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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 08:21

lu sur  notavfrance et copié 

21.05.11 0249
Samedi 29 Juin 2013
Contre le train à grande vitesse, ses tunnels géants, ses chantiers dangereux et ses millions de tonnes de déblais. Contre ce grand projet mégalo, contre les intérêts des financiers, leurs conteneurs et leurs profits, marchons ensemble pour montrer notre opposition au Lyon-Turin :

Marche contre le Lyon-Turin de Modane à Villarodin-Bourget (Savoie)

Au programme:
13h Rassemblement en gare de Modane pour la marche
14h Départ en musique
16h Goûter& apéro tirés di sac au pied du Bourget
18h Concert et soirée festive

De la Val Susa à la Maurienne. Les vallées qui résistent contre la nouvelle ligne Lyon-Turin

Depuis 1991, les lobbies de l’industrie tentent d’obtenir la construction d’une nouvelle ligne à grande vitesse (LGV) entre Lyon et Turin. Alors que le chômage et la précarité enflent, il faudrait dépenser 30 milliards d’argent public pour gagner quelques minutes entre les grandes villes ? Et percer un tunnel de 57 km sous le Mont Cenis, au risque d’assécher les sources et d’exposer la population à l’amiante ? L’avenir des vallées n’est pas dans la multiplication des infrastructures, mais dans le maintien des activités les plus utiles, notamment l’agriculture et l’élevage. Si l’on veut diminuer encore le nombre de camions, et vivre d’une économie locale, il faut préserver la terre !
Les promoteurs du Lyon-Turin sont prêts à tout. Pour faire accepter la LGV, ils font du chantage à l’emploi, et promettent des contrats aux entreprises locales, mais ce genre de chantiers n’a besoin que de peu de main-d’oeuvre (au mieux quelques centaines à la fois, bien loin des 30 000 annoncés), et favorisent les géants du BTP. Maintenant, ils promettent aussi de mettre les camions sur les trains, mais pourquoi ne l’ont-ils pas déjà fait sur la ligne actuelle ? Parce que leur but est de faire circuler toujours plus de marchandises, que ce soit sur des camions ou des trains. Ce projet n’est ni social, ni écologique, il est destiné à gonfler les profits des géants du béton, de l’acier, et des transports. Pour eux c’est une aubaine, pour nous c’est un désastre.
 
En Val Susa, devant les risques de pollution et de destruction, les habitants s’opposent à la même LGV (en italien TAV, pour treno alta velocità) par de grandes manifestations populaires et en occupant les terres, et ce malgré une violente répression. Grâce à leur mouvement, les « NO TAV » ont empêché le début des travaux, et révélé la corruption de cadres de Lyon- Turin Ferroviaire (le maître d’oeuvre franco-italien), dont certains ont été mis en examen. En France, trois descenderies ont été creusées et déjà, des habitants ont subi les premiers dommages (sources asséchées, maisons fissurées, bruits, déblais), et LTF projete de commencer les travaux du tunnel en 2014. Face à la propagande des promoteurs, il est temps que tout le monde sache, il est temps de s’informer et de se réunir pour montrer notre opposition, faire pression sur les élus, soutenir les habitants les plus menacés, en Maurienne comme en Val Susa.
 
Le mouvement NO TAV est né en Val Susa, et s’étend aujourd’hui à d’autres zones menacées par des projets de LGV. Il est formé par des habitants organisés en comités locaux et indépendants. Il ne se revendique d’aucun parti politique, n’a pas de leader ni de représentant officiel. De la Val Susa à la Maurienne, nous sommes liés par des idées communes, pas par des foreuses !
 Défendons la vie dans les vallées, défendons les activités dignes, défendons notre futur !
TRACT
 
Comités No Tav de Chambéry et de Maurienne
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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 08:17

Paris-20 : Mort au pouvoir et années 30 !
(Le 25 juin 2013)

Le local PS du 20e arrondissement de Paris vandalisé

Métronews, 24-06-2013 13:57

FAITS DIVERS - Des inscriptions à l’encontre du gouvernement ont été découvertes ce lundi matin sur la devanture du local du parti socialiste situé rue Ernest Lefèvre dans le 20e arrondissement de Pari. Des vitres ont également été brisées. Il n’y a pas eu d’interpellation.

Nouvel acte de vandalisme contre un local politique la nuit dernière dans la capitale. Après celui du 4e arrondissement, celui du 5e arrondissement et ceux de plusieurs villes de banlieue parisienne, c’est le local du parti Socialiste du 20e arrondissement de Paris qui a été vandalisé dans la nuit de dimanche à lundi.

Un acte revendiqué

Le local, situé 2 rue Ernest Lefèvre entre les métro Pelleport et Saint-Farfeau, a "déjà été la cible d’actes de vandalisme" selon une source proche du dossier. Cette nuit, le ou les malfaiteurs ont tagué l’inscription "Mort au pouvoir" avant de signer par le "A" des anarchistes.

"Les militants d’extrême gauche ont déjà sévi sur ce local. La dernière fois, c’était pour protester contre l’aéroport Notre-Dame-des-Landes" a ajouté cette source. Plusieurs vitres de la devanture du local ont également été brisées.

"Pas d’amnistie pour les ennemis"

Dans un communiqué, Frédérique Calandra, maire PS, du 20e arrondissment a condamné ces faits."S’attaquer aux locaux des partis politiques républicains, c’est s’attaquer à la République et à la démocratie elles-mêmes avec de lâches méthodes qui nous rappellent les sinistres années 30 a déclaré l’élue. Je souhaite que les auteurs de cet acte soient identifiés et poursuivis en justice. Pas d’amnistie ou de répit pour les ennemis de la démocratie".


La permanence PS du XXe arrondissement vandalisée

Par LEXPRESS.fr, publié le 24/06/2013 à 18:56

Dans la nuit de dimanche à lundi, la façade de la permanence PS située dans le XXe arrondissement de Paris a été vandalisée et ses vitres ont été cassées.

Le local du Parti socialiste dans le XXe arrondissement de Paris a été dégradé et une façade recouverte d’une inscription hostile à la majorité.

"La permanence PS située rue Ernest-Lefèvre a été la cible de dégradations commises dans la nuit de dimanche à lundi ou tôt ce lundi", a indiqué une source policière.

L’une des façades a été recouverte de l’inscription "Mort au pouvoir" peinte en noire et signée du A des anarchistes, selon une source proche de l’enquête.

Des coups ont également été portés sur plusieurs vitres du local, sans les briser entièrement.

"S’attaquer aux locaux des partis politiques républicains, c’est s’attaquer à la République et à la démocratie elles-mêmes avec de lâches méthodes (...)", a réagi dans un communiqué le maire d’arrondissement Frédérique Calandra, qui "souhaite que les auteurs de cet acte soient identifiés et poursuivis en justice".

"Plusieurs locaux PS du XXe ont été récemment la cible d’attaques de militants anarchistes ou de l’ultra-gauche hostiles au pouvoir", a précisé une source proche de l’enquête.

