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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

File:Wooden Shoe.svg
3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 13:50

D'après la lecture des renseignements provenant de  Twiter la police a agi aujourd'hui avec férocité usant des balles en caotchouc et mettant le feu dans les bois pour chasser  de la forêt les manifestant-e-s

La lutte contre le lyon Turin ferroviaire a commencé en 1993 avec des petits groupes d'information, collage d'affiche,pièce de théatre, manif des squateurs de Turin, action radicales , camping , explication dans le livre de Tobia imperato, camping  No tav d'Akatasuna, manif, énormes tag dans la vallée, tract dolcino marguerta leloup garou...

  Voir ci dessous la version édulcorée du jura libertaire. Toute une partie de la lutte qui a débuté avant 2000,  . Ainsi EDO et Sole disparues  leur histoire racontée pour la lutte no tav  dans le livre Scarpe dei Suicide. La preuve de mon affirmation avec _Tobia Imperato auteur del libro "Le scarpe dei suicidi" -autoproduzioni fenix- .Je demande de ce côté des Alpes que l'histoire soit respectée. Car dans la partie concernant avant 2001 http://archives.brassicanigra.org/ABC/actions.htm. des actions coordonnés dans la région rhones Alpes pour la solidarité des anarchistes italiens emprisonnés et la dénonciation du TGV a été effectué par la CNT AIT valence et la CNT-Ait méditerranée dés mille neuf cent quatrvingt dix neuf. ce qui a valu une tentative d'inculpation d'un militant du  syndicat CNT-AIT_valence pour des soit disant "paco bomb." La manoeuvre a pu être déjouée par les avocats. des nombreuses archives syndicales restent à disposition pour prouver les faits. En France  La résistance contre le TGV Lyon Turin s'est estompé après l'organisation conjointe de la manifestation de Chambéry en 2006 Il y avait bien eu une manifestation à Chambéry rassemblant 6 000 personnes le 7 janvier 2006, mais elle ne regroupait alors quasi exclusivement que des NO TAVpiémontais les cytoyenistes proches des écologistes et certains groupes anarchistes et un syndicat CNT AIT ont réussi à détruire cette coordination entre libertaire.Pour celà la coordination Ain Dauphiné Savoie face aux liaisons ferroviaires alpines avait aussi essayé de populariser le projet alternatif moins chère qui permettrait aussi de faire du ferroutage, notamment lors des élections régionales de mars . Toute l'histoire libertaire de cette période reste à écrire avec des documents

version jura libertaire

Résistance au Val de Susa : d’un mouvement d’autodéfense à la réappropriation, sur la base de l’auto-organisation

Depuis plus de 20 ans, le Val de Susa est en résistance contre le projet aux profits juteux d’une ligne TGV allant de Lyon à Turin. Le Lyon-Turin est un projet de nouvelle liaison ferroviaire à travers les Alpes, qui prévoit notamment de creuser le plus long tunnel d’Europe (plus de 50 km) dans une montagne contenant des roches riches en amiante et en uranium. C’est aussi quinze ans de travaux et des millions de mètres cube de déblais en Maurienne et dans le Val de Susa, au débouché italien du tunnel. Lancé en 2001, le projet devrait être achevé vers 2023 et coûter la modique somme de 25 milliards d’euros.

http://pix.toile-libre.org/upload/original/1309679429.png

« Dans le val de Susa italien, la résistance est depuis vingt ans massive et populaire. Les habitant.e.s de la vallée organisé.e.s en “comités Notav” (Tav = train à haute vitesse, le Tgv italien) ne se contentent pas de manifs monstre (80’000 personnes à Turin en 2005, encore 50’000 à Susa en mai 2011), illes ont construit des baraques permanentes sur les sites de carottage, où les militant.e.s de tous âges et classes sociales peuvent se retrouver et s’informer dans la convivialité. Parfois rasés par la police ou incendiés, ces “presidio” sont reconstruits illico presto ! »

En effet, les habitants de la vallée s’organisent par de très nombreux « Presidio », c’est-à dire des baraquements permanents où se relaient des groupes de veille et d’autodéfense, coordonnés par radios et talkies-walkies, qui permettent de faire de l’information mais aussi de prévenir des mouvements de la police, de faire la jonction avec les villages et bourgades environnants, et de maintenir une vigilance à long terme qui prend parfois la forme chaleureuse et solidaire de petites fêtes ou repas populaires dans une atmosphère collective de camaraderie et de lutte. Ces Presidio sont situés dans toute la vallée, même jusqu’à Turin, et les flics ne parviennent à les éradiquer.

Ainsi, à chaque offensive policière d’envergure avec des engins de chantier, année après année, les Presidio alertent la population de la vallée qui descend par dizaines de milliers (entre 30 et 80’000 à chaque fois depuis 2004-2005) bloquer les mouvements de flics, saboter les engins de chantier, protéger les zones de chantier, bloquer les routes, occuper des collines, etc. En 2005, les Carabinieri, acculés par centaines au milieu de la population déterminée à les chasser, avait reçu l’autorisation de tirer à balles réelles. Ils ont préféré ne pas user des armes et se sont repliés la tête basse en lignes au milieu de la foule qui leur envoyait crachats, injures et pierres.

