Marche contre le Lyon-Turin de Modane à Villarodin-Bourget (Savoie)
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Marche contre le Lyon-Turin de Modane à Villarodin-Bourget (Savoie)
Paris-20 : Mort au pouvoir et années 30 !
(Le 25 juin 2013)
Le local PS du 20e arrondissement de Paris vandalisé
Métronews, 24-06-2013 13:57
FAITS DIVERS - Des inscriptions à l’encontre du gouvernement ont été découvertes ce lundi matin sur la devanture du local du parti socialiste situé rue Ernest Lefèvre dans le 20e arrondissement de Pari. Des vitres ont également été brisées. Il n’y a pas eu d’interpellation.
Nouvel acte de vandalisme contre un local politique la nuit dernière dans la capitale. Après celui du 4e arrondissement, celui du 5e arrondissement et ceux de plusieurs villes de banlieue parisienne, c’est le local du parti Socialiste du 20e arrondissement de Paris qui a été vandalisé dans la nuit de dimanche à lundi.
Un acte revendiqué
Le local, situé 2 rue Ernest Lefèvre entre les métro Pelleport et Saint-Farfeau, a "déjà été la cible d’actes de vandalisme" selon une source proche du dossier. Cette nuit, le ou les malfaiteurs ont tagué l’inscription "Mort au pouvoir" avant de signer par le "A" des anarchistes.
"Les militants d’extrême gauche ont déjà sévi sur ce local. La dernière fois, c’était pour protester contre l’aéroport Notre-Dame-des-Landes" a ajouté cette source. Plusieurs vitres de la devanture du local ont également été brisées.
"Pas d’amnistie pour les ennemis"
Dans un communiqué, Frédérique Calandra, maire PS, du 20e arrondissment a condamné ces faits."S’attaquer aux locaux des partis politiques républicains, c’est s’attaquer à la République et à la démocratie elles-mêmes avec de lâches méthodes qui nous rappellent les sinistres années 30 a déclaré l’élue. Je souhaite que les auteurs de cet acte soient identifiés et poursuivis en justice. Pas d’amnistie ou de répit pour les ennemis de la démocratie".
La permanence PS du XXe arrondissement vandalisée
Par LEXPRESS.fr, publié le 24/06/2013 à 18:56
Dans la nuit de dimanche à lundi, la façade de la permanence PS située dans le XXe arrondissement de Paris a été vandalisée et ses vitres ont été cassées.
Le local du Parti socialiste dans le XXe arrondissement de Paris a été dégradé et une façade recouverte d’une inscription hostile à la majorité.
"La permanence PS située rue Ernest-Lefèvre a été la cible de dégradations commises dans la nuit de dimanche à lundi ou tôt ce lundi", a indiqué une source policière.
L’une des façades a été recouverte de l’inscription "Mort au pouvoir" peinte en noire et signée du A des anarchistes, selon une source proche de l’enquête.
Des coups ont également été portés sur plusieurs vitres du local, sans les briser entièrement.
"S’attaquer aux locaux des partis politiques républicains, c’est s’attaquer à la République et à la démocratie elles-mêmes avec de lâches méthodes (...)", a réagi dans un communiqué le maire d’arrondissement Frédérique Calandra, qui "souhaite que les auteurs de cet acte soient identifiés et poursuivis en justice".
"Plusieurs locaux PS du XXe ont été récemment la cible d’attaques de militants anarchistes ou de l’ultra-gauche hostiles au pouvoir", a précisé une source proche de l’enquête.
En mai 2012, les vitres du local avaient déjà été prises pour cible, et le même jour la permanence de l’ex-députée PS et actuelle ministre chargée de la Réussite éducative George Pau-Langevin avait été recouverte de tags.
introduction du site
(texte lu le 18 mai 2013 à Montabot)
ici: TopoManche
Les idées nationalistes resurgissent en Europe. C’est qu’en temps de crise, le passé fait recette. Et on ne parle pas ici de mettre en avant la danse folklorique dans le Poitou et les plus belles chansons de Patrick Sébastien : Nos nouveaux Saint Louis et Jeanne d’Arc (ou Mireille, on sait plus) s’attaquent à l’économie. Alors voici un petit Kit de démontage de ces discours, qui font l’objet d’un quasi consensus sur l’échiquier politique, depuis l’extrême-droite version Soral, jusqu’à la gauche du PS.
