Pour la manifestation d'Hendaye , les verts et europe écologie manifestent contre le projet des novelles liaison de grande vitesse. Dans la région Rhones Alpes c'était gérard Leras qui faisait la promo du TGV en tant que responsable vert Attributions de gérard Leras au sein de la Région : Transports - Déplacements - Technologies de l'information et de la communications. C'est cette personnealité politique qui donnait la caution écologiste pour ce projet monstrueux: le Lyon Turin ferroviaire. ci dessous un texte lu ici
Plus qu’une manifestation contre la nouvelle ligne Bordeaux - Bayonne, c’est un large mouvement européen contre toute nouvelle construction de ligne qui est né
aujourd’hui à Hendaye. En tête de cortège des dizaines de tracteurs conduits par les agriculteurs dont les exploitations sont menacées par le tracé. Dans la foule, des élus locaux, de
nombreuses associations de défense de l’environnement, des riverains, des représentants politiques hostiles à un "modèle de développement dépassé". Au total près de 20 000 personnes, venues
de toute la France et aussi d’Espagne. La manifestation, qui concernait initialement le seul projet de ligne à grande vitesse (LGV) traversant le Pays basque, a pris une ampleur
inattendue.
C’est un véritable mouvement européen anti-LGV qui est né avec la signature notamment de la "Charte d’Hendaye". "LGV : à qui profite le crime ?", "les dés ne sont pas jetés : la LGV doit être arrêtée" ou encore "n’endettons pas nos enfants", sont quelques uns des slogans que l’on pouvait lire sur les nombreuses banderoles déployées. Les manifestants se sont rendus d’Hendaye à Irun au pays basque espagnol en traversant un pont au-dessus de la Bidassoa, le fleuve frontalier entre la France et l’Espagne, en signe de solidarité de part et d’autre de la frontière dans la lutte anti-LGV.
Les partis autonomistes, sans exception, et les mouvements écologistes du Pays basque participaient à la manifestation, tout comme les maires et élus des 29 communes dont les populations sont directement concernées par la nouvelle ligne à grande vitesse, entre Bayonne et Hendaye, prévue par Réseau Ferré de France (RFF).
Des collectifs anti-LGV sont venus du Pays basque espagnol, d’autres départements français concernés par le projet de LGV Sud-Europe-Aquitaine, comme la Gironde et les Landes, mais aussi de l’ouest et l’est de la France, de même que certaines associations venues d’Italie.
Les représentants du parti Europe Ecologie faisaient également partie des manifestants estimant que le projet d’ensemble de LGV, entre Bordeaux et l’Espagne, est "inutile, ruineux et destructeur".
Les opposants basques, menés par le Collectif d’associations de défense de l’environnement (CADE), militent pour l’abandon du projet au profit d’une modernisation de la voie ferrée existante.
La dernière grande manifestation anti-LGV avait réuni quelques 10 000 personnes à Bayonne