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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 23:46

brève d'information

Dauphiné Libéré, 30/09/2012 à 06:01

Il est des missions qui sont parfois lourdes à porter. Un policier en a fait la douloureuse expérience jeudi soir. Il est aux environs de 19 heures lorsque ce policier, qui évolue dans les rangs du GID (Groupement d’intervention départemental) au commissariat de Valence, rentre en civil à son domicile de Romans-sur-Isère.

C’est là qu’il est immédiatement reconnu par deux individus, dont la route a croisé par le passé celle du fonctionnaire de police. Ils n’hésitent pas alors à s’en prendre violemment à lui, rapidement rejoints par deux comparses.

Insulté, menacé

Le policier n’a pas pris de coups, mais ces individus l’ont empêché de passer et de rejoindre son domicile. Il s’est copieusement fait insulter, cracher dessus, avant d’éviter de justesse d’être atteint par le jet d’un sac. Les quatre hommes ont ensuite multiplié envers lui des pressions. Allant jusqu’à menacer de s’en prendre à sa famille…

Ces quatre individus ont été placés en garde à vue. Un avait été interpellé le soir même, et les trois autres le vendredi matin. Trois sont des Romanais, le quatrième habite Chatuzange-le-Goubet.

Ils ont été tous formellement identifiés par le policier. Psychologiquement affecté, il a bénéficié d’une ITT de huit jours. Pour l’heure, un de ses agresseurs a été présenté hier au juge des libertés et de la détention au tribunal de Valence.

Ce dernier a décidé son mandat de dépôt avant une probable présentation en comparution immédiate lundi. Pour répondre des faits de violence et d’outrages sur personne dépositaire de l’autorité publique, en l’espèce un fonctionnaire de police.

Deux agressions en deux semaines

Affaire qui renvoie à l’agression dont avait été victime le 16 septembre dernier un autre policier romanais et qui lui avait valu 10 jours d’ITT. La justice avait alors condamné son agresseur à une peine de prison de six mois ferme.

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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 09:21
On a reçu ces éléments pour les discussions préparatoires des oppositions à la journée de rencontre de Monti et Hollande en décembre 2012 à Lyon. Un petit commentaire rapide./les élus au conseil régional  Rhône Alpes sont favorables au projet du lyon turin ferroviaire.sourcede ce commentaire rapide:déclaration dans le journald'information de la région Rhône Alpes de l'été 2012:" côté français , la majorité des élus rhônealpinsa apporté son soutien au projet"...

Movimento No TAV - Movement NO TAV
Comunicato Stampa – Communiqué de Presse
23 septembre 2012
Au siège de la Communauté de Montagne Val Susa et Val Sangone
RÉUNION DES OPPOSANTS FRANÇAIS ET ITALIENS DE LA LYON-TURIN
Le trafic des passages alpins de 2011 est inférieur à celui de 1988 LTF a truqué DE 2 milliards le coûts du projet
Les opposants italiens et français se sont rencontrés ce dimanche 23 septembre 2012 à Bussoleno au siège de la Communauté de Montagne en présence d'élus des deux pays.
Ils constatent que les associations1 qui supportent le projet de la nouvelle ligne ferroviaire entre Lyon et Turin sont largement financées par les deniers publiques et les fonds des groupes du bâtiment et des travaux publics.
Les opposants ont constaté, lors des présentations des documents publics tant italiens que français que les problèmes environnementaux et de transports sont les mêmes dans les deux pays.
En effet, ils observent preuves en main, que la détérioration environnementale est consécutive à l'augmentation permanente du nombre de voitures dans les agglomérations ainsi que des transports inter-régionaux de marchandises.
Ils ont également constaté que les documents français et italiens prouvent que la ligne ferroviaire existante est sous utilisée et qu'elle permet de transporter dès aujourd'hui les marchandises d'un million de camions soit des près des trois quart du trafic lourds transfrontaliers franco-italien2.
Le tonnage transporté sur l'ensemble des passages alpins a diminué, pour s'établir en 2011 à un niveau inférieur à celui de 19883. Ils ont enfin constaté que la société LTF a récemment modifié le coût du projet sur son site internet, afin de le minorer de deux milliards d'Euro. Les opposants apportent la preuve de cette triche dont la justification est de faire croire que le financement du projet pourrait être réalisé.
L'ensemble des participants à la rencontre franco-italienne de ce dimanche dénonce fermement cette nouvelle tricherie de LTF et déclare que les promoteurs de la nouvelle ligne Lyon-Turin ne se contentent plus de l'abus de conscience.
Ils rappellent que ce projet, qui se révèle inutile à la vue des chiffres depuis trente ans, a toujours été présenté comme une amélioration environnementale qui se révèle aujourd'hui fausse tant en France qu'en Italie.
Les opposants rappellent que le Ministre français des transports, M. Frédéric Cuvillier a déclaré au mois de juillet 2012 après la publication du rapport de la Cour des Comptes française qui le demandait, que serait mise en place une commission de hiérarchisation et d'évaluation des projets, dont le Lyon-Turin fait partie.
L'intense campagne de lobbying, organisée grâce aux deniers publics auprès du gouvernement français, des élus européens et des organisations environnementales ne cherche qu'à éviter une évaluation indépendante réclamée par la Cour des Comptes française et les 360 professeurs d'universités en Italie.
Lors de leur rencontre à Lyon le 13 septembre, les promoteurs du Lyon -Turin ont imaginé un nouvel outil financier, après avoir épuisé l'appel aux petits porteurs floués dans l'affaire Eurotunnel4, après avoir épuisé la solution du partenariat public privé (PPP) dénoncé par la Cour des Comptes française.
Il s'agit en fait, avec les supposés « project bonds », d'adosser des financements avec la garantie des États italien et français et donc d'accroître les déficits publics.
1 Transalpine et Transpadana
2 Source SFTRF SITAF GEIE TMB RFF
3 Source Office Fédéral des transport Suisse
4 Sous la Manche
Les opposants suggèrent que les promoteurs et soutiens du projets parmi lesquels on compte les plus grosses fortunes de France et d'Italie, donnent eux mêmes leur propre garantie plutôt que celle que constitue l'impôt.
Ils ont en effet constaté que toutes les prévisions sur lesquelles se fonde ce projet depuis vingt ans, se sont révélées fausses, il n'y a donc aujourd'hui aucune raison de faire confiance à des promoteurs qui s'acharnent à le défendre malgré les chiffres qui le condamnent.
Pour finir, les participants opposants au Lyon Turin dénoncent la politique du fait accomplit alors plus de cinq cents millions d'Euros ont été investis sur les lignes existantes et dans le tunnel du Montcenis pour moderniser la ligne et augmenter sa capacité maintenant largement suffisante pour l'avenir.
Ils réitèrent leurs demandes d'investissements sur les lignes existantes, recommandée par la Cour des Comptes Française, pour améliorer les transports collectifs fréquents et de proximité, seule solution pour réduire la dégradation environnementale consécutive à l'augmentation du trafic des voitures.
1989 - 2012, 23 anni di opposizione popolare alla nuova linea ferroviaria Torino-Lione
23 ans d’opposition populaire à la nouvelle ligne ferroviaire Lyon-Turin
www.notav.info - www.notav.eu - www.notav-valsangone.eu - www.notavtorino.org
www.ambientevalsusa.it - www.lavallecheresiste.info - www.spintadalbass.org - www.PresidioEuropa.net
rdv no tavfr e it communiqé de Presse 23-9-12.pdf
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23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 12:08