En mai 2012, les vitres du local avaient déjà été prises pour cible, et le même jour la permanence de l’ex-députée PS et actuelle ministre chargée de la Réussite éducative George Pau-Langevin avait été recouverte de tags.

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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 22:17

lu sur le site les liquidateurs du vieux monde.ici

introduction du site

Ce site a pour but de compiler les écrits, sons et vidéos de critique et de réflexions sur la société nucléaire. Créer une base de données de textes et autres supports sur les luttes passées et actuelles en provenance de différents pays et écrits dans une perspective anti-autoritaire. Placer la remise en cause du nucléaire dans une critique plus large du monde qui va avec. Tout cela pour se donner des outils dans les luttes en cours et à venir et avoir prise sur ce sujet.

 

« Du nucléaire au renouvelable, critique du système énergétique »

juin 10, 2013

(texte lu le 18 mai 2013 à Montabot)
ici: TopoManche

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 00:10
lu dans les nouvelles du front


Les idées nationalistes resurgissent en Europe. C’est qu’en temps de crise, le passé fait recette. Et on ne parle pas ici de mettre en avant la danse folklorique dans le Poitou et les plus belles chansons de Patrick Sébastien : Nos nouveaux Saint Louis et Jeanne d’Arc (ou Mireille, on sait plus) s’attaquent à l’économie. Alors voici un petit Kit de démontage de ces discours, qui font l’objet d’un quasi consensus sur l’échiquier politique, depuis l’extrême-droite version Soral, jusqu’à la gauche du PS.

De nos jours, un ouvrier tout jaune coûte moins cher qu’un ouvrier « made in France » (même s’il est tout jaune d’ailleurs… à vous dégoûter d’employer des français). Et comme dans la pub Duracell, un ouvrier chinois travaille carrément plus longtemps. Du coup, les patrons tendent à s’installer à Pékin plutôt qu’à Maubeuge.

Alors, depuis quelques années des discours protectionnistes se développent. Pour contrer les délocalisations, il faudrait « produire et acheter français ». Et si les gens préfèrent acheter chinois quand même : qu’a cela ne tienne, on taxe fortement les produits en provenance de Chine, et bing, ils valent super cher, et ne sont donc plus si compétitifs que ça.

Avec un bon coup d’intervention de l’État, un peu de stratégie industrielle de derrière les fagots, on se retrousse les manches, et au boulot les prolos !

En commençant la lecture, on pourrait se dire « mais ils sont tarés, si on intervient pas pour sauver l’emploi, alors les prolos du coin n’ont plus qu’a se faire virer sans rien dire» ?

Bien entendu que non. Simplement, le discours nationaliste qui tend à mettre en cause les pauvres bougres qui bossent à l’autre bout du monde, est une farce sinistre.

 RAPPEL : il n’y a pas de « fin de l’industrie ». En revanche une grande partie de la production industrielle est partie des pays du centre, ou le capitalisme est né, pour aller vers les pays de la périphérie. ( Par exemple la Chine, mais aussi l’Inde, le Vietnam…)

Si on parle de centre et de périphérie, c’est que ce sont des termes qui nous semblent plus clairs, moins confus que « pays riches» ou « émergents ».

Centre et périphérie renvoie ainsi a la manière même dont le capitalisme s’est développé : partant de certaines régions du monde (le centre) pour investir progressivement les pays alentours, puis l’ensemble du monde ( la périphérie). De plus, ces termes renvoient directement aux relations de puissances entre ces différentes régions du monde, relations issues du développement du capitalisme.

 Ainsi, si pendant toutes ces années (en particulier les dites « 30 glorieuses ») on a pu avoir un capitalisme qui bon an mal an, assurait un emploi plus ou moins pour tous ici, c’est parce qu’on fabriquaient et refourguaient des cercueils au reste du monde et avec leurs propres arbres en plus. A ce sujet, voir notre article sur l’industrialisation.

Arnaque N°1«  Il faut relocaliser la production »

(Entendre : il faut diviser par deux les salaires. »)

Comme on le disait donc, jusqu’au années 70, l’industrie dans les pays de la périphérie, c’était quasi que dalle. Maintenant les prolos des pays périphériques fabriquent eux-mêmes leurs cercueils (et les nôtres), et le chômage explose ici… Ça s’appelle faire jouer la concurrence entre les ouvriers.

Et la deuxième étape, c’est le chantage : OK on revient vous faire bosser, mais faut être moins gourmand les cocos. Bah oui, pour inciter les patrons à relocaliser, il faudrait encore que les prolos français soient rentables… Ce qui veut dire beaucoup moins payés.

C’est déjà le principe des « aides à l’embauche » ou des « aides à la préservation de l’emploi » : en général, il s’agit d’autoriser les patrons à ne pas payer « les charges », c’est à dire les salaires indirects. En somme, c’est donner aux patrons une partie de nos salaires pour qu’ils restent ! Et pourquoi pas des ONG « SOS Patrons » tant qu’on y est ?

 Car ne nous leurrons pas, pour être compétitifs dans la concurrence internationale, faut trinquer : sans même chercher hors d’Europe, le salaire minimum en Bulgarie, c’est moins de 200 euros. Et en Grèce, avec toutes les mesures qu’ils se sont pris dans la tronche, c’est 570 euros : y a de la marge !

C’est tout l’enjeu des accords-chantage à l’emploi qui fleurissent en Europe, de l’Espagne à l’Allemagne en passant par Dunlop en France : nous faire accepter la baisse des salaires, et avec le sourire en prime, c’est pour la Patrie!

Pourtant, et c’est là ou on voit que ces discours sont clairement de l’arnaque, même avec une baisse importante des salaires, les ouvriers, en France ou en Allemagne, ne sont pas prêt de se retrouver au niveau des Chinois.

Et c’est pas nous qui le disons, c’est Phillipe d’Arvisenet, chef économiste pour BNP Paribas:

« Le coût du travail en Chine est très inférieur à ce qu’il est dans les pays de l’OCDE. Si l’on prend comme référence des pays comme l’Allemagne, la France, les Etats-Unis d’un côté et la Chine de l’autre, on a un écart au niveau des salaires qui va de 1 à 20.

Pour dire les choses autrement, 10 euros de salaire horaire ici c’est ½ euro de salaire horaire en Chine. Cela n’épuise pas le sujet du coût du travail puisqu’il y a bien d’autres choses qui rentrent dans le coût d’un produit qu’on fabrique à partir du travail, notamment les gains de productivité.
Le niveau de productivité en Chine est très inférieur à ce qu’il est dans des pays comme la France, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne. Il y a un écart de 1 à 3, grosso modo, entre ces niveaux de productivité, ce qui vient relativiser énormément le coût du travail, et là on passe d’un écart de 1 à 20, selon la manière dont on voit les choses, à un écart qui est plutôt de 1 à 6 ou 1 à 7. »

En somme, même une fois calculé la productivité horaire, qui est trois fois plus importante en France ou en Allemagne à celle de la Chine (« écart de 1 à 3″), pour que les capitalistes puissent produire aussi peu cher ici qu’en Chine,  il faudrait encore couper les salaires en 8…

D’autant que là bas, les capitalistes sont déjà en train de penser que les ouvriers chinois coûtent trop cher, et veulent délocaliser…. On est pas sorti de l’auberge. Ainsi, en Chine, on parle depuis déjà plusieurs années de délocalisation dans l’intérieur du pays, ou vers l’étranger, ou les salaires sont encore plus bas.