De nos jours, un ouvrier tout jaune coûte moins cher qu’un ouvrier « made in France » (même s’il est tout jaune d’ailleurs… à vous dégoûter d’employer des français). Et comme dans la pub Duracell, un ouvrier chinois travaille carrément plus longtemps. Du coup, les patrons tendent à s’installer à Pékin plutôt qu’à Maubeuge.
Alors, depuis quelques années des discours protectionnistes se développent. Pour contrer les délocalisations, il faudrait « produire et acheter français ». Et si les gens préfèrent acheter chinois quand même : qu’a cela ne tienne, on taxe fortement les produits en provenance de Chine, et bing, ils valent super cher, et ne sont donc plus si compétitifs que ça.
Avec un bon coup d’intervention de l’État, un peu de stratégie industrielle de derrière les fagots, on se retrousse les manches, et au boulot les prolos !
En commençant la lecture, on pourrait se dire « mais ils sont tarés, si on intervient pas pour sauver l’emploi, alors les prolos du coin n’ont plus qu’a se faire virer sans rien dire» ?
Bien entendu que non. Simplement, le discours nationaliste qui tend à mettre en cause les pauvres bougres qui bossent à l’autre bout du monde, est une farce sinistre.
RAPPEL : il n’y a pas de « fin de l’industrie ». En revanche une grande partie de la production industrielle est partie des pays du centre, ou le capitalisme est né, pour aller vers les pays de la périphérie. ( Par exemple la Chine, mais aussi l’Inde, le Vietnam…)
Si on parle de centre et de périphérie, c’est que ce sont des termes qui nous semblent plus clairs, moins confus que « pays riches» ou « émergents ».
Centre et périphérie renvoie ainsi a la manière même dont le capitalisme s’est développé : partant de certaines régions du monde (le centre) pour investir progressivement les pays alentours, puis l’ensemble du monde ( la périphérie). De plus, ces termes renvoient directement aux relations de puissances entre ces différentes régions du monde, relations issues du développement du capitalisme.
Ainsi, si pendant toutes ces années (en particulier les dites « 30 glorieuses ») on a pu avoir un capitalisme qui bon an mal an, assurait un emploi plus ou moins pour tous ici, c’est parce qu’on fabriquaient et refourguaient des cercueils au reste du monde et avec leurs propres arbres en plus. A ce sujet, voir notre article sur l’industrialisation.
Arnaque N°1« Il faut relocaliser la production »
(Entendre : il faut diviser par deux les salaires. »)
Comme on le disait donc, jusqu’au années 70, l’industrie dans les pays de la périphérie, c’était quasi que dalle. Maintenant les prolos des pays périphériques fabriquent eux-mêmes leurs cercueils (et les nôtres), et le chômage explose ici… Ça s’appelle faire jouer la concurrence entre les ouvriers.
Et la deuxième étape, c’est le chantage : OK on revient vous faire bosser, mais faut être moins gourmand les cocos. Bah oui, pour inciter les patrons à relocaliser, il faudrait encore que les prolos français soient rentables… Ce qui veut dire beaucoup moins payés.
C’est déjà le principe des « aides à l’embauche » ou des « aides à la préservation de l’emploi » : en général, il s’agit d’autoriser les patrons à ne pas payer « les charges », c’est à dire les salaires indirects. En somme, c’est donner aux patrons une partie de nos salaires pour qu’ils restent ! Et pourquoi pas des ONG « SOS Patrons » tant qu’on y est ?
Car ne nous leurrons pas, pour être compétitifs dans la concurrence internationale, faut trinquer : sans même chercher hors d’Europe, le salaire minimum en Bulgarie, c’est moins de 200 euros. Et en Grèce, avec toutes les mesures qu’ils se sont pris dans la tronche, c’est 570 euros : y a de la marge !