Je publie cet article signé par un Patrice ( note de NDRdu blog je décidede ne pas donner le nom car pour moi les noms intéressent la police) pour que les choses soient dites enfin dans la région Rhône alpes ;( un ex du Grand Buveur Universitaire de grenoble)

C ' était l ' époque où l ' on entendait des " ploum ploum tra la la , anarchie vaincra " dans les manifestations libertaires , un slogan qui déplaisait fort aux organisations anarchistes officielles , et où l ' on pouvait entendre Aguigui Mouna faire ses discours au quartier latin ...

" Je voudrais qu ' à l ' appui de votre opinion , vous nous citassiez quelques exemples particuliers qui nous en fissent mieux sentir la vérité . "

Niccollo Machiavelli ( 1469-1522 )

Libération , journal qui fut fondé le 3 Février 1973, et qui parut la première fois expérimentalement le 18 avril 1973, à titre d ' essai, fut officiellement lancé le 22 mai 1973 . Il ne s ' agit pas dans cet article de faire " l ' historique " du journal fondé par ( Sartre, July, Gavi , Lallement ) et aussi de façon moins directe, par Foucault, Pierre Victor , Serge Livrozet, Jean-Claude Vernier ... Sartre ( Jean Sol Partre comme l ' appelait feu Boris Vian ) , démissionnera le 24 mai 1974 pour raisons médicales, en fait pour des raisons politiques, et puis avant libé, " La cause du peuple " c ' était minute en " rouge ", et le futur lili ( libéral " libertaire ") Serge July lui succédera ... et lorsqu' apparaissent, le 16 février 1982, les premières pages de publicité dans le journal, l ' option sociale-démocrate est définitivement prise .

Les principes fondateurs du journal sont totalement trahis . Il s ' avère que j ' ai eu un copain ( Michel Voluisant) qui a vendu le numéro expérimental de Libération le 18 avril 1973 à la gare Saint-lazare , j ' étais avec lui , mais moi j ' y vendais des journaux anarchistes comme le " monde libertaire " qui à cette époque ne reconnaissait pas encore la lutte des classes ... il faudra attendre encore quelques années pour cela . Je ne fais pas l ' apologie ni de cette époque ni du journal Libération . Mais ce sont les petites histoires accumulées qui font la grande histoire . Donc Libé , comme l ' on disait à l ' époque se caractérisait surtout par ses petites annonces gratuites et ce sans la moindre censure . Ainsi , j ' ai été l ' un des premiers à passer des annonces dans ce journal pour des rencontres féminines et de projets de vie . Mais il fallait laisser ses coordonnées dans le journal ou bien en poste restante . Moi , après mes annonces , il y avait mon adresse , l ' étage , et même le numéro de téléphone .

Mais il y avait également des gens dans la mouise, qui faisaient un appel à la générosité et à la solidarité et cela marchait ! on leur apportait des vivres à domicile et parfois se nouaient des amitiés . La gare Saint - Lazare, cela a été l ' époque des bagarres physiques entre les vendeurs / vendeuses des journaux d ' extrême droite du capital et d ' extrême gauche du capital , j ' ai moi-même souvent été attaqué par les nervis de l ' " Action française " aux cris de " A mort " . Les jeunes cons qui nous prennent pour des vieux cons ne peuvent plus imaginer cette époque du début des années 1970 où si tout n ' était pas rose , nous avions notre Libé et ses annonces gratuites ( dont certaines annonces gratuites de cul , feraient rougir les petits jeunes d' aujourd' hui ... et même les vieux ! ) . Beaucoup préféraient s ' acheter Libé et un paquet de gauloises bleues de préférence à toute autre chose .

C ' était l ' époque ( sans nostalgie aucune ) où l ' extrême gauche du capital, les anarchistes et les conseillistes, réunissaient 15000 personnes à eux seuls dans la moindre manifestation antifasciste ...avec une ligue communiste qui dénonçait en ce temps là, l ' électoralisme et le parlementarisme . C' était avant qu ' elle ne devienne la LCR en 1974 . Rappelons nous que Krivine a écrit le livre " La farce électorale " en 1969 . De nos jours, feu la ligue communiste qui allait physiquement à l ' affrontement avec les fascistes serait considérée comme " anarcho - autonome ",ultra violente et elle serait interdite . D ' ailleurs, pas mal d ' anarchistes à l ' époque allaient avec la ligue pour pouvoir ( moi-même ) se friter dans de bons rapports de force avec ordre nouveau ( successeur d ' Occident ), et c ' est lors d' affrontements avec ordre nouveau que feu Raymond Marcellin ( ministre de l' intérieur en 1973 ) décide de dissoudre la ligue communiste le 23 juin 1973, qui après une courte transition refondatrice deviendra la LCR en 1974 . De nos jours, la ligue " communiste révolutionnaire " n' est même plus " trotskyste ", il s' agit d ' une organisation réformiste proche de la sociale-démocratie .