En résumé, les patrons n’ont rien contre relocaliser la production : mais avec des salaires de galériens. Ils n’ont pas le choix, s’ils veulent maintenir leurs profit ! Ce n’est donc en rien une « solution » pour nous. Juste un mytho de plus pour justifier les attaques contre les prolos.

 Mais on entend déjà les partisans du protectionnisme avec leurs solutions miracle : si les gens du coin n’achetaient que les produits du coin, y aurait plus de problème de compétition avec les Chinois, non ? Et paf, plus de problèmes de pressions sur les salaires ? C’est ce qu’on va voir.

 

Arnaque N°2 : « Il faut acheter Français »

Entendre : « Il faut accepter de payer plus cher des produits car ils sont Français. Comment ça vous n’avez pas les moyens ? »

 Voilà une autre proposition, qui rappelle un peu la première, mais en prenant les choses par un autre bout, celui de la consommation : nous faire acheter par « patriotisme » des produits plus chers mais nationaux (ou régionaux, ou par villes, voire par quartiers…)

On a vu ce mot d’ordre aux dernières Présidentielles dans la bouche de la plupart des candidats. C’est sans doute l’affirmation la plus « insensée », comme dirait Sexion d’Assaut.

D’abord parce que les produits « made in France » ne le sont presque jamais d’un bout à l’autre tant les circuits de production sont imbriqués : une partie est faite ici, une autre là, le tout assemblé encore ailleurs. Car si les produits nécessitant du travail très complexe (forte qualification) sont encore fabriqués en France, tout le reste est en général déjà délocalisé ou c’est moins cher.

Prenons l’exemple d’un produit phare de l’industrie capitaliste, la voiture. Une voiture est aujourd’hui divisée en plus de 5000 pièces qui peuvent être produites chacune séparément. Bien sûr, cette séparation suis des règles bien précise.

Ainsi, pour BMW, comme l’indique l’image ci dessous (cliquer dessus pour l’agrandir) on voit qu’il y a une division internationale du travail bien précise:

- Les sites de productions… ( soit la production des composants mécaniques et informatiques et les dernières étapes du montage, dernières étapes en général faites a la demande, pour éviter les stock) . Sont essentiellement en Allemagne, en Europe et aux USA.

- Les sites de montages ( les premières étapes de la production de la bagnole, ce qui nécessite moins de travail qualifié) sont tous délocalisés.

 

 Ce n’est pas par volonté de compliquer les choses, pour les patrons : cela tient là aussi de la nécessité pour eux de maximiser leurs profits. Voir a ce sujet notre article sur la restructuration.

Ensuite, car si la France ne se mettait à produire que des marchandises 100 % made in france, nous n’ aurions pas les moyens de les acheter !

 Les artisans « d’chez nous », l’ont bien compris, eux qui vendent à des bourgeois sur internet partout dans le monde leurs produits « typiques » pressés avec les pieds, sans additifs.

Ah ben oui, le capital chinois c’est de l’argent sale, mais bon s’il vient acheter nos produits gentiment, ça change tout…

C’est que c’est bien beau, de vouloir nous faire acheter local, mais c’est pas avec un SMIC (sans parler d’un RSA) qu’on va y arriver ! Demandez vous une seconde si vous pourriez arrêter d’aller acheter vos meubles chez IKEA, qui les produits dans la périphérie, pour vous rendre chez des artisans locaux… Franchement vous manquez de civisme ! ( Et ne nous faites pas le coup de parler d’Emmaüs : vous croyez qu’il se passe quoi, si tout le monde vit de la récup ? Ben y en a pas assez pour tout le monde.)

Le cas le plus impressionnant, c’est celui des USA. Là bas le discours anti-Chine est particulièrement présent chez les « politiques ».

Faut dire qu’ils ont l’habitude, il y a trente ans, c’était contre le Japon, ses motos, ses voitures moins chères et qui consommaient moins : on appelait ça le « Japan-bashing ».

C’est que c’est pratique de dire aux prolos que la faute vient d’ailleurs ! Le nombre de personnes sous le seuil de pauvreté aux USA est le pire de tous les pays du centre. Alors imaginez s’ils se mettaient à acheter des produits « made in USA » de A à Z, ce qu’il leur resterait… En fait, arrêtez d’imaginer, c’est mort : juste, les prolos américains ne peuvent pas faire autrement : ils sont trop peu payés pour ça. Pour rappel, on a déjà traité ce sujet y a un petit moment, Chine je te tiens…

En somme, si les prolos aux USA ou ici, arrivent à joindre les deux bouts, c’est parce qu’une grande partie de ce qu’on achète n’est pas cher… Car produit à bas coût. C’est même la délocalisation dans ces pays qui a « permis » de rendre tenable la baisse des salaires ici.

C’est tout le problème que ne comprennent pas, ou font mine de ne pas comprendre les protectionnistes : il n’y a pas deux situations séparées, ici le chômage, là bas les bas salaires : il y a un seul monde, capitaliste, ou ces deux situations font système.

Et aujourd’hui, ce système est en crise. Ici, car la dette public et privée explose. Là bas, car si l’Europe par exemple ne consomme plus, eh bien les prolos chinois risquent à leur tour de se retrouver au chômage. ( Et qu’ils sont trop peu payés pour acheter leurs propres produits… Ce qui ce n’est pas prêt de changer, comme on vous en parlera un de ces quatre.)

 Ainsi, la première chose qu’il faut dire aux nationalistes aujourd’hui, c’est : le monde dont vous parlez n’existe plus, ce qui est estampillé français ne l’est pas plus, hormis quelques babioles artisanales, ou dieu sait quoi…

Non content de vouloir nous payer moins cher, vous voulez nous culpabiliser de pas avoir de pognon, non mais franchement…

 Le protectionnisme aujourd’hui, c’est le discours de la guerre contre les prolos.

Il est temps de sortir un peu du discours « la France va mal ». Ce n’est pas la France qui va mal. C’est les prolos qui y vivent. Le nationalisme revient en avant aujourd’hui, et comme toujours avant une bonne guerre, on nous en parle en termes de sacrifices qu’il va falloir faire pour cette nation.

 La guerre qui nous attend n’est pas contre le Teuton ou l’Angliche. Elle est lancée par le patronat contre nous, parce qu’on est sa principale marge de profit, la seule sur laquelle il peut jouer : les salaires. Pourquoi se sacrifier pour la grandeur de la France et de ses patrons ? Elle et Ils ne vont pas vous rendre un sou de votre dévotion. La France c’est comme 250 autres pays dans le monde un état, des flics, des juges, dont la première fonction est de maintenir l’ordre bourgeois, coûte que coûte. C’est une matraque au service de l’exploitation de la moitié de l’Afrique. Et on devrait lui redonner sa grandeur ? Que la France meure, on portera pas le deuil.