C’est tout l’enjeu des accords-chantage à l’emploi qui fleurissent en Europe, de l’Espagne à l’Allemagne en passant par Dunlop en France : nous faire accepter la baisse des salaires, et avec le sourire en prime, c’est pour la Patrie!
Pourtant, et c’est là ou on voit que ces discours sont clairement de l’arnaque, même avec une baisse importante des salaires, les ouvriers, en France ou en Allemagne, ne sont pas prêt de se retrouver au niveau des Chinois.
Et c’est pas nous qui le disons, c’est Phillipe d’Arvisenet, chef économiste pour BNP Paribas:
« Le coût du travail en Chine est très inférieur à ce qu’il est dans les pays de l’OCDE. Si l’on prend comme référence des pays comme l’Allemagne, la France, les Etats-Unis d’un côté et la Chine de l’autre, on a un écart au niveau des salaires qui va de 1 à 20.
Pour dire les choses autrement, 10 euros de salaire horaire ici c’est ½ euro de salaire horaire en Chine. Cela n’épuise pas le sujet du coût du
travail puisqu’il y a bien d’autres choses qui rentrent dans le coût d’un produit qu’on fabrique à partir du travail, notamment les gains de productivité.
Le niveau de productivité en Chine est très inférieur à ce qu’il est dans des pays comme la France, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne. Il y a un écart
de 1 à 3, grosso modo, entre ces niveaux de productivité, ce qui vient relativiser énormément le coût du travail, et là on passe d’un écart de 1 à 20, selon la manière dont on voit les choses, à
un écart qui est plutôt de 1 à 6 ou 1 à 7. »
En somme, même une fois calculé la productivité horaire, qui est trois fois plus importante en France ou en Allemagne à celle de la Chine (« écart de 1 à 3″), pour que les capitalistes puissent produire aussi peu cher ici qu’en Chine, il faudrait encore couper les salaires en 8…
D’autant que là bas, les capitalistes sont déjà en train de penser que les ouvriers chinois coûtent trop cher, et veulent délocaliser…. On est pas sorti de l’auberge. Ainsi, en Chine, on parle depuis déjà plusieurs années de délocalisation dans l’intérieur du pays, ou vers l’étranger, ou les salaires sont encore plus bas.
En résumé, les patrons n’ont rien contre relocaliser la production : mais avec des salaires de galériens. Ils n’ont pas le choix, s’ils veulent maintenir leurs profit ! Ce n’est donc en rien une « solution » pour nous. Juste un mytho de plus pour justifier les attaques contre les prolos.
Mais on entend déjà les partisans du protectionnisme avec leurs solutions miracle : si les gens du coin n’achetaient que les produits du coin, y aurait plus de problème de compétition avec les Chinois, non ? Et paf, plus de problèmes de pressions sur les salaires ? C’est ce qu’on va voir.
Arnaque N°2 : « Il faut acheter Français »
Entendre : « Il faut accepter de payer plus cher des produits car ils sont Français. Comment ça vous n’avez pas les moyens ? »
Voilà une autre proposition, qui rappelle un peu la première, mais en prenant les choses par un autre bout, celui de la consommation : nous faire acheter par « patriotisme » des produits plus chers mais nationaux (ou régionaux, ou par villes, voire par quartiers…)
On a vu ce mot d’ordre aux dernières Présidentielles dans la bouche de la plupart des candidats. C’est sans doute l’affirmation la plus « insensée », comme dirait Sexion d’Assaut.
D’abord parce que les produits « made in France » ne le sont presque jamais d’un bout à l’autre tant les circuits de production sont imbriqués : une partie est faite ici, une autre là, le tout assemblé encore ailleurs. Car si les produits nécessitant du travail très complexe (forte qualification) sont encore fabriqués en France, tout le reste est en général déjà délocalisé ou c’est moins cher.
Prenons l’exemple d’un produit phare de l’industrie capitaliste, la voiture. Une voiture est aujourd’hui divisée en plus de 5000 pièces qui peuvent être produites chacune séparément. Bien sûr, cette séparation suis des règles bien précise.