Il faut aussi se souvenir qu ' en janvier 1975, un certain- Bernard- Henry Lévy avec Michel Butel lance le quotidien " L ' imprévu ", qui cessa toute activité après onze numéros pour cause officielle de non succès du quotidien . En fait super minus, déjà à l ' époque, était un fils à papa et un fils de milliardaire, et la fin du journal prévisible, fut un caprice d ' enfant gâté qui a mal tourné . Il se trouve qu ' à l ' époque, mon ex beau - frère ( Gérard Michel ) travaillait pour le quotidien " L ' imprévu ", ( ex beau - frère qui est aujourd' hui PDG de l ' Elysée Montmartre à Paris ) en qualité de livreur de journaux, en camionnette, pour ce quotidien . Et comme je l ' accompagnais parfois dans ses tournées, j ' ai vu le fonctionnement de ce journal de près ... et donc, un matin, tout le monde fut licencié par ce BHL sans la moindre explication . Et mon beau - frère à cette époque lui dit d ' ailleurs sa façon de penser, ce qui déplut beaucoup à ce monsieur .

C ' était aussi l ' époque du A cerclé de l ' anarchie, qui fut conceptualisé par le demi - frère de mon ami Michel Noury ( anartiste peintre , qui fit de la prison , pour lutte armée ) feu René Darras ( 1927-1973 ) , auteur d ' un fameux article " Blouson noir , mon camarade " , donc concepteur du A cerclé avec Thomas Ibanez en 1964 . René Darras ( compagnon à cette époque d ' Hélyette Besse ) . Tous deux ( René et Thomas ) appartenaient au groupe " Jeunes libertaires " ( ne pas confondre Michel Noury mon copain, avec le peintre séparatiste Nantais, Michel Noury ) . Pour mémoire, René Darras considérait le suicide comme l ' acte le plus con qui soit . Et le A cerclé de l ' anarchie commence vraiment à s'imposer dès le début des années 1970, et j ' y ai grandement participé . Par exemple en bombage sur les écoles avec des " ECOLE = PRISON " , avec un beau A cerclé en dessous , etc.

" L ' ensemble des connaissances qui continue de se développer actuellement comme pensée du spectacle doit justifier une société sans justifications, et se constituer en science générale de la fausse conscience . Elle est entièrement conditionnée par le fait qu ' elle ne peut ni ne veut penser sa propre base matérielle dans le système spectaculaire . "

Guy Ernest Debord ( 1931-1994 )

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22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 14:31

Une nouvelle chaîne humaine à Valencele dimanche 22 à 15h au champs de Mars. La présidente de la comission de la  coordination "réaction en chaîne humaine" rejoint tous ces personages dénoncés dans le tract/distribué et en dépot  à la librairie la gryffe  de lyon

Cette personne n'a aucun mot de souien au trois inculpés de Valognes. Elle pense seulement à son fond de commerce :"chaîne humaine"  Rappelonsle procés de cherbourg le 9 octobre lui demain, préparez les tartes à la crème qu'elle mérite largement  Je  publie le tract: du saké aux Côtes du Rhônes

 

Du Saké aux Côtes du Rhône



Après la catastrophe cauchemardesque de Fukushima dont la poursuite irrépressible est occultée par les médias de masse, les rencontres de la photo à Chabeuil, au pied du Vercors, invitent Marc Jeudy pour sa vision de Tchernobyl. Marc Jeudy répond au journal le bien public (13/07 :11) « À quand le prochain défi ? » :

"Cela fait plusieurs années que j’ai envie de travailler sur des sites de déchets. Je suis allé, à la demande d’une association, faire un reportage sur tous les sites de recyclage de la Côte d’Or. Il y a des photos merveilleuses à faire sur ces sites. Je suis toujours passionné par ce qui sort de l’ordinaire."

On suppose que ce communicant au service des nucléocrates se consacre aux déchets merveilleux du nucléaire. Attentifs dans la lutte contre le train à grande vitesse Lyon-Turin, nous avons constaté que le développement des transports, réseaux ferrés, routiers, aériens, fluviaux et maritimes, a permis aux marchandises de gagner des marchés. Sans eux, l’expansion capitaliste n’aurait pas pu se faire. Chaque jour, ce système prédateur implique de découvrir de nouveaux débouchés, non pas pour le bien des populations, mais pour sa propre survie. La création de technologies qui se démodent le plus vite possible, l’obligation faite de consommer des choses de plus en plus inutiles le prouve avec une obsolescence souvent programmée. Bien sûr, pour cela, il est essentiel de développer les énergies qui servent à l’abreuver. La raréfaction du pétrole qui se traduit par une hausse des prix continue, le pseudo développement des énergies renouvelables comme palliatif, la recherche sur les gaz de schiste, montrent le besoin continuel de ce système politique et économique et ses nuisances pour la planète.

Le capitalisme a besoin d’espace policé, encadré, fliqué pour s’épanouir. La religion du fric impose que les populations soient contraintes à ses principes et soumises. Le nucléaire est l’énergie qui lui ressemble le plus. Avec son fonctionnement extrêmement délicat, il suppose une mainmise de type militaire. Cette technologie est la vitrine de ceux qui ont la volonté de dominer le monde. Faire la différence entre le nucléaire civil et le nucléaire militaire est un leurre, l’un est le prolongement idéologique de l’autre. D’ailleurs, le Mox utilisé dans certaines centrales nucléaires au Tricastin, par exemple, combustible peu stable, est composé, notamment, de plutonium militaire recyclé; et aussi après l'échec industriel monumental de Superphénix, la Hague recycle le plutonium des centrales nucléaires sous forme de Mox. Sa haute technicité impose des spécialistes en organisation sociale.