Et les deux positions, la relocalisation, le produire français & le discours sur « acheter français », sont les deux faces d’une même pièce : notre écrasement. Comme souvent dans l’histoire, c’est au nom de la nation qu’on va moins payer les prolos, les faire bosser plus, etc. Tout le discours nationaliste vise a nous inciter a ne pas lutter contre les restructurations en cours, ou encore à accuser les prolos étrangers… Voilà pourquoi il est nuisible.

Bon, c’est bien beau, mais sinon, quoi de positif dans tout ça ?
De positif difficile à dire. Parce que ce qu’on vous dit là, c’est quand même que le patronat va avoir bien du mal à relancer d’une quelconque manière l’activité en Europe sans couper en huit les salaires. Il ne faut pas chercher de plan B dans le cadre du capitalisme, il n’y en a pas.

Le capitalisme ne se réforme pas, on ne pourra pas le renationaliser, le protéger, le materner, c’est inutile. Quelques pays dans le monde qui sont gavés de matières premières (Iran, Venezuela) et quelques périphéries de troisième rang comme Cuba, ont encore des situations particulières (c’est pas non plus la fête!), mais eux-mêmes vont avoir de sales lendemains qui déchantent.

 Mais cet immense nivellement vers le bas n’est pas encore réalisé. Et pour qu’il fonctionne, il va falloir nous passer sur le corps. A tantquil, on pense que ça ne se passera pas si facilement que ça.

 Le Capital VS l’immense collection des prolos du monde, de toutes les couleurs, nationalités, etc. C’est BetClic (un site de pari en ligne) qui risque d’être surpris…

Bientôt la suite : la nationalisation des industries, une solution ?

Un article trouvé sur le site « Tantquil »

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 08:30

info trouvé sur le cri du dodo.ceette infos élargit notre vision quand aus salopards qui font la propagande pour le groupre  "troisième voie"

Le gang fasciste qui a assassiné Clément Méric,  un camarade antifasciste, vegan et anarchiste, est composé d’Esteban Morillo et de sa copine Katia Veloso. Ces ordures avaient voulu créer un groupe de “Section défense animale” et étaient présents lors d’une marche anti-fourrure.

Nous avions dénoncé cette présence fasciste. Les organisateurs,  soutenus par la fondation brigitte bardot, n’avaient pas trouvé opportun d’exclure ces individus de cette marche. Pour nous, ces organisations ont du sang sur les mains et ils ont permis à ces assassins de venir faire du repérage des militants veganEs antifascistes. Une proche de ces assassins étaient venus provoquer les veganEs antifascistes à la marche d’Emagny contre la fourrure et les prendre en photo Info ici.

Nous publions les informations sur ces personnes que nous avons trouvé sur le net ;

Katia Veloso :

Membre de troisième voie et à l’initiative de la section défense animale.

Les membres de troisième voie à la marche contre la fourrure :

Le tueur Esteban sur la droite à coté de la militante Nath Animaliste (pseudo facebook) :

Katia Veloso à la même marche :

Serge Ayoub dénonçant les veganEs antifascites :

veganantifa

Nous, veganEs antifascistes demandons à chaque personne de la protection animale ou de la libération animale de prendre ses responsabilités face à ces individus. Ils doivent être chassés de tout nos rassemblements.

Nous avons dénoncé dans les rassemblements la présence de ces fascistes, nous savions que des personnalités de la protection animale connaissaient les opinions politiques de ces individus et qu’ils ont fermé les yeux.

NI OUBLI, NI PARDON !

Nous, veganEs Antifascistes, sommes opposéEs à ces individus et la libération animale comme lutte révolutionnaire antispéciste d’émancipation n’a rien à voir avec le fascisme !

——

L’état et la démocratie ne seront jamais des remparts f
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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 19:59

lu ici et làon n'est pas des balances.

Depuis la presse bourgeoise italienne, nous apprenons que les magistrats enquêtant actuellement sur les attaques de la FAI se réuniront ce jeudi 13 juin à Gênes pour se coordonner dans le but d’en finir avec les attaques de la FAI/FRI [1]. Nous pouvons donc supposer qu’ils ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin, et que c’est pour régler leur compte à tous les anarchistes pour qui l’attaque n’est pas un concept philosophique que ces charognes en toge se réuniront bientôt.

Les magistrats spécialistes des activités subversives qui interviendront se nomment :

- Nicola Piacente, Federico Manotti et Silvio Franz (de Gênes)
- Fausto Zuccarelli, Luigi Alberto Cannavale, Giovanni Corona et Alessandro Milita (de Naples)
- Sandro Ausiello et Roberto Sparagna (de Turin) - Maurizio Romanelli (de Milan.)

Qui se souvient, il y a un peu plus de cent ans, que c’est en Italie qu’ont été posées les prémisses d’Europol, l’union intergouvernementale actuelle des polices européennes, qui facilite l’échange de renseignements entre polices nationales en matière de stups, de “terrorisme”, de “criminalité internationale” et de pédophilie au sein de l’Union européenne ? En effet, c’est du 24 novembre au 21 décembre 1898 que s’était tenue la première conférence internationale des polices, la première expérience d’une union intergouvernementale de répression.Pompeusement nommée Conférence internationale de Rome pour la défense sociale contre les anarchistes, elle faisait suite à l’assassinat le 10 septembre 1898 d’Élisabeth de Wittelsbach, alias Sissi l’impératrice d’Autriche, par l’anarchiste Luigi Luccheni. Assassinat qui comme souvent -notamment lors de la jambisation dernière de la crapule nucléocrate Adinolfi- apporta dans son sillage son lot de dissociation de la part des libertaires plus intéressés par les louanges de l’opinion publique que par la volonté de relier aux mots les actes, et son lot de solidarité de la part des compagnons qui ne se soucient guère de politique [2]. Il y a cent ans tout juste qui séparent cette première conférence de la création d’Europol. Pas étonnant donc, que ce qui avait commencé dans le but de traquer les anarchistes, remplisse aujourd’hui le même rôle [3]. Pas étonnant non plus qu’aujourd’hui comme hier, nous œuvrions à leur déroute, en 1898, 1998 et en 2013 comme toujours.

Pour en finir avec les larbins de l’ordre public.

Solidarité avec les anarchistes incarcérés partout dans le monde.
Feu à toutes les prisons et liberté pour tous/tes les prisonnier/es.

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Notes

[1] Fédération anarchiste informelle / Front révolutionnaire international

[2] On pourra relire pour l’occasion les textes de Giuseppe Ciancabilla réédité récemment par les éditions Gratis en italien, Un colpo de lima (en référence au coup de lime fatal de Luccheni sur Sissi), et dont l’introduction a été traduite dans le dernier numéro de la revue anarchiste Subversions à Paris.

[3] Voir ici et .

