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La tyrannie la plus redoutable n'est pas celle qui prend figure d'arbitraire, c'est celle qui nous vient couverte du masque de la légalité." Albert Libertad

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le blog du laboratoire anarchiste

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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 13:27

Départ de la place des Basques, à Bayonne à 4h

Euskaldunen plazatik, 4tan

Venez nombreux exiger le respect des droits civils et politiques pour tous et toutes!

ci-dessous un article de pays basque info sur la situation d'Aurore Martin, suivi d'une pétition et des premiers signataires.
Faites passer le message. Mezua pasarazi.

http://www.paysbasqueinfo.com/component/zine/article/1043-une-ancienne-dirigeante-de-batasuna-incarcre-en-france-pour-ses-activits-publiques.html
 Une ex-dirigeante de Batasuna incarcérée en France pour ses activités publiques
Aurore Martin est incarcérée à la prison de Seysses depuis le mardi 9 novembre, dans l'attente de l'examen, par le tribunal de Pau, du mandat d'arrêt émis à son encontre par la justice espagnole. Une incarcération qui soulève l'indignation de nombreux acteurs politiques et sociaux. D'abord parce que la jeune femme s'est présentée à une convocation de la gendarmerie de Saint-Jean-Pied-de-Port comme elle se présentait, librement, en mai et juin derniers, devant le tribunal de Pau, pour le même motif.
" Elle apporte les mêmes garanties de présentation que par le passé " a précisé son avocate, Amaia Recarte. Le Mandat d'arrêt européen avait d'ailleurs été rejeté pour " manque de motivation, exposé lacunaire et incompréhensible ", indiquait le jugement. Et c'est sur ce point d'incompréhension que porte le second grief fait à cet emprisonnement puisque ce sont bien les activités publiques et politiques de cette ancienne dirigeante de Batasuna qui lui valent les geôles françaises.
La cour d'appel de Pau avait rejeté, le 8 juin dernier, le mandat d'arrêt européen espagnol émis à l'encontre d'Aurore Martin en estimant notamment qu'il manquait des indications sur les faits reprochés et leurs dates. Cette seconde tentative de l'Audience Nationale espagnole est donc plus explicite et concerne l'activité publique et politique d'Aurore Martin entre 2005 et 2008, en particulier au sein du parti indépendantiste basque Batasuna. Dans le jargon espagnol, l'accusation vaut participation à une organisation terroriste, selon le principe de " convergence idéologique " qui établit que toute structure partageant la même finalité que l'ETA (indépendance du Pays Basque et socialisme) soit assimilable à l'organisation armée.

Une construction juridique qui, pour faire débat dans la péninsule avec le procès du leader politique de Batasuna, Arnaldo Otégi, reste exotique passée la barrière des Pyrénées. L'appartenance à un parti politique n'est ici pas répréhensible et si la justice française ne se prononce pas sur le fond des Mandats d'arrêt Européen, se bornant à en étudier la forme et les applications, le cas précis d'Aurore Martin soulève toutefois une question morale. Aurore Martin est de nationalité française et la justice espagnole lui reproche également son activité politique de ce côté de la frontière. Elle risque à ce titre jusqu'à 12 ans de détention en Espagne.

Le tribunal de Pau ne pourra pas cette fois faire l'économie de la réflexion. Lors de l'examen de son premier mandat d'arrêt européen, la jeune femme avait trouvé un soutien bien au-delà des sphères locales, jusqu'au sein du Parlement européen avec les députés Catherine Grèze et José Bové (écologistes). Jusqu'à quel point les États Européens peuvent-ils collaborer sur un plan judiciaire avec de telles dysharmonies ? La France peut-elle décemment remettre aux autorités espagnoles une personne accusée d'activités politiques en France ? La première réponse, donnée par l'avocat général de la cour d'appel de Pau, qui a décidé de l'incarcération préventive d'Aurore Martin, est tout de même un sombre présage.

PETITION



La liberté d'expression et la liberté de défendre des opinions politiques constituent des piliers fondamentaux de la démocratie.

Or, aujourd'hui en Pays Basque, des dizaines et des dizaines de personnes sont incarcérées ou font l'objet de poursuites par la justice espagnole pour le seul motif de participer à des activités politiques, associatives, journalistiques. Après le macro-procès dit "18/98", celui des organisations de jeunes (Haika, Segi), celui de l'organisme de soutien aux prisonniers politiques basques Askatasuna, celui d'Egunkaria (quotidien en langue basque), le procès d'Udalbiltza (association qui regroupe des maires et des conseillers municipaux des sept provinces du Pays Basque) vient de se terminer. Devrait suivre, courant 2011, le procès du parti politique Batasuna. Dans ce contexte, l'attitude des autorités judiciaires françaises elle-même est préoccupante puisqu'elles semblent vouloir emboîter le pas de leurs homologues espagnoles (affaires Kalaka, Askatasuna, comptes bloqués de militants de Batasuna, multiplication des opérations policières contre de jeunes militants...)

    Parmi les dizaines et dizaines de personnes inculpées dans l'ensemble de ces dossiers figurent plusieurs militants d'Iparralde. Trois d'entre eux sont aujourd'hui inculpés par la justice espagnole pour appartenance au bureau national de Batasuna. Il s'agit d'Aurore Martin, Jean Claude Aguerre et Xabi Larralde. L'Audiencia Nacional de Madrid a émis à leur encontre un mandat d'arrêt européen et réclame donc qu'ils soient livrés à la Justice Espagnole. De même, Xarlo Etxezaharreta (ancien conseiller municipal d'Hasparren) fait partie des inculpés dans le procès d'Udalbiltza.

Cela étant :

    1. Nous considérons que les poursuites judiciaires dont font l'objet ces personnes sont inacceptables car tous mouvements politiques, associatifs, culturels doivent pouvoir trouver leur place dans le jeu démocratique. Elles foulent au pied des droits civils et politiques élémentaires. Nous demandons en conséquence que ces poursuites cessent.

    2. Nous nous adressons plus particulièrement aux autorités françaises qui ont, ces dernières années, remis à la justice espagnole des dizaines de personnes poursuivies pour leur seule activité politique. Nous leur demandons de ne pas s'inscrire dans la dynamique de ces procédures en mettant en particulier un terme à l'application des mandats d'arrêts européens contre les militants politiques.

    3. Nous appelons enfin les acteurs de la société civile (notamment les élus) à prendre position contre ces mesures et à se mobiliser afin qu'elles cessent.

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