A Tchernobyl dans un premier temps, ce sont des mensonges d’Etat sur les conséquences immédiates de l’accident impossible devenu possible et la mise en scène soviétique d’une guerre contre la radioactivité. Ensuite, la gestion internationale de populations crevant sur les territoires contaminés constitue très vite un vaste laboratoire scientifique et social pour l’ensemble des pays nucléarisés: des programmes internationaux sont mis en place pour envoyer des experts étudier l’évolution sanitaire des populations et leur imposer une « vie sous contrainte radiologique » (Core, Ethos, Sage).

Avec la catastrophe de Tchernobyl s’est développée, en particulier en France, une « culture du risque » qui correspond à une phase historique de la gestion sociale du nucléaire dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui. Loin de nier la menace de la catastrophe, il s’agit de la faire accepter comme un phénomène naturel. Ce type de danger devient inévitable, mis en évidence dans l’article de Bernard Laponche (physicien nucléaire) « Accident nucléaire : une certitude statistique »article dans le journal libération du 3 juin 2011. De même la carriériste citoyenniste, l'écologiste révélée après Tchernobyl Michèle Rivasi dans un article du Dauphiné du (13 mars 2012) et aussi dans Drôme Hebdo du (6 sept 2012) pour le site du Tricastin suscite l’angoisse . Faut' il donc apprendre à vivre avec, à y faire face de manière responsable et discipliné tout en réclamant protection aux Etats?

Avec Fukushima, forts de cette expérience de gestion de catastrophe globale, les communicants du pouvoir nucléariste, c’est-à-dire aussi ceux de l’État français, doivent s’engager à poursuivre un travail de Sisyphe de « reconquête de l’opinion ».



C'est dans ce cadre là qu'intervient cette exposition de photos de Tchernobyl venant après la diffusion d'un film documentaire négationniste au mois de septembre 2012 sur Arte fait pour prouver que la nature « renaissait de ses cendres ».

L'ASN a confié une mission au cabinet Triesse basé à Lyon. Celui-ci muni de cette mission, dès juillet 2012 dans la région Rhône Alpes, sur la base du constat fait par Ted Laso (expert en radio protection pour L'Agence pour l'EnergieNucléaire) -communiqué de presse paru le 6/05/2012- que la principale faiblesse du CODIRPA (comité directeur pour la gestion post accidentelle d'un accident nucléaire ou d'une situation radiologique) est de ne pas assez s'appuyer sur la société civile. «Pour trouver des solutions durables dans une zone contaminée, il faut avant tout la participation directe des populations», essaie de faire participer à la CODIRPA les acteurs économiques et des acteurs territoriaux. Cette enquête a pour but de contrôler le niveau d'adhésion à leur gestion post accidentel. Le cabinet Triesse participe a la catastrophe programmée par les nucléocrates. "Le désastre de fukushima nous a brusquement rappelé que le nucléaire est d'abord terrible en ce qu'il nous dépossède durablement de nos conditions d'existence et étouffe toute aspiration à la liberté . Qu'elle vie reste t'il à mener un dosimètre autour du cou?"1Aujourd'hui on ne nous vend plus un nucléaire sûr, mais la fatalité de l'avenir nucléarisé et avec lui sa vie en zone contaminée

Nous refusons le rôle de cobayes dans leur spectacle merveilleux, lassés de la pantomime dépressive et pseudo radicale des écologistes d'Etat. Ceux ci enrichissent l'abjection dominante pour une meilleure gestion de ce monde et permettre l'encadrement capitaliste, et la logique de l'Etat nucléaire qui a déclaré en 1978 : « il est vrai qu'un problème n'est pas réglé, c'est celui des déchets »

Retrouvons dans la lutte ceux qui refusent l'enfouissement de déchets de Bure.2

La capacité des États à récupérer des mots, des concepts, voir des dispositifs, pour servir d'alibi et se parer de modernité sans transformer la nature profonde du système en place est récurrente. Il y a donc la nécessité impérative et constante de ne pas isoler la lutte contre le nucléaire de la perspective d'ensemble de rupture avec le capitalisme

Rejoignons en discutant ceux qui s'opposent aux projets dévoreurs d'énergie et à la société marchande qui les développe.



Vous pouvez nous contacter:

le collectif libertaire antinucléaire C/o le laboratoire 8 place st Jean Valence 26000







1http://valognesstopcastor.noblogs.org/1611

2 Contre l'enfouisement des déchets de bure consulter le blog des opposant(es) http://burestop.free.fr/spip/

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 11:27

l'action directe longuement évoqué par cetaines et certains étaient très présente dans l'hexagone après la répression contre la commune de Paris

La Bande noire était une organisation syndicale anarchiste minière présente à Montceau-les-mines qui a utilisée la violence contre des symboles catholiques et bourgeois entre 1882 et 1884, son nom vient du fait que ses membres se réunissaient la nuit et quelquefois en plein air la nuit.
Les actions furent revendiquées dans le journal Le Révolté sous le nom de L'affamé, la dynamite, le revolver à la main, la suppression des bourgeois.
Infiltrée, La bande noire disparue le 7 novembre 1884 lors d'un piège tendu par la police, le 26 mai 1885, 32 accusés furent jugés.

Le 6 mars 2010 une nouvelle "Bande noire" annonce sa création et fait la menace de nouvelles attaques contre "Didier Mathus et le gouvernement français"[1].

Actions menées

  • 18 juin 1882 : des reposoirs préparés pour une procession sont jetés dans un étang.
  • Août 1882 : attentat dans la chapelle d'une école religieuse, contre l'école de sœurs d'un hameau proche de Montceau-les-Mines[2], mais aussi contre l'église de Bois-du-Verne[3].
  • 6 août 1882 : destruction de la croix de mission du Bois du Verne.
  • 12 août 1882 : destruction de la croix des Alouettes.
  • 13 août 1882 : destruction de la croix du Bois Roulot[4].
  • 15 août 1882 : émeutes des sympathisants et membres de la bande noire, une chapelle est incendiée[5]
  • 7 novembre 1884 : tentative d'attentat, le poseur de la bombe tire sur les gendarmes, 3 sont grièvement blessés[6].

