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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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24 septembre 2011 6 24 /09 /septembre /2011 07:50

« Si les démoc­rates exi­gent la régu­lation de la dette publi­que, les ouvriers doi­vent exiger la ban­que­route de l’Etat. » (Karl Marx, 1re Adresse du comité de la Ligue des com­mu­nis­tes, 1850.)

Le spectacle de l’effondrement des valeurs bancaires, du sois disant « affolement des marchés », est toujours instructif, en particulier pour nous rappeler cette chose simple: qui gagne, et à quel prix.

Ainsi pouvait on voir sur BFM, ou autre radios et télévisions spécialistes de ces affaires là, les mêmes commentateurs, analystes etc montrer littéralement les dents, affirmant que là, vraiment,  il allait falloir nationaliser le secteur bancaire, mais qu’en plus, (avec un petit rictus énervé, ferme, dur, bref déterminé) il allait falloir imposer un grrros plan d’austérité, mais alors bien bien, on va voir ce qu’on va voir! Et oui, c’est ça aussi, la lutte des classes.

Reste bien sur une inconnue, et de poids, dans les calculs que font les capitalistes et leurs économistes: nous. Le prolétariat. Car lorsqu’on parle de  plan d’austérité, de « tailler à la hache dans les programmes sociaux » (toujours sur BFM) c’est nous qui sommes visé, bon, pas de finasserie, faut être compétitifs, on a compris ou ils voulaient en venir. Reste a savoir jusqu’à quel point nous allons nous laisser faire. Et surtout, ce que nous ferons  ensuite.

A ce sujet, citons ici un passage d‘un des plus récents textes de Paul Mattick Jr, intitulé a juste titre « L’avenir lugubre du capitalisme »:

« La plus grande inconnue lorsqu’on envisage l’avenir du capitalisme, c’est le degré de tolérance de la population mondiale face aux ravages que ce système social lui infligera. Les gens sont parfaitement capables de réagir de manière constructive face à l’effondrement des structures normales de la vie sociale et d’improviser des solutions aux problèmes immédiats de la survie physique et émotionnelle. Cela nous est amplement démontré par leur conduite face aux catastrophes tels que les tremblements de terre, les inondations, les dévastations de la guerre, ainsi que lors des précédentes périodes de bouleversement économique. Le fait que les gens du XXIe siècle n’ont pas perdu la capacité de faire face aux autorités pour défendre leurs intérêts a été démontré par les jeunes protestataires d’Athènes, les fonctionnaires grévistes de Johannesburg et, plus récemment et spectaculairement, par les Égyptiens qui, du moins pendant un moment, ont détruit un État policier en place depuis des dizaines d’années.

Dans tous les cas, les gens vont avoir l’occasion d’explorer pareilles possibilités dans un avenir proche, s’ils souhaitent améliorer leurs conditions de vie de la manière concrète qu’une économie déliquescente exigera. Alors qu’à l’heure actuelle ils attendent encore le retour promis de la prospérité, à un moment donné les millions de nouveaux sans abris, comme beaucoup de leurs prédécesseurs dans les années 1930, risquent de s’intéresser aux logements vides récemment saisis, aux biens de consommation invendable et aux stocks de nourriture accumulés par l’État, et d’y trouver tout ce dont ils ont besoin pour survivre. En outre, le fait de s’emparer et d’utiliser des logements, de la nourriture et d’autres objets, en enfreignant les règles d’un système économique fondé sur l’échange de biens contre de l’argent, implique en soi un mode d’existence sociale radicalement nouveau. »

Tant qu’il y aura de l’argent…

 

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