Ainsi, pour BMW, comme l’indique l’image ci dessous (cliquer dessus pour l’agrandir) on voit qu’il y a une division internationale du travail bien précise:
- Les sites de productions… ( soit la production des composants mécaniques et informatiques et les dernières étapes du montage, dernières étapes en général faites a la demande, pour éviter les stock) . Sont essentiellement en Allemagne, en Europe et aux USA.
- Les sites de montages ( les premières étapes de la production de la bagnole, ce qui nécessite moins de travail qualifié) sont tous délocalisés.
Ce n’est pas par volonté de compliquer les choses, pour les patrons : cela tient là aussi de la nécessité pour eux de maximiser leurs profits. Voir a ce sujet notre article sur la restructuration.
Ensuite, car si la France ne se mettait à produire que des marchandises 100 % made in france, nous n’ aurions pas les moyens de les acheter !
Ah ben oui, le capital chinois c’est de l’argent sale, mais bon s’il vient acheter nos produits gentiment, ça change tout…
C’est que c’est bien beau, de vouloir nous faire acheter local, mais c’est pas avec un SMIC (sans parler d’un RSA) qu’on va y arriver ! Demandez vous une seconde si vous pourriez arrêter d’aller acheter vos meubles chez IKEA, qui les produits dans la périphérie, pour vous rendre chez des artisans locaux… Franchement vous manquez de civisme ! ( Et ne nous faites pas le coup de parler d’Emmaüs : vous croyez qu’il se passe quoi, si tout le monde vit de la récup ? Ben y en a pas assez pour tout le monde.)
Le cas le plus impressionnant, c’est celui des USA. Là bas le discours anti-Chine est particulièrement présent chez les « politiques ».
Faut dire qu’ils ont l’habitude, il y a trente ans, c’était contre le Japon, ses motos, ses voitures moins chères et qui consommaient moins : on appelait ça le « Japan-bashing ».
C’est que c’est pratique de dire aux prolos que la faute vient d’ailleurs ! Le nombre de personnes sous le seuil de pauvreté aux USA est le pire de tous les pays du centre. Alors imaginez s’ils se mettaient à acheter des produits « made in USA » de A à Z, ce qu’il leur resterait… En fait, arrêtez d’imaginer, c’est mort : juste, les prolos américains ne peuvent pas faire autrement : ils sont trop peu payés pour ça. Pour rappel, on a déjà traité ce sujet y a un petit moment, Chine je te tiens…
En somme, si les prolos aux USA ou ici, arrivent à joindre les deux bouts, c’est parce qu’une grande partie de ce qu’on achète n’est pas cher… Car produit à bas coût. C’est même la délocalisation dans ces pays qui a « permis » de rendre tenable la baisse des salaires ici.
C’est tout le problème que ne comprennent pas, ou font mine de ne pas comprendre les protectionnistes : il n’y a pas deux situations séparées, ici le chômage, là bas les bas salaires : il y a un seul monde, capitaliste, ou ces deux situations font système.
Et aujourd’hui, ce système est en crise. Ici, car la dette public et privée explose. Là bas, car si l’Europe par exemple ne consomme plus, eh bien les prolos chinois risquent à leur tour de se retrouver au chômage. ( Et qu’ils sont trop peu payés pour acheter leurs propres produits… Ce qui ce n’est pas prêt de changer, comme on vous en parlera un de ces quatre.)
Ainsi, la première chose qu’il faut dire aux nationalistes aujourd’hui, c’est : le monde dont vous parlez n’existe plus, ce qui est estampillé français ne l’est pas plus, hormis quelques babioles artisanales, ou dieu sait quoi…
Non content de vouloir nous payer moins cher, vous voulez nous culpabiliser de pas avoir de pognon, non mais franchement…
Le protectionnisme aujourd’hui, c’est le discours de la guerre contre les prolos.
Il est temps de sortir un peu du discours « la France va mal ». Ce n’est pas la France qui va mal. C’est les prolos qui y vivent. Le nationalisme revient en avant aujourd’hui, et comme toujours avant une bonne guerre, on nous en parle en termes de sacrifices qu’il va falloir faire pour cette nation.