________________________________

[Publié sur la Base de données anarchistes le 11 juin 2013]

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 16:16
reçu par mail du résistons Rezo
Urgent !!! ça craint !  la police d’Argenteuil au lieu d’arrêter les skinheads qui ont agressé Rabia la jeune musulmane avec foulard âgée de 17 ans  , qui ont agressé à leur tour la soeur Sofia qui porte le Niqab et ont failli déclencher une émeute avec leurs provocations et leurs violences  , CRI  va organiser un rassemblement Vendredi 21 Juin à 15 heures devant la Mairie d’Argenteuil 
Lisez ce récit c’est édifiant et je vous envoie aussi  le témoignage d’un jeune qui était présent lors de cette bouffée  de violence policière
Je suis sorti de chez moi( Rue X)pour aller faire des courses sur la rue pietonne,arrivée au niveau d'un magasin portant le nom de "belle et zen" dans mon dos j'ai entendu quelqu'un crier "Madame,madame"ne sachant pas qu'on m'appelait je ne me suis pas  retournée alor un policiers en uniforme continua de crier et est venu me couper la route et s'ecriat " madame arretz vous controle mettez vous sur le coté" jai repondu "oui monsieur" et en me retournant je vis 2 autres collégues en uniforme.en le suivant dans un petit renfoncement de batiment juste a côté,en meme temps il disait "en meme temps on ne  peut pas savoir si c'est un homme ou une femme",je lui dit qu'il entendait le son de ma voix toujour tres calmement mais le Mr. me cria dessus  de me taire et m'arracha mon sac violemment je lui dit "vous voulez mes papiers monsieur,vous n'avez pas a m'arracher mon sac je peux vous les donner il me cria dessus et me demanda de retirer mon niqab ,ce que je fis tout de suite en lui redemandant s'il voulait voir mes papiers mais il me recria dessus au même moment vu qu'il ne faisait que crier un attroupement s'etait formé et des passants criai "qu'il navait pas le droit c'est injuste elle a rien fait ..."un ami d'enfance qui avait été là des le debut esseya tres poliment de leur parler en le demandant pourquoi il agisait ainsi mais des policiers lui criérent dessus, d'autres jeunes le rejoignirent et ils ont vu les policiers m'encercler a plusieur (4 je crois)moi je pleurait pasqu'ils m'ont fait très peur et qu'ils continuait à crier et le policiers du début me poussa dans le renfoncement,ils appela des renforts et je lui redemandias pourquoi je n'ai rien fait Mr. vous avez mon sac et mes papiers et de là tout c'est envenimer les gens ont crié de me lâcher de ne pas le laisser me toucher qu'ilsn' avaient  pas le droit,ils ont gazer la foule et la dame m'emmena par le bras jusqu'a un fourgon qui etait à l'angle de la rue face au tabac sur le chemin juqu'au camion elle me dit: "de ne pas repondre à son collegue et d'attendre d'etre entendu une fois au poste" je lui repondit: "d’accord",j'entendis des coup de feu et des cris cela me fit très très peur on aurai dit une guerre ils revenaient  prendre des armes dans le camion et repartaient en me criant dessus que c'etait ma faute "t'est contente de toi,fallait y reflechir avant,mecréante,c'est ta faute tous ça" par ce qu'il me voyait que je pleurait j'etait vraiment choquée de l'ampleur de ce qui se deroulait je voyais des gens par terre qu'ils ont frappé à plusieurs ça courait de partout.ensuite ils sont revenu-e-s en criant de démarrer mais une voiture de leurs collegues leurs barrait la route,un policier ouvrit la porte coulissante jetais assise face à la route et un monsieur agée qui je connais depuis que je suis petite, est venu prêt du camion en leur disant qu'ils devait me relacher je navait rien fait,ils lui criérent dessus et fermèrent la porte...ensuite les gens continuérent  de protester dehors et un homme ouvrit la porte du conducteur et j'ai entedu qu'il avait dit" pourquoi vous faite ça elle a rien fait laisser ma soeur...",les policiers criaient  et les gens aussi.des policiers etaitent dehors ils y avait au moin 6/7 voitures de police en plus du camion.ensuite quand ils refermèrent les portes plusieurs me criaient dessus dont celui du début qui n'a fait que m'insulter "mecréante,sale pute,de toute façon je ne comprends  pas pourqoi  t'es voilée tu n'es pas  môche "et les autres rigolèrent,moi je ne parlais pas et regardais par la fenêtre près de moi.ce fut comme ça jusqu'au comissariat avec les sirènes et une conduite tres mouvementée n'ayant pas de ceinture de securité je devais me cramponner de mes deux mains au siege...
Arrivée aux commissariat,des collegues en civil se mirent par la fenêtre des étages et ils  les ont applaudi avec des grands rire et parlaient  mais je n'y est pas pretée attention et suis rentrée directement voir le jeune homme(mounir) qu'il ont interpellée et qui étais arrivé avant moi au commissariat.il saignait de la tête et avait l'air tres sonné je me mis à pleurer directement car je voyais du sang derriere lui sur le mur et sur sa tête...j'ai eu vraiment très peur pour lui,il etais menotté.ils m'ont crier de ne pas lui parler et le policier qui m'avait arreté cria"on la fouille,on ne la pas encore fouillée,elle est peut etre armée" une femme m'emmena dans une cellule (de garde a vue) et le policier resta a la porte j'écarta les bras et elle commença à me palper tout le corps,lui continuait à me crier dessus mais je l'ignorais un moment elle leva mon jilbab très haut et vu qu'il etait là  je voulu tenir mon jilbab mais il me  retira mon bras violemment et me cria tu ne bouge pas et des insultes mais avec le choc je vous assures je me souviens pas exactement de ses paroles mais il me dit tu vois il fallait  coopérer et je fus surprise vu que des le debut j'avais coopérer je lui fit savoir et il me cria très très fort de me taire il me fit peur il avait lair d'être hystérique "TAIS TOI J'TAI DIT" alors que c'est lui qui me posait la question de là un collégue a dit que je mentais et je ne voulus plus parler car c'était leur paroles contre la mienne...a plusieurs reprise quand on m'emmenait au camion,et une fois dans la cellule avec la policiere je demandais les noms des agents qui m'avaient contrôler et particulierement du 1er mais soit on me disait on n' a pas le droit ou carrément nan je te le donne pas..ensuite une policiere se mit en travers de la porte avec moi a l'interieur et c'est elle qui me dit nan je te donne pas et je lui dit que sa n'allait pas se passer comme sa,ils outrepassait leurs droits et que je porterai plainte elle ne repondit pas (et ne me regardait même pas depuis le debut)ensuite on me demanda mes papiers je leur dit que c'était eux qui avaient  mon sac et que mes papiers etaient à l'interieur au même moment j'entendis mounir qui demandait de voir un medecin et qu'on lui dessere les menottes car il avait très mal mais un policier lui repondit sechement "nan tu reste comme ça"et il repeta "nan" a plusieurs reprises....
moi entre temps la policiere m'enferma dans la cellule et je lui demandait pourquoi je pourrais être reçu par leur responsable et elle me dit qu'ont allait me recevoir pour mon audition,j'attendis..au bout d'une heure je pense je m'impatientait, car vivant seule avec ma soeur je venais de l'avoir au tel avant d'aller faire les courses on c'etait dit je prépare a manger pour quand elle rentre on mange et je me suis dit qu'elle s'inquietait surement de ne pas me trouver à  la maison et de ne pas reussir à me joindre,je demanda au policiers qui passait et repassait devant ma cellule de prevenir au moin ma soeur et que je devais rentrer chez moi on me répétait on va vous recevoir attendez...j'attendit..mais passer encore un momen je navais pas d'horloge mais le temps me paraissais long je redemandait à être entendu et leur réitera mes droits que ce n'etait pas normal je n'avais rien fait et que je porterais plainte..j'etais vraiment inquiete de se qui m'arrivais je n'ai jamais été arreté auparavant dans ma vie...un monsieur plus gentil que les autre et en uniforme blanc vient me demander mon identité je lui dit qu'il avait mes papiers et il me dit "c'est l'autre service qui les a on va faire comme ça en attendant" alor je lui donna mon identité ma date de naissance ville adresse et numero de tel...il me dit qu'il m'auditionnerais bientot et je le remercia.on me renferma et j'attends encore,au bout d'un moment des policiers se mirent a crier "on retourne a la basilique ça à "re péter"" et plein de policiers se mirent a courir vers la sortie,cela me remit un coup car j'avait peur de se qui se passait dehor...entre temps j'ai oublié qu'ils ont emmené mounir et je crois bien avoir entendu "on le transfère a cormeilles"...j'attendit encore et je redemandais quand pourrais-je rentrer chez moi je n'avais rien fait les choses ne devaient pas se passer comme ça je connaissais mes droits et un homme en civil vint me dire que j'allait etre entendu très rapidement je le remerciais et jattends jusqu'à la venu de l'homme en uniforme blanc qui avait pris mon identité sur un papier il m'auditionna tres calmement en me rappelant que j'etais  passible d'une amande je lui repondit que je savais et il me dit "ça va vous connaissez" et je lui repondis que oui je connaissais mes droits et que ses collégues avaient  outrepasser les leur et je lui demandais si je pouvais avoir le nom de l'agent qui avait pris mon sac car j'avais  entraperçu mon sac qui etait tout dechirée..il me repondit avec un sourire qu 'il ne pouvait pas et j'ai dit c'est pas grave ça ne m'empechera pas de porter plainte et il me dit c'est votre droit mais un conseil ne porter pas pleinte à Argenteuil ou Bezons je dit que non j'appelerais mon avocat et je porterais surement plainte directement sur Paris.Il me posa beaucoup de questions pourquoi je portais  le voile depuis quand combien de fois j'avais  lu le coran si j'etais au courant de ce qui s'etait passeé en Afghanistan une femme et un homme on été lapidé je lui repondais à toute ses questions calmement et posément et qui'il ne fallait pas faire d'amalgame et que chacun est libre de ses choix et que je ne cosait aucun tord à autrui,il me dit mais vous savez c'est interdit et je lui dit que oui mais j'ai esseyé de vivre sans mais je me sentais mieux avec et que je trouvais cette loi liberticide,on est en France et le principe de liberté egalité fraternité était violé par cette loi qui nous contraint a nous devêtir alors que des femmes ont tous les droits pratiquement  nue et on ne leur fait rien mais dés qu'on choisie de se vétir ça pose problème...pourquoi??il ne parla pas...
ensuite on me dit que ma soeur attendait il partit la voir et revint etonnée de la voir non voilée et habillée à "l'occidental" il me dit mais votre soeurn' est pas du tout comme vous je lui dit qu'elle avait les mêmes convictions mais que chacun avance a son rythme elle m'a dit plus tard qu'il lui a posé to plein de questions sur moi mais aussi sur elle.il me fit signer ma déposition et je demandais mes affaires on alla chercher mon sac je lui montrais qu'il etait déchirer de partout et que c'etait ses collegues qui avaient  fait ça je regardait a l'intérieur et constata que mon téléphone etait cassé ainsi que mon porte clef et un livre qui etait tout neuf abimée de partout..il ne repondait pas je dis ok je le mentionnerais dans ma plainte il me dit oui faites ça.il me ramena auprès de ma soeur et de deux amies qui m'attendaient à l'entrée et il me dis d'attendre qu'on me ramène mon passeport que je n'avais  pas recupéré,mais il revins me chercher 5 min après et me dit de venir chercher mon passeport alor je le suivit et on me fit me rassoir au bureau ou il avait pris ma déposition j'attendis 2 min et un policier en uniforme avec une tres grosse douille je pense (car sa sentait la poudre enfin l'arme je compris que c'etait ça il  la posa face à moi toucha l'ordi 5sec retourna la douille et la reprit et parti...5min après le policier me ramena mon passeport et me racompagna en me disant que je serai surement convoqué que je risquais l'amande et même un stage (il ment j'avais parlé lors de l'audition de ce que je risquais) il était environ 21H et quelques.
 
