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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 06:58

 

De Fukushima à Vintimille

LE PRINTEMPS DES LIBERTÉS1 2011 vous invite à faire un tour d’horizon de l’état des libertés, avec une pensée particulière pour ceux qui en sont les premiers privés : les sans papiers, les sans droits2, qui nous rappellent que si nous ne ne nous battons pas, nous perdrons tous des parcelles de liberté que nous aurons du mal à reconquérir.

Aujourd’hui, en France comme ailleurs, on nous rebat les oreilles de la crise. La pauvreté croît, et il faudrait nous préparer à faire des efforts et à nous serrer la ceinture, alors que les entreprises du CAC40 n’ont jamais réalisé autant de bénéfices. Face à leur incapacité à améliorer la vie de leurs administrés, nos dirigeants répondent par la mise en place de lois de plus en plus liberticides et répressives, essayant par là-même d’empêcher toute contestation.

-Au Japon on a découvert à propos des travailleurs précaires du nucléaire au Japon qui sont parfois des SDF et souvent d'une minorité ethnique.La catastrophe de Fukushima est officiellement reconnue comme telle mais,simultanément, à Tokyo, les retombées n’auraient pas d’incidence notable sur les habitants ! Le Premier ministre leur demande de ne pas bouger,de vaquer à leurs occupations et d’attendre les prochaines directives !Belle banalisation de la catastrophe ! L’objectif est double : reconnaître,parmi les conséquences sanitaires des radiations, celles qui apparaissent le plus vite dans la zone la plus contaminée, ce qui amène la population à accepter les autres ; associer la même population à leur gestion au nom de la coresponsabilité du risque. Ainsi, en focalisant l’attention sur l’iode radioactif et la prise de capsules d’iode neutre qui peut, parfois, en empêcherla fixation sur la thyroïde, l’Etat fait passer à la trappe le cocktail d’éléments radioactifs rejetés par les réacteurs en déroute. L'AIEA visitera la centrale nucléaire le 24 mai l'Omerta de Tepco , de l'état japonais , sur l'état des réacteurs 1 et 3, ne pouvait plus durer ( l'opérateur est obligé d'annoncer le combustible nucléaire des réacteurs 1, 2 et 3 avait vraisemblablement fondu, faute d'avoir été immergé durant plusieurs heures après la catastrophe ).Le cauchemar va être enfin annoncée

-Ici les étrangers, bouc-émissaires tout trouvés, en sont les premières victimes. La liberté de circulation et d’installation leur est refusée en dépit même de la déclaration universelle des droits de l’homme. Pourtant, si ces personnes se déplacent au risque de leur vie, ce n’est pas pour faire des séjours de plaisance, mais pour fuir la pauvreté ou pour échapper à des menaces politiques, qui trouvent bien souvent leurs origines dans les relations néocolonialistes de domination et d’exploitation entretenues par les pays occidentaux.
Une fois en France, de nombreux droits de base leur sont déniés. La loi Besson va encore faire monter la pression d’un cran, avec son cortège de dispositions liberticides, l’allongement des séjours en Centre de rétention administrative, et ses expulsions inhumaines, séparant les familles, ne laissant pas aux lycéen(ne)s et étudiant(e)s le droit de passer leurs examens, instituant les expulsions d’étrangers malades au risque de les faire mourir sans soins dans leur pays.
Après avoir soutenu pendant des années les dictateurs dans les pays du Maghreb afin de mieux en piller les ressources, les autorités françaises ciblent aujourd’hui les premières victimes de ces régimes et de la misère sociale qui les caractérisait, ceux-là même qui se sont révoltés et ont renversé leurs dirigeants. Ainsi les migrants tunisiens, bien qu’en règle puisque le gouvernement italien leur a délivré des autorisations de séjour, se retrouvent en France chassés, raflés avant d’être refoulés pour la plupart vers la frontière italienne. Cela se passe à Nice, Menton, à Marseille dans les trains, à Paris… partout les migrants subissent le sort que d’autres ont subi et continuent à subir sur les côtes du littoral nord de la France, à Calais particulièrement. Et le gouvernement français, en ces temps préélectoraux, tente sans vergogne de concurrencer une extrême droite revigorée par les sondages.

