus de transparence, ni de participation qui tiennent, c’est le black-out, l’autoritarisme et la violence d’Etat. Une violence qui touchent d’ailleurs prioritairement les quartiers noirs, eux-mêmes les plus exposés…
n01 note pour le traitement de la nappe phréatique
Au-delà de ces travaux, les industriels qui rejoindront Matcos bénéficieront d’un “environnement supercritique” fertile, car la plate-forme s’inscrit dans le cadre plus large du pôle de compétitivité Trimatec et de l’association Innovation Fluides Supercritiques (IFS), basée à Valence. Centre de ressources, de veille et de formation, cette dernière va soutenir d’autres projets, en particulier un site de démonstration dédié à l’élimination de déchets industriels spéciaux par eau supercritique.
Une politique de la co-gestion et de l’acceptation tacite de la relance.
AREVA et EDF de leur côté ne font pas autre chose en misant sur l’éolien. EDF est ainsi devenu le premier constructeur d’éolien en France, tout en étant le promoteur du nucléaire civil.
Dans ce spectacle confus certains voient une avancée –les autorités commenceraient à prendre conscience des problèmes liés au nucléaire – là où il s’agit d’une stratégie. Désamorcer la contestation et l’opinion publique toujours aussi hostile au nucléaire. Finalement, lui faire baisser les armes de l’action directe contre les projets nucléocratiques, au profit du bulletin de vote et des logiques institutionnelles.
Finalement, loin de remettre en cause un Monde qui se fissure, la catastrophe écologique annoncée, ne sert qu’une mutation du système capitaliste, et l’apparition d’une nouvelle autorité techno-écologique.Un article fort interressant de la FA du vercors pose ce problème. Dans celui ci la dénonciation de la pollution de la nappe phréatique par le traitement de la neige par le "calcium" en poudre que l'on met sur la neige pour ralentir la fonte. Cela la durci presque instantanément. Il est utilisé uniquement pendant les mauvaises saisons (manque de neige) comme cette année. Nous le retrouvons à coup sûr dans les nappes phréatiques°1 et dans nos robinets.
Les écolocrates sont désormais associés à la gestion de la pénurie.
Les crises écologiques deviennent également les principaux laboratoires de cette future gestion, et l’on voit quel visage elle aura:
Les inondations de La Nouvelle Orléans en sont un exemple relativement prémonitoire. La gestion de la crise a été pour l’essentiel autoritaire et inégalitaire. L’armée n’a fait que disperser, harceler, voir réprimer dans une violence des plus brutales toute tentative d’auto-organisation. Les émeutiers de la faim étaient tirés comme des lapins. Les réactions de solidarité des camps auto-organisés qui ont parfois surgit comme réponse la plus immédiate et la plus efficace face à une situation inédite et déstabilisante ont été harcelés par les autorités militaires et policières. Lorsque la crise est là et bien là, il n’y a plus de transparence, ni de participation qui tiennent, c’est le black-out, l’autoritarisme et la violence d’Etat. Une violence qui touchent d’ailleurs prioritairement les quartiers noirs, eux-mêmes les plus exposés…
n01 note pour le traitement de la nappe phréatique
Au-delà de ces travaux, les industriels qui rejoindront Matcos bénéficieront d’un “environnement supercritique” fertile, car la plate-forme s’inscrit dans le cadre plus large du pôle de compétitivité Trimatec et de l’association Innovation Fluides Supercritiques (IFS), basée à Valence. Centre de ressources, de veille et de formation, cette dernière va soutenir d’autres projets, en particulier un site de démonstration dédié à l’élimination de déchets industriels spéciaux par eau supercritique.
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