Si cette lutte est portée par la population de la vallée organisée en Comités No Tav qui procèdent par Assemblées Populaires dans les villages et les Presidio, elle est souvent soutenue par les habitants de Turin, les groupes radicaux tel Askatasuna (communistes autonomes), écologistes, régionalistes et indépendantistes, anticapitalistes, anarchistes, etc. ; d’où une grande diversité dans le contenu politique des discours portés dans les « Assemblea » et dans les modes d’action qui se complémentarisent : manifs monstres, blocages des routes et grands axes, barricades, occupations de terrains et de bâtiments, Presidio, affrontements directs, sièges, marches aux flambeaux, etc.

Cette année 2011 est un tournant décisif pour l’issue de cette formidable résistance populaire de longue haleine, puisque le début des travaux doit absolument commencer avant le 30 juin, sous peine que les 671 millions d’euros de la communauté européenne pour réaliser la ligne TGV Lyon-Turin ne soient pas versés. Aussi, depuis un mois s’est monté et construit le désormais célèbre Campement de la Maddalena, un Presidio plus grand en mode village autogéré, situé à l’endroit exact où les chantiers doivent effectuer les premiers forages pour le tunnel de la ligne TAV. Politiquement, la Maddalena s’est déclarée République Libre et Indépendante, avec un discours fort pour la réappropriation et l’autonomie de la vallée sous forme de Commune.

L’État italien sait perdre ces près de 700 millions d’euros en cas de non commencement des travaux, les Valsuzains savent pouvoir faire abandonner le projet TAV au bout de 20 ans en tenant les lieux et empêchant les travaux de s’effectuer. Plus de compromission possible, la guerre est totale contre l’État.

Face à l’imminence d’une attaque policière d’envergure, qui mobilisera finalement 3000 hommes ; c’est-à-dire 2000 Carabinieri, Guardi di Finanza et Guarda di Foresteri, Polizia et une brigade des commandos des forces spéciales antiterroristes sur le terrain et 1000 hommes encore en réserve à Turin dont des soldats ; la Repubblica Libere di la Maddalena lance un appel local, national et international à la solidarité et à la résistance directe en rejoignant le campement à partir du 21 juin.

Pour la population sur les lieux, de la Maddalena, de Chiomonte ou Bussoleno (villages voisins), Torino (Turin) et les nombreux français venus en renforts, femmes, hommes, enfants, anciens, retraités, tous formidablement fiers et déterminés, les choses sont claires et tous en ont conscience avec une détermination calme et joyeuse : la bataille s’annonce terrible.

http://pix.toile-libre.org/upload/original/1309686490.png

La République Libre et Indépendante, ou encore, la Commune de La Maddalena

La Commune de la Maddalena, située à 730 mètres d’altitude en flanc de montagne des Alpes, est une sorte de petit village autogestionnaire avec deux cuisines (celle non vegan davantage autogérée par les « no Tav », et celle vegan autogérée par les anarchistes et radicaux), une caravane Media Center qui contient une plate-forme internet Indymedia et autre ainsi qu’une Radio Pirate de résistance — No Tav 88.7 —, une tente Medical Team, une zone de musique et concert avec scène, un parking, une zone atelier et confection de barricades mobiles et boucliers, des sanitaires, une tente d’exposition de photos explicatives et informatives sur le projet TAV avec notamment en exemple la réalisation d’une ligne TAV en Suisse, une grande tente collective pour manger et discuter, deux postes de garde, et une zone camping.

Il n’y a qu’une seule route qui mène vers la Maddalena, depuis Chiomonte, dont partent plusieurs sentiers étroits. La Maddalena surplombe le tunnel de l’autoroute A32 et derrière se trouvent plusieurs sentiers de montagne qui mènent vers les bourgades de San Antonio et de Ramats, à près de 1000 mètres d’altitude.

Du 21 au 26 juin, de nombreuses activités animaient la Commune de la Maddalena : du théâtre politique (à tendance communiste), des concerts anarcho-punk, des chorales anarchistes et communistes, des débats et conférences, les Assemblées quotidiennes à 18h, les repas collectifs, l’atelier des barricades mobiles et des boucliers, des séances de découverte des étoiles et d’astronomie, etc.