Au total 24 croix, 6 calvaires et 6 statues furent démolies durant cette période.

Arrestations

Plusieurs membres présumés de l'organisation furent arrêtés, parmi eux nous pouvons citer :

  • Devillard : chef de l'organisation en 1882. 5 années de prison pour la pillage de l'armurerie de Montceau-les-mines[7].
  • Viennet : chef de l'organisation en 1882. 3 années de prison.
  • Hériot : 20 ans de travaux forcés[8].
  • Gueslaff : 10 ans de travaux forcés.
  • Philibert Serprix : 8 ans de travaux forcés.
  • Gilbert Serprix : 4 ans de travaux forcés.
  • Jacob Granjean : 12 ans de travaux forcés.
  • Toussaint Bordat (Sympathisant)  : 5 ans de prison, amende de 2000 francs, dix ans de surveillance et quatre ans de privation de droits civils[9].
  • Langrand : 4 ans de travaux forcés.
  • Martin : 4 ans de travaux forcés.
  • Lauvernier : 4 ans de travaux forcés.
  • Lauferette : 2 ans de travaux forcés.
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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 07:52
je publie cette Initiative intérressante pour sortir du carcan de bande militaro conspiriationiste.( le mal qui ronge le collectif le laboratoire).Je discute à visage découvert dans une assemblée, mais je suis contre les initiatives qui sabotent les décisions collectives et empêchent et attirent  la répression contre ceux qui veulent poursuivre l'action décidée collectivement.
signéMaxi un anarchiste du laboratoire

En Août, le Resto Trottoir a encore une fois eu lieu le dernier dimanche du mois et a vu passer plus d’une centaine de personnes…

Au menu de ce repas végétalien ? Haricots blancs à la tomate, gratin de brocolis, ratatouille, riz, salades en tous genres, tartes à la tomate ou autres, tartes et crumbles aux fraises, prunes, abricots…

Vous n’êtes pas venu.e ? Le prochain repas aura lieu le dimanche 30 septembre 2012, Place Marulaz à Besançon et terminera une semaine “de rentrée sous le signe libertaire“. Et si vous avez envie de filer un coup de main à la cuisine ( le samedi) ou le dimanche pendant le repas, n’hésitez pas à contacter le Resto Trottoir: Toutes les infos pour faire ça se trouvent ici

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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 23:54

Texte recopié sur le site des rencontres du livre subversif de bruxelles de 2011. Certain personnage politique a disparu des écrans des médias mais: Les états restent. La question dues cheminementsvers la volonté dedisparition de l'état reste,avec la question du pouvoir après ces moments historiques.

Quelque chose d’étrange s’est passé. Il y a à peine quelques années, les discussions sur le possible renversement de cette société allaient toujours de pair avec ces mêmes remarques : « Mais, bien évidemment, ça, on ne le vivra jamais nous-mêmes » ou « Si un jour ça vient ». Comme s’il était nécessaire d’énoncer cette prémisse pour éviter de s’enliser immédiatement dans l’inévitable cynisme. Ce « jamais » ou ce « un jour », les deux face d’un même mirage, tenaient le mouvement antiautoritaire sous perfusion. Ils empêchaient de mettre certaines questions sur la table. Ils imposaient des limites invisibles à nos activités. Et peut-être à juste titre. Peut-être ne pouvait-on ne rien faire de plus que garder vivantes certaines idées et pratiques dans l’ombre de la société, dans la marge des mouvements de protestation politique. Peut-être la réaction (répressive et idéologique) aux luttes des années ‘70 et ‘80 nous a-t-elle laissé abassourdis ces deux dernières décennies. La société des années ‘90 et 2000 nous laisse peu d’espace pour respirer. Quoi qu’il en soit, il y a quelque chose qui a changé. Malgré mon jeune âge, vit dans moi la pensée que « les conditions sociales » ne sont plus les mêmes. Mais aussi qu’une « perspective anarchiste » ne peut plus être la même et qu’il existe déjà différentes expérimentations qui tâtent les nouvelles possibilités. J’écris « malgré », mais peut-être est-ce justement à cause de mon jeune âge que je peux voir partout des changements. Dans vingt ans, il s’avérera peut-être que le monde continue toujours à tourner et que les mêmes mécanismes autoritaires d’exploitation et d’oppression font leur boulot, hormis quelques petites adaptations et restructurations ici et là. Mais que ce soit alors parce que notre enthousiasme n’a pas gagné face à la société conservatrice. Et non pas parce que nous nous serons tus quand il fallait parler, parce que nous aurons murmuré quand il fallait crier. Que ce ne soit pas parce que nous avions les mains vides, comme un mendiant le long de la route pour une miette de protestation tandis que le Progrès passait devant nous. Alors que nous aurions pu saisir le bâton avec lequel on aurait pu arrêter, au moins un instant, cette caravane macabre.

Pour mettre sur papier notre rage et trouver les mots pour exprimer nos désirs, on fait souvent recours à des écrits qui datent de bien avant notre propre naissance. Parfois on dit qu’ils sont dépassés, ces pamphlets anarchistes de l’ancien temps. Mais, justement, c’est là leur force. Au lieu d’être une application d’un modèle stérile, une reproduction visant à prouver que l’on a raison, ils se situent sur la lame du rasoir entre la critique totale et la présence dans des conditions spécifiques. Néanmoins, il faut être capable de comprendre les conditions spécifiques d’aujourd’hui. Sur le terrain social, on voit qu’aujourd’hui, après l’attaque néolibérale et idéologique à l’encontre de l’Etat social des années 90, a commencé la démolition de fait de la social-démocratie, avec la crise économique comme épée dans les reines (perversement déclenchée par l’idéologie néolibérale). Enseignement, santé, culture, transports en commun, urbanisme doivent prouver maintenant, plus que leur plus-value électorale, leur plus-value économique. Il faut épargner sur tous les domaines, il n’y a que l’appareil répressif qui reste hors d’atteinte (même si les prisons et le secteur de la sécurité sont aussi partiellement privatisés). En parallèle à ça, les maîtres européens Merkel, Sarkozy et Cameron viennent nous raconter que la société multiculturelle a fait faillite. Bref, c’en est fini de l’intégration douce, des réformes sociales et des subventions, de la distribution des places de pouvoir parmi les leaders des mouvements sociaux et des communautés. La paix sociale nous sera de plus en plus imposée durement, tandis que toujours plus de gens seront jetés par-dessus bord. Face au constat que la pauvreté augmente ou se maintient (il n’y a plus trop de perspectives d’ascension sociale), certains groupes ne semblent plus les bienvenus dans cette société. Il n’y a que le travail (décemment) rémunéré qui donne accès à l’intégration sociale, la prison devient un endroit par lequel certains passeront certainement plusieurs fois dans leur vies, les conflits de rue entre les gardiens de l’ordre et les jeunes sont devenus une constante.