(je vous envoie ce qui s'est passé ce matin de suite jJai été assez longue et confuse je m'en escuse sincèrement mais je suis encore sous le choc de tout ça....)
m'etant coucher très tard ce matin à 4h30,moi ma soeur et une amie nous dormions lorsque vers 11h30 ont entendit taper très violemment à la porte. On se leva en sursaut et ont entendit Au nom de la loi fb ouvrez FBI je regardait dans le judas et vu la police...1er choc..ma soeur alla ouvrir pendant que moi je suis alleé me voilée je revins et ils rentrèrent en posant des questions c'est chez qui? y-a qui dans l'appartement?ou est mr.X ?sachant que je suis la locataire et que mon père ne vis même plus içi il est au Maroc donc on leur dit qu'il etait au Maroc et nous demanda nos papiers je suis allé chercher les miens et en je les trouvais très froid et agressif dans leurs propos je leur dis que j'avais été arretée hier soir et qu'ils devaient  très certainement savoir qui j'etais et pourquoi ils seraent là sinon,ils se contentèrent de me demander pourquoi j'avais été arretée je leur dis voile integrale,je posais plein de questions je demandait pourquoi ils voulaient ma piece d'identité et un des 3 celui qui était dehors me reponadit qu'il voulai être sûr que c'etais moi je lui dis mais vous venez jusqu'à chez moi il me dit ça peut être quelqu'un d'autre je ne repondais plus.  un des 2 policiers qui était dans mon entrée passa sa tête et scruta mon salon je dis  à  ma soeur de rentrer dans le salon et je fermais  la porte pour qu'il ne regarde pas chez moi je me suis mise a leurs redemander pourquoi ils etaient chez moi ils n'avaient pas le droit d' entrer , il mentit en disant que c'etait ma soeur qui les avait autorisé chose qu'elle a démanti et je repondait mais c'est chez moi et moi je ne vous ai pas autorisé ils m'ont demander séchement a bon c'est vous la propriétaire je dit non locataire et il me dit vous avez un bail jai dit oui quelque par et il me demanda  d'appeler ma soeur et lui demandirent ses papiers elle chercha pendant 10min elle est   arrivée a les trouver  et il prirent simplement ce qu'elle leur dit sur un bout de papier et ils mon dit de me presenter au commisariat a 14h au service CAR apparament c'est ceux qui m'ont interpellé hier j'ai demandé pourquoi ils m'ont dit vous verrez et voilà je penses d' avoir oublieé plein de details et j' espere que ça ne portera pas préjudice à mon  dossier toute fois si je me souviens  de quoi que se sois je vous enverrais un mail desolée d'être brouillon...et je vous remercie profondément de votre aide et soutien.Qu'Allah SWT vous en récompense.