Les Assemblées Populaires sont intéressantes : ce ne sont pas des AG typées « à la française » comme on les connaît tant, avec des tours de parole et des temps de parole, des tribunes et des votes, si bureaucratisées et formalisées. Au contraire les Assemblées Valsuzaines n’ont ni tribune, ni tour de parole, ni temps de parole. Si effectivement (et c’était plus qu’avéré) cela favorisait des monopolisations exclusives de la parole par quelques petits-chefs auto-décrétés, d’un autre côté cela permet une transformation radicale sur la prise de décision : on ne cherche pas alors à convaincre à coups de slogans-chocs percutants et finalement assez vides dans une fonction théâtrale et spectaculaire, représentative et figée dans un temps et tour de parole castrateur, mais, réellement, à s’exprimer, le temps que cela prendra pour chacun. D’où un véritable échange. De fait, par la quasi-absence d’applaudissements et de huements, chacun interprète et analyse pour lui-même, refuse ou approuve pour lui-même, ce qui évite tant que possible les phénomènes grégaires. Enfin, tout se décide au consensus, non décrété mais de fait.

S’il y a encore des dérives et des critiques à faire, cela est assez enthousiasmant par rapport aux vieilles assemblées générales bureaucratiques à la française : c’est un début de vraie assemblée qui autonomise et créé un affinitaire collectif. En effet, même si tous et chacun n’ont pas les mêmes objectifs et analyses politiques, il y a une camaraderie de terrain, dans la pratique même et l’effectivité de la lutte. C’est donc par le terrain que l’on est camarade, ceux qui sont là. Cependant, il ne faut pas idéaliser, et il est vrai que les étiquetés « anarcho-insurrectionnalistes » ou « radicaux » ont parfois du mal à avoir autant de poids dans la parole que les « No Tav » en eux-mêmes, ou les Askatasuna.

Si la question de l’« aval » de la population est souvent posée, de « plaire » et ne « pas choquer », à aucun moment se pose la question de la massification, le pourquoi se fond dans le comment qui est toujours la priorité. Ainsi, il n’y a pas de recherche à convaincre. En gros, c’est « voilà, on fait ça et comme ça, pour les raisons que vous connaissez, on résiste de telle manière à tel moment et tel endroit », et à partir de là « communiquer » à la population : à vous de faire de même, de rejoindre les initiatives et d’en créer. On s’auto-organise, on acte, on agit, à vous de prendre position. De fait, par la forme et la pratique, il n’y a pas de distinction préétablie et de principe « par rapport » à « la population » : il n’y a qu’un nous, sans avant-garde ou orga séparée.

C’est pourquoi c’est véritablement toute la vallée et sa population qui est en révolte, sans leader ni représentation séparée, sans organisation spécifique, mais des Comités de Vigilance et d’autodéfense, des Presidio, des Assemblées par villages et par Presidio, etc. Le Ministre de l’Interieur Moroni déclare ainsi que le Val de Susa est à un stade insurrectionnel.

L’organisation de l’autodéfense et les préparatifs de bataille

Durant toute cette semaine, les préparatifs de l’autodéfense pour la bataille qui s’annonce s’activent et s’intensifient : mise en place de plusieurs dizaines de barils remplis « d’huile anti-lacrymogène » dans toute la zone, la consolidation des dizaines de barricades dans tout le secteur, la fabrication de boucliers individuels et collectifs, la distribution de casques, les différents postes de garde (au moins une quinzaine) reliés par radios, les feux d’artifice pour le signal d’alarme lors de l’attaque effective des flics, la confection de pics-hérissons crèves-pneus, des tonneaux d’huile pour les véhicules et flics à pieds, des troncs d’arbre, des rondins, des extincteurs remplis d’huile et de peinture, des barbelés, des poteaux en pointe, des pneus de tracteurs, des bottes de paille, des stocks de boulons comme projectiles, des barricades mobiles, un ballon d’hélium anti-hélicoptère situé sur la zone de camping, des pétards explosifs, des lance-pierres, et bien sûr plusieurs stocks stratégiquement situés de tas incalculables de pierres et parpaings.

Les sentiers de la montagne sont eux-mêmes bloqués par diverses et nombreuses barricades forestières, mais les deux zones principales pour les flics et les plus sécurisées et défendables sont l’autoroute A32 à la sortie du tunnel, et la route et ses différents sentiers reliée à Chiomonte. Les barricades en elles-mêmes sont impressionnantes d’efficacité : des blocs de pierre grillagés dans lesquels sont plantés des barres de fer avec un système de fermeture par câbles avec pointes et pics, voire barbelés.

Ainsi, la Maddalena se retrouve comme le village d’Astérix assiégée par les légions de Carabiniers. Les forces répressives disposent de différents blindés anti-barricades, pelleteuses, bulldozers, fourgons blindés, hélicoptères, etc. C’est donc une bataille de position et défensive qui s’annonce. Et toutes les tactiques et plans de défense sont préparés en fonction de la configuration du terrain qui est fortement à notre avantage puisque en surplomb et hauteur, et sur deux axes précis.

Ce flanc de la montagne de la vallée fut ainsi recouvert de plusieurs dizaines de barricades stratégiquement confectionnées et érigées. L’option de projectiles et outils incendiaires a été rejetée à plusieurs reprises.

Dès que l’offensive policière est lancée, toutes les barricades seront fermées.

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