La guerre qui nous attend n’est pas contre le Teuton ou l’Angliche. Elle est lancée par le patronat contre nous, parce qu’on est sa principale marge de profit, la seule sur laquelle il peut jouer : les salaires. Pourquoi se sacrifier pour la grandeur de la France et de ses patrons ? Elle et Ils ne vont pas vous rendre un sou de votre dévotion. La France c’est comme 250 autres pays dans le monde un état, des flics, des juges, dont la première fonction est de maintenir l’ordre bourgeois, coûte que coûte. C’est une matraque au service de l’exploitation de la moitié de l’Afrique. Et on devrait lui redonner sa grandeur ? Que la France meure, on portera pas le deuil.
Et les deux positions, la relocalisation, le produire français & le discours sur « acheter français », sont les deux faces d’une même pièce : notre écrasement. Comme souvent dans l’histoire, c’est au nom de la nation qu’on va moins payer les prolos, les faire bosser plus, etc. Tout le discours nationaliste vise a nous inciter a ne pas lutter contre les restructurations en cours, ou encore à accuser les prolos étrangers… Voilà pourquoi il est nuisible.
Bon, c’est bien beau, mais sinon, quoi de positif dans tout ça ?
De positif difficile à dire. Parce que ce qu’on vous dit là, c’est quand même que le patronat va avoir bien du mal à relancer d’une quelconque manière l’activité en
Europe sans couper en huit les salaires. Il ne faut pas chercher de plan B dans le cadre du capitalisme, il n’y en a pas.
Le capitalisme ne se réforme pas, on ne pourra pas le renationaliser, le protéger, le materner, c’est inutile. Quelques pays dans le monde qui sont gavés de matières premières (Iran, Venezuela) et quelques périphéries de troisième rang comme Cuba, ont encore des situations particulières (c’est pas non plus la fête!), mais eux-mêmes vont avoir de sales lendemains qui déchantent.
Mais cet immense nivellement vers le bas n’est pas encore réalisé. Et pour qu’il fonctionne, il va falloir nous passer sur le corps. A tantquil, on pense que ça ne se passera pas si facilement que ça.
Le Capital VS l’immense collection des prolos du monde, de toutes les couleurs, nationalités, etc. C’est BetClic (un site de pari en ligne) qui risque d’être surpris…
Bientôt la suite : la nationalisation des industries, une solution ?
Un article trouvé sur le site « Tantquil »
info trouvé sur le cri du dodo.ceette infos élargit notre vision quand aus salopards qui font la propagande pour le groupre "troisième voie"
Le gang fasciste qui a assassiné Clément Méric, un camarade antifasciste, vegan et anarchiste, est composé d’Esteban Morillo et de sa copine Katia Veloso. Ces ordures avaient voulu créer un groupe de “Section défense animale” et étaient présents lors d’une marche anti-fourrure.
Nous avions dénoncé cette présence fasciste. Les organisateurs, soutenus par la fondation brigitte bardot, n’avaient pas trouvé opportun d’exclure ces individus de cette marche. Pour nous, ces organisations ont du sang sur les mains et ils ont permis à ces assassins de venir faire du repérage des militants veganEs antifascistes. Une proche de ces assassins étaient venus provoquer les veganEs antifascistes à la marche d’Emagny contre la fourrure et les prendre en photo Info ici.
Nous publions les informations sur ces personnes que nous avons trouvé sur le net ;
Katia Veloso :
Membre de troisième voie et à l’initiative de la section défense animale.
Les membres de troisième voie à la marche contre la fourrure :
Le tueur Esteban sur la droite à coté de la militante Nath Animaliste (pseudo facebook) :
Katia Veloso à la même marche :
Serge Ayoub dénonçant les veganEs antifascites :
Nous, veganEs antifascistes demandons à chaque personne de la protection animale ou de la libération animale de prendre ses responsabilités face à ces individus. Ils doivent être chassés de tout nos rassemblements.