Les soulèvements en Afrique du nord et son courant révolutionnaire sous-jacent trouvent aussi des échos de l’autre côté de la Méditerranée. Comme souvent, l’écho le plus médiatisé est probablement le moins intéressant. Les occupations des places publiques en Espagne (et dans d’autres pays) et les appels à une « vraie démocratie » semblent souvent n’être rien d’autre que des actes désespérés d’un électorat de gauche en pleine confusion depuis que les partis social-démocrates ont eux-mêmes enterrés le projet social-démocrate. Bien que je trouve sympathique que des gens prennent de l’espace et du temps pour remettre en question peut-être pas tout, mais quand-même pas mal de choses. Mais il serait naïf d’en rester là ; le pacifisme et le consensus des assemblées générales pompent trop d’espace et de temps. Il y en a même qui osent prétendre que les soulèvements dans le monde arabe étaient pacifistes et qu’ils ont été organisés par internet. Pour des raisons évidentes, les médias occidentaux portaient toute leur attention sur la place Tahrir, mais il me semble que c’étaient surtout les villes et villages où toutes les institutions du pouvoir (sièges du parti, bâtiments du gouvernement, commissariats) ont été attaquées et incendiées qui ont mis les régimes à genoux. Et ceux qui ont tenté de suivre Twitter lors du soulèvement en Egypte s’ennuyait à mourir tout comme ils pouvaient le faire devant la reproduction à l’infini des nouvelles d’Al-Jazeera (qui se trouvaient bien évidemment surtout sur la place Tahrir).

Au-delà des limites des désordres en cours, il y a quelques constantes encourageantes. Le grand silence face à l’Etat lors de décembre 2008 en Grèce, lors de novembre 2005 dans les banlieues françaises et lors d’autres conflits sociaux. Pas de revendications formulées, pas de représentants désignés, pas de dialogue. Les possibilités de récupération sont par là sérieusement limitées. En plus, la démocratie montre elle-même son refus d’offrir des réponses en-dehors d’une répression dure. Même face aux braves citoyens « indignés », les matraques régnaient. Probablement que l’Etat a maintenant opté pour un scénario dans lequel il stimule une guerre de tous contre tous (ou communauté contre communauté). Une tendance déjà présente et en pleine croissance sur d’autres continents. Dans une telle histoire, l’Etat base sa propre légitimité sur le rôle d’arbitre (et il n’est pas nécessairement toujours neutre).

 

Que cela soit clair, je ne suis pas à la recherche de la formule applicable au contexte social et qui fournira inévitablement la solution à tous les problèmes. Je ne pense pas non plus que le contexte spécifique soit partout pareil. C’est avec un certain amusement, mais aussi une dose d’indignation, qu’on a pu constater que l’illusion du déterminisme historique vit toujours. Et que ses mots prophétiques arrivent encore à faire tomber beaucoup de personnes sous ses charmes. Il y en a qui ont prédit l’insurrection ou la guerre civile en pointant au même moment qu’elles étaient déjà présentes. Il y en a qui ont la bouche pleine de multitude ou de démocratie de base aussi bien déjà existants qu’en devenir. Le capitalisme nous aurait fourni la base pour sa propre négation. On ne devrait que le défaire de nous et ceci par une espèce de formation d’auto-conscience, un projet politique. Je comprends que des marxistes en tout genre (post-, néo-, acolytes du jeune Marx, ou du Marx du temps de son pamphlet sur la Commune de Paris etc.) aient été assez déconcertés lorqu’il est devenu clair que les sujets révolutionnaires se transformaient en groupes-cible du clientélisme et des réformes social-démocrates. Certains ont peut-être retourné leurs vestes pour des raisons plutôt pragmatiques (la pression répressive, les racines de la carrière académique, les listes vides des adhérents…). En tout cas, une partie d’entre eux à jeté par-dessus bord la dialectique. Maintenant ils enlacent l’immanentisme. Ce même jeu philosophique par lequel le christianisme a aussi cherché à se rénover. Une fois qu’il fut clair pour tout le monde qu’il n’y avait pas de Dieu au-dessus de nous qui puisse nous punir et ou nous récompenser, et qu’une vie sans Dieu est bien sûr possible, ils nous ont raconté que Dieu était partout présent (et surtout dans les « bonnes » choses) et qu’il ne fallait pas considérer Dieu comme un être tout-puissant (et donc juste ou injuste) au-dessus de la terre (bien que certains l’aient prétendu pendant des siècles).

