Même si les prisonnières et les prisonniers de Montluc, St Paul et St Joseph ont été déplacés à Corbas en périphérie de la ville de Lyon, beaucoup de personnes
tiennent ce 8 décembre à ne pas oublier toutes les morts en détention, beaucoup de façon très suspectes.
Cette année, ce 8 décembre 2009, ce sera simplement un rassemblement à 20 heures à Bellecour (près du centre de la place) avec une chorale de chants
appropriés.
Venez vous rassembler avec la population de l’agglomération lyonnaise pour exiger que toute la lumière soit faite sur les décès en prison.
Il n’est plus tolérable que les familles soient à ce point méprisées et souillées par le Ministère de la justice et les services pénitentiaires qui ne cessent
d’être désolés sans se sentir responsables ! Il n’est plus tolérable que les prisons françaises continuent d’être le théâtre du sadisme, des ghettos à la récidive telle une mère
infanticide !
Rassemblement à 20h à Bellecour à la mémoire des DISPARUS et SOLIDARITÉ avec les prisonniers en
lutte !
Tous les deux à trois jours, une mort violente en Prison !
Combien de personnes mortes en cellule, au mitard, en garde à vue, de façon suspecte, dissimulée ?
Quelle impunité pour les matons, les directeurs de prison, les flics, les gendarmes ?
Morts suspectes,
Familles méprisées,
Justice bafouée
Il faut que ça cesse !
lumieredetention(at)gmail.com
contrelesdeux prisons(at)gmail.com
arppi@live.fr
Tel : 06 68 84 47 31
Charte de l'A.R.P.P.I
1)
Je refuse définitivement que l'on me traite comme du bétail lorsque je me rends au parloir d'une prison et d'être considéré comme un rebut
de la société, simplement parce que j'aime ou soutiens un disqualifié social.
2)
Je refuse que ma dignité soit bafouée, d'être jugée, humiliée et l'accepter comme une fatalité insurmontable parce que je suis proche
d'une personne détenue.
3)
Je refuse que l'on mesure ma valeur et que l'on m'exclue du système en fonction du délit ou du crime dont est accusé mon proche et m'engage
à mon tour, à ne pas juger les autres sur ces critères.
4)
Je refuse catégoriquement et en toute objectivité, de nier la réalité des choses, de fermer les yeux ou de m'en faire complice, à chaque
fois que cela s'impose face à une situation jugée inacceptable, de la dénoncer sans céder au chantage carcéral pouvant s'exercer sur les transferts, les remises de peines, les permissions de
sorties, la libération conditionnelle ou l' UVF par exemple.
5)
J'accepte avec cette charte de mettre en ?uvre les ressources de l'amitié, de la fraternité, de l'amour et de la responsabilité
partagée pour réfléchir, concevoir, oser et tisser des liens afin de faire valoir mes droits, ma dignité et me faire respecter en tant que personne et proche de personne détenu(e).
La présidente Claude Charles-Catherine