Nous avons dénoncé dans les rassemblements la présence de ces fascistes, nous savions que des personnalités de la protection animale connaissaient les opinions politiques de ces individus et qu’ils ont fermé les yeux.
NI OUBLI, NI PARDON !
Nous, veganEs Antifascistes, sommes opposéEs à ces individus et la libération animale comme lutte révolutionnaire antispéciste d’émancipation n’a rien à voir avec le fascisme !
——
lu ici et làon n'est pas des balances.
Depuis la presse bourgeoise italienne, nous apprenons que les magistrats enquêtant actuellement sur les attaques de la FAI se réuniront ce jeudi 13 juin à Gênes pour se coordonner dans le but d’en finir avec les attaques de la FAI/FRI [1]. Nous pouvons donc supposer qu’ils ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin, et que c’est pour régler leur compte à tous les anarchistes pour qui l’attaque n’est pas un concept philosophique que ces charognes en toge se réuniront bientôt.
Les magistrats spécialistes des activités subversives qui interviendront se nomment :
Nicola Piacente,
Federico Manotti et Silvio Franz (de Gênes)
Fausto Zuccarelli,
Luigi Alberto Cannavale, Giovanni Corona et Alessandro Milita (de Naples)
Sandro Ausiello et
Roberto Sparagna (de Turin) Maurizio
Romanelli (de Milan.)
Qui se souvient, il y a un peu plus de cent ans, que c’est en Italie qu’ont été posées les prémisses d’Europol, l’union intergouvernementale actuelle des polices européennes, qui facilite l’échange de renseignements entre polices nationales en matière de stups, de “terrorisme”, de “criminalité internationale” et de pédophilie au sein de l’Union européenne ? En effet, c’est du 24 novembre au 21 décembre 1898 que s’était tenue la première conférence internationale des polices, la première expérience d’une union intergouvernementale de répression.Pompeusement nommée Conférence internationale de Rome pour la défense sociale contre les anarchistes, elle faisait suite à l’assassinat le 10 septembre 1898 d’Élisabeth de Wittelsbach, alias Sissi l’impératrice d’Autriche, par l’anarchiste Luigi Luccheni. Assassinat qui comme souvent -notamment lors de la jambisation dernière de la crapule nucléocrate Adinolfi- apporta dans son sillage son lot de dissociation de la part des libertaires plus intéressés par les louanges de l’opinion publique que par la volonté de relier aux mots les actes, et son lot de solidarité de la part des compagnons qui ne se soucient guère de politique [2]. Il y a cent ans tout juste qui séparent cette première conférence de la création d’Europol. Pas étonnant donc, que ce qui avait commencé dans le but de traquer les anarchistes, remplisse aujourd’hui le même rôle [3]. Pas étonnant non plus qu’aujourd’hui comme hier, nous œuvrions à leur déroute, en 1898, 1998 et en 2013 comme toujours.
Pour en finir avec les larbins de l’ordre public.
Solidarité avec les anarchistes incarcérés partout dans le monde.
Feu à toutes les prisons et liberté pour tous/tes les prisonnier/es.
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Notes
[1] Fédération anarchiste informelle / Front révolutionnaire international
[2] On pourra relire pour l’occasion les textes de Giuseppe Ciancabilla réédité récemment par les éditions Gratis en italien, Un colpo de lima (en référence au coup de lime fatal de Luccheni sur Sissi), et dont l’introduction a été traduite dans le dernier numéro de la revue anarchiste Subversions à Paris.
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[Publié sur la Base de données anarchistes le 11 juin 2013]
Samedi dernier vers midi, Tony, un Rrom habitant dans une baraque à Montreuil, s’est jeté sur les flammes de l’HLM en face pour sauver ses voisins en danger, en compagnie d’un autre voisin, Ahmed. Ils ne se connaissaient pas, mais se sont connus là, dans le feu, en sauvant des enfants. Une jeune femme interrogée par France Bleu disait plus tard “on ne les voyait pas comme voisins (les Rroms) avant, mais là, ils ont été super solidaires, ils sont venus en courant”.
