les anarco syndicalistes de l'AIT russes sont présent dans le soutien des liquidateurs.
Est-ce là l’avenir des liquidateurs de Fukushima? L’horreur d’avoir travailler dans une centrale après la catastrophe ne suffit pas, l’horreur des conséquences ne suffit pas non plus, le clou qui manquait et qu’il restait à enfoncer est donc celui-ci: leur enlever les derniers droits acquis « au nom de la nation », c’est à dire des soins et une bonne retraite bien méritée. Mieux vaut être un politicien pourris qui n’a jamais prit aucun risque dans sa vie, ça rapporte plus…
Depuis le 1er novembre, plusieurs centaines d’anciens « liquidateurs » de Tchernobyl – ces soldats, techniciens, ouvriers ou mineurs envoyés sur le lieu de la catastrophe nucléaire pour enrayer la radioactivité et confiner le réacteur – manifestent à Kiev et Donetsk. A Donetsk, les liquidateurs ont érigé un campement devant le siège du Fonds de retraites. 80 ont entamé une grève de la faim le 16 novembre. Ils protestent contre la diminution de leurs pensions retraite et l’augmentation des soins médicaux. Une série de mesures prises par le gouvernement ukrainien pour réduire les déficits et « rassurer les marchés ». Un liquidateur invalide touche 150 euros par mois (6 000 roubles)…
Sympathique reconnaissance envers ceux qui ont « combattu les radionucléides à mains nues », éteint l’incendie de la centrale et empêché que le réacteur en fusion ne perce la dalle de protection, ce qui aurait entraîné une explosion nucléaire encore plus grave. Suite à l’explosion du réacteur n°4 de la centrale de Tchernobyl, 600.000 liquidateurs avaient été réquisitionnés dans toute l’Union soviétique pour contenir les dégâts et nettoyer la zone contaminée.
Source: Bastamag