Ainsi, le Communisme ne serait plus le résultat d’un événement violent, politique : la Révolution. Il serait déjà présent partout et il faudrait juste que nous le portions à sa pleine conscience. De cette manière, l’aspect le plus intéressant de la dialectique, c’est-à-dire la rupture, disparaît. La rupture, ce moment où qui fait parti de la force révolutionnaire et qui voit son intérêt dans le maintien de la société actuelle devient clair. Dans la version marxiste, ceci est évidemment déterminé par les intérêts économiques respectifs et il n’est pas vraiment possible de parler d’un choix (sans quoi le sujet révolutionnaire et l’inévitabilité/déterminisme s’avèreraient bâtis sur du sable). Sans une rupture sur le plan du contenu, ni la multitude ni la guerre civile ne peuvent nous assurer qu’elles ne soient pas des continuations du projet capitaliste, qu’elles ne soient pas simplement de nouvelles formes d’apparence des mécanismes autoritaires. Il faut bien reconnaître que depuis leurs naissances, le capitalisme et l’Etat ont été assez doués dans la tâche d’étouffer la résistance en se renouvelant à chaque fois. Par la récupération et la répression (et en sacrifiant, si nécessaire, une partie d’eux-mêmes), ils ont réussi à s’adapter et à rester vivants. Et c’est justement parce qu’ils ne sont pas des corps parasitaires, mais pénétrants dans tous les rapports sociaux, qu’ils ont été couronnés de succès. Voilà pourquoi l’insurrection (individuelle) doit tellement nécessairement aller de pair avec une critique de toute autorité et avec la volonté de construire d’autres rapports sociaux. Nous devons affirmer cette rupture dans le plus de moments possibles pour éviter que nous, tant en tant qu’individus que dans notre lutte, nous laissions entraîner par des mécanismes autoritaires.

 

La démocratie n’est plus cet horizon indépassable. Elle n’est plus une évidence. La paix sociale est chaque jour un peu plus clairement une paix imposée par le chantage du travail (et l’accès à l’argent pour survivre et « vivre »/consommer) et la répression. Il ne suffit plus de vouloir provoquer des fissures dans le mur de la paix sociale. Je pense qu’aujourd’hui, le défi est plus grand. La paix sociale commence à se fissurer en de nombreux endroits. Un mécontentement et une rage rôdent. Et les prêcheurs religieux et nationalistes sont prêts à recruter. Nous devons être prêts à montrer que la solidarité, l’auto-organisation et l’action directe peuvent nous renforcer. Que celles-ci sont des idées vivantes qui peuvent nous donner de la force face au néant de l’existence capitaliste. Nous devons aussi être capables de tisser des liens entre des groupes qui sont séparés socialement et/ou géographiquement. Nous devons développer une créativité d’agir pour attaquer le pouvoir sous toutes ses formes et surtout sortir les conflits de leurs territoires traditionnels pour en donner une dimension plus large. Aujourd’hui, nous pouvons affirmer « Nous voulons la révolution » parce que ce mot n’est pas vide, mais au contraire quelque chose auquel on peut donner chaque jour d’avantage de signification.

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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 07:08

mise aupoint pour certains sites d'information:

voilà ce que j'ai lu ce matin, mais il faudrait avoir une césité galopante pour dire celà comme ça.Depuis des années la magistrature italienne cherche à tout instant de nommer un chef pour ses divers montages politico médiatique.

Je fais référence aux opérations qui ont été monté contre le mouvement anarchistes insurectionels: mangiafuoco, black out, ORAI, Cervantes et Ardite. Massimo  Passamani est une personne qui écrit de nombreux textes très intéressant à mon avis( par exemple" lettre à dolcino et à Marguerita" et contre le nucléaire et son monde), ce n'est peut être que mon avis personnel de ce côté des Alpes, mais il est peut être un leader mais jamais un chef ni un gourou, c'est un anarchiste insurectionel. Depuis quand les anarchistes ont besoin de chef. Cette vision des choses appartient à la sphère judiciaire et policière, mais  non pas aux médias libres. Ne donnons pas des "armes" à la police. il est pourtant important de lui écrire comme tous les prisonniers pour montrer à la répression que celle -ci ne sème pas la terreur chez les anarchistes. Les méthodes expéditives  du double pouvoir( état et maffia) italien contre des personnes très impliquées autour de la lutte contre le TGV. . Dans l'histoire il y a eu SOLE et EDO et LUCA Abbà l'année dernière je  me permet d' insister pour lui écrire et de rester mobiliser pour sa libération de prison

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26 août 2012 7 26 /08 /août /2012 05:48
lu sur le blog les contrés magnifiques
Message à la Sarkolandie et à ses habitants plus ou moins volontaires: NOUS NE SOMMES PAS LÀ
Roms traités avec humanité (pas comme sous Sarkozy)


Ceux qui suivent ce blog ont sans doute remarqué comme une absence de messages nouveaux. C'est pas qu'on n'aurait pas de quoi raconter.
On a été dans le val de Suse pour la dernière semaine de juillet, on a retrouvé le peuple de là-bas et ses amis en camp d'été, les uns et les autres soumis à une militarisation délirante du territoire, aux contrôles, provocations et filmages à un niveau qu'on n'avait plus vu depuis l'Irlande dans les années 70.

(Stop! Nous restructurons la démocratie)

On a construit des murs de pierre sèche, on a coupé des arbres, on a arpenté des tourbières.
On a lu L'homme qui marchait sur la lune, de Howard McCord, aux décidément excellentes éditions Gallmeister, bref et unique roman d'un poète, sec et fascinant comme la montagne et le désert qu'il traverse jusqu'à un final de roman noir comme on les aime: d'une nonchalante cruauté.
On a lu Même les cow-girls ont du vague à l'âme, oui c'est vrai, il était temps, et ça été porté à l'écran par marchin, l'ami Julius Marx vous renseignera, le type a un nom genre Raphaël Enthoven, mais c'est pas lui, c'est un superchic cinéaste de notre temps, pas un couillon philosophard. Pour en revenir au bouquin, un représentant de la modernitude inrockupiblisante dont le jugement est reproduit en tête de volume, prétend que c'est un "pur produit des sixties" (quoique la première édition soit de 1976), ça prouve juste, s'il a raison, que les années 60 et 70 sont éternelles. On s'est régalé presque à chaque page: bien sûr, il y a quelques tunnels de bavardage new age, heureusement constamment agrémenté de saillies humoristiques. Mais jamais il ne nous avait été donné de lire un type qui, comme ça, l'air de rien, se permet tout et surtout un art de la métaphore délirante. Un échantillon, juste pour goûter: "Le soleil baissait. Emportant son tambourin sous le bras, le vent rentra chez lui pour dîner. L'herbe perdit le tempo et se coucha. Une solitude américaine, qui n'est pareille à aucune autre solitude au monde, se répandit autour de la Cadillac, sortant du sol qui se refroidissait et de l'air même. Une solitude d'une douce puanteur, rouge comme les pieds d'un représentant fatigué que ses chaussures font souffrir; une solitude aux relents de sueur, de bière et de frites; une solitude hantée par des rêves d'enfance et des fantômes d'Indiens - un isolement de crépuscule qui se love comme un serpent de brume surgissant de la valise cabossée du continent américain. Et la limousine traversait le silence comme une fraise de dentiste."
On a regardé de loin le monde tel qu'il va, la France telle qu'elle Valls: comme prévu, les ennemis de l'intérieur Roms, jeunes des banlieues (les autres catégories ne perdent rien pour attendre), découvrent que la matraque hollandaise a le même impact sur leur crâne que la sarkosiste, avec en plus une matière dégoûtante qui lui colle: la bonne conscience soc dèm'.