Dimanche vers minuit, un incendie ravage cette fois-ci un squat à Lyon, dans lequel vivent des Rroms. Actuellement, le bilan est de trois morts: deux femmes et un enfant. Plusieurs autres personnes sont portées disparues et les recherches sous les décombres se poursuivent avec des chiens, en raison du danger.
Manuel Valls, en visite à Lyon pour les zones de sécurité prioritaires, accompagnée par Mme. Taubira, y a fait un détour. Pour reprendre, dans un discours à peine modéré, les propositions de Louis Aliot, numéro 2 du Front National. Le “sentiment de profonde tristesse” n’a pas empêché le ministre de dire que “ces squats, comme les campements de fortune, doivent être évacués chaque fois quand ils présentent, ici comme ailleurs, de vrais dangers”. Le 26 août 2012, M. Valls a signé, avec 6 autres ministres, une circulaire interministérielle sur les “campements illicites”. Celle-ci préconise des diagnostics sociaux et des solutions de relogement pour les occupants de ces “campements”. A l’heure actuelle, le maximum fait par les autorités (et rarement) a été de payer 2-3 nuitées d’hôtel aux personnes expulsées ou victimes d’incendies comme celui de Lyon. Après cela, les “hébergés” sont mis dehors et doivent tout recommencer, en étant chassés de partout par la police de M. Valls. Le Front National se fait un plaisir de dénoncer le “relogement en HLM” des Rroms, qui selon lui, mettraient volontairement le feu à leurs bidonvilles pour avoir ces logements que beaucoup de Français attendent depuis des années.
En jetant la responsabilité sur les Rroms, en incitant et attisant des “exaspérations” de riverains derrière lesquels il s’abrite ensuite, tout ceci d’une manière lâche et non assumée ouvertement, le gouvernement français fait le jeu de l’extrémisme. N’oublions pas que le fascisme n’est pas le fait d’hommes seuls. Il est le résultat de l’infiltration des idées et sentiments qu’ils propagent et attisent parmi la population. Souvent, il commence avec un processus de déshumanisation de fractions précises de la société, supposées faibles et/ou impopulaires.
Français!
M. Valls ouvre la voie sur laquelle le Front national avancera, et pas seulement dans les sondages!
Hommage à Clément Méric : la gauche accusée de récupération politique
JDD, 7 juin 2013
REPORTAGE - Plusieurs personnalités de gauche ont assisté jeudi au rassemblement en hommage au jeune étudiant décédé à Paris, place Saint-Michel. Une participation à caractère éminemment politique qui n’a pas plu aux militants antifascistes.
Fâcheuse coïncidence. Au moment où Nathalie Kosciusko-Morizet était prise à partie dans le 9e arrondissement de Paris lors d’un hommage à Clément Méric, le jeune étudiant tué mercredi soir par des skinheads, Anne Hidalgo a quant à elle dû être exfiltrée de la place Saint-Michel lors d’un autre rassemblement. Huée par des militants antifascistes (mouvance dont était issu Clément Méric), la candidate socialiste à la mairie de Paris a été contrainte de faire demi-tour sous les cris de "PS hors la manif, socialos trahison !".
Harlem Désir, lui, n’a pas pris de risque. Comme le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone, le premier secrétaire du PS, qui avait pourtant appelé son parti à participer à ce rassemblement lancé par le Parti de gauche, n’est finalement pas venu place Saint-Michel. Trop dangereux. "Il ne voulait pas de tension en ce jour de deuil", explique son entourage. "Il avait peur d’être hué", raillent pour leur part plusieurs responsables de gauche présents lors de l’hommage au militant d’extrême gauche tué sous les coups de membres d’extrême droite. Quelques rares responsables PS étaient pourtant visibles, comme Gérard Filoche, membre du Bureau national, Caroline De Haas, une militante féministe, ou encore Colombe Brossel, adjointe au maire de Paris.
Besancenot parle, Mélenchon écoute
dimanche 30 juin
15h à 16 h
accueil de familles de prionnier-e-s
discussion , infos et peites recettes
pour les proches de détenu(E)s...
- aides juridique
-participation à l'émission de radio Mega
du 22 juillet