Ces privations de libertés subies par les migrants font échos à celles toujours plus nombreuses que nous subissons tous et toutes dans notre pays. Elles obéissent à une même logique de soumission des populations aux impératifs des détenteurs du pouvoir économique et politique. Chez nous aussi, la condition économique est la première entrave à la liberté. Difficile, dans un monde où l’argent est roi, de réaliser ses rêves quand on n’a pas de quoi finir le mois et parfois même le commencer... et que toute tentative pour des solutions alternatives est réprimée.
Et lorsque l’on veut protester, ou affirmer sa solidarité, à nouveau la répression frappe. La solidarité ou l’expression d’un désaccord ne sont pas des délits, les mettre en pratique n’est pas un crime. Pourtant, à Grenoble, le dernier rassemblement pour le logement, la "Nuit solidaire" du 30 mars, a été sévèrement réprimé, les soutiens matraqués, coursés jusqu’au centre ville.
Le récent projet de loi d’orientation et de prévention sur la sécurité intérieure (Loppsi 2), qui touche de nombreux domaines de la vie courante, comme le logement ou la légalisation du fichage, est l’un des plus liberticides des dernières décennies. Et même s’il a été en partie retoqué, l’acte final reste des plus inquiétant à l’égard des libertés fondamentales.
Actuellement, de façon significative, le pouvoir administratif ( arrêté d'expulsion du logement) prend le pas sur le pouvoir judiciaire. On peut, par exemple, bloquer un site Internet sans passer par un jugement (la lutte contre la pédopornographie a bon dos…) Après Internet, à qui le tour ? Autre exemple – et dans l’agglomération valentinoise, nous sommes bien placés pour le savoir – l’expansion de la vidéo-surveillance, dernière innovation du tout sécuritaire, est loin d’être anodine : avec elle, toute contestation se trouve placée sous contrôle, et nos vies en "liberté surveillée".

Libertés de circulation, d’installation, d’expression, de réunion, de manifestation... liberté de vivre sa vie comme on l’entend... Ne laissons pas fouler aux pieds ces droits fondamentaux !

Dans le monde d’aujourd’hui, face aux pressions économiques intolérables, aux politiques antisociales et liberticides, des luttes pour les libertés fleurissent ; des murs s’écroulent, seuls nous ne sommes rien, unis nous pouvons tout. Pour en finir avec les séparations…

Les « révoltes arabes » comme les récents mouvements contre les mesures d’austérité3 en Europe nous ont montré qu’il existe un au delà de la résignation et que le goût de la liberté reste bien vivant.
Nous auto-organiser dans des assemblées, contrecarrer les gestionnaires du désastre, voilà ce que nous entendons faire


Rendez-vous le 28 mai à partir de 11 heures sur la place Manouchian4



le collectif libertaire du laboratoire dont le collectif chômeuse chômeur et précaire sans honte, le collectif solidarité prisonnier) C/O association le laboratoire 8 place St jean 26000



1Les révolutionnaires de Tunisie , de l'Egypte, de la libye et de la Syrie ont commencé de dépoussiérer la liberté

2Selon la loi pénitentiaire de décembre 2009 auront des droits .Les prisonniers des MA d'Angers et d'Osny et du Mans ont commencé ce printemps de contester cette loi bidon

3Nous voulons tout, nous le voulons maintenant, si tu es d´accord avec nous : UNIS-TOI A NOUS !!!

“Il vaut mieux prendre des risques et perdre, que perdre sans avoir pris de risque”

Tout le pouvoir aux assemblées ! 
Groupe Sauvage(Madrid) 18/05/2011

 

4Missak Manouchian, responsable des FTP-MOI les Francs-Tireurs et Partisans immigrés . Il sera fusillé au Mont-Valérien, avec vingt-et-un de ses camarades, le 19 février 1944.

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