On a vu les Pussy Riots se faire condamner (au passage remarquons avec l'ami Liebig qu'il n'est pas sûr que des profanatrices à Notre Dame de Paris chantant (avec notre entière approbation) : "Sarkhollande dégage", auraient eu droit à tant de soutien jusque dans les jésuitiques éditos du Monde.
On a vu se multiplier les attaques des salafistes, ces SA du régime, contre les moeurs libres et la libre parole, et les curetons au pouvoir en Tunisie magouiller pour faire régresser le statut de la femme.

On a vu des mineurs mourir en Afrique du Sud, avec l'appui du syndicat pro-gouvernemental, comme au bon vieux temps de l'apartheid…
On a vu, on a vu…
Autant dire qu'on était pas tout à fait débranché. Mais on a ressenti comme une envie de se tenir loin, un certain temps, de l'interconnection généralisé.
Et puis, des cristaux mal embouchés dans l'oreille interne nous ont balancé à terre, on est tout étourdi de se sentir directement en contact avec la rotation terrestre à la seconde où on change de position.
Alors, voilà, pour l'instant, on a envie de pas en changer, de position, on est calé dans un repli de la planète, il y a des bois, de l'eau, un chat… on regarde et on va se taire encore un peu.
En attendant, pour vous faire patienter, une autre citation de Même les cow-girls… qui décrit parfaitement les maîtres de l'heure, qu'ils soient occidentaux en fin de course ou orientaux aux dents longues qui ne se sont pas encore aperçus que ce qu'ils veulent dévorer, cette richesse-là, est une carcasse pourrie : "Leur existence prolongée d'un jour encore, les mouches bourdonnaient sur tout ce qu'elles avaient à portée d'ailes, s'adressant à elles-mêmes des éloges monotones, comme ces patriotes qui persistent à louer la gloire d'une culture longtemps après qu'elle soit tombée dans une décadence qui les condamne définitivement".
Combien de temps notre héros gardera-t-il le silence? Interviendra-t-il au moins en septembre au moment de la sortie de son prochain roman au Masque, Madame Courage, récit entre frontière tuniso-algérienne, Barbès-Belleville, Vénétie et Sicile, islamisme et économie criminelle (on utilise ce mot vite fait, mais il est nul: comme s'il existait une économie qui ne soit pas criminelle)? Est-ce que je bouge encore ? Nous le saurons en lisant le prochain épisode intitulé: "Le mot de l'été sarkolandien: "Voilà!" "

On a aussi réfléchi, avec Magritte, à la manière réagir à d'éventuelles critiques négatives de notre oeuvre à paraître…

Bon, allez, on retourne dans notre arbre, et on espère juste un truc: qu'il pleuve:

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26 août 2012 7 26 /08 /août /2012 05:34

lu sur le cri du dodo. Le moi d'aout n'est pas fini le camping continue!!

[Cet été encore, dans le Val Di Susa, la lutte contre le TAV (T.G.V Lyon - Turin), aussi appelée "NO TAV", continue. C'est le moment de s'offrir quelques lectures sur cette lutte qui dure depuis maintenant plus de 20 ans. Et pour commencer, "Lavanda", cette brochure récemment traduite et publiée sur le site "No Tav France", puis quelques autres textes... On pourrait aussi préciser que les points de vues développés dans les brochures du site No Tav France ont un intérêt dans la mesure où ils sont les reflets d'une même lutte vue sous des angles différents, à partir de récits qui ont en commun un point de vue relativement antagoniste ou confrontationnel sans nécessairement être suffisants ou exempt de toute critique. On peut aussi, pour cette raison ou pour d'autres, lui préférer la lectures de textes anarchistes écrits par des camarades qui y ont participé -voir ci dessous- ]


...Et notamment : "Animaux vivants"

http://notavfrance.noblogs.org/files/2012/05/animaux_a4-1.jpg


Et aussi : "Contributions à la lutte contre le TAV"


***


D'autres textes sur la rubrique "Textes et chronologie" du site No Tav France.
Ou encore un texte posté il y a quelques mois sur Rebellyon.info

***


Et enfin, quelques textes plus spécifiquement anarchistes ici et là :

- Val Susa - Incarcération d’un compagnon punk à Turin , traduit par la base de données anarchistes.(20/09/2011)
- Naples : perquisitions suite à des actions solidaires No-Tav, et contre "La Miccia", traduit par les brèves du désordre) (22/03/2012)
- Quelle solidarité avec les compagnons incarcérés suite aux perquisitions No-Tav, traduit par les "brèves du désordre" (26/03/2012)
- Une lettre de Juan à propos de la solidarité, traduit par la base de données anarchistes (06/04/2012)
 - "Haute Tension partout", "Contre la normalité", et "Lucioles et lanternes" (02/03/2012) trois textes anarchistes italiens publiés sur Finimondo, les deux premiers traduits en français par Les brèves du désordre, et le troisième par la base de données anarchistes (ainsi qu'un bonus "Pour en finir avec les transports en commun, issu du journal belge "Hors Service" sur le site  de Cette Semaine) :


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