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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 10:16

Samedi dernier vers midi, Tony, un Rrom habitant dans une baraque à Montreuil, s’est jeté sur les flammes de l’HLM en face pour sauver ses voisins en danger, en compagnie d’un autre voisin, Ahmed. Ils ne se connaissaient pas, mais se sont connus là, dans le feu, en sauvant des enfants. Une jeune femme interrogée par France Bleu disait plus tard “on ne les voyait pas comme voisins (les Rroms) avant, mais là, ils ont été super solidaires, ils sont venus en courant”.

Dimanche vers minuit, un incendie ravage cette fois-ci un squat à Lyon, dans lequel vivent des Rroms. Actuellement, le bilan est de trois morts: deux femmes et un enfant. Plusieurs autres personnes sont portées disparues et les recherches sous les décombres se poursuivent avec des chiens, en raison du danger.

Manuel Valls, en visite à Lyon pour les zones de sécurité prioritaires, accompagnée par Mme. Taubira, y a fait un détour. Pour reprendre, dans un discours à peine modéré, les propositions de Louis Aliot, numéro 2 du Front National. Le “sentiment de profonde tristesse” n’a pas empêché le ministre de dire que “ces squats, comme les campements de fortune, doivent être évacués chaque fois quand ils présentent, ici comme ailleurs, de vrais dangers”. Le 26 août 2012, M. Valls a signé, avec 6 autres ministres, une circulaire interministérielle sur les “campements illicites”. Celle-ci préconise des diagnostics sociaux et des solutions de relogement pour les occupants de ces “campements”. A l’heure actuelle, le maximum fait par les autorités (et rarement) a été de payer 2-3 nuitées d’hôtel aux personnes expulsées ou victimes d’incendies comme celui de Lyon. Après cela, les “hébergés” sont mis dehors et doivent tout recommencer, en étant chassés de partout par la police de M. Valls. Le Front National se fait un plaisir de dénoncer le “relogement en HLM” des Rroms, qui selon lui, mettraient volontairement le feu à leurs bidonvilles pour avoir ces logements que beaucoup de Français attendent depuis des années.

 

En jetant la responsabilité sur les Rroms, en incitant et attisant des “exaspérations” de riverains derrière lesquels il s’abrite ensuite, tout ceci d’une manière lâche et non assumée ouvertement, le gouvernement français fait le jeu de l’extrémisme. N’oublions pas que le fascisme n’est pas le fait d’hommes seuls. Il est le résultat de l’infiltration des idées et sentiments qu’ils propagent et attisent parmi la population. Souvent, il commence avec un processus de déshumanisation de fractions précises de la société, supposées faibles et/ou impopulaires.

Français!

M. Valls ouvre la voie sur laquelle le Front national avancera, et pas seulement dans les sondages!

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 06:01
Hier défenseur des reporters de guerre, aujourd'hui, participant au colloque de préparation des municipales d'Orange, aux côtés de figures du FN. Robert Ménard devrait se présenter à l’élection municipale de Béziers (Hérault) avec l'appui du Front national. Un soutien qui "ravit" l'ancien fondateur de Reporters sans frontières. L'ONG, en revanche, a pris soin de se désolidariser de l'homme, rappelant jeudi 6 juin qu'il ne faisait plus partie de l'organisation. Retour sur son parcours tortueux.

Une personnalité controversée à RSF

Lobbying. A Reporters sans frontières, Robert Ménard se fait surtout connaître par sa défense des journalistes en zone de conflit. Mobilisé dès le premier jour pour la libération de Florence Aubenas, Robert Ménard n'hésite pas à faire du lobbying auprès d'entreprises privées comme Sanofi, Pathé, Suez ou Areva, afin de récolter des fonds pour hâter la libération de la journaliste. Il se rapproche même d'Omar Harfouch, un ami du colonel Kadhafi, "mais aussi un ami de RSF, qui répond toujours présent quand on le sollicite", comme il l'explique au Monde en mai 2005  
Le régime de Kadhafi n'était pourtant pas connu pour sa défense de la liberté de la presse. Mais Robert Ménard a fait fi de ces contradictions. "Je suis profondément réaliste, et j'en suis venu à la conclusion que si je ne suis pas efficace, c'est que je n'ai pas su m'y prendre"soulignait-il quelques mois plus tôt, déjà dans Le Monde .
"Autoritarisme". Co-fondateurs de RSF en 1985 avec Robert Ménard, Rony Brauman et Jean-Claude Guillebaud ont quitté l'organisation au milieu des années 1990, pointant pour l’un "l'autoritarisme" de Robert Ménard, pour l'autre, son absence de critique des médias français, comme l’observe en 2008 un blog hébergé sur Mediapart.

Un apôtre d'une liberté d'expression totale

Quand il était encore dirigeant de Reporters sans frontières, le natif d'Oran détonnait dans sa défense jusqu'au-boutiste de la liberté d'expression.
Soutien à Dieudonné. En 2004, il vient défendre à la barre du tribunal Dieudonné, accusé de "diffamation publique à caractère racial" pour son sketch polémique de décembre 2003, réalisé dans l’émission "On ne peut pas plaire à tout le monde" de Marc-Olivier Fogiel. En treillis, chapeau de juif orthodoxe, cagoule et papillotes, Dieudonné avait appelé les jeunes des cités "à rejoindre l'axe américano-sioniste qui [vous] offrira beaucoup de débouchés", et lancé, bras tendu, "Israheil".
Malgré ses démêlés avec la justice, Robert Ménard continue à inviter l’ancien compère d'Elie Semoun dans son émission sur Sud Radio, notamment en avril 2012. A plusieurs reprises, il convie également Alain Soral, essayiste proche de l'extrême droite et ancienne plume de Jean-Marie Le Pen. En 2007, il lui ouvre même les colonnes de sa revue Médias, qu'il a fondée en 2004, alors qu'il était encore secrétaire général de RSF.
Combat contre la "bien pensance". C'est également dans Médias qu'il s'attaque (avec Pierre Veilletet), dès 2004, à la "bien-pensance" qui veut "nous faire croire que Jean-Marie Le Pen est plus dangereux que Goebbels et que tous les médias italiens sont sous la botte d’un néofasciste qui a pour nom Silvio Berlusconi". Il ferraille dans le même article contre les altermondialistes, symbolisés par Le Monde diplomatique : "Ils ont beau débiter des sornettes, rêver d’un monde dont nous ne sommes pas sûrs qu’ils veuillent eux-mêmes, personne ou presque n'ose les rappeler à la réalité des chiffres et aux leçons de l’histoire."
En 2008, il a annoncé, comme le notait 20 Minutesqu'il descendrait "dans la rue pour défendre la presse FN". Une petite phrase à peine relevée à l’époque mais qui réjouit l’extrême droite. Le député européen FN Bruno Gollnisch se félicitait alors, sur son blog, de la bataille de Robert Ménard contre les "bien-pensants".
La liberté d’expression, fil conducteur de l'engagement de ce pied-noir permettant d'expliquer son rapprochement avec le FN ? En 2012, il lance le site internet Boulevard Voltaire, "un lieu ouvert à toutes les sensibilités, où les journalistes ne trient pas entre ce qui est convenable et ce qui ne l'est pas", explique-t-il, cité par L'Express. Comme contributeur, on y retrouve Christian Vanneste, privé de l'investiture UMP pour les législatives, ou Jean-Yves Le Gallou, ex-député européen frontiste.

