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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 06:22
Les sociétés multinationales sont nos ennemis communs, elles constituent la forme actuelle du capital qui contrôle nos économies.

Nous remercions  pour la bonne tenu de la réunion( contre la répression du peuple Mapuche), et toutes les personnes présentes d'horizon politique varié.

Hier soir la projection a permis de s'approcherde la présence des multinationales qui dévastent les forêts sur le  territoire. Afin d'augmenter  la solidarité,dans une deuxième partie nous vous demandons de relayer la campagne de Via campésina le 16 octobre 2009 contre les multinationales.


 I)Forêts : le pétrole chilien

Si les Mapuches continuent de se heurter à la répression de l’Etat chilien, c’est notamment parce que l’acceptation de leurs revendications viendrait mettre à mal un secteur forestier qui représente une manne économique exceptionnelle, d’une croissance de plus de 6 % par an. Entre 1975 et 1994, les cultures ont ainsi augmenté de 57 % et le secteur forestier représente aujourd’hui plus de 10 % des exportations du pays. Le secteur est hautement concentré en termes de propriété et de localisation, puisque plus de deux millions d’hectares de plantations forestières « se concentrent dans les régions V et X, terres traditionnelles des Mapuches ». Plus de 60 % de la surface plantée appartient à deux grands groupes économiques, qui brassent des masses financières colossales, tandis que « seulement 7,5 % des plantations forestières sont détenues par de petits propriétaires ». Or, dans les régions où se développe ce lucratif commerce, la pauvreté atteint les indices les plus élevés du pays. « Les bénéfices ne sont pas redistribués et rien ne reste dans la région, si ce n’est la surexploitation, la pollution, la perte de diversité biologique et culturelle » (2).

Pour les Mapuches, il est inconcevable que les terres ne reviennent pas à leur usage premier qui participe d’une vision propre du cosmos et de la spiritualité, et qui fonde leur identité culturelle. Les entreprises forestières éliminent les forêts primaires qui protègent des bassins versants riches en eau et les remplacent par des plantations de pins et d’eucalyptus. Ces espèces importées affectent directement le milieu naturel et la médecine traditionnelle, provoquent un appauvrissement de la biodiversité de la province, diminuent les disponibilités en aliments des familles mapuches et nuisent à la santé de l’agriculture locale par l’usage fréquent de pesticides destinés à éliminer les mauvaises herbes et les maladies qui affectent les nouveaux arbres.




II) l'appel du 16 octobre


Dans les zones rurales, on assiste à une offensive féroce du capital et des multinationales sur l’agriculture et les biens naturels, c’est une guerre de privatisation par le dépouillement des paysans et des indigènes, par le vol de la terre, de la biodiversité, de l’eau, des semences, de la production et du commerce agricole.

Il ne s’agit pas seulement de multinationales de l’agro-industrie, mais aussi des sociétés travaillant dans l’extraction minière, la monoculture arboricole, les grands barrages, celles qui contrôlent la grande distribution, et plus généralement toutes celles qui participent à l’extension d’industries polluantes qui se disputent et s’appropirent la terre, l’eau et le territoire.

A partir du moment où nous, les peuples exerçons nos droits et resistons à ce dépouillement généralisé, ou quand nous sommes obligés de rejoindre le flux des migrants, la réponse a été criminalisation, repression, prisonniers politiques, assassinats, murs de la honte et plus de bases militaires.

C’est pourquoi la Via Campesina appelle à lutter contre les multinationales en général et plus particulièrement contre cargill, monsanto, nestle syngenta, walt mart, qui menacent directement nos communautés paysanes et indigènes, c’est l’orientation de notre lutte pour les prochaines années. Nous avons déclaré la guerre aux sociétés multinationales.

Aussi nous appelons les organisations réunies dans le mouvement international La Via Campesina , nos sympathisants et amis, les travailleurs des villes, tous les citadins à manifester notre mécontentement et notre refus de MONSANTO et des OGM.

Avec toute la créativité dont nous sommes capables dans la lutte , faisons entendre notre cri au monde :

  , NON AUX OGM !

GLOBALISONS LA LUTTE, GLOBALISONS L’ESPOIR

La Via Campesina
International peasant movement
Movimiento campesino internacional
Mouvement paysan international

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