Un méticuleux rapprochement avec le FN

"Pas de gauche". En septembre 2008, Robert Ménard quitte l'organisation qu'il avait fondée en 1985. Il récupère, d'une certaine manière, sa liberté totale de parole. Et ne se prive pas de l'utiliser. "Quand vous dirigez une association de droits de l'homme, il va de soi que vous êtes de gauche. Le problème, c’est que je ne suis pas de gauche", explique-t-il en avril 2011 aux Inrocks.
Dans ses jeunes années, Robert Ménard a pourtant été un militant de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR). "Sur la forme, il n'a pas changé, il a toujours braillé. C'était un bon copain, mais un révolutionnaire, un teigneux", se souvient un ancien camarade du parti, cité par Midi Libre.
Pro peine de mort. Habitué aux polémiques, Robert Ménard a défendu à plusieurs reprises la peine de mort. Marine Le Pen avait également proposé, pendant sa campagne présidentielle, de réfléchir à un rétablissement de la peine capitale. "Je pense que sur un certain nombre d’affaires, comme celle de Dutroux, je ne suis pas sûr que je mettrais beaucoup d’énergie [pour éviter] qu’à Dutroux on coupe le cou", argumentait Robert Ménard en mars 2010 sur France Inter, comme l’avait repéré Rue89. Ce "beauf absolu", comme il s'était autoproclamé, réitère cette position en décembre 2010 sur le plateau d'i-Télé, avant de se faire vertement reprendre par le présentateur Julian Bugier.
En 2011 sur l’antenne de RTL, Robert Ménard franchit un nouveau cap en faisant l'éloge de Marine Le Pen, nouvelle présidente du FN, souligne Le Monde (article payant). "Elle appelle un chat, un chat. (...) Elle piétine une classe politique qui est dans l'incapacité totale de résoudre les problèmes qu'il y a. (...) Elle incarne une autre réponse. Vous n'aimez pas cette réponse, les gens vont vous balayer."
Un livre de soutien. Le transfert semble parachevé en avril de la même année, quand Robert Ménard publie le pamphlet Vive Le Pen ! (coécrit avec son épouse Emmanuelle Duverger, éditions Mordicus). L'ancien fondateur de RSF se défend pourtant d’être devenu lepéniste. "Je ne voterai pas Front national mais je pense que ce parti, qui doit être considéré comme républicain aussi longtemps qu'il ne sera pas interdit, doit bénéficier du droit à la liberté d'expression. Défendre la liberté d'expression n'est pas défendre l'extrême droite", argue l'ancien militant des droits de l'homme, cité par Le Figaro. Après la publication de l’essai, Robert Ménard sera débarqué de RTL en juin 2011, puis d'i-Télé en juillet 2012.
La satisfaction du FN. Au FN, on se réjouit de la capture d'une telle proie. "Cela montre que le processus de dédiabolisation fonctionne", s'amuse Steeve Briois, secrétaire général du FN contacté par francetv info. "Des gens comme M. Ménard ne nous auraient jamais rejoint il y a dix ou quinze ans. Le FN ouvre aujourd’hui ses portes à de telles personnalités."
En se présentant à Béziers avec le soutien du Front national, Robert Ménard parferait définitivement sa mutation idéologique. En septembre 2012, l'ancien journaliste de Radio France Hérault décrivait, sur son blog, une ville laissée à l'abandon. "L'habitat est délabré, squatté par des marchands de sommeil. Les paraboles punaisent les façades d'immeubles occupés par des pauvres, des maghrébins, des gitans. Les bourgeois ont fui. Les Biterrois ne reconnaissent plus leur ville." Un constat pas si éloigné des thèses du FN, comme le souligne le 30 mai le Huffington Post.
Large rassemblement. A Béziers, Robert Ménard veut rassembler de "la gauche à l'extrême droite", mais le FN ne lui tient pas rigueur de ses "infidélités". "Ce sont les médias qui mettent des gens dans des petites cases. Notre clivage, c'est souverainiste ou mondialiste. S’il y a des patriotes, souverainistes et de gauche, qui veulent nous rejoindre à Béziers, il n'y a aucun problème", conclut Steeve Briois. 
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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 06:24

 

Hommage à Clément Méric : la gauche accusée de récupération politique

JDD, 7 juin 2013

REPORTAGE - Plusieurs personnalités de gauche ont assisté jeudi au rassemblement en hommage au jeune étudiant décédé à Paris, place Saint-Michel. Une participation à caractère éminemment politique qui n’a pas plu aux militants antifascistes.

Fâcheuse coïncidence. Au moment où Nathalie Kosciusko-Morizet était prise à partie dans le 9e arrondissement de Paris lors d’un hommage à Clément Méric, le jeune étudiant tué mercredi soir par des skinheads, Anne Hidalgo a quant à elle dû être exfiltrée de la place Saint-Michel lors d’un autre rassemblement. Huée par des militants antifascistes (mouvance dont était issu Clément Méric), la candidate socialiste à la mairie de Paris a été contrainte de faire demi-tour sous les cris de "PS hors la manif, socialos trahison !".

Harlem Désir, lui, n’a pas pris de risque. Comme le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone, le premier secrétaire du PS, qui avait pourtant appelé son parti à participer à ce rassemblement lancé par le Parti de gauche, n’est finalement pas venu place Saint-Michel. Trop dangereux. "Il ne voulait pas de tension en ce jour de deuil", explique son entourage. "Il avait peur d’être hué", raillent pour leur part plusieurs responsables de gauche présents lors de l’hommage au militant d’extrême gauche tué sous les coups de membres d’extrême droite. Quelques rares responsables PS étaient pourtant visibles, comme Gérard Filoche, membre du Bureau national, Caroline De Haas, une militante féministe, ou encore Colombe Brossel, adjointe au maire de Paris.

Besancenot parle, Mélenchon écoute

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    dimanche 30 juin

15h à 16 h

accueil de familles de prionnier-e-s

discussion , infos et peites recettes

pour les proches de détenu(E)s...

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-participation à l'émission de radio Mega

du 22 juillet